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Faith (The great doctor) 신의

Faith est une drama de 2012 en 24 épisodes.

Le pitch:

Yoo Eun-soo est une chirurgienne esthétique qui ne rêve que d’épouser un homme riche pour ouvrir sa propre clinique.
Choi Young est un général de la période Joseon qui protège son roi au péril de sa vie. Lorsque la reine est grièvement blessée lors d’une attaque de rebelles, Choi Young n’hésite pas à franchir la porte des cieux pour aller chercher un médecin divin.
Il n’atterrit pas vraiment au ciel, mais à notre époque. Il tombe sur Yoo Eun-soo et l’enlève.
Évidemment, celle-ci veut tout faire pour retourner dans sont temps. Mais elle se retrouve au beau milieu d’une guerre qui ne dit pas son nom, au sein même du palais.

Mes remarques, avec spoilers:

Un sageuk tout comme il faut

On est en plein dans le sageuk, le drama historique coréen. Il y a un roi, des méchants princes et des méchants hommes de cour, des riches en habits brodés, des pauvres en sandales tressées, des gens habiles au sabre, des tueurs en chapeau pointu, des luttes de pouvoir, des scènes de combat, des trahisons, et de l’amour.

L’aspect fantastique

En plus, ce drama ajoute la dimension fantastique, avec la notion de voyage dans le temps, le gars qui refroidit (au sens propre et au figuré) tout le monde, la meuf qui a la main qui chauffe, le type qui tue avec sa flute enchantée…

Retourner dans le présent

La quête de Yoo Eun-soo, c’est de tout faire pour rentrer chez elle, à l’époque présente. Mais outre qu’elle ne sache pas vraiment comment s’y prendre, le fait qu’elle suscite beaucoup d’attention, avec ses capacités médicales mais aussi par ses manières peu compatibles avec son statut de femme à l’époque, font qu’elle peut difficilement s’éclipser.
Le scénario aux héros surtout masculin ne fait pas la part belle à Yoo Eun-soo, qui est souvent la cruche de service, celle qui prend des mauvaises décisions (plusieurs fois), met les autres en danger (plusieurs fois), se fait enlever (plusieurs fois), se fait empoisonner (plusieurs fois)…

Les méchants et les alliés, bonnet blanc et blanc bonnet?

Point de gentils sans méchants. Comme toujours c’est l’accession au pouvoir qui focalise toutes les envies. La métaphore finale sur la faim et l’insatiabilité, quelle que soient les époques, est intéressante.
Pour atteindre son premier but, le trône, le prince de la cour Ki-chul va se chercher un allié difficilement contrôlable en la personne du prince Deokheung. Mais finalement celui-ci va lui compliquer la vie, notamment pour obtenir la guérisseuse (avouez qu’empoisonner la personne que convoite votre allié, c’est avoir une notion bien étrange d’une alliance).
Le roi, qui arrive à remplacer les conseiller entièrement dévoués au prince de la cour Ki-chul, va chercher des hommes qu’il espère intègres, et qui finalement se révèlent peu enclins à le soutenir, et plutôt couards. Ce n’est facile pour personne, les alliances!

Le roi et la reine

Le roi peut sembler avoir peu de personnalité, mais se révèle déterminé. La reine est une personne gentille et très protectrice envers son époux.
De manière surprenante, tous deux sont mon couple préféré. On les voit bien moins souvent que le couple principal, mais leur amour est touchant. Contrairement à Choi Young et Yoo Eun-soo, ils se montrent leur attachement. Après la phase glaciale entre eux, une fois les malentendus écartés, ils sont tout mignons. Des regards dérobés, des sourires timides, des mains qui se touchent. Ils se soutiennent dans la difficulté et dans la douleur, et tracent leur chemin vers le bonheur à deux.

La romance principale

On a un classique homme bourru et accessoirement assassin, qui tombe sur une femme enjouée qui n’a pas peur de l’approcher et fait fondre son cœur gelé avec sa gentillesse et ses manières rieuses et taquines.
J’ai bien aimé, mais je reste un peu sur ma faim au niveau des marques d’affections entre Choi Young et Yoo Eun-soo. Je sais bien que c’est un drama coréen, ça ne va donc pas partir dans la débauche ou les images explicites. Mais quand même. Quelques bisous, se serrer dans les bras l’un de l’autre, des moments tendres et des regards brûlants… voilà qui m’a manqué pour renforcer la romance.

Il y a un peu plus de tendresse vers la toute fin, mais comme les deux sont tout le temps en train de se cacher des choses pour protéger l’autre, ils cachent aussi leurs sentiments.
Pour le dénouement, Choi Young et Yoo Eun-soo ont créé un lien qui commence à être vraiment profond. Ils n’ont pas renoncé l’un à l’autre malgré le temps, et continuent à se chercher. J’aurais aimé que les retrouvailles finales s’appesantissent un peu plus; avouons qu’un regard, c’est un peu court. J’aurais aimé qu’ils s’étreignent, et qu’on nous montre un peu de leur bonheur futur.

Le cercle proche

Dans l’entourage des héros, il y a des groupes intéressants, comme les gardes royaux, les Woodalchi, que l’on voit régulièrement et dont certaines figures émergent.
L’attachement fraternel que développent le roi et Choi Young fait aussi chaud au cœur.
Au rang des disparus, le plus éminent est le médecin Jang Bin, sacrifié d’un coup, sans tambours ni trompettes, la tête dans les nénuphars. Pas de grande scène finale, pas de mort déchirante. Juste pouf, disparu. L’acteur avait aquaponey, il n’a pas pu venir tourner ce jour-là.
L’usurpateur Deokheung aussi, s’en va d’un coup voir ailleurs si il fait beau et respirer l’air de Chine. Quant au prince Ki-chul, mystère et bubble gum.

On passe un moment agréable devant cette série, mais elle est un peu longue. Les histoires des reliques trouvent leur explication dans l’épisode final. Faith se laisse regarder pour voyager à une autre époque, en compagnie de ses héros.

Acteurs:

le général Choi Young: Lee Min-ho 이민호
Yoo Eun-soo: Kim Hee-sun 김희선
le prince Ki-chul: Yu Oh-seong 유오성
le roi Gongmin: Ryu Deok-hwan 류덕환
la reine Noguk: Park Se-young 박세영
Jang Bin: Lee Phillip 이필립
Chun Eum-ja: Sung Hoon 성훈
Lady Choi: Kim Mi-kyung 김미경
le prince Deokheung: Park Yoon-jae 박윤재

Plus de Faith sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Faith_(South_Korean_TV_series)
Sa page sur SBS (en coréen): http://tv.sbs.co.kr/greatdoctor/

Interview

Behind the scenes

OST

Jo Pil-ho: souffle de rage 악질경찰

Jo Pil-ho: souffle de rage est un film de Lee Jeong-beom 이정범 de 2019 en 127 minutes.

Le pitch

Jo Pil-ho est un flic ripoux qui travaille avec des voyous pour se faire de l’argent. Il a un jeune complice qui est son homme de main.
Mais le complice meurt lors de l’explosion d’un entrepôt de la police qu’il était en train de cambrioler. Or juste avant de mourir, il envoie une vidéo à Jo Pil-ho.

Mes remarques, avec spoilers:

Le ripoux

Jo Pil-ho est un sale type, au propre comme au figuré. Si il semble éviter les douches et affectionner de se promener en caleçon avachi, il vit surtout d’argent sale qu’il se fait en abusant de sa position de flic. C’est un ripoux assumé, qui menace et rackette les petits voyous. Son fond de commerce, c’est de piétiner plus faible que lui.
Sa réputation dans sa brigade n’est pas la meilleure, et la police des polices l’a à l’œil, mais sans rien pouvoir prouver.
Ce héros cradasse n’est est pas un.

Le carnivore dans un banc de requins

Le seul problème de Jo Pil-ho finalement, c’est de tomber sur de gros pourris qui n’ont pas apprécié qu’il dérape par mégarde dans leur business. Il a beau être en haut de la chaîne dans son petit bassin de voyous de quartier, lorsqu’il se retrouve plongé dans le grand bassin des requins affamés, il devrait fuir à toute vitesse.
Mais non, le c**, au lieu de marcher calmement dans leur combine et de faire profil bas, il se découvre une espèce d’âme de justicier.

Jo Pil-ho – Poster

La fille

C’est une sale gamine qui ne respecte rien ni personne, dont on découvre que gna gna gna mais en fait la pauvre était une gentille fille et elle a une bonne excuse pour être devenue comme ça. Mouais. Pourquoi vouloir justifier?
Mais au moins, l’actrice est au top.
La mort absurde de la fille laisse perplexe. C’est un vrai point inattendu, dont je ne comprends pas bien l’intérêt scénaristique à ce moment du film. Les deux auraient pu faire équipe plus longtemps.
La toute fin est à mon sens une erreur. Elle produit une confusion inutile et diminue l’impact de la noirceur d’ensemble.

C’est crade, c’est sombre, c’est ça qui est bien

Le jeu des acteurs, les costumes, l’ambiance et la caméra sont vraiment bien. Le film est assez sombre, on est plongé dans la violence quotidienne de la vie de Jo Pil-ho et dans son monde loin des cocotiers et des plages de sable fin. Cette ambiance fond du trou fait tout l’intérêt de film.
Le scénario est lui plus classique, il lui manque quelque chose pour emporter le spectateur. À moins que ce ne soient certains excès de clichés qui plombent le reste.

Acteurs:

Jo Pil-ho : Lee Sun-kyun 이선균
Mi-na: Jeon So-nee 전소니
Kwon Tae-joo: Park Hae-joon 박해준
Jung Yi-Hyang: Song Young-chang 송영창
Nam Sung-sik: Park Byung-eun 박병은
Han Gi-chul: Jung Ga-ram 정가람

Plus de Jo Pil-ho sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Jo_Pil-ho:_The_Dawning_Rage

Love, marriage and divorce 결혼작사 이혼작곡

Love, marriage and divorce Saison 1 est un drama de 2021 en 16 épisodes.

Le pitch:

Trois couples mariés se voient remis en question suite aux affaires des uns et des autres.
Les femmes évoluent dans le même milieu professionnel, mais ne sont pas dans la même tranche d’âge. Tous affichent une parfaite entente de façade.

Mes remarques, avec spoilers:

Love, marriage and divorce n’était pas en haut de ma liste de séries à regarder, mais quand j’ai su qu’une saison 2 était en tournage, cela m’a rendue curieuse.

Des divorces mais pas d’amour?

Au début, j’ai cru que le titre était trompeur. Dans les premiers épisodes, il était question de couples mariés et de divorce, mais à aucun moment d’amour. Non promis, pas d’amour. Juste des couples qui subissent leur quotidien, pour certains en se disputant souvent.
Mais en plein milieu de saison, l’histoire se rembobine, et retourne 10 mois en arrière, lorsque les choses ont commencé à changer pour certains, et l’amour à voir le jour.

L’époux parfait

La relation entre le psychiatre Shin Yu-shin et A-mi la jeune femme rencontrée dans l’avion est celle qui m’a le plus inspirée pendant un moment, mais finalement je trouve que c’est la pire.
Shin Yu-shin sait qu’il agit mal, qu’il franchit des limites. Il se cache derrière une attitude paternaliste pour continuer à rencontrer A-mi. C’est intéressant de le voir essayer de ne pas franchir la ligne tout en maintenant sa relation avec elle.
Mais lorsqu’il passe le cap, il devient un sale type. Il la coince dans la position de maîtresse cachée, la prévenant qu’il ne lui donnera jamais plus, et dans le même temps profite de son épouse en tous points parfaite et la dorlote encore plus. Son double jeu assumé empeste. J’ai trouvé cela écœurant quand il a offert à sa maîtresse le même parfum que celui que porte sa femme.

Shin Yu-shin a fait sa vie. Il a une famille et une carrière, sa maîtresse est la cerise sur sa quarantaine.
A-mi est beaucoup plus jeune, très amoureuse, et ne pourra se satisfaire de cette relation sur le long terme.
L’épouse parfaite va tomber de haut le jour où elle va savoir. Je suis curieuse de sa réaction.

La femme dévouée

Mes espoirs ont également été déçus concernant le professeur Park Hae-ryun. Au début j’ai vu un homme qui était éperdument tombé amoureux d’une autre femme, et qui ne pouvait en son âme et conscience que demander le divorce pour assumer cette nouvelle relation. Il était dans un mariage de routine avec une femme qui avait complètement oublié de prendre soin d’elle et qui estimait son mariage pour acquis. Elle faisait de nombreux efforts pour porter à bout de bras son boulot, ses enfants et son intérieur, mais rien pour son époux.
Par la suite, quand ils ont rembobiné, j’ai vu que Nam Ga-bin, la femme dont professeur Park Hae-ryun était tombé amoureux, ne lui rendait pas son amour de la même manière, qu’elle était surtout à la recherche d’une bouée de sauvetage. Et je n’ai pas non plus été convaincue par son amour à lui.

Love- marriage and divorce – Saison 1 – Poster

La sale égoïste

Concernant l’avocat et la DJ, me voilà fort partagée. Tout est fait dans le scénario pour nous présenter Boo Hye-ryung comme la méchante. Elle n’est pas sympathique, pas aimante, autoritaire, capricieuse, égoïste, narcissique, égocentrique. Son mari a carrément peur d’elle.
Certes.

Et que ce soit clair, je ne l’aime pas. Son mari devrait divorcer plus vite que l’éclair plutôt que de continuer à subir une plaie pareille.
Cependant.

Cependant, ce n’est pas le mariage qui l’a changée, elle était déjà comme cela avant. Alors pourquoi l’avoir épousée et se plaindre ensuite de son caractère? Ou de son maquillage? Boo Hye-ryung jouait de la batterie avant? Elle continue. Boo Hye-ryung sortait en boîte? Elle continue. Boo Hye-ryung allait au restaurant? Elle continue. Elle ne voulait pas d’enfant? C’était le deal du mariage, elle n’a pas changé. Mais Pan Sa-hyeon si. Maintenant il veut une femme au foyer qui lui pond des gosses et les mouche.
Tout ça, ce n’est pas son trip à elle. C’est son choix, il était connu et accepté. Donc je comprends sa colère.

Le couard

Pan Sa-hyeon n’a pas de c** dans son pantalon. Son manque de courage est terrible. Il n’est pas capable de tenir tête à sa femme, pas plus qu’à ses parents. Et c’est une deuxième maman qu’il a trouvé en Song Won : elle le nourrit, elle le cajole, elle l’apaise. C’est un grand garçon qui veut la tétée.
Si sa maîtresse ne s’était pas retrouvée enceinte, aurait-il insisté pour rester avec elle? Et c’est quoi ce énième changement d’attitude? Si sa femme se chope un rhume il ne peut plus la quitter? Et son bébé dans tout ça?
En plus il demande l’autorisation à ses parents pour divorcer? Sérieusement?!! Si il veut tant se séparer, il n’a qu’à prendre sa valise. 30 minutes et il est dehors avec l’essentiel de sa vie. Sa situation financière le lui permet aisément.

Les points de vue des uns et des autres s’entendent

J’ai l’air un peu rêche dans mes avis, mais la seule chose que je pense vraiment avec conviction c’est que l’amour ne se commande pas, qu’il peut arriver n’importe quand à n’importe qui, et qu’il est bien difficile et injuste de juger des gens qui aiment.
Le professeur Park Hae-ryun est tombé amoureux d’une autre femme. Il a bien essayé de la quitter, mais son amour est trop fort. Doit-il se sacrifier et être malheureux pour continuer à rester avec sa famille?
Le point de vue de sa fille s’entend aussi: leur mère a tout sacrifié pour leur père, et c’est franchement injuste pour elle de s’en voir si mal remerciée.

La fille

En tant que jeune femme, la fille du professeur Park Hae-ryun a des idées très arrêtées sur ce qui doit être, et sur ce qui est interdit. A son âge j’aurais pu penser la même chose et vouloir que mes parents restent ensemble. Mais l’amour ne se commande pas. Vouloir à tout prix que ses parents restent ensemble en étant malheureux, juste pour préserver les apparences, c’est très égoïste. Jeter la pierre à son père est tellement facile, comme s’enfermer derrières ses principes et sa morale.

C’est elle qui l’a empêché de partir lorsqu’il le voulait, en lui faisant du chantage affectif, et qui maintenant le met à la porte en se drapant dans sa dignité.
Je ne dis certes pas qu’il a eu raison de tromper sa famille, je dis que la vie peut être pleine de surprises. Quand les choses ont dérapé, mettre fin à une situation foireuse est bien la meilleure des solutions.

Les trames secondaires

Les personnages secondaires sont aussi intéressants, comme les parents de Pan Sa-hyeon, toujours en train de se friter, la belle-mère ambivalente de Shin Yu-shin, ou le producteur mutique, qui a encore des choses à nous apprendre sur lui.
L’arrivée de la mère de A-mi et le dévoilement de son père promettent aussi des rebondissements en saison 2.

Le sujet du divorce

La série est intéressante pour son sujet. Il faut bien voir que la situation du mariage n’est pas la même en Corée et en France. Un divorce peut y être expédié administrativement très rapidement, mais il s’agit vraiment là-bas d’un dernier recours.
On voit ici les pressions exercées par les familles pour empêcher le divorce, ou celles pour avoir un enfant. Les gens se préoccupent énormément de ce qu’en penseront les autres. Les divorcés, et surtout les femmes, sont pointés du doigt. Le divorcé est « sali » aux yeux de la société. La pression sociale est très forte et cette décision, qui devrait n’être que celle prise par les deux partenaires d’un couple, est soumise à de nombreux facteurs extérieurs.

| Tv Chosun

Vers une saison 2

Quelque part j’attendais plus de romantisme de ces histoires d’amour sur fond d’interdit, et je reste sur ma faim. C’est vrai quoi, des rencontres qui poussent les gens à divorcer, elles devraient être fortes, les sentiments puissants, l’attachement très profond, intense. Je ne l’ai pas ressenti.
Mais les personnages ont tous encore beaucoup à dire. Comme dans la vraie vie, personne n’est tout blanc ou tout noir.
J’attends de pied ferme la saison 2, qui est nécessaire pour avoir plus de réponse sur le devenir des personnages.

Acteurs:

l’avocat Pan Sa-hyeon: Sung Hoon 성훈
la dj radio Boo Hye-ryung: Lee Ga-ryeong 이가령
la traductrice Song Won: Lee Min-young 이민영

le médecin Shin Yu-shin: Lee Tae-gon 이태곤
la productrice radio Sa Pi-young: Park Joo-mi 박주미
A-mi: Song Ji-in 송지인

la rédactrice radio Lee Si-eun: Jeon Soo-kyeong 전수경
le professeur Park Hae-ryun: Jeon No-min 전노민
Nam Ga-bin: Lim Hye-young 임혜영

Plus de Love, marriage and divorce sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Love_(ft._Marriage_and_Divorce)
Sa page sur TvChosun (en coréen): http://broadcast.tvchosun.com/broadcast/program/1/C202000149.cstv

Lecture du script

OST

Move to heaven 무브 투 헤븐: 나는 유품정리사입니다

Move to heaven est une drama de 2021 en 10 épisodes.

Le pitch:

Han Geu-ru et son père ont une société qui s’occupe de trier et nettoyer les logements de personnes défuntes.
Mais Han Geu-ru n’est pas un garçon tout à fait comme les autres. Il est autiste Asperger. Et le jour où son père décède, il doit être mis sous tutelle.
Apparaît alors dans sa vie un oncle qu’il ne connaît pas, fraîchement sorti de prison, peu sociable, et empêtré dans des problèmes personnels.

Mes remarques, avec spoilers:

Ce n’est pas le genre de drama qui va vous mettre de bonne humeur rien qu’en le regardant. Mais c’est une série très humaine et touchante.

Han Geu-ru et Sang-gu

Move to heaven, c’est l’histoire de deux personnalités qui ont peu en commun mais vont devoir cohabiter. Chacun apprend à connaître l’autre, à découvrir qui il est vraiment derrière son masque. Han Geu-ru et Sang-gu ne sont pas de la même génération, n’ont pas la même éducation ni le même style de vie, tous deux ont une approche très différente de la façon d’organiser leur vie, et chacun a son fardeau de souvenirs pour bagage.
Les deux vont s’observer avec une sorte de curiosité effarée, comme si l’autre était un insecte étrange. Leurs façons de s’attacher est super attendrissante.

Han Geu-ru

Ce jeune homme est un héros différent. On découvre peu à peu ses difficultés pour s’insérer dans l’environnement construit par les autres, alors que lui communique autrement.
En tant qu’autiste, il n’aime pas le contact avec les gens, et a des difficultés de communication. Asperger, il a une mémoire incroyable qu’il utilise dans sa profession pour cerner les défunts et leurs vœux les plus chers. Il est très humain avec tout le monde, mais sa naïveté peut facilement en faire une cible pour des personnes qui verraient en lui une proie facile.

Le déroulé

On a à chaque épisode, jusqu’au 6e, l’histoire d’un défunt, telle que les nettoyeurs la découvrent. C’est touchant de voir l’histoire de ces gens, qui ont été aimés ou rejetés, et la façon qu’ont les familles de gérer le deuil.
A partir du 7e épisode, on change un peu de rythme, avec moins d’histoires individuelles, et plus passages sur le fil rouge qu’est le passé des protagonistes. L’histoire de l’épisode 7 se concentre sur le boxeur, la 8e sur celle des 2 frères, et la 10e sur les parents de Han Geu-ru.

Sortez vos mouchoirs

Vous ne serez pas ménagé. Je ne suis pas certaine qu’il y ait eu le moindre épisode qui ne m’ait pas fait larmoyer. Ce n’est certes pas bien difficile avec moi, mais quand même. Les amours contrariées ou les regrets infinis qui restent aux vivants sont poignants. C’est une série sur les défunts, et les asticots ne vous seront pas épargnés.

On aime:

– Le gentil Han Geu-ru, poli, direct, structuré
– Cet oncle bourru qui doit commencer à se pardonner à lui-même avant de pouvoir recommencer à vivre
– La timidité et les oreilles rougies de Sang-gu chaque fois qu’il croise l’assistante sociale Son Woo-rim
– La gentille voisine Yoon Na-mu
– La mère râleuse de la gentille voisine
– Le boxeur Kim Su-cheol

Acteurs:

Han Geu-ru: Tang Jun-sang 탕준상
l’oncle de Han Geu-ru, Sang-gu : Lee Je-hoon 이제훈
le père de  Han Geu-ru, Jeong-woo: Ji Jin-hee 지진희
la voisine Yoon Na-mu: Hong Seung-hee 홍승희
le boxeur Kim Su-cheol: Lee Jae-wook 이재욱
l’assistante sociale Son Woo-rim: Choi Soo-young  최수영
l’avocat Oh Hyun-chang : Im Won-hee 임원희
le recycleur Park Joo-taek: Lee Moon-sik 이문식

Plus de Move to heaven sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Move_to_Heaven

Le (long et bon) article de Lee Gyu-lee de The Korea Times: Director touches on social issues through heartfelt series, ‘Move To Heaven’

Interview

SONG Seung-heon 송승헌

Song Seung-heon est un acteur sud-coréen né en 1976.
Sa carrière d’acteur débute en 1996. Il a tourné aussi bien pour des films que pour des séries, et a aussi enregistré quelques titres musicaux notamment sur des OST (Sad love story et Dr Jin) ainsi qu’un album (2004).

En 2009, il crée sa propre agence Storm S Company. Pus tard renommée Better ENT, elle est revendue pour partie en 2015 au groupe Signal Entertainment.
L’entreprise semble avoir cessé toute activité sur les réseaux sociaux en janvier 2019 et Song Seung-heon a maintenant signé chez King Kong by Starship

Sa carrière d’acteur a été couronnée par de nombreux prix. Il a une belle présence à l’écran, et j’ai tout de suite accroché dès le premier drama dans lequel je l’ai vu jouer.

Acteur

Black

Pour Black (2017), le rôle du faucheur d’âmes cynique lui va comme un gant, et le costume noir comme une seconde peau. Sourire doit lui donner des palpitations, parce qu’il ne s’y essaye pas. C’est le côté rêche de ce personnage qui lui donne son attrait.

My princess

Dans My princess (2011), iI passe tout le drama à jouer de ses regard derrière ses longs cils. Il y est un riche diplomate charmeur et calculateur, plus ou moins garde du corps d’une princesse, qu’il finit par apprécier plus que ne le veut sa fonction, et vice versa.

The great show

Homme politique obsédé par sa carrière, il se retrouve débordé par une famille qui lui tombe du ciel dans le drama The great show (2019)

Voice

Je suis curieuse de le voir dans Dinner mate (2020) et Voice 4 (2021).

Article The Korea Time: Song Seung-heon says he felt great pressure to lead new season of ‘Voice’

Black knight

Song Seung-heon est le méchant antagoniste du blockbuster Black knight (Netflix 2023).

Plus de Song Seung-heon sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Song_Seung-heon
Son site: http://songseungheon.com/
Son profil chez Starship http://www.starship-ent.com/profile/artists/songseungheon.php
Instagram : https://www.instagram.com/songseungheon1005/
Son Facebook : https://www.facebook.com/OfficialSSH (à l’abandon depuis novembre 2020)
Son Twitter : https://twitter.com/SongSH (à l’abandon depuis février 2020)

En photos

1st Look

Esquire

Arena

Cosmopolitan

Instagram

Sur son Instagram, Song Seung-heon publie surtout des photos de ses journées d’acteur, des scènes de tournage, des photos avec ses co-stars.

En vidéo

Vincenzo 빈센조 ❤

Vincenzo est une drama de 2021 en 20 épisodes.

Le pitch:

Vincenzo Cassano est un mafieux italien d’origine coréenne. Il rentre au pays pour faire main basse sur un énorme tas de lingots d’or. La façon la plus simple de l’atteindre est de détruire l’immeuble dans lequel se trouve la chambre secrète.
Or non seulement il y a encore des locataires à l’intérieur du Geumga plaza, mais le groupe véreux Babel, qui fait entre autres dans la spéculation foncière, vient de mettre la main dessus de manière illégale.
Hong Cha-young est une avocate qui ne regarde pas aux types de moyens à utiliser pour gagner ses procès et soutenir le groupe Babel. Mais quand son père, lui aussi avocat, est assassiné par Babel, elle jure de se venger.

Mes remarques, avec spoilers:

Un drama super réussi, souvent drôle, avec des méchants sans rédemption.

Un héros aussi noir que le méchant

La noirceur du héros Vincenzo, pour lequel le téléspectateur ne peut paradoxalement s’empêcher de prendre fait et cause, est tout aussi profonde que celle du méchant du groupe Babel, Jang Han-seok.
Les deux tuent sans même ciller. Le nombre de victimes leur importe peu. Les deux sont jeunes et séduisants. Les deux sont riches et habillés de beaux costumes. Alors qu’est-ce qui fait la différence?
Jang Han-seok est soumis à ses pulsions de colère, alors que Vincenzo Cassano est froid et réfléchi.
Mais surtout, le scénario nous montre tous les bons côtés de Vincenzo, son humanité, sa façon de se laisser peu à peu attendrir et de s’attacher aux habitant de l’immeuble. Il se fait des amis sans en chercher, il devient pour certains un mentor, pour d’autres une figure héroïque. Au lieu de provoquer la peur chez les gens qui l’entourent, c’est le respect qu’il inspire.

Des morts et encore des morts, mais certains plus que d’autres

Les uns et les autres n’hésitent pas à se débarrasser de manière définitive de ceux qui les gênent.
Parmi la liste des victimes de Vincenzo Cassano, deux m’ont plus touchées que les autres:
– la mise à mort du « chien de chasse », qui apparaissait ponctuellement et auquel on s’était habitué. Il obéissait doigt sur la couture du pantalon à son nouveau maître. C’est pas sympa de tuer son chien. Mais bon, la réputation principale des mafiosi n’est pas assise sur leur côté sympathique.
– surtout, ce que j’ai trouvé vraiment triste, c’est quand Vincenzo fait croire à Hwang Min Sung, le fils à maman directeur de banque, qu’il a des sentiments pour lui. Le cœur brisé de ce pauvre garçon qui avait rencontré son prince charmant m’a fait de la peine. Pauvre chou, il aimait tellement son Tae Ho!
Et quand même un – tout petit – pincement au cœur quant à la façon particulièrement cruelle dont meurt le psychopathe. (Ils ont un truc avec les oiseaux dans cette série, ou j’ai raté une référence culturelle coréenne?)

L’ex procureure devenue avocate est diabolique.

Choi Myung-hee est aussi un personnage particulièrement noir et affreux dans son cœur. D’ailleurs elle n’en a probablement pas. Elle est effrayante car elle a l’air équilibrée dans sa tête, et on a l’impression qu’elle sait ce qu’elle fait. Il n’y a pas la moindre trace de folie qui la dirige, seule sa soif d’argent. Je la trouve particulièrement débectante. Faire assassiner le père de Hong Cha-young, puis traiter celle-ci comme si de rien n’était, sans même baisser les yeux un instant, brrr.

Les habitants de l’immeuble

Il y a un très bon travail du scénario autour des personnalités qui habitent l’immeuble, et le casting répond à merveille au cahier des charges qui leur a été fait.
Au début les personnages éclectiques qui peuplent le Geumga Plaza semblent n’avoir rien en commun, mais après avoir passé du temps ensemble et uni leurs forces, ils forment un vrai groupe cohérent, et c’est très bien rendu à l’écran. D’ailleurs à la fin on les aime tous, même ceux qui démarraient mal.

Juste pour info Geumga 금가 est composé de 2 mots: l’or 금 et le prix 가.

Les deux frères dissemblables

Jang Han-seok et Jang Han-seo n’ont presque de frère que le nom. D’ailleurs à la fin Jang Han-seo s’en est trouvé un meilleur, qu’il peut admirer et non craindre.
L’infâme Jang Han-seok joue très bien le jeune homme sympathique, naïf et un peu empoté.
Chacun des deux va se trouver des alliés à son image et évoluer en conséquence.

Noir mais pas trop

Il y a pas mal de sang et de meurtre, mais finalement ce n’est jamais vraiment gore. Parmi les moments sanglants, mon préféré est celui où l’assassin de la mère fait irruption chez les deux frères et leurs avocats.
Le scénario est parfaitement ficelé (Sauf le délire avec les oiseaux. On l’aime beaucoup Inzaghi, mais vous avez craqué avec la scène du sauvetage ou quoi?), chaque question trouve à un moment sa réponse, les imbrications sont bien faites, les pions placés avec soin pour mener au dénouement. Bon, on parle là quand même de Park Jae-bum, qui a déjà écrit entre autres le scénario de The fiery priest ou celui de Good manager. Chapeau bas.
Ce drama, qui est loin d’être le seul dans ce cas, donne une image bien pourrie jusqu’à l’os d’une justice corrompue à tous les niveaux ou presque. L’enquête est mafioso-juridique et évolue avec les tranches de vie des personnages. C’est vraiment chouette.

Last and least, Vincenzo et Cha-young

Le tandem entre le froid et impassible mafieux et l’effrontée avocate n’avait rien d’évident. Pourtant avec l’avancée des épisodes, peu à peu Vincenzo Cassano et Hong Cha-young se mettent à s’entendre comme larrons en foire. Ils forment une super équipe de travail, et sont très complices.
On le remarque à plusieurs moments du drama, à leur simple façon de monter des escaliers ensemble, de se regarder avec complicité et confiance, d’avoir une proximité corporelle naturelle et détendue.
La trame romantique développée entre eux est très en retenue, du côté de Vincenzo car il sait qu’il est un monstre, de celui de Hong Cha-young car elle sait qu’il va repartir du jour au lendemain. J’aime ce côté sombre de Vincenzo: il n’est pas un loup dompté, il est juste un loup calme.

J’ai à la fois envie de penser que ce drama se suffit parfaitement à lui-même, qu’il est complet et n’a pas besoin d’une suite, mais aussi que tout a été préparé pour une éventuelle saison 2, qui pourrait être aussi géniale que la première.

Acteurs:

Vincenzo Cassano: Song Joong-ki 송중기
Hong Cha-young: Jeon Yeo-been 전여빈
Jang Han-seok: Ok Taec-yeon 옥택연
Jang Han-seo: Kwak Dong-yeon 곽동연
l’avocate Choi Myung-hee: Kim Yeo-jin 김여진
l’avocat Han Seung-hyuk: Jo Han-chul 조한철
Nam Joo-sung: Yoon Byung-hee 윤병희
Hwang Min Sung: Kim Sung-chul 김성철

Scénario: Park Jae-bum 박재범

Plus de Vincenzo sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Vincenzo_(TV_series)
Sa page sur TvN (en coréen): http://program.tving.com/tvn/tvnvincenzo

Quiz

Interview

Behind the scenes

Uncanny counter 경이로운 소문 (Demon catchers)

Uncanny counter est un drama de 2020 en 16 épisodes. Aussi connu sous le nom de Demon catcher.

Le pitch:

So Mun est un lycéen handicapé par une blessure à la jambe qui l’empêche de se déplacer sans ses béquilles. Il fait régulièrement l’objet de harcèlement par un groupe de garçons mené par le fils du maire, auquel personne n’ose s’opposer.

Ga Mo-tak, Do Ha-na et Choo Mae-ok sont des chasseurs de démons déguisés en restaurateurs vendeurs de nouilles. Lorsque leur collègue est tué par un démon, l’âme de son protecteur divin doit très vite se réincarner pour ne pas mourir également. Elle se précipite sur So Mun.

Mes remarques, avec spoilers:

On passe un bon moment avec des héros attachants et un univers intéressant, mais parfois ça part un peu en vrille.
A chaque début d’épisode, on nous prévient que ceci est une fiction. Ah, merci, j’avais un doute.

Un drama inégal

Ça part très très bien, et il y a de très bonnes idées dans l’univers qui a été créé ici, à partir d’un webtoon.
Globalement j’ai bien aimé, mais il y a pas mal de faiblesses qui m’ont gênée. Normalement je suis plutôt bon public, mais j’ai commis l’erreur de regarder ce drama avec mon mari: non seulement ça a pris des semaines pour arriver au bout, mais en plus nos commentaires sarcastiques réunis ont contribué à détruire une part de la magie du petit écran.

La base secrète: le restaurant de nouilles

J’aime bien leur couverture de vendeurs de soupe de nouilles.
Hélas le restaurant part peu à peu dans l’oubli, jusqu’à être fermé. Même si les super-héros continuent à s’en servir de repaire, ils ne reçoivent plus de clients, et j’ai trouvé cela dommage. Il y a toujours un aspect intéressant et des personnages secondaires à faire émerger à partir d’une clientèle.

Les survêtements rouges

Ils sont horribles, et on les adore.
Au début ça fait un peu bizarre de les voir enfiler cette tenue, qui hésite entre l’habit du super héros et celui du chômeur de longue durée. Mais finalement on s’y fait, et ils deviennent leur marque. Sauf qu’ils tombent petit à petit dans l’oubli, avant un retour en grâce vers la fin, qui précède une exécution sans procès, sous forme de smoking.

L’étudiant qui n’étudie pas

Au début, So Mun va sagement au lycée, certes surtout pour se faire tabasser, mais passons. Il vit sa vie de lycéen, et il en profite pour avoir des interaction sympathiques avec ses deux meilleurs amis, qui colorent agréablement le scénario. Après qu’il soit devenu super-héros, ben… on n’en parle plus trop du lycée, si ce n’est quelques résurgences sporadiques dans le cerveau scénaristique, qui se traduisent par le port de l’uniforme lycéen, ou éventuellement une virée à vélo avec ses deux meilleurs amis.

Le scénario

Disons-le, la rédaction du scénario de Uncanny counter n’a pas été un long fleuve tranquille.
Pour ceux qui l’ignorent, en Corée on commence souvent à tourner sans que le scénario soit entièrement achevé, ce qui explique que certains épisodes soient parfois écrits à la hâte, ou des épisodes ajoutés ou retirés selon les statistiques d’audience, voire même l’histoire modifiée pour répondre aux attentes des téléspectateurs.
Dans le cas de Uncanny counter, il y a carrément eu embrouille concernant la fin de l’histoire, et la scénariste a claqué la porte / s’est fait foutre à la porte, choisissez votre option, à la fin du 11e épisode. C’est le réalisateur qui s’est collé à la rédaction du 12e, et un recrutement de dernière minute qui a bouclé les épisodes 13 à 16.
Tout ceci expliquant – peut-être – une partie de tout cela.

Et sinon, de méchants démons

Sinon, on suit les chasseurs en avoir après leurs proies, ce qui est plutôt bien fait et sympa quand les héros pourchassent les uns après les autres différents démons. Et on a en fil rouge un archi méchant (un homme politique comme de bien entendu, entouré de son groupe de criminels locaux armés de gourdins), servi par un taré possédé. Et il a grave du chien ce méchant démon. L’acteur Lee Hong-nae est plus vrai que nature.

Il a été question d’une saison 2, mais rien n’est moins sûr dans l’univers impitoyable des acteurs coréens.

Acteurs:

So Mun: Jo Byeong-kyu 조병규
Ga Mo-tak: Yoo Jun-sang 유준상
Do Ha-na: Kim Se-jeong 김세정
Choo Mae-ok: Yeom Hye-ran 염혜란
le démon Ji Chung-sin: Lee Hong-nae 이홍내
la démonde Baek Hyang-hee : Ok Ja-yeon 옥자연
Choi Jang-mul : Ahn Suk-hwan 안석환
la détective Kim Jeong-yeong: Choi Yoon-young 최윤영
le détective junior Kang Han-wool: Lee Kyung-min 리경민
le maire Shin Myung-hwi: Choi Kwang-il 최광일
le fils du maire Shin Hyuk-woo: Jung Won-chang 정원창

Plus de Uncanny counter sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/The_Uncanny_Counter
Sa page sur TvN (en coréen): http://program.tving.com/ocn/thecounter

Interview

Behind the scenes

OST

Navillera 나빌레라

Navillera est un drama de 2021 en 12 épisodes.

Le pitch:

Shim Deok-chul est un papy de 70 ans qui a toujours voulu faire du ballet, mais à l’époque son père le lui avait interdit. Il décide qu’il n’est pas trop tard pour réaliser son rêve.
Lee Chae-rok est un danseur de 23 ans qui rêve de débuter. Mais sa situation familiale l’empêche de se concentrer sur sa danse.
Le professeur de ballet Ki Seung-joo va réunir ces deux opposés pour les faire progresser ensemble.

Mes remarques, avec spoilers:

Le début de Navillera est vraiment choupinou et plaisant, mais l’atmosphère vire au mélodrame en cours de route, on passe plus à l’ambiance mouchoirs.

Un danseur mal dans sa peau

J’ai regardé Navillera pour Song Kang, que j’avais adoré dans Sweet home. J’étais curieuse de le voir dans le registre si différent d’un danseur de ballet. Il ne m’a pas déçue.
Lee Chae-rok n’est pas un personnage positif au début de Navillera. Il est râleur et peu sociable. Coincé dans ses problèmes, il est peu sensible aux autres.
Puis petit à petit, on le découvre en garçon prévenant et attentionné pour ce papy auquel il s’attache énormément. La relation entre les deux est très belle..

Papy courage

Voir le vieux papy se mettre à faire du sport m’a fait rire, il m’a fait penser à moi quand je me suis mise à courir.
Shim Deok-chul met beaucoup de conviction dans ce qu’il veut faire, il a la détermination de quelqu’un dont c’est la dernière chance. Si il souffre parce que c’est difficile, c’est avec passion et avec le sourire.
Son courage force le respect. Le voir s’effriter petit à petit fait vraiment mal.

La relation intergénérationnelle

La grande force de ce drama, qui est une adaptation d’un webtoon, c’est l’amitié très forte qui se noue entre Shim Deok-chul et Lee Chae-rok, qui vont peu à peu avoir une relation semblable à celle d’un grand-père et son petit-fils.
Au début Lee Chae-rok est assez hargneux et peu enclin à se voir confier la formation d’un vieil homme qu’il regarde un peu de haut. Shim Deok-chul peut, lui, avoir une attitude assez étouffante tant il essaye d’être prévenant. C’est assez invasif, et on comprend l’attitude excédée que peu avoir Lee Chae-rok.
Finalement, ils apprennent l’un de l’autre et deviennent tous deux plus forts ensemble.

La maladie qui s’invite

Avec la révélation de l’Alzheimer de Shim Deok-chul, Navillera commence à prendre une dimension différente, pour s’enfoncer dans de nombreux moments tristes, même si cela reste traité de manière positive et optimiste.
C’est vraiment touchant de voir ce papy dynamique et souriant oublier par moments ceux qui lui sont chers, jusqu’à s’oublier lui-même. Et encore, quand on a connu des gens qui ont souffert de cette maladie, on sait qu’il n’est pas au bout du processus, que cela va encore empirer, pour lui et pour son entourage.

| TvN

Je pensais voir un drama sur de la danse et une amitié entre en jeune et un ancien. Je me suis vraiment laissée prendre par l’histoire, j’ai aimé me laisser doucement happer par le début. Mais j’ai fini par me retrouver au milieu du drame de la vieillesse et de la maladie incurable. Je ne sais pas si je l’aurais regardé en sachant cela, les mouchoirs c’est pas trop mon truc.

| Netflix

C’est pourtant un beau drama, les acteurs sont formidables, que ce soient les deux acteurs principaux ou les autres, comme la famille de Shim Deok-chul. Tous valent le détour.

Acteurs:

Shim Deok-chul: Park In-hwan 박인환
Lee Chae-rok: Song Kang 송강
le professeur de ballet Ki Seung-joo: Kim Tae-hoon 김태훈
l’épouse Choi Hae-nam: Na Moon-hee 나문희
la petite-fille Shim Eun-ho: Hong Seung-hee 홍승희
le fils aîné Shim Sung-san: Jung Hae-kyun 정해균
la fille Shim Sung-suk: Kim Soo-jin 김수진
le fils cadet Shim Sung-gwan: Jo Bok-rae 조복래
le père de Lee Chae-rok Lee Moo-young: Jo Sung-ha 조성하

| TvN

Plus de R sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Navillera_(TV_series)
Sa page sur TvN (en coréen): http://program.tving.com/tvn/navillera

Interview

Behind the scenes

OST

Navillera existe en version papier chez Kbooks.

Pasta 파스타

Pasta est un drama de 2010 en 20 épisodes.

Le pitch:

Depuis 3 ans, Seo Yoo-kyung est commis dans le restaurant italien La Sfera. Aujourd’hui, elle est enfin promue, son rêve de passer derrière la plaque de cuisson se réalise enfin.
Hélas, le chef Totti est renvoyé en Italie et remplacé par le chef Choi Hyun-wook, qui a décrété ne pas vouloir de femmes en cuisine. Sous divers prétextes, il les renvoie toutes.
Mais Seo Yoo-kyung n’est pas décidée à se laisser faire.

| Netflix

Mes remarques, avec spoilers:

Un drama gustatif, avec un petit accent d’Italie autour des pasta, des vongole et des carpaccio. On aime les coups de gueule du chef  Choi Hyun-wook, il est inimitable.

L’univers de la cuisine d’un restaurant

Quelques mots en Italien de-ci de-là donnent une couleur exotique au drama. Pasta, comme tout drama culinaire, donne beaucoup de temps d’écran à des gens en train de secouer des poêles autour d’un fourneau et décorer des assiettes.
Même si on n’aime pas particulièrement cuisiner, c’est sympathique à regarder. En plus on a l’horrible manager qui vient tout le temps mettre son grain de sel empoisonné qui pimente l’histoire. Comme c’est un drama Bisounours, il lui suffit un soir de dénerver quelques crevettes avec le commis pour que tous ses méfaits lui soient pardonnés.

La fourmi

Seo Yoo-kyung est une petite fourmi besogneuse. Elle travaille énormément, avec beaucoup de persévérance. Et surtout elle ne se décourage pas. Quelles que soient les brimades et les coups de gueule qu’elle reçoit, elle continue et avance.
Le drama tourne autour de cette gentille fourmi, de son obstination, des obstacles qu’elle rencontre, et bien sûr de ses réussites.
Dans Pasta, tout le monde travaille d’arrache-pied pour être à la hauteur professionnellement parlant. Même la tricheuse Oh Sae-young est une besogneuse qui ne compte pas ses efforts.

Je te touche le bout des doigts sur ton lit d’hôpital

Les beuglements de Choi Hyun-wook sont dantesques. Il passe son temps à hurler sur ses cuisiniers et à leur mettre des coups sur la tête.
La romance est gentillette. Seo Yoo-kyung est d’entrée de jeu raide dingue de Choi Hyun-wook et passe son temps à le regarder avec des yeux d’assoiffée morte d’amour. Quand le chef cuisinier commence à avoir aussi des sentiments et la place sur sa planche à découper, ça devient mignon entre eux. Rien d’intense, mais la période où ils font des cachoteries est plutôt choupinette.
C’est chou de voir cet ours mal léché s’essayer à la gentillesse, de manière un peu brusque, ou de le voir en mode petit garçon soumis devant le père de sa petite-amie.

Les amoureux malheureux

Le gentil Kim San n’est rien de plus que gentil. Il n’a pas d’envergure particulière et à aucun moment il n’a sa chance avec Seo Yoo-kyung. Même si Choi Hyun-wook n’avait pas existé, il n’aurait pas eu plus de succès.
Pour Oh Sae-young, j’ai eu un moment de doute, en me demandant si le scénariste n’allait pas se laisser tenter par un retour de flamme. Heureusement, non.
Et concernant la sœur de Kim San, tout semblait tendre les bras à une romance – mal assortie – avec le cuisiner Philip, mais finalement, sur une brève phrase disant qu’elle le trouvait trop c**, pouf, fini l’histoire d’amour.

L’ensemble est fort divertissant. Les acteurs sont super, de petits événements tiennent l’action en haleine, même si les deux derniers épisodes sont un peu plus mous, avec un pseudo suspense peu convainquant autour du concours, et un pseudo-départ vers l’Italie, d’un coup oublié. A part cet aspect bouche-trou vers la fin, on ne s’ennuie pas, sur un mode très léger et sympathique.

Acteurs:

Choi Hyun-wook: Lee Sun-kyun 이선균
Seo Yoo-kyung: Gong Hyo-jin 공효진
Oh Sae-young: Lee Ha-nee 이하늬
Kim San: Alex Chu 알렉스
Sunwoo Deok:  Choi Jin-hyuk 최진혁
Philip : No Min-woo 노민우
Lee Ji-hoon: Hyun Woo 현우
Jung Ho-nam: Jo Sang-gi 조상기
Min Seung-jae: Baek Bong-ki 백봉기
Han Sang-shik : Heo Tae-hee 허태희
Lee Hee-joo: Ha Jae-sook 하재숙

Plus de Pasta sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Pasta_(TV_series)
Sa page sur MBC (en coréen): http://program.imbc.com/pasta

Interview

My mister 나의 아저씨 ❤

My mister est un drama de 2018 en 16 épisodes.

Le pitch:

Lee Ji-an est une intérimaire qui doit beaucoup d’argent à un usurier.
Un jour elle découvre par hasard que l’ingénieur du bureau dans lequel elle travaille Park Dong-hoon vient de recevoir une grosse enveloppe de pots-de-vin.
Elle décide de s’en emparer.
Elle va ainsi se retrouver au cœur d’un jeu de pouvoir explosif entre les directeurs de l’entreprise ; la femme de Park Dong-hoon, qui le trompe, sera le détonateur.

Mes remarques, avec spoilers:

Ceci n’est pas un juste un drama, c’est une œuvre.

Franchement, à la lecture du pitch, My mister ne me faisait aucune envie. J’ai commencé à m’y intéresser pour les acteurs. La lecture de critiques m’a convaincue d’essayer. Heureusement !
Le scénario est au top, d’ailleurs il a gagné des prix, aux Korean Broadcasting Writers’ Awards 2018 et aux Baeksang Arts Awards 2019.

De quoi ça parle ?

À la mode coréenne, avec des silences qui expriment des choses, sans aller trop vite mais sans toutefois tomber dans le soporifique, en suivant les parcours de Park Dong-hoon et Lee Ji-an, ce drama nous montre la vie de gens simples qui doivent assurer leur quotidien et se lever tous les matins, même si les circonstances ne les enchantent pas.
My mister parle de gentillesse, de sens du devoir, d’abnégation. Il parle aussi bien de vengeance que de pardon. Ça parle de succès, d’échec, de honte, de solitude, de sacrifice, d’humanité.
Ça parle d’amour. Beaucoup. De toutes sortes d’amour. De l’amour filial, l’amour fraternel, l’amour spirituel, l’amour un peu fou, l’amour-haine, et l’amour profond.
L’amour qui persiste, l’amour qui fuit.
Entre des temps forts et difficiles et des tranches de vie ordinaire, My mister s’étire en douceur pour donner de nombreuses de leçons de vie à qui veut bien les lire dans ses images et ses mots.

La fille pleine de bleus

IU est splendide dans le rôle de Lee Ji-an. On dirait un chat écorché dans la nuit. Elle est abîmée par la vie, méfiante, résistante, prête à feuler et à attaquer tout autour d’elle. Son quotidien est effroyablement douloureux et pathétique. Ses bleus sont aussi bien physiques qu’émotionnels ; elle est une grande blessée de la vie. Son amour et son abnégation pour sa grand-mère forcent le respect.
Au contact de Park Dong-hoon elle va doucement refleurir. C’est très beau de voir cette écorchée vive se laisser apaiser par une main amicale que, comme une bête sauvage, elle va commencer par mordre, mais finir par s’y lover avec vénération.

Le vieux avant l’âge

Park Dong-hoon a aussi une vie pathétique, mais dans un tout autre genre. Cet homme n’a que 45 ans (les jeunes comprendront plus tard ce que cela signifie, de n’avoir « que » 45 ans), et pourtant il s’habille comme un vieux, et se comporte aussi comme tel. Il n’a pas vraiment de vie, en dehors de ses soirées avec ses frères. Il subit son boulot, un peu comme il subit son couple. Le lendemain n’est qu’un autre jour, qui sera semblable de grisaille pour lui. Mais il fait bonne figure pour le monde extérieur, c’est ce qui lui importe le plus.

Sérieux, fiable, compétent mais dépourvu d’ambition, il met un point d’honneur à remplir ses obligations professionnelles et familiales, ainsi qu’attendu par la société. Il est surtout très gentil, et ne veut faire de mal ou blesser personne. Park Dong-hoon se tient sur sa ligne de flottaison, sans respirer trop fort pour ne pas faire de vagues, sans rien espérer, hormis de ne pas être submergé.
Lee Ji-an va tout renverser autour de lui.

Un quadra sans envergure ?

On pourrait penser que Park Dong-hoon n’est qu’un pâle humain sans envergure, contrairement à son ennemi Do Joon-youn qui a les dents qui rayent parquet tant il veut gravir les échelons sociaux.
Park Dong-hoon se laisse malmener et pousser dans un coin. Il se tait et continue son chemin.
Mais en fait il est fort et déterminé. Il n’a cette attitude passive que tant que la contrainte lui est supportable. Il endure, et quelque part cela lui convient. Cependant, dès lors qu’il décide de s’opposer à quelque chose, il ne lâche rien. Comme quand il va casser les murs du type qui a humilié son grand frère, pour obtenir des excuses qui feront retrouver son honneur à Park Sang-hoon. Comme quand il s’attaque à l’usurier, sans hésite à jouer des poings. Ou quand il décide d’avouer à tous l’adultère de sa femme. Il peut réfléchir longtemps, mais quand il prend une décision, elle est forte, et il assume.

Les 3 frères

Dong-hoon, Sang-hoon et Ki-hoon sont tout le temps fourrés ensemble. Cela fait plaisir de voir cette fratrie unie, mais cela fait aussi de la peine pour toute femme qui n’arrive pas à entrer dans le club, comme sans doute la femme de Park Dong-hoon. Ne pas passer ses soirées au bar de Jung-hee, c’est se retrouver exclu.
Sang-hoon n’a pas d’autre ambition que de récupérer sa femme, une forte personnalité qui s’assume très bien. On a au début l’impression qu’elle va le dévorer tout cru, mais finalement elle semble plutôt vouloir le punir assez longtemps avant d’accepter de le reprendre, pour qu’il comprenne qu’il a mal agi.
Ki-hoon s’apitoie sur son sort de réalisateur raté. Retomber sur Yu-ra ne va pas arranger les choses. Elle est une actrice complètement barrée, et totalement dépressive. C’est Jean-qui-rit Jean-qui-pleure. Elle fait un peu peur dans ses excès. Et pourtant elle finit par se reconstruire, alors que Ki-hoon reste bloqué sur ses complexes d’infériorité et son échec passé.

La femme adultère

Park Dong-hoon et Kang Yoon-hee, c’est un couple qui cohabite. Ils n’ont plus rien à se dire, ils ne font que vivre ensemble et élever un enfant à distance. Ils ne se croisent que peu le soir, et n’ont rien à se dire. Park Dong-hoon est un taiseux qui s’est refermé sur lui-même. Kang Yoon-hee est une femme qui a fait carrière et qui reproche à son mari de ne pas avoir fait de même ; elle ne le respecte plus.
Kang Yoon-hee sera finalement celle qui mène son amant à sa perte. Lui si plein d’ambitions l’aimait vraiment, contrairement à ce qu’elle croit. Être avec une femme mariée était un risque pour sa sainte carrière. Quand Kang Yoon-hee s’est retournée contre lui, il a tout perdu.

Le divorce, une épineuse question

Je trouve incroyable de voir ce couple qui continue à rester marié alors qu’il n’y a rien d’autre qui les relie que leur fils, et une vieille affection.
Autant le père était coincé dans sa routine et voulait bien faire pour nourrir sa famille ; il n’avait certes pas de vie intéressante, mais faisait au mieux pour satisfaire à ses obligations. Mais à partir du moment où il apprend que sa femme l’a trompé – et pas qu’un peu soit dit en passant, ça s’est poursuivi et établi sur des mois – il aurait dû mettre un terme à ce mariage qui n’existait déjà plus que sur le papier, non ?
Je suppose qu’on a là une question de société, le divorce étant pour l’instant beaucoup plus mal perçu en Corée que par chez nous, les divorcés étant souvent pointés du doigt.

Pour la femme, je trouve cela encore pire. Elle a un mari qui ne communique plus que par bribes avec elle et passe la majorité de son temps libre avec ses frères et ses potes. Il n’y a plus d’amour dans son couple, elle est seule. Elle retrouve le sourire dans les bras d’un autre. Pourquoi ne fait-elle pas les choses proprement en divorçant ?
Et une fois que son infidélité est découverte, elle s’effondre complètement, et passe de hautaine et méprisante envers son mari à complètement soumise. Elle adopte même un comportement supérieur et maternaliste envers Ji-an qui m’a horripilée.

Le devenir amour des deux principaux protagonistes

Passé le moment de l’enterrement, un peu trop long à mon goût, le dernier épisode prend le temps de nous montrer les vies des uns et des autres après la fin des événements. C’est intéressant de voir comment ils ont poursuivi leurs vies.
Pour autant, cet épisode final ne répond pas à tout et choisit de laisser des non-dits et des suppositions s’installer, notamment concernant Park Dong-hoon et Lee Ji-an.

L’amour fort mais contenu qui existe entre Park Dong-hoon et Lee Ji-an est indéniable. Si elle ne s’en cache pas, mais préfère s’éloigner pour son bien, lui a aussi des regards qui ne trompent pas. Et des larmes non plus.
La scène du café, où les paroles de Park Dong-hoon sont peu audibles, et les traductions de Viki et Netflix contradictoires, fait planer des doutes. Notamment la différence entre dire « Mon fils et ma femme » et dire « Mon fils et sa mère ». La seconde version peut faire supposer une séparation, alors que la première dit clairement que tous deux vivent certes sur des continents différents mais restent mariés.

Park Dong-hoon n’est pas du genre à démarrer au quart de tour, mais on peut imaginer que ses retrouvailles avec Lee Ji-an, dans le cadre d’une situation apaisée, peuvent ouvrir à tous les possibles. Leur – longue – poignée de main, comme savourée, l’énorme sourire affiché pour la première fois par Park Dong-hoon, et la promesse de se revoir autour d’un repas, laissent toutes les pistes ouvertes. L’amour ou l’amitié. Deux âmes en communion se sont trouvées, si Park Dong-hoon prenait la décision de se laisser aller, il est capable d’assumer son amour.

Acteurs:

Park Dong-hoon: Lee Sun-kyun 이선균
Lee Ji-an: Lee Ji-eun 이지은 (IU)
le frère ainé Park Sang-hoon: Park Ho-san 박호산
le frère cadet Park Ki-hoon: Song Sae-byeok 송새벽
l’épouse Kang Yoon-hee: Lee Ji-ah 이지아
l’usurier Lee Kwang-il: Jang Ki-yong 장기용
l’actrice Choi Yoo-ra: Kwon Na-ra 권나라
l’amant Do Joon-young: Kim Young-min 김영민
la propriétaire du bar Jung-hee: Oh Na-ra 오나라

Scénario : Park Hae-young 박해영

Plus de My mister sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/My_Mister
Sa page sur TvN (en coréen): http://program.tving.com/tvn/mymister/
Chez Chorokbaem Media : http://www.chorokbaem.com/main/ko/sub04_02_31.html?xid=4&subxid=2

Interview

Behind the scenes de My Mister

OST de My Mister

My princess 마이 프린세스

My princess est un drama de 2011 en 16 épisodes.

Le pitch:

Lee Seol, une jeune orpheline, est en fait une princesse qui s’ignore. Un vieil homme riche a décidé de la retrouver pour restaurer la monarchie coréenne et réparer une veille dette qu’il a envers le dernier roi.
Pour ce faire, il décide de donner toute sa fortune à la princesse, privant ainsi son petit-fils Park Hea-young de son héritage. Ce que celui-ci n’entend pas laisser arriver.
Attention, les secrets régissent le monde. Tout ce qui est tu peut devenir une arme.

Mes remarques, avec spoilers:

Une comédie romantique toute mignonne, avec un héros super sexy qui lance des œillades à tomber et une héroïne craquante de choupitude. Ça déborde de moments guimauve, avec deux méchantes pour pimenter un peu l’histoire.

Kim Tae-hee, lumineuse

Kim Tae-hee joue une princesse tout à fait charmante, naturelle, joyeuse. Elle est fraîche et souriante, parfois pas particulièrement futée, un peu boudeuse, mais elle veut bien faire pour être à la hauteur des ses fonctions.
Elle a du mal à prendre ses marques dans son nouveau monde, peu habituée à tous ces pièges tendus par des requins et des opportunistes. Il y a tellement de monde qui voudrait la voir échouer et qui essaye de la faire trébucher que rien n’est facile.

Song Seung-heon, sexy

Song Seung-heon joue le gars dur et inflexible, calculateur, prêt à tout pour récupérer ses millions. Mais en même temps il est prévenant et affectueux. Et quand il décide de déployer la palette de ses sourires charmeurs, sexy ou conquérants, il nous prouve qu’il en possède toute une collection.
Le côté « je décide de tout » de Park Hae-young est un peu énervant. Il pourrait au moins prévenir Lee Seol plutôt que de la laisser dans le flou.

Le quatuor amoureux

Au début, Park Hae-young veut épouser Oh Yoon-joo. Laquelle lui sourit beaucoup, tout en couchant avec le professeur Nam Jung-woo.
La princesse Lee Seol s’est entichée de ce même professeur Nam Jung-woo et lui envoie une déclaration d’amour rose avec des cœurs.
Ensuite ça se complique. Nam Jung-woo n’a d’yeux que pour Oh Yoon-joo, laquelle veut maintenant épouser Park Hae-young, lequel n’est plus très chaud depuis qu’il a partagé un baiser mouillé avec la princesse bourrée. Laquelle princesse, entre deux bouderies, veut continuer avec les câlins de son beau garde du corps.
Vous suivez ?

Les méchantes

La sœur envieuse est une boule de jalousie sur pattes. Son cœur est tellement aigri et desséché qu’elle est incapable de voir à quel point l’amour inconditionnel de sa mère et de sa sœur sont précieux. Maltraitée par la vie, elle a toujours jalousé Lee Seol, cherchant à ravir pour elle seule l’amour de leur mère, sans vouloir prendre en compte le fait qu’elle n’était pas la seule à avoir un passé douloureux.

La hautaine Oh Yoon-joo est bien pire. Alors qu’elle a tout, elle veut plus, et plus encore. Que ce soit au niveau fortune, carrière ou en amour. Le pire étant sans doute qu’elle veuille garder deux hommes pour elle seule, allant jusqu’à les appeler en même temps pour voir lequel sera le plus rapide à accourir et faire d’une pierre deux coups en brisant le cœur de la princesse.
Et pour une fois, miracle, tout n’est pas pardonné dans ce gentil drama. Ah qu’est-ce que ça fait du bien de voir Lee Seol virer Oh Yoon-joo de son poste, et surtout Park Hae-young lui dire qu’il ne veut plus jamais la revoir ! Elle l’avait mérité.

Les politicards

Tout drama impliquant des riches induit évidemment des intrigues politiques. Les hommes politiques ici semblent moins inconstants que les personnages amoureux. Tout en se combattant, ils sont à tout moment ouverts à un retournement de veste si cela peut les servir dans leurs ambitions. Le président et son opposant sont au fond les meilleurs ennemis du monde, toujours prêts à utiliser en leur faveur le moindre événement, qu’il soit accidentel ou provoqué par eux.

On aime :

– la craquante princesse
– le sexy garde du corps
– la pension de famille
– le cuisinier
– la grosse valise
– les escaliers
– la vieille voiture de collection
– le manteau protecteur et le coiffage de cheveux, toujours du meilleur effet dans les dramas

Acteurs:

Park Hae-young : Song Seung-heon 송승헌
Lee Seol: Kim Tae-hee 김태희
Oh Yoon-joo: Park Ye-jin 박예진
Nam Jung-woo: Ryu Su-young 류수영
le grand-père Park Dong-jae: Lee Soon-jae 이순재
la mère de Lee Seol Kim Da-bok: Im Ye-jin 임예진
la soeur de Lee Seol, Lee Dan: Kang Ye-sol 강예솔
le cuisinier Geon-yi: Lee Gi-kwang 이기광
la servante Shin Mi-so: Son Sung-yoon 손성윤

| MBC

Plus de My princess sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): My Princess (TV series) – Wikipedia
Sa page sur MBC (en coréen): 마이 프린세스 | GO! MBC (imbc.com)

Interview

Behind the scenes

Black 블랙

Black est un drama de 2017 en 18 épisodes.

Le pitch:

Kang Ha-ram voit des ombres autour des gens qui vont mourir. Ce don est pour elle une malédiction, et elle tente de s’en affranchir en portant des lunettes de soleil.
Le faucheur 444, qui a atterri dans le corps de l’inspecteur de police Han Moo-gang, veut retrouver un autre faucheur en fuite dans le monde des humains. Pour cela il a besoin du don de Kang Ha-ram. Il va tenter de la convaincre d’enlever ses lunettes en lui disant qu’elle peut ainsi sauver des vies. Tous deux vont commencer à enquêter ensemble, mais elle ne sait pas qu’ils n’ont pas du tout les mêmes buts.

Mes remarques, avec spoilers:

On fort bonne petite enquête dans l’univers fantastique.

Les faucheurs

On a des faucheurs qui sont sur Terre pour accompagner les morts lors de leur passage d’un monde à l’autre. Quand le faucheur 444 s’installe dans le corps de Han Moo-gang, c’est l’occasion pour deux autres faucheurs de lui rendre visite de temps en temps, et de discuter avec lui. Ainsi petit à petit on en apprend plus sur le monde des faucheurs et leurs règles.
444 est un personnage irascible, peu sociable et peu enclin à se laisser aller à des politesses. C’est ce qui fait tout son charme. Le fait qu’un type comme lui, qui se comporte comme un sale c**, se fasse peu à peu, bien malgré lui, des amis, et qu’en retour il s’attache à ces humains qu’il méprise si profondément est très plaisant à voir.

La voyante

Kang Ha-ram sème beaucoup de pagaille partout où elle passe. Bien sûr elle déploie toute son énergie à essaye de sauver des gens, mais elle crée aussi sont lot d’ennuis. J’aime bien la bouille un peu boudeuse de Go Ara, je trouve que cela lui donne du charme, amplifié par ses yeux clairs.

L’équipe de policiers

Han Moo-gang, l’homme qui vomit sur les cadavres, fait partie d’une équipe de loosers composés d’un ramassis de bras cassés. Après cette première impression à l’emporte-pièce, on se rend compte qu’ils sont très impliqués dans leurs enquêtes et tout à fait compétents si on les laisse faire.
Ce n’est pas pour autant qu’ils sont conventionnels. Le détective Na Gwang-gyun fait honneur à son surnom de chien fou en mordant pour de vrai les gens, mais il ne peut en rien dépasser le comportement de l’électron libre Han Moo-gang. Pépé aux jambes courtes a le meilleur surnom du monde.
L’enquête principale est intéressante à suivre, et comme toujours dans les dramas est un peu compliquée, avec des histoires imbriquées.
Le drama est classé 16+ et ouais, parfois ça saigne bien.

Sip-gyeon le chien choupi

Oh Man-soo, c’est un gentil héritier qui voudrait bien faire. Il est le personnage positif de l’histoire.
On adore son chien. Il est trop mignon, toujours avec son maître, même assis à table avec lui.
Donc, et par conséquent, peu importe à quel point le frère de Oh Man-soo peut ne pas être coupable par ailleurs, il mérite de passer 100 ou 200 ans enchaîné en enfer à réfléchir à ses actes avant qu’on puisse commencer à seulement songer à lui pardonner.

La scène de la glace

Côté romance, on peut rester un peu sur sa faim, si c’est ce qu’on attend. On a certes une trame dite amoureuse qui relie les deux protagonistes principaux, mais à part en paroles, on est plutôt au niveau « grand frère ». Kang Ha-ram n’est pas particulièrement démonstrative.
Pourtant l’acteur Song Seung-heon envoie ce qu’il faut côté sexy. C’est d’ailleurs étonnant de voir la différence qu’il peut faire dans son jeu entre le « vrai » Han Moo-gang aux hoodies colorés, et le Han Moo-gang 444 en costume noir et mine mortellement sérieuse.
Une scène sort du lot côté sexy : celle de la glace au parc d’attraction. La tête de Song Seung-heon pendant qu’il se barbouille les lèvres… ah… si ce n’est déjà fait, je vous laisse découvrir.

Une fin un peu bizarre

Mon plus gros reproche sera cette fin. Les deux derniers épisodes semblent étrange côté montage. On a parfois des transitions abruptes et des sortes de sauts dans le temps qui laissent perplexe.
La fille qui saute de la falaise en même temps qu’elle oublie tout et que… ah bah je ne sais pas, un univers parallèle ? Sa vie devient tout autre. Mais quid du monde qui a existé ?
Reboot donc, et tout le monde a une vie meilleure, oublie que Han Moo-gang a existé… sauf le faucheur dans le corps de Léo, qui respecte sa parole et veille jusqu’à sa mort sur Kang Ha-ram. Faut croire que c’est comme en grammaire française, il n’y a pas de règle sans son exception.

Et pourquoi avoir introduit un revirement complet de la mère de Kang Ha-ram si ce n’est pas pour faire un happy-end au couple ? Parce que les gars, je ne sais pas pour vous, mais cheminer côte à côte dans la mort, ce n’est pas à proprement parler une romance. D’autant plus que la meuf, veuve, va aussi pouvoir retrouver son mari. Ils seront heureux à trois ? Et donc la mort lui fait retrouver la mémoire de sa première vie parallèle ?? Mouais, bref, c’est un peu fouillis cette fin.

Acteurs:

Han Moo-gang : Song Seung-heon 송승헌
Kang Ha-ram: Go Ara 고아라
le docteur Yoon Soo-wan: Lee El 이엘
Oh Man-soo: Kim Dong-jun 김동준
le détective Na Gwang-gyun / Crazy Dog: Kim Won-hae 김원해
le père de Oh Man-soo, Oh Chun-soo: Lee Do-kyung 이도경
le frère de Oh Man-soo, Oh Man-ho: Choi Min-chul 최민철

Plus de Black sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): Black (TV series) – Wikipedia
Sa page sur OCN (en coréen): program.tving.com/ocn/black

Interview

Radio romance 라디오 로맨스

Radio romance est une drama de 2018 en 16 épisodes.

Le pitch:

Une jeune rédactrice de textes pour une station radio, peu considérée par ses supérieurs, est chargée de gérer le DJ star. Lequel est franchement ingérable.
Suite à la défection de celui-ci, on lui demande, pour récupérer son job, de recruter la star Ji Soo-ho comme nouveau DJ. Or elle a déjà croisé celui-ci plusieurs fois, et il n’est pas franchement cordial…

Mes remarques, avec spoilers:

Comme le dit le titre, c’est une romance

Pas d’arnaque dans le titre. On nous parle d’une histoire d’amour toute simple entre un acteur célèbre et une fille normale. L’ambiance station radio est plutôt sympa, et change agréablement des conglomérats industriels surpuissants. L’histoire est basique, sans grande révolution, ni dans le scénario ni dans le rendu émotionnel par les acteurs. C’est sympa, les personnages sont ok, la romance est mignonne, mais quelque part ça ne fait pas clic. Il n’y a pas de moment waouh, de bouleversements ou de sentiments forts. Song Geu-rim et Ji Soo-ho s’entendent bien, voilà tout.

Le fil conducteur qui empêche la romance

La trame du drama repose sur le fait que Song Geu-rim et Ji Soo-ho s’étaient connus lorsqu’ils étaient jeunes et avaient à l’époque commencé à développer des sentiments. L’histoire se complique avec le meilleur ami de Ji Soo-ho, décédé dans des circonstances pour lesquelles celui-ci culpabilise. D’où sa dépendance aux somnifères, et sa réserve du début vis-à-vis de Song Geu-rim. D’ailleurs le scénariste a dû affubler Ji Soo-ho de l’âge mental d’un gosse de maternelle, pour penser à faire un croche-pied à quelqu’un qu’il n’aime pas. M’enfin…

Le deuxième homme du trio, ou la deuxième femme du quatuor

Comme il fallait bien mettre un peu de sel dans l’histoire, le PD Lee Kang campe l’amoureux sans espoir, qui se fait éconduire dès qu’il se déclare. Vraiment aucune surprise de ce côté-là. En plus il est un gars honnête qui ne fait pas de crasses en douce, donc n’avait vraiment aucune chance de gagner la fille.
Par contre le personnage de Lee Kang est un fauteur de troubles vraiment sympathique, qui met de l’ambiance dans la station radio, et plus généralement partout où il passe. Je l’ai vraiment bien aimé.

Jin Taer-ri est la fille pénible et pot de colle, au fond super dépressive, seule et peu sûre d’elle, mais c’est pas une raison pour faire suer les autres de la sorte. Elle n’est jamais contente de ce qu’elle obtient, rien ne la satisfait vraiment. On ne comprend pas pourquoi elle s’accroche de la sorte à Ji-soo, qui est juste poli ce qu’il faut avec elle. Heureusement son blanc chevalier arrivera, pour essayer de nous faire croire qu’au fond elle est gentille.

Le gars de Radio romance : Ji Soo-ho

Ji Soo-ho est ultra-célèbre, mais c’est surtout quelqu’un de très seul, au milieu de sa famille pseudo-parfaite mais complètement déstructurée.
Son manager est un toutou aux ordres de son autocrate de mère, son psy aussi. Son père a démissionné du rôle paternel depuis longtemps. Pour Ji Soo-ho, fréquenter Song Geu-rim, c’est enfin avoir affaire à quelqu’un qui le traite en humain normal.
Une petite partie de l’histoire se tourne vers le fait que les idoles ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent de leur vie privée, que leurs fans veulent s’approprier. Le sujet du harcèlement dont ils peuvent faire l’objet aurait pu être creusé.

La fille de Radio romance : Song Geu-rim

Durant la 1ère partie du drama, Song Geu-rim a une coiffure en tête de caniche mal peigné, pour montrer à quel point elle a la loose et est exploitée par ses chefs. Quand elle passe du côté de la réussite, elle trouve une brosse à défriser et une crème de soin pour ses cheveux.
Ce que j’ai apprécié chez Song Geu-rim, c’est qu’elle est d’une humeur très stable. Là où dans d’autres dramas la fille aurait tapé une crise, par jalousie ou manque de confiance, ou alors se serait fait avoir par des paroles insidieuses, Song Geu-rim reste tranquille. Si jamais elle est déstabilisée, cela ne dure pas. Bravo meuf, il en faudrait plus des comme toi dans la vraie vie.

Mention spéciale au petit jingle énervant chaque fois qu’un moment cucul la praline s’annonce.

Acteurs:

Ji Soo-ho: Yoon Doo-joon  윤두준
Ji Soo-ho jeune: Nam Da-reum 남다름
Song Geu-rim: Kim So-hyun 김소현
Song Geu-rim jeune : Lee Re 이레
Lee Kang: Yoon Park 윤박
Jin Tae-ri: Yura 유라
Jason: Kwak Dong-yeon 곽동연
Ra Ra-hee: Kim Hye-eun 김혜은
Lee Seung-soo: Im Ji-kyu 임지규
Go Hoon-jung: Jo Byeong-kyu 조병규

Plus de Radio romance sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Radio_Romance_(TV_series)
Sa page sur KBS (en coréen): http://www.kbs.co.kr/drama/radioromance/index.html

Interview

Behind the scenes de Radio romance

OST

Night in paradise 낙원의 밤

Night in paradise est un film de 2020 de Park Hoon-jung 박훈정 en 131 minutes.

Le pitch:

Quand la sœur et la nièce du mafieux Park Tae-goo sont assassinées, il se venge du clan adverse de manière sanglante. Suite à quoi son boss Yang Do-soo l’envoie se mettre au vert sur l’île de Jeju.
Mais Yang Do-soo ne joue pas franc jeu, la boucherie n’est pas terminée.

Mes remarques, avec spoilers:

Violent et fascinant.

On ne s’ennuie pas pendant les 2 heures et quelques du film, entre scènes d’action et psychologie des personnages.
Le scénario n’est pas centré sur les scènes de combat et d’hémoglobine, bien que ce soient là des parties marquantes du film. On prend surtout le temps de nous faire découvrir qui sont les gens à l’écran, quelles sont leurs motivations, leurs leviers. Ainsi on comprend parfaitement leurs réactions et le pas suivant qu’ils font sur l’échiquier mafieux.
Les films dark sont loin de ma came de prédilection, mais celui-ci est vraiment bien, allant dans l’esthétique sans devenir chiant ; le scénario n’est pas un prétexte à un enchaînement de scènes de violence, elles en sont l’inévitable illustration.
Pour public averti.

Un chef qui manque d’envergure ?

Le chef de clan mafieux Yang Do-soo n’est pas du tout emblématique de ce que l’on peut se représenter dans l’imaginaire populaire. Il manque de courage, n’attaque pas de front, et n’a pas la poigne pour tenir ses hommes.
Mais si l’on prend le temps de se dire qu’il n’est pas arrivé à cette position par hasard, on comprend comment il va se comporter. Il est calculateur, sournois, et son seul but est de survivre dans les meilleures conditions, peu importe qui il doit sacrifier pour y parvenir. C’est ainsi qu’il a posé son meilleur homme, Park Tae-goo, sur son échiquier. Il est prêt à sacrifier sa reine pour prendre le roi.

L’homme sans expression

Park Tae-goo ne vivait déjà pas beaucoup, mais il est mort pour de bon le même jour que sa sœur et sa nièce. Tuer la petite, qu’il aimait vraiment très fort, lui a fait toucher des fils dans le cerveau. Il ne voit plus rien d’autre que sa vengeance. Pourtant il ne part pas directement dans le rouge, il reste très froid.
Contrairement à son chef Yang Do-soo, il a des principes.

La fille aux portes de la mort

Kim Jae-yeon n’a rien à perdre. Elle est condamnée à mourir. Dans cette situation, certains réagissent en allant vers les pleurs et la déprime. Elle, elle a sans douté déjà trop pleuré dans sa vie ; elle serre les dents. Et elle donne des coups.
Avec Park Tae-goo, leur relation n’a pas le temps de s’épanouir. Pourtant dans le petit intervalle qui leur est alloué, ils trouvent des convergences et développent même leurs private joke.
Quand la situation devient explosive, parce qu’elle n’a justement rien à perdre, Kim Jae-yeon est imprévisible. Et donc ingérable. Elle s’offre une fin parfaite, en badass girl.

Le nettoyeur

Le mafieux brun Ma Sang-gil n’est pas là pour jouer à la dînette. Il accepte de s’asseoir à une table pour discuter, mais il ne lâche le morceau que quand il sort vainqueur de la négociation. Il a la main haute sur la tablée, et l’honneur de son clan doit clairement être rétabli. Quoi il en pense dans le fond, il va nettoyer. Peu importe ce que cela implique.

Un casting de personnages secondaires aux petits oignons

On voit entre autres passer Park Ho-san (remarquable dans Prison playbook, remarqué dans The guest, attachant dans True beauty), Cha Seung-won (CEO de Lucifer Entertainment dans A korean odyssey, star pédante dans The greatest love), Lee Ki-young (directeur du NIS dans Vagabond, le père de la mariée dans Wok of love), Jang Young-Nam (l’infirmière de It’s Okay to not be Okay , la directrice de programme dans Find me in your memory), Lee Moon-Sik (The tale of Nokdu, The fiery priest, Love in the moonlight)…
C’est un florilège de super acteurs d’expérience qui peuplent ce casting, de vieux loups habitués des tournages, qui subliment l’interprétation de leurs personnages.

Noir

Ce film est classé 18+, et ce n’est pas pour rien. Les personnages ne jouent pas dans la catégorie Bisounours. Ils sont brisés, mais résistants. Il y a un certain nombre de morts, et ce n’est pas super propre. Pour moi le plus marquant a été la violence des coups de couteau dans les chairs, et les bruits associés.
Park Tae-goo et Kim Jae-yeon descendent brillamment vers l’enfer.

Acteurs:

Park Tae-goo : Uhm Tae-goo 엄태구
Kim Jae-yeon: Jeon Yeo-bin 전여빈
le mafieux brun Ma Sang-gil: Cha Seung-won 차승원
l’oncle de Kim Jae-yeon, Kuto: Lee Ki-young 이기영
le mafieux poivre et sel Yang Do-soo: Park Ho-san 박호산
Jin-sung: Cho Dong-in 조동인
la sœur de Park Tae-goo, Jae-Kyung: Jang Young-Nam 장영남
le policier Capitaine Park : Lee Moon-Sik 이문식

Plus de Night in paradise sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): Night in Paradise (2020 film) – Wikipedia
Sa page sur KMDb (en coréen): KMDb – 한국영화데이터베이스

Interview

Behind the scenes

ASMR

Si vous êtes fan de la voix râpeuse de Uhm Tae-goo, c’est parfait pour vous :

Strongest deliveryman 최강 배달꾼

Strongest deliveryman est un drama de 2017 en 16 épisodes.

Le pitch:

Choi Kang-soo est un livreur à domicile un peu fou et très à cheval sur la justice, qui change tous les deux mois de quartier de Séoul. Cette fois-ci, il a choisi de postuler au restaurant chinois Palpal, tenu par un cuisiner balafré et une femme glaciale.
L’autre livreuse est Lee Dan-ah, qui fait ce boulot depuis 5 ans pour économiser assez d’argent pour quitter la Corée. Elle ne l’accueille pas à bras ouverts.
A côté de cela, Oh Jin-kyu est un oisif fils de riche qui organise des courses de voiture clandestines.
Le destin va les faire se rencontrer, se rapprocher, s’affronter.

Mes remarques, avec spoilers:

Un gentil drama avec de sympathiques acteurs.

Le gentil livreur

Choi Kang-soo, c’est le genre de personnes qui se décarcasse pour les autres, quitte à se mettre dans de sales draps, pour des gens qui n’en seront pas forcément reconnaissants. Il aide encore et encore les commerçant de la rue des restaurants, mais dès qu’il y a un grain de sable dans la machine, il se fait lâcher par eux.

Ses potes à scooters sont un peu mieux. Ils répondent la plupart du temps présent lorsqu’il leur demande des services.

Les nouilles, pas dans le restaurant mais sur la tête

Disons que la coiffure de Go Kyung-pyo, cet espèce de plat de nouilles écrasé sur sa tête, n’est pas sa plus réussie. L’acteur et nous la subissons pendant 9 épisodes. Heureusement, il s’agissait d’une astuce visuelle pour nous montrer que soudain, au 10e épisode, Choi Kang-soo trouve un ciseau et un peigne le jour où il crée son entreprise. Il est sur la pente du succès, donc il devient beau. La nouille écrasée devient pasta al dente. Vous suivez l’allégorie?

Les nouilles Palpal

Le couple de restaurateurs pourrait être très intéressant. J’aime beaucoup la façon dont les deux acteurs, Jo Hee-bong et Lee Min-young, les interprètent. Ils sont d’un abord peu accessibles, mais sont touchants par leur grand cœur. J’aurais bien voulu que leur histoire soit plus développée, aussi bien l’avant que l’après.

Les romances des deux couples principaux

Je n’ai été convaincue par aucune des deux trames romantiques. Bien qu’affectionnant les acteurs, j’ai trouvé cela gentil et mignon, mais pas touchant. Choi Kang-soo et Lee Dan-ah sont des personnalités compatibles, qui trouvent une vraie complicité à la fin. Mais je n’ai pas senti le moment où ça fait clic entre eux.

Pour les autres, j’aime inconditionnellement le sourire de Kim Seon-ho. Sa fossette dans la joue est toujours du meilleur effet, et il sait l’utiliser. Son rôle de Oh Jin-kyu est intéressant car c’est le genre de personnage qui grandit durant le drama et devient une meilleure version de lui-même. Côté romantique, j’ai trouvé qu’il s’habituait à la fille comme à un boulet de moins en moins lourd. Pas de quoi se mettre en couple, à part sur une île déserte.

Les mères

Comme souvent, elles sont pénibles. Pour cette fois pas en tant que belle-mère qui s’ingénie à pourrir la vie de l’être aimé, mais en tant que mère indigne. L’une abandonne son enfant sans même laisser d’explication, l’autre est prête à pousser au suicide toute une rue de commerçants qui vont faire faillite suite à ses pratiques foireuses.

L’histoire de la mère disparue retombe un peu comme un soufflet. Il ne ne se passe finalement pas grand-chose lorsque Choi Kang-soo la retrouve, si ce n’est qu’il est en colère. Et il y gagne un frère. Mais ce n’était pas vraiment nécessaire ; il aurait tout aussi bien pu se faire un super pote.

Ce drama ne va pas révolutionner l’histoire du genre mais est divertissant. L’environnement des restaurants et des livreurs est sympa, les acteurs sont très agréables.

Acteurs:

Choi Kang-soo: Go Kyung-pyo 고경표
Lee Dan-ah: Chae Soo-bin  채수빈
Oh Jin-kyu: Kim Seon-ho 김선호
Lee Ji-yoon: Go Won-hee 고원희
Jang Dong-soo : Jo Hee-bong 조희봉
Soon-ae : Lee Min-young 이민영
Galerie des personnages sur KBS : 최강 배달꾼 > 등장인물 | 디지털 KBS

Plus de Strongest deliveryman sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Strongest_Deliveryman
Sa page sur KBS2 (en coréen): http://www.kbs.co.kr/drama/strongestdeliveryman/index.html

| Netflix

Interview

Behind the scenes