Deux jumelles totalement dissemblables: l’une belle, mince et célèbre, l’autre vilaine, grosse et anonyme, échangent leur vie par magie. Chacune va se rendre compte que tout n’est pas ce qu’il semble dans la vie de l’autre.
Un webdrama bien-pensant, plein de bonnes intentions, très bonbon rose sucré.
Une bonne fée
Ou une méchante marraine, c’est comme vous voulez. Bref, tout part d’une sorcière qui exauce un vœu. Gwon Si-yeon, qui est malheureuse, souhaite, sans vraiment faire exprès, échanger avec sa sœur. Vous imaginez bien que cette dernière, qui était en pleine popularité, n’est pas enchantée de se retrouver cloîtrée à la maison du jour au lendemain, à bouffer des chips tout en ayant peur de ce que sa sœur pourrait faire à sa carrière.
| Netflix
Une exclue devenue populaire
Gwon Si-yeon, qui n’avait pas gagné le prix de popularité de l’année chez ses camarades de classe, se retrouve au centre de l’attention dans la peau de Gwon Siah. Évidemment, elle se rend compte que tout n’est pas aussi facile que cela en a l’air dans le monde des idols. Dans ce drama Bisounours, elle apprend à faire la part des choses, sa sœur aussi, et les deux se rapprochent comme jamais. Le rivale dans le groupe n’en est finalement plus une, les méchants à l’école apprennent la danse et le beau gosse apprend à se prendre un râteau. C’est beau.
| Netflix
Des clichés
Dans le monde des clichés, ce drama ne fait pas dans la finesse ni dans la demi-mesure: la grosse fille est gentille, la mince est méchante, la grosse est moche, la mince est belle. Heureusement à la fin, tu apprends que tu peux être belle ET gentille. Tu apprends aussi que ce n’est pas parce que tu es grosse que tu es moche, mais si tu évites les fringues ridicules, c’est mieux. Pour ce qui est de faire abstraction du physique, c’est plus mitigé. Le beau chanteur s’éprend à nouveau de la voix qui l’avait fait craquer, et chante un duo avec elle. Mais quid de lui rouler une pelle? La question reste en suspens.
| Netflix
Si vous êtes d’humeur 7+ drama sans prise de tête, c’est vraiment un drama sympa.
Acteurs
Gwon Siah : Kim Nahyun 김나현 Gwon Si-yeon : Hong Yun-hwa 홍윤화 Ban Hae-seong : Kim Dong-hyun 김동현 Gyo-seok: Yang Hak-jin 양학진
Hwang In-youp (ou Hwang In-yeop) est un acteur et mannequin sud-coréen né le 19 janvier 1991. Il est 3e dan de taekwondo, et a fait ses études aux Philippines. Son nom anglais est Ryan Leon. Il a un frère cadet qui chante sous le nom de Inof https://www.youtube.com/c/Inofmusic
| hi_high_hiy – Instagram
En décembre 2023, il fonde sa propre agence avec son manager de longue date.
C’est en tant que Park Dan-ho qu’il tient une épée à la main dans The tale of Nokdu (KBS2, 2019), où il défend le méchant jusqu’à la mort. Parfait pour le voir se battre en costume d’époque.
Hwang In-Yeop – The tale of Nokdu – Viki
True beauty
Il est le second lead malheureux Han Seo-jun dans True beauty (TvN, 2020), celui qui n’obtient pas le coeur de la fille. Mais franchement, son personnage de rebelle au coeur tendre crève l’écran. Sa scène en caleçon léopard restera culte.
Le jeune Na Il-Deung de The sound of magic (Netflix, 2022) (d’ailleurs expliquez-moi comment il fait pour arriver à passer pour un lycéen à 30 ans) est un introverti qui découvre qu’il peut marcher sur le route que lui-même se choisira, sans asphalte.
Accusé à tort du viol et du meurtre de sa soeur, Gong Chan est devenu étudiant en droit dans Why her (2022). Il vénère celle qui a été son avocate à l’époque et qui devient sa professeur. Il va aussi devoir la défendre.
| SBS
Family by choice (A prefabricated family) – 2024
Kim San-ha est un interne en orthopédie dans un hôpital universitaire. JTBC 2024
C’est hi_high_hiy qu’il vous faut chercher sur Instagram si vous voulez trouver son compte.
|C’est son 1er instalive le 08/10/2024 pour annoncer la sortie le lendemain du drama Family by choice.| hi_high_hiy – Instagram 2022|hi_high_hiy – Instagram 2022| hi_high_hiy – Instagram 2021
Fanmeeting 2022
Hwang In Youp Fanmeeting 2022 Seoul Singapore Jakarta Bangkok Manila
Wu Tae-kyung est un solitaire qui n’a pas d’amis et qui s’en contrefiche. Sauf qu’un jour, grâce à l’incitation amicale d’un professeur, il change d’avis. Wu Tae-kyung se retrouve ainsi à postuler au bureau des étudiants, dont tous les membres ne sont pas chauds pour l’accepter.
J’ai adoré ce drama. Non seulement il a une trame romantique forte, mais en plus il montre des leçons de vie intéressantes.
| Watcha
Kang You-seok
Mon point de craquage principal? No Shin-woo! L’acteur Kang You-seok fait un travail formidable avec ses regards. Il prend tour à tour l’air penaud, attentionné, intéressé, boudeur… Il n’en fait pas des tonnes avec sa gestuelle, et ses regards sont percutants. C’est parfait. Si au début il a l’air distant, il est en fait timide et a peur de s’ouvrir aux autres. Il est gentil et prévenant. Ni il ne cherche à s’imposer à tout prix, ni il ne laisse sa place quand il en a l’occasion. Il est un peu lent à agir, mais persévérant.
|youseok_ – Instagram
Le triangle
On a un étonnant triangle amoureux autour de Wu Tae-kyung. Pour ma part je ne vois pas bien ce que ses deux prétendants lui trouvent, mais bon ce n’est que mon point de vue. Le gars n’est pas expressif, ni en paroles ni en comportement, on a du mal à voir à quel moment les autres se sont entichés de lui. Une certaine aura qui jusque là passait inaperçue de tous les gars du bahut? Non son vrai point fort, c’est qu’il dit ce qu’il pense et ne se laisse pas démonter par l’opinion des autres. Je pensais que Wu Tae-kyung avait un coup de foudre à sens unique pour Shin Da-on, mais celui-ci chancelle aussi. Du coup mon petit coeur sensible a été un peu malmené, car ce n’est clairement pas vers lui qu’allait ma préférence.
Le gars trop gentil
Au début on voit le président Shin Da-on avec une sorte d’auréole de sainteté, à toujours être aimable et serviable, en fils à maman parfait dans son cardigan pelucheux. Mais petit à petit on se rend compte de tout ce que son sourire-réflexe cache de dérangeant. Non pas que Shin Da-on soit une mauvaise personne, mais être gentil avec tout le monde, ce n’est pas forcément bien. C’est la vraie force de ce drama de montrer cet aspect. Non seulement Shin Da-on s’oublie au point de ne même pas savoir qui il est vraiment, mais en plus il blesse certaines personne en étant toujours trop gentil, comme par exemple lorsqu’il ne priorise pas ses amis, ou lorsqu’il laisse des filles croire qu’il s’intéresse à elles. Il se met une pression énorme à être d’apparence parfait.
|leesaeon – instagarm
Et si tu abandonnais?
Lee So-hee, la fille dont on ne sait pas pourquoi elle pourrait déambuler à sa guise dans le lycée de garçons et pas les autres, poursuit de ses assiduités Shin Da-on depuis 3 ans. Ne serait-il pas temps de passer à la vitesse supérieure, ou de renoncer? Se taper l’incruste de longue auprès de quelqu’un qui ne dit jamais non à personne, c’est lourd. Mais comme lui ne la repousse jamais non plus, on peut quand même comprendre qu’elle insiste. Le meilleur argument de Lee So-hee face à la concurrence de Wu Tae-kyung? En gros c’est: « Je l’ai repéré en premier ». Ah bravo. On dirait qu’elle est en train de se battre pour une place de parking. Le gentil Ko Woo-jin semble s’intéresser à elle, sans que finalement il ne se positionne.
Se trouver, s’assumer
S’assumer est un point important. No Shin-woo le fait, Shin Da-on n’est pas encore prêt, mais a fait les premiers pas sur le chemin de sa propre découverte. Ce webdrama parle de se trouver soi-même. Que ce soit Wu Tae-kyung qui ne savait pas qu’il avait besoin d’amis, Shin Da-on qui doit apprendre à dire non et à penser à lui, chacun doit aussi accepter d’être qui il est vraiment sans se mentir à lui-même. Ce n’est pas facile, mais c’est un chouette projet.
| choechani – Instagram
Acteurs
Wu Tae-kyung : Lee Sae-on 이세온 No Shin-woo : Kang You-seok 강유석 Shin Da-on: Choi Chan-yi 최찬이 Namgoong Si-wu : Ko Woo-jin 고우진 Lee So-hee: Yang Seo-hyun 양서현 le professeur Seo Haet Bit: Lee Ki-hyun 이기현
Scénario: Lee Ji-eum 이지음 Réalisation: Lee Yoo-yeon 이유연
Un mystérieux individu sème la pagaille dans un lycée, et c’est Ra Eun-ho qui est injustement accusée. Or elle ne peut se permettre ni de se faire expulser ni d’avoir un mauvais livret scolaire si elle veut pouvoir intégrer une faculté. Le proviseur lui met sur la table un marché: si elle découvre qui est le mystérieux X, ses points de malus seront supprimés. Les frères ennemis Hyun Tae-woon et Song Dae-hwi attirent rapidement son attention.
School 2017 dépeint le quotidien standard d’élèves coréens dans les dramas, passant par la discrimination, le harcèlement, la pression parentale, l’importance des apparences. S’y ajoutent les pitreries de X sur fond d’injustices, les enquêtes pour découvrir le coupable et la ligne romantique.
| KBS2
La gentille
Ra Eun-ho est une gentille fille sans rien de très remarquable, à part ses notes particulièrement basses et son désir de se faire une place dans le milieu du webtoon. Elle n’est pas riche, ses parents ne peuvent pas lui fournir d’autre soutien que leur bon coeur, tout comme pour son amie Oh Sa-rang. Ra Eun-ho a le chic pour se mettre dans des situations difficiles. A chaque fois qu’on la voit foncer vers des problèmes, on a envie de lui dire de ne surtout pas s’en mêler. Peine perdue…
Le rebelle
Hyun Tae-woon est en rébellion contre son père, mais sans déclaration de guerre officielle. C’est un rebelle mais pas trop. Comme le disent ses camarades, il n’y a pas de gros risques pour lui en tant que fils du directeur, il sera toujours couvert. C’est un gentil écorché qui se rend petit à petit compte que ses actions ont aussi un impact sur des innocents.
| KBS2
L’école inégalitaire
La discrimination par le pouvoir et l’argent sont des sujets importants. L’influence sert à faire voir d’un œil bienveillant ses enfants.. Le pouvoir et l’argent permettent d’acheter les meilleurs professeurs de soutien, éventuellement de tricher pour obtenir les sujets des examens. Grâce à l’argent, les élèves qui auraient des problèmes en Corée peuvent toujours aller des dans universités à l’étranger pour dorer leur CV. Le comportement des professeurs et des dirigeants est assez pathétique.
Les romances
Les deux couples sont mignons. Hyun Tae-woon avec son air de ne pas être intéressé, et l’aimant à problèmes Ra Eun-ho. Le studieux mais désabusé Song Dae-hwi, qui finalement apprécie sa petite-amie Hong Nam-joo, bien qu’elle ne soit pas celle qu’il croyait. Tous les quatre sont joués par des acteurs qu’on aime voir et revoir. Le couple du prof et de la flic ne sert pas à grand chose, c’est une romance peu nécessaire.
Le gentil prof
Shim Kang-myung est un gentil professeur qui ne veut que le bien de ses élèves. Il veut leur permettre d’avoir en main toutes les cartes pour réussir et essaye de les guider sur le chemin entre le bien et le mal. Mais il est parfois franchement naïf et se laisse embobiner. C’est quelqu’un qui à la base manque de courage, car les conséquences pour lui peuvent être terribles s’il s’élève contre l’autorité. Pour lui, la porte de sortie n’est pas loin si son directeur ou les parents d’élèves en décident ainsi. Mais parfois, il laisse remonter à la surface son moi rebelle et part timidement à l’assaut de Goliath. Ses petits gestes ne sont pas anodins, et peuvent se transformer en plus grands gestes.
|KBS2
Dans School 2017, on se laisse attirer par les personnages auxquels ont s’attache. Le drama se laisse regarder de manière légère, tout en parlant d’injustice, de courage, de discrimination par l’argent, de manipulation des résultats scolaires
Acteurs
Hyun Tae-woon: Kim Jung-hyun 김정현 Ra Eun-ho: Kim Se-jeong 김세정 Song Dae-hwi: Jang Dong-yoon 장동윤 le professeur Shim Kang-myung: Han Joo-wan 한주완 la détective Han Soo-ji: Han Sun-hwa 한선화 la petite-amie de Song Dae-hwi, Hong Nam-joo: Seol In-ah 설인아 la meilleure amie de Ra Eun-ho, Oh Sa-rang: Park Se-wan 박세완 le joueur de guitare Yoon Kyung-woo: Seo Ji-hoon 서지훈 la méchante Yoo Bit-na: Ji Hye-ran 지혜란 la fille harcelée Seo Bo-ra : Han Bo-bae 한보배 la célébrité Issue: Rowoon 로운 l’élève jaloux dela 1ère place de Song Dae-hwi, Kim Hee-chan: Kim Hee-chan 김희찬 le directeur Hyun Kang-woo: Lee Jong-won 이종원
Scénario: Jung Chan-mi 정찬미 Kim Seung-won 김승원 Réalisation: Park Jin-suk 박진석 Song Min-yeob 송민엽
Yoon Ah-yi est une jeune fille pauvre qui doit élever seule sa petite soeur, pendant que son père s’est enfui et que les créanciers viennent la menacer. C’est pourquoi le soir après le lycée, elle a un petit boulot. Mais il est bien difficile de survivre quand les complications s’enchaînent. Un jour, elle rencontre Lee Eul, un mystérieux magicien marginal sur lequel circulent des rumeurs.
Je ne savais pas grand-chose de ce drama avant de le commencer, à part que Ji Chang-wook et Hwang In-youp étaient au casting, deux raisons bien plus que suffisantes pour y jeter un coup d’oeil. Imaginez mon choc, moi qui n’était pas prévenue, de les voir soudain s’aligner en mode revue de cabaret et se mettre à chanter. Nom d’une pipe en bois, une comédie musicale! J’avoue que ce n’est pas mon genre de trip, et aucune des mélodies du drama ne m’a fait repenser la question.
|The sound of magic – Netflix
Annara sumanara
Annara sumanara, c’est le nom du drama en VO. C’est aussi la petite phrase magique qui vous restera dans la tête. C’est la formule que récite Lee Eul avant de faire un tour de magie. Le drama est un conte qui envoie des phrases pleines de sagesse comme des bouquets, et qui transporte de l’asphalte vers un merveilleux champ jaune de colza. Les images sont soit très sombres la nuit, soit tristes et désabusées le jour, comme avec ces stand forains décrépis. Mais partout la couleur fleurit, dans les manèges qui tournent, dans les feux d’artifice, dans tous les moments de magie. The sound of magic raconte l’espoir.
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Rêver de son avenir
Il y a une fille, Yoon Ah-yi, qui veut grandir au plus vite pour devenir une adulte. A l’opposé, le magicien Lee Eul veut rester dans son monde merveilleux, ne pas sortir de l’enfance et du croire en la magie. Au milieu, le sérieux et studieux Na Il-deung qui se découvre.
Chacun peut rêver son avenir, chacun peut trouver son chemin et poser ses pas dessus.
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La noirceur du monde
Elle est partout. Chez les usuriers, chez le patron de la supérette, chez la méchante lycéenne. On la trouve dans le système éducatif, dans le système judiciaire, dans le système financier. Chacun a des pressions auxquelles il se soumet ou veut échapper, chacun porte un masque. Yoon Ah-yi fait semblant d’avoir un père à la maison, Na Il-deung cache son mal-être derrière une façade de perfection. Quant à Lee Eul, il pousse les gens à lever leur masque.
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Des portes ouvertes
La fin du drama laisse ouvertes de nombreuses portes. Si on voit Yoon Ah-yi s’engager dans un avenir professionnel, l’histoire de Na Il-deung inachevée, et leur embryon d’attirance n’est pas exploré. Pour Lee Eul, c’est aussi mystérieux que sa magie.
Ce drama mérite d’être revu pour en apprécier les lignes. Les amateurs de contes et de comédies musicales vont rester longtemps avec des champs de colza fleuris dans les yeux.
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Acteurs
Lee Eul: Ji Chang-wook 지창욱 le jeune Lee Eul: Nam Da-reum 남다름 Ah-yi: Choi Sung-eun 최성은 Na Il-deung: Hwang In-yeop 황인엽 propriétaire de la supérette Kim Doo-shik: Yoon Kyung-ho 윤경호 l’élève Baek Ha-na: Ji Hye-won 지혜원 Détective Kim: Choi Young-jun 최영준
Scénario: Kim Min-jeong 김민정 Réalisation: Kim Seong-yoon 김성윤 D’après le webtoon Annarasumanara de Ha Il-kwon 하일권
Gu Ae-jin est une paria moche et harcelée dans son lycée. Son seul ami secret est Lee Jin-seong un élève transféré qui attend de débuter en tant qu’idol. Mais en fait, hop hop, perruque et maquillage, Gu Ae-jin se transforme en une star sur Stagram. Ses très nombreux followers l’admirent pour sa beauté. Ce qu’elle ne veut surtout pas que ses camarade de classe découvrent.
Avant de commencer à regarder Shadow beauty, je pensais qu’il s’agissait de montrer une fille avec 2 vies, qui s’amusait en douce de passer inaperçue dans son quotidien et d’être une star une fois rentrée chez elle. Mais pas vraiment. D’abord Gu Ae-jin ne s’amuse pas vraiment, ni en douce ni autrement. Elle n’est pas juste transparente pour les élèves les plus en vue, elle est leur souffre-douleur. Et elle encaisse sans broncher. On n’a pas non plus l’impression qu’elle prend plaisir à être la Ginie de Stagram. Elle pose, sourit, et puis voilà. Pas fun du tout la Gu Ae-jin. D’ailleurs sourire, elle garde ça pour les années bissextiles.
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L’idée de fond
Mais quelle est-elle? On ne sait pas trop quelle est l’idée de départ. S’agit-il de montrer qu’une personne physiquement peu attrayante est aussi un être humain avec un coeur? Peut-être. Ou alors que le harcèlement c’est mal? Difficile à dire, puisque les gens qui se font harceler deviennent à leur tour harceleurs ou font ensuite ami ami avec leurs tourmenteurs. J’ai du mal à comprendre. Si j’en crois le poster de la bande-annonce, ce serait plutôt que la laideur extérieure peut cacher une beauté intérieure, et vice versa.
|Shadow beauty – poster – kakao TV
Aimer avec le coeur
Gu Ae-jin n’est pas belle. Entre le maquillage, la coupe de cheveux, les épaules voûtées et la fille qui tire la tronche, ils ne l’ont pas râtée, c’est bien difficile de lui trouver du charme. Quand on dit que la beauté est intérieure, je suis tout à fait d’accord. Mais évidemment pas que. Il y a des gens qui sont beaux ou très beau, sans qu’on ait besoin de les connaître pour s’en rendre compte. Mais pour l’avoir expérimenté de nombreuses fois, je sais qu’il y a des gens que je ne trouve pas beaux. Paradoxalement, quand je les fréquente et apprend à les découvrir, petit à petit mon regard s’ouvre sur eux et je les trouve de plus en plus beaux. Il m’est même arrivé à contrario de voir des gens devenir de plus en plus laids pour moi au fur et à mesure que je me rendais compte de leur état d’esprit de m****. A aucun moment durant l’histoire je n’ai réussi à me rapprocher de Gu Ae-jin émotionnellement.
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Les gars amoureux
Je suis restée hermétique à la romance Lee Jin-seong x Gu Ae-jin. Le gentil et charmant Lee Jin-seong s’est trouvé une amie pour partager son temps et son repas solitaire, ma foi, pourquoi pas. Là où c’est plus dur à suivre, c’est qu’il tombe amoureux d’une fille qui ne sourit jamais, qui n’est jamais aimable avec lui, qui n’a pas non plus de conversation intéressante. Cette fille n’est juste pas vivante quand elle interagit avec lui. Du coup, je ressens zéro alchimie. Pour le second couple Kim Ho-in x Yang Ha-neul, lui est une sorte de stalker asocial caché derrière de fausses lunettes qui en bon sociopathe ne ressent rien pour sa petite-amie. Qui elle serait prête à lui nettoyer les chaussures avec sa chevelure s’il le fallait. Ce n’est pas trop mon délire tout ça.
Des idées intéressantes flottaient dans ce drama, mais je n’ai pas réussi à basculer dedans. Il y a trop de gens fous dans ce scénario, et les couleurs glauques ne m’ont pas aidée non plus.
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Acteurs
Gu Ae-jin: Shim Dal-gi 심달기 Kim Ho-in : Choi Bo-min 최보민 Yang Ha-neul: Heo Jung-hee 허정희 Lee Jin-seong: Yang Hong-seok 홍석양 Seon Mi-jin: Lee Na-gyung 이나경 Jo Sae-hee: Baek Ji-hye 백지혜
|kakao TV
Scénario: Bang Su-in 방수인 Réalisation: Bang Su-in 방수인
Yeon Seok en est à sa 3e vie. A chaque fois, il tombe amoureux de Jeong Ha-yeon, mais leur histoire finit de façon tragique. Cette fois-ci, il a bien l’intention de la retrouver et de vivre un happy-end avec elle. Mais quand enfin il retrouve Jeong Ha-yeon, aïe, petit problème: dans cette vie elle est un homme!
Yeon Seok est un personnage assez sûr de lui, et surtout sûr de son amour pour Jeong Ha-yeon. Il n’a aucun doute quant au fait qu’il l’aimera à nouveau dès qu’il la retrouvera, et que ce sera réciproque. Du coup, j’aime beaucoup la partie initiale, où Yeon Seok est dans le déni et l’incrédulité par rapport au fait que Jeong Ha-yeon est un homme.
| a-play
Quelques personnages féminins gravitent autour
La chatte magique (Oui, j’ai hésité à l’appeler ainsi. J’attends vos propositions de synonymes) est une sorte de grande sœur bienveillante pour Yeon Seok. Elle connaît son histoire et lui sert de confidente. La Jeong Ha-yeon féminine, qui est la sœur du Jeong Ha-yeon actuel, crée un moment de trouble chez Yeon Seok. Visuellement, elle est celle qu’il aime depuis longtemps, comment ne pas s’y faire prendre? Mais côté personnalité, ce n’est pas elle qu’il recherche.
| a-play
Quelques personnages masculins gravitent autour
L’ombre paternelle autoritaire et réprobatrice rôde sans qu’on ne la voit se matérialiser. Je pensais que le vieux allait venir mettre son grain de sel vers la fin, mais non. L’amoureux qui ne s’est pas déclaré sert de confident et d’antagoniste. Il n’a jamais tenté sa chance mais fait sa crise de calcaire quand la place est prise. Tant pis pour lui!
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Quelques livres
Le background de l’auteur à succès permet de situer Yeon Seok au sein d’un univers professionnel, avec des collègues de travail, des interview, et une grande dose de liberté pour travailler à la maison. C’est d’ailleurs un peu étrange ce gars qui vient bosser chez lui sur son canapé. Mais c’est sûr, c’est plus commode pour les rapprochements.
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Un admirateur
Jeong Ha-yeon est le gars le plus gentil du monde, d’une patience infinie. Il est placé en position de fan pour son auteur préféré, et ne se pose pas de questions quand à ce qu’il ressent. Il lui est depuis le départ tout acquis. Mais Jeong Ha-yeon est blessé quand il apprend le passé de Yeon Seok car il a peur de ne pas être aimé pour lui-même. C’est le doute qui l’éloigne.
| a-play
C’est romantique
La relation entre Yeon Seok et Jeong Ha-yeon se fait finalement assez facilement après que Yeon Seok a passé son premier choc de constater que Jeong Ha-yeon est un homme. [Si la phrase vous semble bizarre, je pose ici un point grammatical: « avant que » est suivi du subjonctif, mais « après que » aussi étrange que cela puisse paraître, est suivi de l’indicatif. Fin de la digression.] Les passages sur les époques anciennes n’ajoutent pas grand chose d’intéressant, si ce n’est pour nous montrer à quel point Yeon Seok part de loin socialement. La touche fantastique des vies antérieures est sympathique et le couple Yeon Seok – Jeong Ha Yeon tout à fait attachant.
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Acteurs
Yeon Seok : Jin Gun 진건 Jeong Ha Yeon : Jeon Chang-ha 전창하 Kim Jin Hyeok: Kim Jeong-seok 김정석 Jeong Ha-jin : Jung Hyun-ji 정현지
Encres rêvées, songes de papier: exposition 2022 au Musée des Arts Asiatiques de Toulon
La gravure sur bois, j’avoue n’y rien connaître. Mais quand je vois qu’une exposition s’ouvre à Toulon au Musée des Arts Asiatiques, mettant à l’honneur une artiste sud-coréenne, me voilà prête à m’ouvrir à la nouveauté. Le MAA de Toulon, je le connais pour l’avoir visité il y a fort longtemps, et en garder un bon souvenir. Ce sera donc l’occasion de retrouvailles. Sur la corniche du Mourillon, en face du Fort Saint-Louis, dans une maison de maître entourée d’un grand jardin arboré, le site du musée a tout pour plaire et servir d’écrin aux collections. Nous sommes le soir du vernissage, et il y a foule pour l’occasion. Le Tout-Toulon s’est mis sur son 31, même l’Amiral y va de son discours. Dans le musée, les gens se pressent autour des œuvres pour découvrir le travail de Jeung Hyun. C’est étonnant de voir comment cette matière dure qu’est le bois arrive à dégager une telle douceur.
| Vernissage de l’exposition Encres rêvées, songes de papier – Musée des Arts asiatiques – Toulon 12/05/2022
Jeung Hyun une artiste qui regarde le monde
Jeung Hyun ressemble à ses œuvres. Non, c’est évidemment l’inverse. La douceur et le calme qui émanent d’elle sont étonnants. Elle se tient bien droite sur la dernière marche de l’escalier, un peu comme une amicale présence aérienne qui léviterait avec bienveillance et curiosité non loin de moi. J’ai l’impression qu’elle n’est pas juste présente, mais qu’elle regarde le monde pendant qu’elle vit. L’atmosphère est parfaite pour chatouiller ma propre curiosité et mon envie de prolonger le moment. Mon vœu est exaucé, nous passerons plus d’1h30 le lendemain à bavarder à l’ombre d’un agréable massif bordé de bambous.
| Discours lors du vernissage de l’exposition Encres rêvées, songes de papier – Musée des Arts asiatiques – Toulon 12/05/2022
Les gravures de Jeung Hyun
Vous savez quoi? Aucune photo ne leur rend justice. J’ai beau en prendre et en reprendre, le résultat ne me convient jamais. Comme je n’ai aucun problème quant à remettre en question mes talents de photographe, je me tourne vers l’ouvrage de l’exposition: 95 pages de la plus belle facture, des photos au cordeau. Mais il manque une part de la magie. Il n’y a donc pas d’échappatoire, il vous faut aller voir l’exposition en vrai pour en profiter pleinement. Elle se tient du 13 mai au 30 octobre 2022 au MAA de Toulon.
|Encres rêvées songes de papier – Hyun Jeung – MAA, 2021
Des sons
Dans les gravures de Jeung Hyun, les motifs se répètent sans se ressembler. Elle les décline dans des séries qui se terminent sans y mettre un point, et pourraient reprendre un jour, si l’envie ou le besoin surgissait. Les caractères coréens bien alignés qui ont la place belle dans l’exposition ne représentent pas un texte, mais des sons. Enfant, en Corée du Sud, Jeung Hyun, dont la famille paternelle était déjà portée sur la calligraphie, y est initiée très tôt. Dès son enfance, elle apprend le classique des 1000 caractères chinois, qui est un ouvrage de base pour en pratiquer l’écriture. Il comprend environ les sons de 3000 syllabes, qu’elle répète à l’infini dans sa tête. Ainsi, maintenant encore, les sons circulent en elle pendant qu’elle grave. Son travail dure des jours et des jours, parfois la semaine, parfois s’étend sur des mois, et elle s’y plonge comme en méditation.
Un parcours pour se trouver
Si elle termine des études d’ingénieur en électronique dans son pays natal, c’est sans passion. La situation politique est alors compliquée en Corée, sur place les grèves et les violences s’enchaînent, les facultés sont souvent fermées, des manifestants emprisonnés. L’amour de ses parents lui donne l’opportunité de partir étudier à l’étranger. Parce que les chemins sont ainsi faits de hasards ou de destinée, c’est à cause du souvenir trompeur d’un film dans lequel elle aurait vu de la neige à Paris que Jeung Hyun choisit la France. Plutôt que de poursuivre dans la voie de la technologie, elle choisit de suivre ses envies, en entamant un cursus d’art à Paris-Sorbonne. C’est encore en n’écoutant que son coeur et ses envies qu’elle se lance dans la gravure, alors que tout le monde le lui déconseille. Ce n’est pas en vogue, ce n’est pas à la mode, ni recherché, c’est jugé vieillot et peu valorisant. Jeung Hyun suit son idée. Et ma foi, regardez la liste de ses expositions : Paris, Carthage, Londres, Séoul, Washington, New York…
La valeur des choses
Hyun aime beaucoup son prénom. Ce qui est étonnant c’est que c’est un prénom de garçon, parce que sa maman souhaitait et pensait qu’elle en serait un. Son nom de famille n’est pas romanisé de manière traditionnelle. À l’époque où le passeport de Jeung Hyun a été établi, les gens n’accordaient pas beaucoup d’importance à la version anglaise du nom. Une personne de son entourage ayant asséné que 정 s’écrivait Jeung, ainsi fut fait. Mais cela aurait tout aussi bien pu s’écrire Chung, comme c’est le cas pour son père. Mais tout ceci ne sont que des contingences de peu d’importance. Jeung Hyun, les yeux ouverts sur le monde, voit autre chose, et grave, et grave. Elle réemploie des matériaux peu nobles ou jetés, comme des contreplaqués. Ainsi, Jeung Hyun donne une nouvelle valeur à ce qui n’en avait que peu. Elle aime bien mettre en valeur les petites choses que l’on ne regarde pas, celles auxquelles on ne fait plus attention au quotidien, comme une fleur de pissenlit.
Le monde de l’artiste Jeung Hyun est composé de fragments de vie. Elle les révèle et les sublime au travers de son art.
Choi Kang-joo est un riche héritier qui doit épouser Jang Yi-kyung dans un mariage arrangé. Mais une rumeur prétend que la 1ère épouse du fils aîné de cette famille mourra après sa nuit de noces. Quand elle l’apprend, la mère de Jang Yi-kyung remplace sa fille par un sosie, la gentille Na Doo-rim. Hélas hélas, Choi Kang-joo et le frère de Jang Yi-kyung tombent amoureux de Na Doo-rim.
Le riche Choi Kang-joo est un chaebol typique de dramas, parfaitement comme on les aime car on sait qu’on va découvrir son petit coeur qui bat derrière ses manières méprisantes. Évidemment il est beau, et quand il regarde Na Doo-rim, on ne peut dire que Oh oui, encore! Na Doo-rim c’est la typiquement mignonne, gentille avec tout le monde et travailleuse. Elle agit de manière spontanée et apporte fraîcheur et vie dans l’univers compassé de Choi Kang-joo. On voit bien comment les deux développent des sentiments l’un pour l’autre, et c’est très sympa.
| Tv Chosun
La fiancée qui ne voulait pas l’être
C’est un mariage arrangé. Choi Kang-joo n’a aucun sentiment pour Jang Yi-kyung et n’entend pas en avoir. D’ailleurs il n’en aura jamais. Jang Yi-kyung par contre est inconstante et impossible à comprendre. Par moments elle veut juste fuir ce mariage, ensuite elle veut à tout prix qu’il ait lieu pour des questions d’image et d’argent, et au final elle fait un stress comme si elle avait eu des sentiments pour son fiancé. Son personnage, c’est n’importe quoi du début à la fin.
| Tv Chosun
Le malheureux gentil garçon
Jang Yi-kyung est le second lead qui aurait bien pu gagner notre cœur si Lee Hong-gi avait été un peu moins craquant. Il est vraiment gentil comme tout. Lui aussi est attiré par le feu follet Na Doo-rim qui met autant de joie dans sa vie. Il est aussi extrêmement protecteur envers sa mère et sa sœur, et de ce fait très partagé sur leurs actions.
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Le fil du destin
Une touche de fantastique s’invite dans le drama avec le fantôme vengeur, mais aussi avec l’histoire du fil du destin. En Europe, nous sommes peu familiers avec cette légende, qui veut que les dieux attachent un fil rouge à ceux qui sont destinés l’un à l’autre, pour les relier. Les êtres ainsi destinés se retrouvent quels que soient le temps et la distance. C’est ainsi que la pelote de laine roule de Na Doo-rim vers Choi Kang-joo.
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Peace and love
Et gna gna gna tout le monde est gentil à la fin pendant que les licornes broutent des prés muticolores. Je ne le répèterai jamais assez, j’aime et j’adore les happy-end. Par contre je ne suis pas Bouddha, moi je n’aime les fins heureuses que pour les gentils. ça me gonfle toujours très fort quand la gentille se prend encore et encore des coups de batte de baseball de la part des méchants, mais retourne les voir pour leur pardonner. Hey, poulette, la meuf a voulu te faire assassiner, et toi tu as de la compassion? C’est vraiment de la fumisterie ces fictions, on sait à quel point dans la réalité les gens démontent les autres sur les réseaux sociaux dès qu’ils ont sifflé un hymne de travers, alors pour ce qui est d’aller faire un câlin à quelqu’un qui a voulu ta mort…
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La fin
Évidemment c’est un happy-end, mais on passe par des atermoiements inutiles. Je n’aime bien entendu pas la partie où elle le quitte. C’est très coréen comme manière de faire. En tout cas, on le voit souvent dans les dramas. Cela semble être une manière de confirmer qu’un amour est suffisamment fort pour résister au temps qui passe. Moi, ni je ne comprends, ni j’adhère. Elle le fait souffrir, elle le prive des premiers mois avec son fils. C’est hyper cruel.
J’ai beaucoup aimé ce drama, surtout les 8 premiers épisodes. Ensuite c’est plus conventionnel, mais ça reste sympa.
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Acteurs
Choi Kang-joo: Lee Hong-gi 이홍기 Na Doo-rim / Jang Yi-kyung: Yang Jin-sung 양진성 le demi-frère de Jang Yi-kyung, Jang Yi-hyun: Sung Hyuk 성혁 la mère de Jang Yi-kyung, Ma Jae-ran: Shin Eun-jung 신은정 la grand-mère de Na Doo-rim, Park Soon-bok: Nam Jeong-hee 남정희 Oh Jin-joo: Park Jin-joo 박진주 le père de Choi Kang-joo, Choi Il-do: Choi Il-hwa 최일화 la mère de Choi Kang-joo, Kim Myeong-hee : Kim Seo-ra 김서라 le frère de Choi Kang-joo, Choi Kang-in: Jung Hae-in 정해인 Lee Roo-mi: Jang Ah-young 장아영 le secrétaire Kim: Kang Tae-hwan 강태환
Le grand-père de Kang Tae-moo, un riche homme d’affaires, veut absolument marier celui-ci afin d’avoir des petits-enfants. Il l’oblige à se rendre à des rendez-vous arrangés. Jin Young-seo est une riche héritière que son père envoie à un rendez-vous arrangé avec Kang-Tae-moo. Mais Jin Young-seo n’a pas l’intention de se laisser marier contre son gré. Pour cela, elle utilise son amie Shin Ha-ri pour y aller à sa place et faire capoter le projet. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Je l’ai tellement adoré d’un bout à l’autre! Le scénario est drôle, enjoué, vivant, plein de petits moments qui mettent le sourire. Les acteurs sont au top, que ce soit les acteurs principaux ou les personnages secondaires. La comédie romantique idéale!
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Le riche Kang Tae-moo
Il est beau, intelligent, travailleur, et a beaucoup de succès auprès des femmes. Mais il est plutôt du genre blasé. Il survole toute cette admiration sans y prêter vraiment attention. Son monde est feutré, son parcours balisé. Il n’a pas l’habitude de côtoyer des gens comme Shin Ha-ri. Elle est un peu comme une espèce nouvelle qu’il découvrirait avec fascination. En plus, il admire aussi ses compétences professionnelles.
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Le feu-follet Shin Ha-ri
Elle est un peu fofolle, Shin Ha-ri! Bien malgré elle, elle se met toujours dans des situations pas possibles qui l’obligent à se surpasser pour en sortir. Elle peut d’ailleurs se montrer très inventive! C’est une optimiste qui va de l’avant. On ne peut qu’être attiré par sa personnalité vive et son franc parler.
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Le contrat
Ils sont généralement très chouettes les scénarios autour d’un contrat, car ils collent ensemble des personnes qui sans cela ne se seraient pas rapprochées, n’auraient pas découvert l’univers de l’autre au-delà de l’aspect un peu lissé que chacun montre à autrui au quotidien. C’est ainsi qu’on se retrouve à sourire chaque fois qu’on pense à un archéoptéryx.
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Le cuisinier équivoque
En voilà un qui ne sait pas ce qu’il veut. Lee Min-woo traite Shin Ha-ri comme une simple amie, quand bien même il se rend sans doute compte des sentiments qu’elle a pour lui. En même temps, il lui placarde sa petite-amie sous le nez. Il joue sur les deux tableaux, en rompant régulièrement avec Koh Yoo-ra. J’avoue ne pas aimer cette fille, mais personne n’a mérité d’être traité ainsi. Quand Shin Ha-ri entame sa relation – fausse ou vraie peu importe – avec Kang Tae-moo, Lee Min-woo continue dans l’ambivalence en ayant toute la panoplie du gars jaloux. Dans le même temps, il n’est pas très clair avec sa copine. Il ne fait rien pour la rassurer. Il ne fait rien non plus pour rompre avec elle définitivement. Ah, il faut se décider mon gars! Personne n’est heureux, pas même toi, quand tu agis comme cela! Malgré son physique avenant, je n’ai aucune affection pour ce personnage.
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Le second couple
Ah, on les adore Cha Sung-hoon et Jin Young-seo! Lui est plutôt posé et stoïque, elle est toujours prête pour un coup d’éclat. Ils sont super mignons ensemble et n’hésitent pas à avancer dans les étapes de leur relation. Entre eux, malgré leurs différences de statut social et les oppositions, c’est solide.
|SBS
Les familles
La dynamique de la famille de Shin Ha-ri est super chouette. Ses parents sont des acteurs vétérans qu’on a plaisir à voir et à revoir. Et en bonne fan de Choi Byung-chan, j’adore évidemment le petit frère Shin Ha-min, si prompt à appeler Kag Tae-moo « beau-frère ». Le grand-père de Kang Tae-moo est strict mais aimant. Même s’il fait sa petite crise à la fin, il est prêt à céder. Les collègues de boulot de Shin Ha-ri sont chouettes aussi.
|SBS
C’est une comédie
De l’humour, de l’humour. Évidemment, en bon drama coréen, on ne peut éviter les blagues autour du caca, il faut s’y faire. Et les petits rappels au webtoon, qui peuvent surprendre au début. Les pitreries de Shin Ha-ri sont légion, et Business proposal se transforme en pilule de bonne humeur. On n’évite pas quelques (légers) méchants, ni le traditionnel éloignement d’1 an (mais bon soit, ça fait plaisir au coréens cette façon de confirmer des sentiments par la durée et la distance).
|SBS
Le romantisme
Ahn Hyo-seop et Kim Se-jeong arrivent très bien à rendre romantique cette comédie. On sent l’attachement qui se forme entre les personnages et l’alchimie qui monte peu à peu. On a quelques tendres baisers, quelques mains enlacées, et on a même droit à une scène plus intime à l’avant-dernier épisode. Parfait, non?
Allez, je file directement regarder Business proposal une seconde fois.
|SBS
Acteurs
Kang Tae-moo : Ahn Hyo-seop 안효섭 Shin Ha-ri: Kim Se-jeong 김세정 le secrétaire et ami de Kang Tae-moo, Cha Sung-hoon: Kim Min-kyu 김민규 l’amie de Shin Ha-rin, Jin Young-seo: Seol In-ah 설인아 le grand-père de Kang Tae-moo, Kang Da-goo: Lee Deok-hwa 이덕화 le petit frère de Shin Ha-ri, Shin Ha-min: Choi Byung-chan 최병찬 le père de Shin Ha-ri, Shin Joong-hae: Kim Kwang-kyu 김광규 la mère de Shin Ha-ri, Han Mi-mo: Jung Young-joo 정영주 le chef Lee Min-woo: Song Won-seok 송원석 la petite amie de Lee Min-woo, Koh Yoo-ra: Bae Woo-hee 배우희 Yeo Eui-ju: Kim Hyun-sook 김현숙 Gye-bin: Lim Ki-hong 임기홍 Kim Hye-ji: Yoon Sang-jeong 윤상정
Scénario: Han Seol-hee 한설희 Hong Bo-hee 홍보희 Réalisation: Park Seon-ho 박선호 Webtoon original: HaeHwa 해화
Seo Hae-bom est orphelin. Il a été élevé par la mère de Jo Tae-sung. Les deux garçons ne sont pas vraiment proches, ils sont plutôt dans l’évitement. Mais cette année, ils se retrouvent dans la même classe.
Jo Tae-sung est grand et beau, en plus il réussit ses études. C’est une sorte de star de son lycée, tout le monde veut être ami avec lui. Il n’en tire ni fierté ni mépris pour les autres, et reste fidèle à ses deux amis, des gens simples et agréables comme lui.
| W story
Le héros persécuté
Seo Hae-bom se fait harceler et racketter au lycée. Évidemment, personne ne vole à son secours, chacun détourne le regard de peur de se faire à son tour prendre à parti par le petit voyou local. Hae-bom est timide et n’a pas d’amis. C’est une pauvre petite chose timide qui regarde Jo Tae-sung avec une admiration sans borne, comme un lointaine étoile.
| W story
Le sentiment d’infériorité
Seo Hae-bom se sent très redevable envers cette famille de l’avoir élevé et essaye de ne causer ni de tort, ni de prendre trop de place. Il se fait tout petit. En secret, il gagne de l’argent en travaillant, pour pouvoir déménager et être indépendant à l’université. A aucun moment il n’oserait lever les yeux sur Jo Tae-sung autrement que comme un chiot éperdu de reconnaissance.
| W story
Des sentiments
Comme c’est un BL, il est évidemment question de préjugés, du regard des autres et de discrimination. C’est Jo Tae-sung, qui jusque-là prenait ses distance, qui finalement se rapproche de Seo Hae-bom. Lequel est tout prêt à se laisser faire. C’est choupinou. On aime beaucoup la mère de Jo Tae-sung, Ha Eun-sun. Elle élève les deux garçons de la même manière, ne fait pas de différence entre eux, pas de favoritisme. Elle est gentille et aimante, elle veut leur bien et leur bonheur.
| W story
Le scénario est très mignon. Tout est gentil qui finit bien. Quand la mère des garçons s’oppose à leur relation, c’est juste une timide tentative d’ajouter un peu de tension auprès du spectateur. Même l’hésitant Seo Hae-bom prend en confiance. C’est un vrai feel-good BL.
| W story
Acteurs
Seo Hae-bom: Ok Jin-uk 옥진욱 Jo Tae-sung: Kang Hui 강희 la mère de Jo Tae-sung, Ha Eun-sun: Lee Hyun-kyung 이현경 Yong Hee: Cha Gun 차건 Nam Ji-ah: Johyun 조현
Scénario: Lee Min-hee 이민희 Réalisation: Yoon Joon-ho 윤준호 Webtoon original: Bam U 밤우
Damn good company est un webdrama en épisodes de 9 à 12 minutes. Saison 1 – 2021 – 5 épisodes/ Saison 2 – 2021 – 10 épisodes/ Saison 3 – 2021 – 11 épisodes/ Saison 4 – 2022 – 12 épisodes/ Saison 5 – 2022 – 12 épisodes
La série a débuté son parcours sur la chaîne Youtube de Lee Gwa-jang et y a trouvé son public. Les saisons 1 à 3 y ont cumulé 53 millions de vues! À partir de la saison 4, Damn good company est devenu une production exclusive de la plateforme de streaming Watcha. Elle est estampillée « Comédie noire de bureau » et de nombreux coréens y ont reconnu leur propre réalité.
|Watcha
Le pitch
Un chômeur désespéré de ne pas trouver d’emploi, Cho Choong-bum, passe l’entretien d’embauche le plus bizarre de la planète et se retrouve à bosser au sein de JS Network, dans un sous-sol triste avec des gens mornes.
Chez Damn good company, le PDG vieux schnock ratisse l’argent partout où il peut, rogne sur le salaire de ses employés, et chacun d’entre eux essaye de vivre au mieux son quotidien, selon son tempérament. Le plus audacieux partira fonder sa propre entreprise, le plus timide ne sera jamais augmenté. La série dépeint un quotidien triste et contraint, un travail peu gratifiant, que ce soit financièrement ou par reconnaissance sociale. Même la reconnaissance au sein de l’équipe n’existe pas. Chacun essaye de s’en sortir au mieux, sans ménager sa peine, mais sans vraie lueur d’espoir pour le lendemain.
| korea_grandson (Nam Hyeon-woo) – Instagram
Petite mention particulière pour Nam Hyeon-woo, qui dans la série a l’air d’un pauvre gars quelconque et soumis qui n’a pas inventé la poudre. Dans la vraie vie, il est plutôt confiant et beau garçon.
Damn good company à Cannes
Le festival Canneseries 2022 présente quelques épisodes choisis à travers les saisons de ce drama qui se focalise sur le quotidien professionnel des gens. Le casting de Damn good company est largement représenté sur la scène de l’espace Miramar et sur le tapis rose, ils sont 10 de l’équipe de la série à avoir fait le déplacement depuis la Corée.
| Damn good company sur la scène de l’espace Miramar à Cannes
En introduction à la séance de diffusion, le réalisateur Seo Joo-won prend la parole pour dire à quel point il a eu envie de parler des petites et moyennes entreprises. Car si on connaît de grands noms d’entreprises comme Samsung, c’est surtout dans les petites structures que travaillent la très grande majorité des coréens. C’est pour cela que les coréens se sont reconnus dans Damn good company.
| jinax2_ (Jin A-jin) – Instagram 04 2022
Behind Canneseries
Kang Sung-hoon et Pani Bottle ont documenté sur Youtube leur séjour cannois. On peut y voir des moments choisis de leur odyssée française et l’envers de leur séjour.
le directeur vieux jeu Jung Pil-don: Kang Sung-hoon 강성훈 le chef aux dents longues Baek Jin-sang: Kim Gyeong-min 김경민 Lee Gil : Lee Jiwoo 이지우 la jeune recrue Cho Choong-bum: Nam Hyeon-woo 남현우 Lee Mina: Kim Tae-young 김태영 Lee Ye-young: Jin A-Jin 진아진
| Pani Bottle – Instagram
Réalisation: Pani Bottle 빠니보틀 (박재한 Park Jae-han) (saisons 1-3) Lee Gwa-jang 이과장 (saisons 1-3) Seo Ju-Wan 서주완 (saisons 4 et 5)
Voilà, je me suis lancée! Depuis près d’un an et demi j’apprends le coréen toute seule avec des livres. Evidemment, j’ai eu envie et besoin de parler avec de vrais humains. Je ne savais pas très bien par où commencer, ni où trouver quelqu’un pour avoir à la fois des conversations et des points grammaticaux. Avec la situation COVID venant tout compliquer, il m’a semblé évident de me tourner vers une solution en ligne.
J’apprends le coréen: mes objectifs
Je précise que j’apprends le coréen pour le plaisir, simplement parce que c’est une très belle langue, qui m’intrigue et dont la musicalité chatouille agréablement les oreilles. J’ai envie que nous devenions plus proches elle et moi. De mon côté il n’y a donc aucune pression de temps ou d’objectif. Je n’apprends pas à but professionnel, je serais simplement très contente si un jour je pouvais voyager en Corée et m’y faire à peu près comprendre.
La plateforme Preply
Je vous présente Preply parce que c’est la solution que j’ai utilisée, mais il y a plein d’autres plateformes en ligne comme Live lingua, Superprof, Verbling, Apprentus…, n’hésitez pas à faire le tour. Preply est une plateforme qui, sous forme de visio, propose des cours de langue. On choisit son professeur grâce à sa fiche de présentation, on sélectionne un créneau horaire, et on se lance dans son premier cours. Chaque professeur décrit ses compétences, éventuellement ses contraintes. Il fixe également ses tarifs.
| Plateforme Preply
Le matériel
En terme de matériel, il vous faut un ordinateur avec webcam ou votre téléphone portable, éventuellement des écouteurs et un micro pour un meilleur son, et bien sûr une bonne connexion internet. Sur téléphone ce sera moins pratique, notamment lorsque le professeur partage l’écran avec ses notes, ce sera petit à lire. Preply dispose d’une salle virtuelle dans laquelle les professeurs peuvent partager des documents pendant le cours. Certains professeurs préfèreront demander de passer par Zoom ou Skype.
Choisir son professeur
Un bon cours, c’est un bon professeur, mais c’est aussi une rencontre gagnante entre le professeur et l’élève. Il faut que vous soyez à l’aise avec votre prof. S’il vous intimide ou si vous ne comprenez pas ses explications, changez. Veillez à être attentif aux créneaux horaires proposés par le professeur que vous envisagez de choisir. S’il habite de l’autre côté de la planète, il est parfois plus difficile de trouver des créneaux communs à cause du décalage horaire. Le prix sera aussi un facteur qui va entrer en ligne de compte pour votre choix. Gardez à l’esprit que chaque professeur fixe librement son taux horaire.
Je vous présente un professeur
Pour servir d’exemple, je vous présente un professeur actuellement actif sur Preply, avec lequel j’apprends le coréen. C’est parce que j’ai eu l’occasion de suivre ses cours que je les mets en avant, mais il y en a de nombreux autres, n’hésitez pas à faire le tour des sites et des professeurs pour trouver celui qui est fait pour vous. C’est comme en amour, il faut que ça matche entre vous et votre prof, pour plein de raisons qui vous seront propres.
Lee Bo-ram
Elle s’appelle Lee Bo-ram. Elle est coréenne et vit en France depuis quelques années. Son profil présente plusieurs avantages: celui d’être sur le même fuseau horaire que vous si vous habitez en Europe, celui de parler nativement le coréen, et celui d’enseigner en français. Bien que son français ne soit pas tout à fait parfait, il est plus que largement suffisant pour enseigner le coréen.
| Lee Bo-ram
Bo-ram se présente
Avant de commencer ma carrière en tant que professeur de coréen en ligne, j’ai travaillé dans une entreprise télévisée pendant plusieurs années. Mais, au fond, j’ai toujours eu envie de rencontrer des gens d’un autre pays et de partager mes connaissances. Depuis 2020, J’ai décidé de donner des cours à distance pour des élèves qui voulaient apprendre le coréen. Cette expérience d’enseignement m’a appris de nombreuses choses et j’en ressors grandie. Je crois que l’apprentissage de langue étrangère n’est pas facile, mais c’est comme un marathon : long, physique mais la réussite en valait l’effort. J’habite maintenant à l’opposé du globe, en France et j’ai rencontré des gens incroyables. Je ne regrette rien.
Lee Bo-ram
L’avis d’Esther
Les cours de Lee Bo-ram sont très agréables à suivre. Avec Bo-ram, nous discutons beaucoup. Je dirais que 80% de nos échanges sont en coréen. Nos conversations se font dans la détente et la bonne humeur. Elle pose des questions, ou me demande d’en poser. Pendant que nous parlons, elle prend des notes de vocabulaire ou de grammaire, qu’elle partage sur son écran. Elle me fait parfois remplir des exercices grammaticaux, ou me fait faire de la lecture de texte. Après le cours, elle m’envoie ses notes, que je peux imprimer pour réviser. Les cours se passent dans la bonne humeur. Bo-ram est d’un naturel agréable, patiente, et s’adapte à mon niveau. J’avais vraiment besoin de confronter mes savoirs théoriques à de la pratique en situation réelle. Les conversations avec Bo-ram étaient ce qu’il me fallait. J’ai suivi 25 heures de cours avec elle.
J’avais vu passer le nom d’Ophélie Surcouf de-ci de-là sur le net. Je ne m’y étais pas intéressée plus que cela. Puis je suis tombée sur son profil professionnel. Cela m’a interpellée. J’aime les parcours en zigzag qui semblent mener quelque part. Et enfin je l’ai vue en vrai, en conférence. Sa culture et sa connaissance du sujet m’ont séduite. Sa façon de s’exprimer et de bouger sur la scène, d’habiter l’espace avec aisance ont achevé de me convaincre que j’avais envie d’en savoir plus.
| Mang’azur 2022 – Ophélie Surcouf pour sa conférence « Le monde, les fans et la Halluy »
Ophélie a bien à l’esprit l’évolution très rapide de la société coréenne et de la vague Hallyu, ce soft power culturel coréen qui se répand sur la planète. Elle a vu le groupe de k-pop BTS devenir un phénomène mondial, Bong Joon-ho être oscarisé pour Parasite, Squid game pulvériser les audiences de Netflix. Curieuse, elle observe, elle écrit. Nous sommes au Mang’azur à Toulon, un festival de la culture japonaise, mais pas que. Ophélie a terminé une séance de dédicace pour ses livres, et a accepté de partager un moment avec moi. Elle y retourne bientôt, une autre conférence l’attend. Côte à côte, le dos au soleil, les fesses sur une margelle, nous bavardons sans contrainte. Elle profite de son bento en évoquant quelques souvenirs.
Si elle est entrée dans l’univers coréen par la voie des k-dramas, c’est peut-être la gastronomie qui a achevé de la convaincre. Elle dit être quelqu’un qu’on peut séduire par l’estomac. C’est d’ailleurs avec un petit sourire espiègle qu’elle avoue cela. Elle a des étoiles dans les yeux lorsqu’elle qu’elle évoque des souvenirs de restaurants coréens.
Un parcours
Ophélie est journaliste free-lance. Elle est conférencière. Elle est auteure. Deux livres publiés, un troisième en cours de rédaction, tous autour de la Corée. Ophélie est globetrotteuse parfaitement bilingue. Elle est étudiante à l’école 42 de Lisbonne. Elle est plurielle.
Pincez-moi, j’adore.
Ah oui, elle a 27 ans.
Pourquoi la Corée? livre polyphonique sur la culture coréenne, et Squid Game les règles du jeu pour mieux comprendre la série, par Ophélie Surcouf
Si elle publie son 1er article à 13 ans, elle a maintenant des sujets de prédilection. La Corée et la pop-culture sont des thématiques qu’Ophélie Surcouf maîtrise sur le bout des doigts, d’ailleurs elle a participé au printemps 2019 à la fondation du magazine K-society avec Jessica Cohen. Elle y publie toujours des dossiers, comme Makjang, le genre de tous les extrêmes ou Pop, rock et ballades, le pouvoir des OST. En tant que journaliste spécialisée, elle a les deux pieds dans la tech. Parlez-lui UX et langage C, elle vous répondra. Elle collabore avec des titres comme Science et vie, Heidi News.
Insatiable voyageuse dévoreuse de miles, elle repart bientôt à la poursuites de nouveaux challenges.
| Ophélie Surcouf, Toulon 2022
Quelques-uns de ses réseaux sociaux pour ne pas la perdre de vue:
Fin 2023, alors qu’on la découvre en Corée au détour d’une story de Very French Tripp, Ophélie Surcouf publie chez Hors collection l’excellent k-pop culture.
Dans le lycée d’enseignement artistique et musical Cheong-ah, la compétition est terrible. Et seule l’élite y est la bienvenue. Les coups bas plus ou moins subtils y sont légion, les violences ne sont pas absentes. Ces gentils chérubins sont fait du même bois que leurs parents, de redoutables riches qui habitent tous au Hera palace, l’immeuble le plus haut de Séoul. Comme pour leurs enfants, chez eux aussi la guerre à la meilleure place fait rage. Meurtre non optionnel.
J’ai commencé ce drama parce que j’en entendais beaucoup parler. Et au début, franchement, j’ai eu du mal à accrocher, mon ressenti était en dent de scie. En plus, 21 épisodes d’1h chacun rien que pour la saison 1, cela m’a refroidie. D’ailleurs, après quelques épisodes, je l’ai laissé de côté. A l’occasion d’un creux au milieu de mes séries préférées du moment, j’ai repris. Et puis plus ça allait mieux ça allait.
| SBS
Un camaïeu de personnages
Il faut prendre le temps de les connaître pour les apprécier ou les détester à leur juste valeur. Au début, il est un peu difficile de repérer qui fait quoi, qui est le parent de qui, quels sont les liens des uns et des autres. Mais quand on a éclairci tout ça, les personnalités sont super intéressantes, et on s’attache d’une certaine manière à nombre d’entre eux. A moins que ce ne soit juste qu’on prend l’habitude de les « fréquenter ». En tout cas les couples du Hera palace sont riches de surprises, et leurs enfants tout autant. Tout est assez extrême, jusqu’à la folie, bien cachée derrière des rouges à lèvres flamboyants et des fils de soie.
| SBS
Des parents parfaits
Si tu veux mal partir dans la vie, trouve-toi des parents comme ceux-là. Ils sont étouffants d’ambition. Et éthiquement parlant, l’exemple qu’ils donnent à leurs enfants est en dessous de tout. En gros c’est : réussi par tous les moyens, si tu dois tricher ce n’est pas grave pourvu que tu ne te fasses pas prendre. Je ne parle même pas, tant c’est évident, d’un Joo Dan-tae qui teste la solidité du club de golf sur le dos de son fils. Pourtant la pression morale que met Cheon Seo-jin sur sa fille est d’une violence presque plus extrême, car ces cicatrices-là ne se voient pas. La pauvre Ha Eun-byeol (déjà, se faire appeler « étoile d’argent » ça te met la barre haute côté attentes parentales), n’a pas la force psychologique de sa mère. Elle fissure. Rassurez-vous, ce n’est pas parce qu’elle a des circonstances atténuantes que je l’aime bien.
| SBS
Les rejetons
Les infâmes jumeaux maléfiques Joo Seok-hoon et Joo Seok-kyung sont au début présentés sous le jour le moins favorable possible, mesquins, méchants, tricheurs, harceleurs. Pourtant ils s’édulcorent avec le temps. Le personnage de Joo Seok-hoon m’intrigue, j’ai envie d’en voir plus sur lui. Il apparaît bien trop peu à mon goût, et j’ai un peu du mal à saisir le moment où il s’intéresse pour de vrai à Bae Ro-na. De manière générale, les jeunes ont des rôles moins importants que les adultes, mais pourraient tout à fait venir à l’avant.
| SBS
Un fort potentiel
Si ça ne vire pas au grand n’importe quoi, la suite peut être tout aussi prenante. Je dirais bien que tous les personnages principaux sont intéressants à leur manière. Ils se pavanent dans des flots d’argent, mais certains sont de vrais ratés, comme l’avocat Lee Kyu-jin qui est un fils à maman, n’assume jamais ses actions et tourne avec tous les vents. Logan est un personnage qui prend de plus en plus de place et dont on peut espérer des rebondissements prenants pour la saison suivante.
Je suis tout à fait prête à me lancer dans les saisons 2 et 3!
| SBS
The penthouse – Saison 2
J’ai pris le même plaisir à la Saison 2 qu’à la saison 1. En milieu de course, je me suis dit que le scénario partait vraiment en vrille, mais bon, c’est du makjang (personnages exagérés, situations anormale, totalement irréalistes), c’est connu pour ça. On s’amuse bien, les personnages sont égaux à eux-mêmes, les alliances contre nature se font et se défont, le sang coule, les morts revivent, l’argent corrompt tout. J’ai gardé mon affection pour Logan Lee, que je n’ai pas assez vu, pour Joo Seok-hoon, que l’on voit un peu plus, et j’ai vraiment trouvé que Ha Yoon-cheol, sous ses airs gentils, a été le pire des pourris envers Oh Yoon-hee. Shim Su-ryeon en badass, je valide. Du coup j’enchaîne sur la saison 3.
| SBS – Saison 2
The penthouse – Saison 3
La saison 2 n’était pas toujours franchement sensée, mais la 3 part bien en vrille. Même mon fils de 8 ans n’allait pas aussi loin lorsque nous écrivions des histoires ensemble.
Ça n’hésite pas sur les morts, sur les mystérieux inconnus tout puissants, vas-y avec les mémoires effacées, le coup du sosie, les vies échangées. Au bingo de l’idée tarte à la crème et zéro crédibilité, toutes les cases sont cochées gagnantes. Il y a même une meuf qui repousse une voiture (et c’est pas Twilight).
Les psychopathes et meurtriers sont plus nombreux au mètre carré de l’Hera palace que les pingouins sur la banquise. Et je te meurs, je te ressuscite, je t’efface la mémoire, je te la retrouve, les méchants deviennent gentils, les gentils ne l’étaient pas… bon, un peu fatiguant tout ça. On a beau savoir que c’est de l’ultra fiction, que c’est en quelque sorte le genre qui veut cela, mais tout de même ! Je me suis un peu engluée de temps en temps, en passant sur d’autres dramas, mais globalement et malgré tout ce que j’en ai dit, j’aime bien quand même. Disons que j’ai dû m’attacher aux personnages.
Acteurs
Shim Su-ryeon : Lee Ji-ah 이지아 le mari de Shim Su-ryeon, Joo Dan-tae: Um Ki-joon 엄기준 le jumeau Joo Seok-hoon: Kim Young-dae 김영대 jumelle Joo Seok-kyung : Han Ji-hyun 한지현 Cheon Seo-jin: Kim So-yeon 김소연 le mari de Cheon Seo-jin, Ha Yoon-cheol: Yoon Jong-hoon 윤종훈 Ha Eun-byeol: Choi Ye-bin 최예빈 Oh Yoon-hee: Eugene 유진 Bae Ro-na: Kim Hyun-soo 김현수 Logan Lee: Park Eun-seok 박은석 Min Seol-ah: Jo Soo-min 조수민 l’avocat Lee Kyu-jin: Bong Tae-gyu 봉태규 Kang Ma-ri: Shin Eun-kyung 신은경 Lee Min-hyeok: Lee Tae-vin 이태빈 Go Sang-ah: Yoon Joo-hee 윤주희 Yoo Jenny: Jin Ji-hee 진지희
Scénario: Kim Soon-ok 김순옥 Réalisation: Joo Dong-min 주동민 Park Bo-ram 박보람
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