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Oh my ghost 오 나의 귀신님

Oh my ghost 오 나의 귀신님 est un drama de 2015, en 16 épisodes.

Le pitch

La commis de cuisine Na Bong-sun est une jeune femme maladroite, introvertie, apeurée. Dans son métier au restaurant de Kang Sun-woo, elle se fait tout le temps houspiller par ses supérieurs. En fait sa peur vient des fantômes qu’elle peut voir. Trop timide pour les chasser, elle essaie de se faire aussi discrète que possible, et passe ainsi à côté de sa vie.
Shin Soon-ae est une fantôme aigrie qui ne peut pas monter au ciel tant qu’elle ne sera pas en paix avec elle-même. Or comme elle est morte vierge, ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est posséder le corps d’une femme, pour qu’un homme lui fasse l’amour.

Kang Sun-woo est un chef réputé, sûr de lui, doué et arrogant. La timide Bong-sun en est secrètement amoureuse, mais n’ose même pas le regarder dans les yeux.
Ce jour-là, par hasard, l’éffrontée fantôme Soon-ae s’empare du corps de Bong-sun pour se cacher.
Chaos en vue.

Mes remarques, avec spoilers

Je n’avais pas d’attente particulière pour ce drama, sur lequel je suis tombée par hasard, mais j’ai finalement passé un bon petit moment avec. Il se laisse regarder avec plaisir, et les acteurs principaux n’y sont pas pour rien.

La fantôme énervante

Au début de Oh my ghost, cette fille est une vraie tête à claque. Capricieuse, ingérable, autocentrée. Mais à partir du moment où elle intègre le corps de Bong-sun, elle devient bien plus intéressante. Même si elle est complètement fofolle, elle prend un côté sympathique avec sa vivacité et sa spontanéité.
Sur le fait qu’elle soit tout le temps à demander au chef de coucher avec elle, et le poursuive jusque dans sa chambre, on notera que si c’est un homme qui avait cette attitude envers une femme, il y a longtemps que la fille aurait reporté plainte pour harcèlement.

Le chef Sun-woo

Le chef étant évidemment séduisant, et on a envie que son histoire d’amour se concrétise. Ceci dit, cela fait un peu mal de voir que c’est plutôt de la fantôme dont il tombe amoureux, plus que de la vraie Bong-sun. En plus ce qui est dommage, c’est que la fille ne se rappelle de rien de ce qui s’est passé pendant qu’elle était dépossédée. L’histoire aurait été plus sympathique si elle avait assisté à tout, même sans pouvoir intervenir.
L’amorce de triangle amoureux avec son crush de jeunesse ajoute un brin de tension dans le couple en devenir.

Le sous-chef tête à claques

En voilà un qui m’a bien énervée, du début à la fin. Il est pénible en cuisine, il donne aux autres son propre travail à faire, il s’attribue des mérites qui ne sont pas les siens, et il pourrit la vie de son équipe avec des soirées à répétition. Apparemment, les Coréens ne savent pas dire non, ils préfèrent s’inventer des excuses à 2 balles chaque fois qu’ils le peuvent. Refuser est sûrement mal vu au niveau social. Dommage. Les gars, vous connaissez ces trois lettres « NON » ? C’est important de savoir utiliser ce petit mot, sa puissance est assez forte. Essayez si vous n’avez pas l’habitude, vous verrez, les gens sont parfois surpris, mais c’est efficace. Promis. Je l’envoie régulièrement sans filtre ni circonvolutions, il fait son effet.

La petite intrigue policière

Ben il est très sympa ce petit fil rouge, qui se dévoile au cours de l’histoire. On ne sait rien de la mort de la fantôme, et c’est finalement ce point qui va amener à une intrigue policière tout à fait charmante.

On parle évidemment beaucoup de cuisine, c’est un arrière-plan sympa.

C’est quoi ce tic des dramas coréens d’envoyer l’un des personnages 2 ans à l’étranger ? Franchement, ça n’ajoute rien à l’intrigue, ça ne fait qu’allonger la sauce de l’épisode final. Inutile.

Oh my ghost - TvN
| Oh my ghost – TvN

On aime :

– la chamade foldingue
– le mignon Cordon
– la montée de romantisme entre le chef et Bong-sun
– le surnom Bong-bong

Acteurs

Kang Sun-woo : Jo Jung-suk 조정석
Na Bong-sun : Park Bo-young 박보영
Shin Soon-ae : Kim Seul-gie 김슬기
Choi Sung-jae : Lim Joo-hwan 임주환
Kang Eun-hee: Shin Hye-sun 신혜선
Lee So-hyung: Park Jung-ah 박정아
Heo Min-soo: Kang Ki-young 강기영
Jo Dong-chul: Choi Min-chul 최민철

Oh my ghost - TvN - Poster
| Oh my ghost – TvN – Poster

Plus de Oh my ghost! sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/33hq80P
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/33ezMkK

Interview

Script reading

Behind the scene

OST

Hwarang 화랑

Hwarang est une série de 2016-2017, en 20 épisodes.

Le pitch

Chien-oiseau, un jeune paysan en quête de vengeance pour le meurtre de son meilleur ami se fait passer pour celui-ci, obtenant ainsi un père, une sœur, et la possibilité d’intégrer les Hwarang, une troupe d’élite destinée à protéger le roi. Or ce que Chien-oiseau veut, c’est tuer ce roi, qui est responsable de la mort de son ami.
Pendant ce temps, le prétendant au trône Jinheung vit en se cachant de tous, alors que sa mère la reine dirige le pays sans donner l’impression de vouloir lui passer la main. Lui aussi intègre les Hwarang incognito.
Les intrigues de la cour pour prendre le pouvoir sont nombreuses, et les personnages féminins sèment le trouble.

Mes remarques, avec spoilers

Quel excellent casting ! Les hwarang sont à croquer, on les adore presque tous.
Aussi bien le scénario que la réalisation ont su faire la place à nombre d’entre eux pour qu’on ait le temps de les connaître et les apprécier, ce qui n’était pas évident avec autant de personnages et cette tripotée de beaux et talentueux acteurs.

La difficile naissance d’un groupe

Entre les Hwarang, qui pour la plupart ne désiraient pas être là, la cohabitation s’avère dans un premier temps difficile. Toute une partie de la saveur de ce drama se fait autour de ce groupe qui évolue pour s’unir. Les amitiés se révèlent, des inimitiés se transforment, des liens se nouent et les personnages évoluent. Ce sont ces relations mouvantes dans le groupe qui, au-delà de la trame du drama, donnent un beau liant à l’histoire.
On note la très belle mort de V.

Les deux cousins

Même les deux cousins Kim Soo-ho et Park Ban-ryu qui se détestent et œuvrent jusqu’au bout pour des vents contraires trouvent une forme respect mutuel et de status quo pour cohabiter.
La romance entre Park Ban-ryu et la sœur de Kim Soo-ho est touchante ; c’est d’ailleurs à travers elle que j’ai commencé à apprécier le personnage de Park Ban-ryu, qui montre son côté humain et sensible. Le pauvre garçon n’a pas une histoire familiale facile, et les attentes posées sur ses épaules sont bien lourdes.

Image KBS

La bromance entre Chien-oiseau et le roi

Ces deux-là s’apprécient chaque jour un peu plus, alors même que chacun de son côté voit des raisons de détester l’autre.
Plus d’une fois ils pourraient régler leurs comptes, mais l’un comme l’autre font mine de rien, se tournent autour, et continuent à agir comme les amis qu’ils sont. C’est marrant de les voir, surtout Chien-oiseau, s’escrimer à mettre un frein à cette amitié pourtant forte et incontournable.
Comme on les aime tous les deux, on est un peu partagé entre qui doit gagner le cœur de la fille, mais bon, on sait bien qui va l’emporter, elle n’a pas les sentiments versatiles.
Si vous avez envie de vous plaindre de ce nom de chien-oiseau, un peu pénible à prononcer, pensez à quel point il sonne mieux en Coréen : 개 새 (Kè Sè) ; court, efficace, percutant, tout comme son personnage.

Les pères et mères

Comme souvent dans les dramas coréens, le poids de l’attente familiale envers leurs rejetons est énorme. La reine est ici en mère sans cœur et castratrice. Pour mémoire, elle tue quand même sa meilleure amie enceinte de sa propre main, c’est pas les trois larmes qu’elle verse pour l’occasion qui vont la rendre humaine. Les pères des hwarangs sont des opportunistes ambitieux, cupides, calculateurs, et pour certains prêts au pire.
L’accès au pouvoir et l’accumulation de richesses les obnubile, le père de Suk Han-sung en paiera le prix fort. Leurs enfants vont devoir batailler dur pour se défaire de ce poids trop lourd et être en paix.

La reine et le médecin

Alors si j’arrive à tout suivre, ils s’aimaient et elle l’a quitté en lui brisant le cœur ; faut croire qu’elle préférait épouser un roi, c’est plus classe. Ensuite quand lui se marie, elle fait tuer sa femme et enlever son fils. Ah, sympa la donzelle. Deux décennies plus tard, elle lui fait du chantage, veut plusieurs fois tuer ses enfants, et lui demande d’être son médecin personnel et de l’aimer à nouveau. Bien bien bien… Elle a craqué du cerveau ? Elle l’a pris pour un saint tout droit descendu du Ciel ? Moi j’hésite juste sur le genre de torture à lui infliger, mais ce n’est que mon avis.

Acteurs

Kim Sun-woo / chien-oiseau : Park Seo-jun 박서준
Kim Ah-ro : Go Ara 고아라
Roi Jinheung : Park Hyung-sik 박형식
Kim Soo-ho : Choi Min-ho 최민호
Park Ban-ryu : Do Ji-han 도지한
Suk Han-sung : Kim Tae-hyung (V) 김태형
Kim Yeo-wool : Jo Yoon-woo 조윤우

Scénario: Park Eun-yeong 박은영
Réalisation: Yoon Sung-sik 윤성식, Kim Yeong-jo 김영조

Plus de Hwarang sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3awewdp
Sur KBS2 (en coréen): https://bit.ly/336hD8N

Interview

Behind

OST

Itaewon class 이태원 클라쓰

Itaewon class est un drama de 2020 en 16 épisodes.

Le pitch

Alors qu’il n’a fait que défendre un élève harcelé, Park Seroyi est renvoyé de son lycée. Le coupable n’est autre que Jang Geun-won l’intouchable fils du puissant groupe Janga, devant lequel Park Seroyi refuse de courber l’échine.
En plus, à cause de ce refus, le PDG de Janga licencie aussi son père.
Alors que père et fils Park se relèvent ensemble et font face à ces injustices, le père de Park Seroyi décède dans un accident de la route avec délit de fuite.
Le coupable n’est encore une fois autre que Jang Geun-won. Et à nouveau le PDG du groupe Janga couvre l’affaire et c’est Park Seroyi finit en prison.
Il jure de se venger.

Mes remarques, avec spoilers

Itaewon class est une histoire de vengeance. Mais surtout une histoire de jeunes gens qui grandissent et deviennent des adultes. Avec un message fort, celui de suivre son chemin en restant soi-même, avec des valeurs. Ces êtres se construisent jour après jour, surmontant les obstacles sans jamais lâcher prise, et le drama distille des leçons de vie tout au long des épisodes.
Un mix excellentissime.

Des acteurs au top

Rien à redire sur le jeu des uns et des autres. L’actrice Kim Da-mi affiche une forte présence à l’écran, d’autant plus que son rôle est celui d’une femme déterminée qui ne s’en laisse pas conter.
L’acteur Park Seo-jun est impressionnant. Il est chaque seconde dans son rôle. En immersion complète dans son personnage, ses expressions faciales sont justes et fascinantes.

Les Janga

Les Janga sont une sale famille. La seule chose que l’on peut laisser à la décharge du fils aîné Jang Geun-won c’est qu’il a eu un modèle paternel déplorable, et encore le mot est faible. Ahn Bo-hyun est excellent tellement on le déteste. Le coup du poulet tué à mains nues est particulièrement marquant.
Le cadet Jang Geun-soo s’en sort mieux, malgré une période d’égarement. Il a le même père que Jang Geun-won, mais fait d’autres choix.

DanBam, un bar maintenant mythique

L’équipe du bar d’Itaewon class a été soigneusement scénarisée, appuyant sur la force de la diversité et sur la complémentarité de ces personnes dont aucune au départ n’est parfaitement intégrée dans la société. Ce bar est pour eux une chance sociale, et en même temps on les voit apprendre à composer au sein de leur groupe pour ne former plus qu’un bloc uni. Jo Yi-seo atténue son côté sociopathe, Choi Seung-kwon apprend à gérer sa colère et à tolérer le choix de Ma Hyeon-yi. Tous grandissent ensemble.

La tolérance, la confiance… sans excès

Park Sae-ro-yi fait confiance aux gens et à son instinct. Il ne voit les autres que par leurs actions, pas par ce qu’ils représentent pour la société. Pour lui un ancien détenu a la même valeur que le fils d’un pdg ou une personne transgenre. Il est ouvert et bienveillant. Sans pour autant se laisser faire.
J’adore le moment où le vieux Jang, qui n’a plus rien à perdre, le supplie à genoux, et que Park Saeroyi lui répond avec politesse qu’il peut s’enfoncer ses excuses en bois dans le fondement. Bra-vo !

Itaewon class - JTBC
Image JTBC

L’obstination

Il y a beaucoup de personnages déterminés jusqu’à l’obstination dans ce drama.
Jo Yi-seo est décidée à aimer Park Saeroyi, peu importe les années qui passent.
Park Saeroyi est ultra obstiné. Sa vengeance est jusqu’auboutiste, il ne se satisfait pas de demi-mesures, quels que soient les obstacles. La seule victoire qu’il veut est totale. Seules les menaces sur ses proches pourront le faire revoir sa copie.
Moi aussi je reste constante : je n’aime pas Oh Soo-ah du début à la fin. Je ne suis pas sujette à des changements d’humeur à son sujet, je reste sur ma position de rejet. Elle a fait toutes les basses besognes du PDG (le bonsaï en cadeau, c’est quand même le pompon) et a tenu Park Saeroyi en laisse en le faisant espérer, je suis ravie qu’il se soit lassé de sa toquade.

Un drama porteur d’espoir

Souvent les dramas sont porteurs de leçons de vie en filigrane ; celui-ci enseigne beaucoup : chacun est libre de tracer son chemin, de prendre ses propres décisions, de faire ses propres choix, de s’extraire de son passé ou de son entourage et d’être fier de ce qu’on est.

Itaewon class - Netflix
Image Netflix

Ce drama est l’adaptation d’un webtoon du même nom.

Cerise sur le gâteau, du beau monde sur l’OST d’Itaewon class (V, Gaho, Verivery…)

Acteurs

Park Saeroyi : Park Seo-jun 박서준
Jo Yi-seo : Kim Da-mi 김다미
Jang Dae-hee : Yoo Jae-myung 유재명
Oh Soo-ah : Kwon Na-ra 권나라
Choi Seung-kwon : Ryu Kyung-soo 류경수
Ma Hyeon-yi : Lee Joo-young 이주영
Kim Toni : Chris Lyon
Jang Geun-soo : Kim Dong-hee 김동희
Jang Geun-won : Ahn Bo-hyun 안보현
le nouveau cuisiner (cameo): Park Bo-gum 박보검

Plus d’Itaewon class sur le net

La page d’Itaewon class sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3pQOdVL
Iteawon class sur Jtbc (en coréen): https://bit.ly/371LS1R

Press conference

Making

She was pretty 그녀는 예뻤다

She was pretty est un drama de 2015 en 16 épisodes.

Le pitch

Lorsque Ji Sung-joon le meilleur ami et amour de jeunesse de Kim Hye-jin revient en Corée et veut la revoir, elle se dégonfle au dernier moment car elle est au chômage et a perdu sa beauté de jeunesse. Elle envoie à sa place pour la soirée sa meilleure amie, la très jolie Min Ha-ri.
Tout aurait dû s’arrêter là.
Mais le destin en a décidé autrement. Ji Sung-joon retombe par hasard sur Min Ha-ri et veut la revoir. De son côté, Kim Hye-jin est recrutée dans l’entreprise de Ji Sung-joon.

Mes remarques, avec spoilers

Une comédie romantique toute choupinette qui fait chaud au cœur de mignonitude.

Des personnages à baffer

Les débuts ont été difficiles pour moi, car je suis restée assez hermétique au côté drôle et second degré, que j’ai trouvé plutôt lourdingue. En plus l’héroïne est une vraie cruche. Dire qu’elle est maladroite serait trop gentil, c’est une plaie cette fille. Elle ne se respecte même pas elle-même en se comportant comme une serpillière avec tout le monde et en ne prenant pas soin de sa personne. Elle n’est pas drôle, elle est pathétique.
Ji Sung-joon quant à lui est un vrai c**. Tout à l’inverse de Kim Hye-jin, il est hautain, imbu de lui-même, et écrase tout le monde autour de lui. Je me suis franchement demandée comment les scénaristes allaient arriver à me faire apprécier un type pareil.

La reprise en main

Mais bien sûr… Comme je suis un vrai cœur d’artichaut, à partir de l’épisode 5 j’ai pris un plaisir de plus en plus grand à cette série et j’ai adoré Ji Sung-joon, il est tellement choupinou.
Si vous doutez de ma santé mentale, pas de problème, j’assume fort bien.
Kim Hye-jin a la bonne idée de se prendre en main. Elle fait des efforts pour s’adapter à sa nouvelle branche professionnelle et pour s’habiller autrement qu’en « Jackson ».

Ji Sung-joon

Ji Sung-joon, au contact de l’inénarrable Kim Hye-jin, arrondit ses manières et se rappelle finalement qu’il a un cœur. C’est un garçon profondément gentil, aimant, attentionné, une crème d’homme, on en reprendrait bien une petite dose supplémentaire. Et cela ne l’empêche pas de rester rigoureux voire rigoriste dans son boulot, un bosseur acharné qui se donne à fond dans ce qu’il fait. J’adore.

She was pretty Poster

Les personnages secondaires

On salue Min Har-ri. C’est une bonne copine pour de vrai, elle a une conscience et n’agit pas pour blesser les autres. Elle a organisé sa vie autour de sa beauté, et découvre finalement que ce n’est pas une base satisfaisante.

Le journaliste fou est un clown triste, trop extrême dans ses rires pour être vraiment heureux. On a mal pour ses sourires de façade. Par contre on adore qu’il appelle Kim Hye-jin « Jackson ».
L’équipe de Most est craquante. Tout ce microcosme hétéroclite se mixe pour former une unité vraiment sympa qui donne des souffles très agréables à la série.

Le prétexte de l’intrigue

Côté intrigue autour de l’échange de rôle, de la vraie et de la fausse Kim Hye-jin, le suspense n’est pas franchement insoutenable, on se doute bien depuis le début où cela va mener. D’ailleurs les scénaristes se sont fatigués tout seuls et ont lâché l’affaire vers le 10e épisode : fin du suspense, Ji Sung-joon et Kim Hye-jin s’aiment, cœur avec les doigts, le sucre et la guimauve explosent partout sur l’écran, je suis en hyperglycémie. Et j’adore.

Acteurs

Kim Hye-jin : Hwang Jung-eun 황정음
Ji Sung-joon : Park Seo-jun 박서준
Min Ha-ri : Go Joon-hee 고준희
Kim Shin-hyuk : Choi Si-won 최시원
Han Seol: Shin Hye-sun 신혜선
Lee Joon-gi: Lee Joon-gi 이준기

She was pretty Poster

Plus de She was pretty sur le net

Sa page Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/She_Was_Pretty
Sa page IMBC : http://www.imbc.com/broad/tv/drama/she/

OST

One spring night 봄밤

One spring night est un drama de 2019 en 16 épisodes.

Le pitch

Quand Lee Jeong-in entre un matin dans une pharmacie, elle y rencontre le pharmacien Yoo Ji-ho. Leur attirance mutuelle est indéniable.
Mais Lee Jeong-in a un petit ami de longue date. C’est loin d’être l’amour fou entre eux, plus une veille routine, mais il est question de mariage. En plus, celui-ci intègre la même équipe de basket que Yoo Ji-ho.
Une relation peut-elle naître ? Pour corser le tout, Yoo Ji-ho est père célibataire, ce qui n’est pas sans conséquences sociales en Corée.

Mes remarques, avec spoilers 

Une merveilleuse romance qui parle d’un amour profond, du chemin que deux êtres doivent tracer, des pressions de la société. Les deux héros, qui se soutiennent dans la difficulté, forment un très beau couple.

Un peu de blues pour démarrer

Au début, ce n’est clairement pas le type de série qui met le sourire, mais plutôt le blues. Les pauvres gens, on a mal pour eux ! Toutes ces choses non-dites qui créent des problèmes en mode boule de neige, toutes ces contraintes sociales qui emprisonnent les êtres humains dans des carcans, le poids du qu’en dira-t-on, des traditions, la masse inerte vaguement confortable des habitudes.

La femme est moins que l’homme

Les femmes sont compliquées. Ça, on le savait déjà. Ajoutez-leur des contraintes sociales, des tabous, des pressions familiales, et « compliquées » sera un moindre mot.
La pauvre héroïne est embarquée par habitude dans une relation dénuée d’amour avec son petit ami de longue date, qui veut qu’ils vivent ensemble car ce serait plus « pratique ».
Mais tout ceci ne serait rien si elle était considérée comme l’égale de l’homme. La pression exercée sur les femmes, avec les mecs qui n’acceptent pas le mot « non » ou « stop », qui refusent de se séparer ou de divorcer. Et même le père qui dit : « Qui t’a donné le droit de rompre ? » Hein, non mais il est sérieux ?

Une héroïne forte

Mais avec l’avancée de l’histoire, Lee Jeong-in se révèle avoir une forte personnalité, et être capable d’assumer ses choix. Bien sûr elle s’adapte aux contraintes de la société dans laquelle elle vit, aux mœurs de son temps, et essaye de ménager les uns et les autres pour ne pas les blesser. Mais malgré tout, elle suit son chemin pour arriver là où elle veut.

Le taiseux pharmacien

Il faut dire que le pharmacien, joué par Jung Hae-in, est parfait pour les scènes romantiques. On ne peut pas dire qu’il s’exprime beaucoup, mais sa présence irradie, il n’a pas besoin de mots pour être vivant. Le mignon Jung Hae-in est toujours plein de justesse dans ce type de rôles, son jeu corporel suffit à faire passer les sentiments.

Le père célibataire

J’ai découvert avec effarement ce que certaines personnes de la société coréenne pouvaient penser d’un père célibataire, et j’en suis toujours ébahie. Mais, c’est quoi le problème ? Il a eu un enfant sans être marié, et alors ? Il l’élève tout seul, et alors ? L’ostraciser, le pointer du doigt, hésiter entre la pitié et le dégoût… n’en jetez plus, c’est affligeant. C’est vraiment à ce genre de réaction sociétale qu’on se rend compte à quel point nous Français pouvons être différents des Coréens dans notre éducation et nos chemins de pensées.
En plus dans le série, le fils est tout choupinou, ce qui ajoute à la tristesse de les voir ainsi mis à l’écart pour ce qu’ils sont.

L’infect ex

La seule chose qu’on peut concéder à l’ex collant, à sa décharge, c’est son père, plus calculateur mais tout aussi infect.
Kwon Gi-seok agit par dépit, par vengeance, par frustration de se faire surpasser par quelqu’un qu’il estime lui être inférieur. Jamais par amour.
Aucun moyen n’est trop vil pour lui : pression psychologique, manipulation des proches, mensonges, tentative de chantage. Dans son genre, il est tout aussi abject que l’autre qui bat sa femme.

Les sœurs

Le groupe des trois sœurs est vraiment sympa. Elles ont toutes un style différent, mais sont attachantes chacune dans leur genre. En plus elles se soutiennent en toutes circonstances. Leur lien est un plus dans l’histoire.

Acteurs

Yoo Ji-ho : Jung Hae-in 정해인
Lee Jeong-in : Han Ji-min 한지민
Kwon Gi-seok : Kim Jun-han 김준한

Plus de One spring night sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3kU7e6a
Sa page sur IMBC (en coréen): https://bit.ly/3pODnzH

Behind the scene

Photoshoot

Hyde Jekyll me 하이드 지킬 나

Hyde Jekyll me est un drama de 2015, en 20 épisodes.

Le pitch

Un manager arrogant et insensible souffre en fait de TDI (Troubles dissociatifs de l’identité) : il a plusieurs personnalités. Il est l’irascible PDG Gu Seo-jin, et quand il change d’identité, il est le gentil dessinateur Robin, qui protège et sauve les autres. Aucun des deux ne sait ce que fait l’autre.
Pendant 5 ans, Gu Seo-jin a réussi à empêcher Robin d’apparaître. Mais avec l’arrivée de Jang ha-na, et l’enlèvement de la psychiatre de Goo Seo-jin, tout part en vrille.

Mes remarques, avec spoilers

Du bien pensant trop sucré, rattrapé par une bonne enquête et des ressorts psychologiques intéressants. Des seconds rôles cantonnés pour la plupart au domaine du faire-valoir, mais au final un honnête divertissement.

Un début pas glorieux

On ne va pas se le cacher, ça ne partait pas très bien. Pourtant, je suis fan des trucs romantiques, et plutôt généreuse dans mes appréciations de ce type de programmes. Mais vous voyez ces romances de Noël de type série B, voire série Z dont nous inonde M6 en décembre ? Eh bien tout est dit. Le cliché du parc d’attraction illuminé, la fille qui est tellement gentille que même un gorille déchaîné lui saute avec joie dans les bras, une bande son digne des pires romances portées à l’écran, de la guimauve dégoulinante à tous les étages, et rien pour accrocher l’intérêt.
Eh bien, j’avais tout faux.
Pas sur la forme du cliché gnan gnan illuminations à gogo pour dire que le monde est joyeux, mais sur le fond de l’histoire.

Le tournant des TDI

Le scénario finit par entrer plus en profondeur dans les problèmes de Troubles dissociatifs de l’identité, et là l’histoire devient bien.
Cette trame psychologique autour des TDI et de l’hypnose est très intéressante, en espérant que le sujet ait été suffisamment compulsé pour ne pas nous raconter trop de bêtises. Le personnage du psy Docteur Yoon Tae-joo est très bien joué par Sung Joon qui change de visage au cours de la série, passant du pys smart et sexy au détraqué aux yeux fous dont on se demande comment on a pu le trouver sexy. Sûrement un coup de son col roulé noir.

Hyun Bin x2

C’est uniquement grâce au casting comptant Hyun Bin que j’ai pris sur moi et poursuivi l’exploration de Hyde Jekyll, me dont les premiers épisodes me laissaient perplexe. Et je dois dire que je n’ai pas été déçue.
Hyun Bin aussi est excellent dans son double rôle. Personnellement, je préfère Monsieur La Raie (j’adore ce surnom) à Robin. Je vous en laisse déduire ce que vous voulez de ma psychologie. Pour moi le sourire de Robin est trop flippant. Son hyperactivité bondissante et ses comportements enfantins me fatigueraient plutôt. Il n’y a que sa gentillesse qui est plaisante. Je préfère le type sérieux en cravate, il me correspond mieux. Et comme en plus il s’humanise au cours des épisodes, il devient juste parfait.
Ceci n’étant qu’une question de goûts personnels, j’imagine que de nombreuses personnes ne seront pas de cet avis, et c’est tant mieux.

Hyde Jekyll me - SBS

Acteurs :

Gu Seo-jin / Robin : Hyun Bin 현빈
Jang Ha-na : Han Ji-min 한지민
Yoon Tae-joo : Sung Joon 성준

Plus de Hyde Jekyll me sur le net

Sa pge sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2URJULP
Sa page sur SBS (en coréen): https://bit.ly/3fqiAxM

Interview

Behind the scenes

OST

What’s wrong with secretary Kim ? 김비서가 왜 그럴까 ❤

What’s wrong with secretary Kim ? est un drama de 2018, en 16 épisodes.

Le pitch

Un patron hyper intelligent et doué dans son métier, arrogant et sûr de son charme tombe des nues lorsque sa secrétaire ultra-performante lui annonce sa démission.

Comme il la tenait pour acquise, il est bien décidé à l’empêcher de s’en aller. Tous les moyens qui lui viennent en tête sont bons. Il va jusqu’à lui proposer de l’épouser, et son refus le sidère.

En parallèle, une vieille histoire de kidnapping quand le PDG était enfant refait surface.

What’s wrong with secretary Kim ? Trailer
| Viki – Trailer

Mes remarques, avec spoilers

Une grosse dose de bonne humeur dans cette comédie romantique rythmée, aux personnages ultra-attachants, adaptée d’un webtoon.

La secrétaire parfaite

La secrétaire Kim Mi-so n’a pas un cheveu qui dépasse de sa coiffure parfaite. Sa jupe de tailleur est parfaite, son travail est parfait, son sourire est toujours en place. Elle se plie en quatre pour son très exigeant patron, sans prendre de vacances ni de week-ends. Elle est un robot accompli qui dit oui à tout.
Et pourtant, une fois qu’elle a décidé de prendre son indépendance, elle sait rester ferme sur ses positions et se faire traiter avec respect. Il n’y a pas non plus de drame inutile à cause de non-dits ou de situations acceptées par la contrainte morale.

Le patron arrogant

On va tout de suite le dire, on l’adore. Quand Lee Young-joon lève les bras au ciel en disant « aura », il est juste à la fois ridicule et tout à fait génial. Le charisme de Park Soe-jun rend son personnage beau.
Lee Young-joon est tellement persuadé, avec force naturel, d’être extraordinaire en tout qu’il en est marrant, mais aussi touchant. J’adore voir ce personnage se donner à fond dans tout ce qu’il entreprend ; la conquête de la femme de sa vie, avec toutes ses maladresses de débutant, est trop mignonne.

Le couple

Ce couple sait se parler pour aplanir les difficultés. Chacun des deux est prêt à s’excuser quand il est allé trop loin ou a blessé l’autre. Le bel équilibre qu’ils trouvent malgré toutes les différences de classe et de tempérament qui pourraient les opposer est un modèle.
Après des débuts difficiles et fort drôles, ce drama romantique n’est pas avare de belles scènes de baisers et l’alchimie entre les acteurs fonctionne.

Les entourages

Les familles peuvent parfois avoir des doutes sur la relation du couple, mais ne sont pas dans l’opposition malsaine et larvée comme on peut le voir trop souvent.

Ce sont les souvenirs des temps anciens qui servent de prétextes à une petite enquête qui donne de la tension à l’histoire.

Les collègues de bureau sont tout aussi marrants que le reste de l’histoire et fournissent des trames secondaires amusantes.

Le webtoon

En France, l’œuvre originale de Jeong Gyeong-yun (2013), adaptée en webtoon par Kim Myeong-mi, est publiée depuis juin 2021 chez Kbooks du groupe Delcourt.

Acteurs

Lee Young-joon : Park Seo-jun 박서준
Kim Mi-so : Park Min-young 박민영
le frère de Lee Young-joon Morpheus: Lee Tae-hwan 이태환
l’ami de Lee Young-joon, Park Yoo-sik: Kang Ki-young 강기영
la soeur aînée de Kim Mi-so, Kim Pil-nam: Baek Eun-hye 백은혜
la 2e soeur de Kim Mi-so, Kim Mal-hee: Heo Sun-mi 허선미
la secrétaire Kim Ji-a: Pyo Ye-jin 표예진
la secrétaire Bong Se-ra: Hwang Bo-ra 황보라

Réalisation: Park Joon-Hwa 박준화
Yoo Jong-Sun 유종선

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Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/3pQBP8p

Interview

Behind the scenes

OST

The secret life of my secretary 초면에 사랑합니다

The secret life of my secretary 초면에 사랑합니다 est un drama de 2019, en 16 épisodes.

Le pitch

Un patron pas très sympa use et abuse de sa secrétaire ultra-dévouée, dont le plus grand rêve est de se faire engager en CDI.
Quand ce patron est victime d’un accident qui lui fait perdre sa capacité à discerner les visages, sa secrétaire devient plus qu’une béquille pour lui.
En même temps, sa famille veut l’engager dans un mariage arrangé avec la capricieuse croqueuse d’hommes Veronika Park, et une guerre de pouvoir se fait en douce au sein de l’entreprise.

Mes remarques, avec spoilers :

Mais quelle bonne comédie romantique !

C’est tout mignon, fluffy à souhait.
On a tous les ingrédients pour passer un bon moment : le patron, la secrétaire, le meilleur ami, la chieuse. On mélange, on secoue, on ajoute une bonne dose d’humour, avec un patron pas sympa au début, une secrétaire mademoiselle-tout-le-monde totalement dévouée, des intrigues de bureau, et des scénaristes qui manient bien les dialogues.
Une petite intrigue policière donne du tonus à l’histoire pour ne pas rester coincé uniquement dans la romance.
Le tout fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant.

Quelques points sur des personnages

Pour une fois j’ai compris le jeu de mot sur le nom du héros : Do Min-ik. Loool. L’acteur Kim Young-kwang joue super bien le mec heureux qui fait le bonhomme de neige sur son lit, on a envie de rire avec lui.
La secrétaire devrait oublier la mini-vague des années 80, la mère de Veronica aussi.
On finit par apprécier Veronica Park, son dynamisme et ses manières de fonceuse, peut-être grâce à Gi Dae-joo, qui fait contrepoids avec ses manières décontractées.

Les familles

On reste dans le classique : les riches sont méchants et les pauvres gentils.
Sans cœur, les riches ne recherchent que plus d’argent, l’élévation du statut social, des mariages qui répondent aux 2 premiers critères. La famille bancale de Do Min-ik ne fait pas envie, surtout que le pauvre gars quémande jusqu’au bout le moindre signe d’affection maternelle d’une mère de substitution, qui ne lui jette que quelques bribes de caresse comme on lance un os à un chien affamé.
Chez les pauvres, la fille aînée est dévouée aux autres, le frère est aveugle pour faire bonne mesure, la cadette veut poursuivre ses rêves, tous s’aiment d’un grand amour et se soutiennent. C’est la happy family « on n’a pas d’argent mais on s’en fout, on a un cœur. »

Le romantisme à la coréenne

Bwa, j’adore ! De manière schématique, nous les Français somme plutôt, dans nos films et romans, du genre à sauter au lit rapidement, ou tout du moins à faire d’abondants échanges de salive dès que possible.
Les Coréens savent y aller en douceur, presque avec révérence. J’ai l’impression de redécouvrir l’amour avec eux, et je suis une fan absolue de leur façon de prendre le temps 천천히.
Dans ce drama romantique, il y a une scène où le gars lave la main de la fille. Mazette ! Il y a tant de sensualité dans ces mains qui se touchent, c’est presque plus beau que la scène du premier baiser.

Acteurs

Do Min-ik : Kim Young-kwang 김영광
Jung Gal-hee : Jin Ki-joo 진기주
Veronica Park : Kim Jae-kyung 김재경
Gi Dae-joo : Koo Ja-sung 구자성

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2UPtC6e
Sa page sur SBS (en coréen): https://bit.ly/394OkHC

Making

OST

The King 2 hearts 더킹 투하츠

The King 2 hearts est un drama de 2012, en 20 épisodes.

Le pitch

Un prince sud-coréen oisif, superficiel et capricieux, avec une haute opinion de lui-même et une piètre des autres, met tout en œuvre pour ne pas régner ou avoir la moindre responsabilité liée à son rang.

Son frère le roi l’oblige à participer à des J.O. militaires dans une équipe coréenne conjointe nord-sud. Il y rencontre Kim Hang-ah, une militaire nord-coréenne au fort tempérament.

Quand son frère aîné est assassiné, l’insouciant prince n’a plus d’autre choix que de reprendre les affaires, et de se soumettre à un mariage arrangé qui sera bon pour son pays.

Mes remarques, avec spoilers

Une série qui vaut en premier lieu pour les interprétations de Lee Seung-gi et Ha Ji-won, sans parler de Jo Jeong-seok, qui crève l’écran.

Une famille unie

Le principe de cette dystopie qui met en place une monarchie sud-coréenne est plutôt sympa. On nous dépeint une famille royale à dimension humaine, qui pense aux autres, et qui est capable de dépasser les principes de classes sociales. Le petit dernier de la famille le prince Lee Jae-ha est l’électron libre, difficilement maniable, qui fuit toute responsabilité et ne s’appuie que sur sa belle apparence pour avancer dans la vie. Mais quels que soient ses défauts, sa famille l’aime et l’entoure, c’est ce qui fait leur force, et c’est aussi ce qui démarque ce drama d’autres, où si souvent dans les familles riches les membres s’entre-déchirent, s’écrasent ou imposent aux autres des choix qui vont à l’encontre de ce qu’ils sont.

Les relations nord-sud

L’axe principal de l’intrigue tourne autour des problèmes nord-sud si préoccupants pour la péninsule. Là-bas ce sujet est une thématique forte, et la menace d’une guerre n’est pas qu’un sujet de scénario. Ici on pointe du doigt la question des relations internationales dans ce problème, et des informations que les gouvernements peuvent posséder sans les dévoiler au public.

Le couple principal

En dehors de sa famille et de lui-même, le prince n’aime et ne fait confiance à personne. Il parle mal aux gens, les prend de haut, et piétine leurs sentiments.

Avec Kim Hang-ah, ces deux-là n’arrivent pas à se parler. Ils sont constamment en train de s’envoyer des piques. La chamaillerie est leur mode de langage. Chacun se protège en ne se dévoilant pas. Leur communication est erratique car elle n’est pas sur le principe de la sincérité et du cœur ouvert, mais se barricade derrière des mots qui font mal.

C’est d’autant plus intéressant de voir comment Lee Jae-ha évolue pour aller vers les autres, et s’ouvrir à Kim Hang-ah quand il finit par reconnaître ses sentiments. Une grande partie de leurs problèmes se trouve résolu lorsqu’ils apprennent enfin à communiquer et à s’appuyer l’un sur l’autre ; leur couple fonctionne bien.

Le psychopathe

Le méchant est un psychopathe complètement cinglé, donc ingérable et imprévisible. On ne peut jamais le raisonner, sa folie est sans limite. La difficulté avec un fou, c’est qu’on ne sait jamais en appuyant sur un bouton quelle sera sa réaction, car il n’entre pas dans les cases du normal et du raisonnable. Il est capable de tout.

Long

Dans l’ensemble, le drama est inutilement long, 16 épisodes auraient suffi. Les intrigues sont résolues, la romance est en place, pas besoin de faire durer. Parce que sinon, en tirant sur la grosse ficelle du méchant, on peut aller jusqu’à 100 épisodes sans problème, il va toujours inventer un nouveau stratagème diabolique, il peut être le fil rouge d’une histoire sans fin.

The King 2 hearts

On aime

– Le capitaine de la garde Eun Si-kyeong, il a une présence très forte à l’écran.
– L’actrice Ha Ji-won qui fait des scènes d’action.

Acteurs

Le prince Lee Jae-ha : Lee Seung-gi 이승기
Kim Hang-ah : Ha Ji-won 하지원
Eun Si-kyeong : Jo Jeong-seok 조정석
La princesse Lee Jae-sin : Lee Yoon-ji 이윤지

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2KvmpX1
Sa page sur MBC (en coréen): https://bit.ly/2KtS6jr

Photoshoot

Pressconference

OST

Memories of the Alhambra 알함브라 궁전의 추억

Memories of the Alhambra 알함브라 궁전의 추억 est un drama de 2018, en 16 épisodes.

Le pitch

Yoo Jin-woo, l’arrogant et manipulateur PDG d’une très grosse entreprise technologique se voit proposer par un jeune programmeur un jeu en réalité virtuelle. Il est en concurrence sur l’affaire avec son ex meilleur ami.
Les deux se rendent dans la ville de Grenade pour tester le jeu.
Yoo Jin-woo va loger chez la sœur du programmeur, et les débuts de leur relation, vu les manières arrogantes et insensibles du PDG, ne sont pas faciles.
Mais il semblerait qu’il y ait un grave bug dans le jeu : des gens disparaissent, d’autres meurent, et l’arrogant Yoo Jin-woo va se retrouver à lutter pour sa vie.

Mes remarques, avec spoilers

Des débuts laborieux

J’ai eu du mal à accrocher sur cette série. Les deux premiers épisodes m’ont plutôt laissée de marbre.

Monsieur RicheConnard ne donne pas l’impression qu’on va pouvoir s’attacher à lui.
Mademoiselle JeSuisPauvreMaisTravailleuseDoncVertueuse change un peu vite d’avis sur Monsieur RicheConnard dès qu’il lui donne beaucoup d’argent.
Les combats à l’épée ne m’ont pas transcendée, du coup je les ai trouvés trop longs, comme toutes les scènes de poursuites d’hommes en cottes de mailles, avec ou sans flèches.
La localisation de l’action en Espagne, n’ajoute aucun intérêt pour moi, mais j’imagine que pour un public asiatique c’est exotique.

Un scénario original

J’ai continué avec l’épisode 3 car les critiques de cette série étaient massivement élogieuses. J’ai continué avec les épisodes 4 et 5 car, m’enfin, c’est Hyun Bin ! Et je crois bien que ce n’est que vers l’épisode 7 que j’ai commencé à développer un certain intérêt pour l’histoire. Le scénario de Memories of the Alhambra est vraiment original, on n’a pas du tout une impression de déjà vu en suivant la série. J’ai aimé l’intrigue autour de la recherche du développeur, du vieux en quête de vengeance, des histoires autour de la société, mais j’ai galéré tout du long autour de ces scènes de combat.

Les épouses de Yoo Jin-woo

On peut dire qu’il ne sait pas les choisir. En même temps, peut-être n’a-t-il eu que ce qu’il méritait…
La première devait être le mariage arrangé parfait sur le papier, avec une femme soumise et hésitante. Dommage qu’elle l’ait trompé avec son meilleur ami…
Sa seconde, Go Yoo-ra, est vraiment pathétique. Une croqueuse de diamant à forte poitrine qui sème la m*** plus vite qu’un vol d’étourneau. Sûrement un bon coup au lit, car sinon rien ne justifie de se traîner une hystérique pareille. Quant à l’épouser, ma foi, dans le vraie vie aussi on croise des hommes qui se tirent des balles dans le pied en s’imaginant que c’est le chemin qu’ils sont obligés de prendre, alors pourquoi pas dans un scénario.

On aime

– La jeune sœur Jung Min-joo, pétillante, maline, impertinente
– Le secrétaire Seo Jung-hoon, auquel on s’attache peu à peu
– Le baiser dans la cabine d’essayage, qui laisse enfin paraître des sentiments
– Le petit-déjeuner commun de Yoo Jin-woo et Jung Hee-joo, qui semble préfigurer ce que pourrait être la vie d’après, tout en douceur

Acteurs

Yoo Jin-woo : Hyun Bin 현빈
Jung Hee-joo : Park Shin-hye 박신혜
Seo Jung-hoon : Min Jin-woong 민진웅
Jung Min-joo : Lee Re 이레
Marco Han: LEE Jae-wook 이재욱

Scénario: Song Jae-jung 송재정

Réalisation: Ahn Gil-ho 안길호

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3308Wgk
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/36V1i84

Interview

OST

Secret garden 시크릿 가든

Secret garden est un drama de 2010-2011, en 20 épisodes.

Le pitch

Kim Joo-won, le PDG d’une grande société, hautain, imbu de lui-même, méprisant et claustrophobe, doit passer quelques heures avec une célèbre actrice pour rendre service à son cousin, un chanteur légèrement has been. Mais Kim Joo-won se trompe de personne et emmène la cascadeuse qui sert de doublure à l’actrice.
A partir de là, les chemins des uns et des autres vont sans cesse se croiser, entre attirances, anciens amours, et pression sociétale.
Pour compliquer un peu le tout, Kim Joo-won et la cascadeuse sont victimes d’un breuvage magique qui les fait échanger de corps.

Mes remarques, avec spoilers

Une très jolie romance fantastique!
Hyun Bin et Ha Ji-won sont super extra dans l’interprétation de leurs personnages, on a là deux belles performances d’acteurs, bien servis par le scénario et les dialogues.

La bad ass

J’adore les personnages féminins forts, qui envoient des pieds et des poings. Avec une cascadeuse, je suis servie! Gil Ra-im ne s’en laisse pas conter, sans pour autant être insensible au charme de Kim Joo-won. Je regrette juste sa soumission face à la méchante belle-mère, mais c’est là un problème culturel.

Secret garden - SBS
Image SBS

La relation Gil Ra-im / Kim Joo-won

Le PDG Kim Joo-won est vraiment détestable dans sa façon de se comporter avec autrui. Il méprise les gens, leur crie dessus et agit en despote tout puissant. C’est d’autant plus hilarant de le voir se transformer en fille et se dandiner en poussant de petits cris. Sa découverte de la vie des pauvres est marrante, on le voit se battre contre lui-même pour ne pas tomber amoureux d’une fille sans pédigrée, sans argent, sans mensurations idéales, et son échec est jouissif.

Secret garden  - SBS
Image SBS

Les dialogues entre Kim Joo-won et Gil Ra-im sont ce qu’il y a de mieux. Ils n’arrêtent pas de se lancer de petites piques et se renvoient la balle comme dans un jeu de ping-pong, sans qu’aucun des deux laisse l’autre prendre l’ascendant sur lui. Cette relation égalitaire est chouette.

Le couple secondaire

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Oska, qui est très humain. On le découvre au début sous son « masque » d’artiste, la façade qu’il montre au public. Et puis petit à petit on voit apparaître l’être humain, qui n’est que fêlures. La façon qu’a l’acteur de passer du personnage exubérant qui fait semblant à l’homme au cœur mis à nu, notamment devant Gil Ra-im qui finit par lui servir d’amie et de confidente, est vraiment bien faite.

Les autres personnages clés

Lee Philip a récupéré le rôle du pathétique éconduit qui fait de la peine parce qu’on l’aime bien. Les groupe des cascadeurs, qui forme plutôt une masse indistincte, est quand même sympathique dans son rôle de grand frère protecteur envers Gil Ra-im.

L’infecte belle-mère qui jette de l’argent à la figure de la Dulcinée n’est pas oubliée. Elle tient même un rôle fort d’empêcheuse de tourner en rond. Je trouve fascinant de voir cette société coréenne très moderne par certains aspects se heurter à ses traditions intransigeantes et toujours très marquées de nos jours; le couple a besoin de la bénédiction des ancien pour être pleinement épanoui. Heureusement qu’ils sont assez épris et modernes pour aller de l’avant malgré tout.

Secret garden  - SBS
Image SBS

Un de mes moments préférés de Secret garden, c’est quand Gil Ra-im prend enfin de l’assurance face à sa belle-mère et lui dit: « Donnez-moi votre fils! ». Ha ha, bravo! Vas-y petite! Et Kim Joo-won qui est prêt à tout pour cette fille « aux jambes courtes », c’est adorable. On est heureux pour eux.

Deux de mes acteurs préférés ensemble, c’est double dose de plaisir.

Acteurs

Kim Joo-won: Hyun Bin 현빈
Gil Ra-im: Ha Ji-won 하지원
Choi Woo Young (Oska): Yoon Sang-hyun 윤상현
Yoon Seul: Kim Sa-rang 김사랑
Directeur Im Jong Soo: Lee Philip 이필립

Secret garden - SBS
Image SBS

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OST

Interview

My girlfriend is a gumiho 내 여자친구는 구미호

My girlfriend is a gumiho est undrama de 2010, en 16 épisodes.

Le pitch

Un jeune homme, Cha Tae-wung, libère sans le faire exprès une gumiho du tableau qui l’emprisonnait. Celle-ci va alors le poursuivre et s’accrocher à lui comme une tique sur un chien. Elle veut vivre comme une humaine, et menace de le dévorer s’il ne lui obéit pas.
Mais comme au fond elle n’est pas bien méchante, et surtout très naïve par rapport aux mensonges des humains, leur relation va glisser petit à petit.
Sur les conseils du mystérieux et sulfureux Park Dong-ju, la gumiho va se lier à Cha Tae-wung pour devenir humaine. Mais Park Dong-ju ne lui a pas tout dit.

Mes remarques, avec spoilers

Le gentil garçon

On adore l’interprétation des deux acteurs principaux. Lee Seung-gi promène sa jeunesse innocente tout au long des épisodes, avec son sourire « tout va bien ».
Il est le gentil garçon un peu immature mais au cœur pur qui ne veut faire de mal à personne et toujours tout arranger. Alors forcément, il va au devant des ennuis. Grandir et aimer sera sa victoire.

La gumiho en décalage avec les humains

Shin Min-a fait une gumiho fort gentille qui veut juste trouver l’amour qui lui a été refusé plusieurs siècles plus tôt. Elle est maladroite dans ses relations avec les humains car elle ne connaît pas leurs codes, ce qui met en place bien des quiproquos et moments drôles. Elle est sans limites et sans filtre.

Les personnages secondaires

Jusqu’à la fin, le beau Park Dong-ju étale son ambivalence avec raideur et complique les relation des deux protagonistes, en leur donnant que des informations parcellaires qui vont les conduire au bord du gouffre. Ce personnage laisse une impression mitigée : on a envie de l’aimer malgré lui.
La méchante fille jalouse qui complote et va mettre des bâtons dans les roues de la relation de l’humain et de la gumiho est méprisable comme le veut son rôle.
La tante de Cha Tae-wung et le réalisateur sont des personnages secondaires marrants et attachants, bien que terriblement dans l’excès au niveau des clichés et du second degré. Le burlesque de leur couple ne se dément pas jusqu’à la fin, leurs moments sont pleins de sourires.

Un romance triste

J’ai trop souvent sorti mon mouchoir pour que cette série ait été un vrai plaisir. La corde du « je me sacrifie pour toi » est souvent tirée, les déchirements entre les deux personnages qui s’aiment sont trop prononcés pour qu’une fin heureuse arrête de faire saigner mon petit cœur sensible. Malgré tout, j’ai aimé voir ces deux-là se rencontrer.

My girlfriend is a gumiho Poster

Acteurs

Cha Tae-wung: Lee Seung-gi 이승기
Gu Mi-ho: Shin Min-a 신민아
Park Dong-ju: Noh Min-woo 노민우

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2UMShIx
Sa page sur SBS (en coréen): https://bit.ly/3pM9AHX

OST

Behind the scenes

Poster shooting

Coffee prince 커피프린스 1호점

Coffee prince est un drama de 2007 en 17 épisodes

Le pitch

Choi Han-gyul, fils d’une riche famille, est un presque trentenaire oisif, qui ne prend pas grand-chose au sérieux. Pour éviter un mariage arrangé, il choisit de se faire rejeter par les épouses potentielles en leur faisant croire qu’il est homosexuel. Pour ça il embauche un jeune livreur, Ko Eun-chan, qui doit faire semblant d’être son amant.
Sa stratégie fonctionne, et il commence à bien s’entendre avec Ko Eun-chan, entre fous-rires et chamailleries. Quand sa grand-mère lui met un autre coup de pression et l’oblige à prendre en charge la gestion d’un café, il choisit pour concept de n’employer que des hommes, et recrute à nouveau Ko Eun-chan.
Or Ko Eun-chan est en fait une fille.

Mes remarques, avec spoilers 

Un kdrama romantique qui va épisode après épisode vers un joyeux happy end.

Un couple de garçons dont l’amitié évolue

Le couple formé par le riche sexy et le garçon manqué est adorable. Leur relation d’attirance, de chicanes, de franche camaraderie montre bien comment ils s’attachent l’un à l’autre petit à petit.

Toute la première partie pendant laquelle Choi Han-gyul croit que Ko Eun-chan est un garçon est vraiment la plus intéressante.
On comprend bien que sinon, peut-être que le beau garçon riche ne se serait pas rapproché de cette fille pauvres aux manières très directes s’il avait su qui elle était vraiment, car de prime abord elle ne correspond pas à ses canons de beauté. Il n’aurait pas non plus eu les mêmes attitudes, les mêmes familiarités, la même liberté de parole s’il avait connu sa nature. C’est donc bien grâce à ce mensonge initial que leur amour a la liberté de se développer.
On aime voir qu’une fois que Choi Han-gyul a pris sa décision, il s’y tient, et rien ne peut le faire s’éloigner de Ko Eun-chan. Celle-ci par contre est moins exclusive dans sa relation, en ce sens qu’elle fait passer ses rêves en premier, même si cela devait briser son couple.

La question de l’homosexualité

Le fait que Choi Han-gyul s’interroge et se torture le cerveau avec sa possible homosexualité ancre une grande partie de l’intrigue, avec son incompréhension, ses hésitation, son rejet. On voit tout le chemin qu’il parcourt pour accepter.
La question est abordée avec pudeur et retenue, d’autant plus que les autres serveurs du restaurant semblent très ouverts sur la question et à aucun moment ne jettent la pierre à leur patron.

Le couple secondaire

Le couple secondaire est assez ambivalent dans ses relations, aussi bien envers les autres qu’entre eux.
Choi Han-sung est douloureusement heureux du retour de Han Yoo-joo, mais en même temps n’arrive pas à lui pardonner vraiment. Il se rapproche de Ko Eun-chan sur un mode amical un peu trop poussé, alors qu’il voit bien que celle-ci est jeune et peu au fait de tous les codes qu’il peut y avoir entre un homme et une femme. Il devrait se rendre compte que son comportement n’est pas sain.
Han Yoo-joo souffle aussi le chaud et le froid, en étant à la fois trop proche de Choi Han-gyul, dont elle n’est pas sans se rendre compte des sentiments qu’elle lui inspire, mais également dans sa relation avec son ex, qu’elle laisse revenir trop près d’elle pour le bien-être de son couple.
Cette façon un peu rancunière et cruelle qu’ils ont tous les deux d’agir va blesser leur entourage mais surtout leur faire beaucoup de mal à eux.

Les familles

Pour une fois, on n’a pas des familles méchantes qui s’opposent à la relation avec des coups bas, des intrigues et des mensonges. Non, ici, même si tout n’est pas simple d’emblée, la famille de Choi Han-gyul est assez ouverte pour faire preuve d’objectivité et revoir son jugement.
Dans la famille de Ko Eun-chan, la mère n’essaye pas de tirer profit du riche beau-fils potentiel. Il faut dire que mine de rien elle en demande beaucoup à sa fille, qui fait vivre leur noyau familial à sa place.
La sœur de Ko Eun-chan, pour énervante et peu appréciable qu’elle soit, aime vraiment sa sœur et ne cherche à aucun moment à lui faire du mal.
Cette relation apaisée dans les liens familiaux (même s’ils ne sont pas sans tourments, on pense par exemple à l’adoption de Choi Han-gyul), différencie fortement ce drama de nombreux autres, où le piège du chantage affectif familial se referme bien trop souvent sur les protagonistes.

Les acteurs principaux comme secondaires incarnent parfaitement leurs personnages et nous entraînent avec beaucoup de plaisir dans cette comédie romantique légère.

Acteurs

Ko Eun-chan : Yoon Eun-hye 윤은혜
Choi Han-gyul : Gong Yoo 공유
Choi Han-sung : Lee Sun-kyun 이선균
Han Yoo-joo : Chae Jung-an 채정안
No Sun-ki : Kim Jae-wook 김재욱

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Something in the rain 밥 잘 사주는 예쁜 누나

Something in the rain est un drama de 2018 en 16 épisodes.

Le pitch

De retour d’un séjour aux Etats-Unis, un jeune homme dans la vingtaine retrouve la meilleure amie de sa sœur, qui a une dizaine d’années de plus que lui. Entre eux se développe une attirance qui va se transformer en amour, allant au-delà des préjugés sociaux.
L’ex petit ami, la famille, l’entourage privé et professionnel, la pression sociale, tout va se mettre en route pour les séparer.

Mes remarques, avec spoilers

Un amour comme une évidence

Nous n’avons pas ici un drama romantique dans lequel on se demande jusqu’au dernier épisode si la fille va finir par dire oui tu peux me prendre par la main, car le générique d’introduction ne laisse planer aucun doute sur le fait que les deux protagonistes principaux vont se mettre ensemble. Le propos n’est pas sur le « est-ce que? », mais sur le chemin emprunté, sur les obstacles, et sur la possibilité d’un avenir ou une inévitable rupture.

Douceur, amour et esthétisme

Ce film est d’une belle esthétique, aussi douce que le rythme de l’histoire. Avec de nombreuses scènes de nuit, les jeux de lumière sont très importants.
Le rythme est lent et doux pour cette romance tout en tendresse. On avance pas à pas dans la vie des deux héros, vivant leurs heures de bureau et leurs soirées arrosées. Seo Joon-hee colle à Yoon Jin-ah avec un sourire absolument adorable qui ne peut que faire craquer pour lui. Il l’entoure, la cajole, la protège, il pose son cœur à ses pieds. Je suis une fan absolue du sourire de Jung Hae-in.

Nous avons enfin là un drama romantique où les amoureux se touchent. Seo Joon-hee est très tactile, il embrasse souvent Yoon Jin-ah et ça fait du bien à voir. Leurs scènes en mood love sont merveilleusement belles. Ils dégagent de l’énergie, de la joie de vivre, et une énorme tendresse l’un pour l’autre; la romance est très belle à regarder pendant une dizaine d’épisodes.

Il est libre

Jung Hae-in incarne merveilleusement bien le personnage de Seo Joon-hee, avec ce sourire à la fois gamin rieur, son énergie et sa force d’aller de l’avant.
Lui s’est affranchi des codes de la société qui le dérangent, il est libre dans sa tête, peut-être parce qu’il a séjourné à l’étranger et vu d’autres cultures, peut-être parce qu’il est juste comme ça. Pour lui tout est clair, il est amoureux de Yoon Jin-ah et veut être avec elle. J’ai tellement aimé son état d’esprit et son personnage!

Something in the rain - Netflix Jung Hae-in, Son Ye-jin

Elle est prisonnière

De son côté à elle par contre, rien n’est évident. Si au début Yoo Jin-ah se laisse arrêter par la différence d’âge et la relation amicale qui les lie depuis longtemps, elle finit par céder à ses sentiments. Elle partage cet amour très fort; s’y plonger lui fait découvrir la vie telle qu’elle ne la voyait pas, rayonnante et qui vaut la peine d’être vécue. Pourtant, moins forte émotionnellement, Yoo Jin-ah se laisse bouffer petit à petit par la réprobation de son entourage: son ex, le qu’en dira-t-ton, et surtout la pression sociale répercutée par sa mère. Cette mère qui l’étouffe jusqu’à les rendre malheureuses toutes les deux, et qui va presque la briser.

Yoo Jin-ah prend beaucoup de mauvaises décisions, mais là où elle est pleinement décevante, c’est lorsqu’elle s’adapte au moule et se met avec un carriériste BCGB sans qu’il y ait le moindre amour entre eux.

Des pressions et contraintes sociales

La notion de richesse de la belle-famille, de classe sociale, d’arbre généalogique, de lieu d’études, les questions d’honneur sont autant de concepts qui sont moins proches de nos sociétés européennes et qui demandent de bien entrer dans les contexte pour comprendre les personnages et leurs actions. Yoo Jin-ah ne pourra trouver le bonheur qu’en arrivant à couper le cordon.

La partie harcèlement au travail développe un fil conducteur secondaire qui nous donne une vue sur le monde du travail sud-coréen. C’est sûr, ils ne sont pas aux 35 heures!

La thématique de la différence d’âge

C’est à cause de la thématique de la différence d’âge lorsque c’est la femme qui est plus âgée que j’ai eu envie de regarder cette série. Je trouve cela tellement dommage, injuste et violent envers les gens, de leur jeter cette différence à la figure. L’amour ne suffit-il pas?
Ce manque d’acceptation a l’air assez universel. Pour ma part, mon mari a seulement deux ans de moins que moi, mais on ne m’a pas toujours épargné les regards en coin, les haussements de sourcils ou les petits ricanements. Bande de cons, pour rester polie.
On a aussi vu ce sujet largement abordé avec l’élection à la présidence de la république française d’un président dont la femme a 24 ans de plus. Ils n’ont pas la vie facile tous les jours à ce propos et je trouve leur façon de rester souder courageuse et admirable.

Le parapluie rouge

La chanson de Carla Bruni Stand by your man (French touch, 2017) résonne tout au long de la série.
Au final, j’ai vraiment adoré tout le début et les parties romantiques, souffert avec Seo Joon-hee et son sourire qui s’étiole malgré tous ses efforts, apprécié que les héros retrouvent le chemin de leur amour, et regretté que le happy end soit si rapide, sans nous donner plus d’indices sur leur futur.

Ah, j’ai terriblement envie de m’acheter un grand parapluie rouge, je trouve ça tellement sexy maintenant!

Acteurs

Yoon Jin-ah: Son Ye-jin 손예진
Seo Joon-hee: Jung Hae-in 정해인
Kang Se-young: Jung Yoo-jin 정유진
Geum Bo-ra: Joo Min-kyung 주민경
Lee Ye-eun: Lee Joo-young 이주영
le frère de Jin-ah Yoon Seung-ho: Wi Ha-joon 위하준
la mère de Jin-ah Kim Mi-yeon: Gil Hae-yeon 길해연
le père de Jin-ah Yoon Sang-ki: Oh Man-suk 오만석

J’ai regardé Something in the rain en 2020 sur Netflix.

Something in the rain - JTBC
Image JTBC

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Sa page sur JTBC (en coréen): http://tv.jtbc.joins.com/pretty/

Interview

Behind the scenes

OST

Compter en Coréen

Compter en coréen, 2 systèmes!

Il n’est pas aussi simple que ce qu’on peut imaginer de compter en coréen. Ayant commencé à apprendre le coréen (voir mon premier article), il m’arrive d’imprimer des listes de vocabulaire thématique à apprendre: les animaux, les métiers, la famille… C’est très pratique, car on finit par réentendre ces mots du quotidien, et du coup, comme ils sont déjà dans un coin de notre cerveau, on les reconnaît plus vite.

J’ai donc pensé apprendre les chiffres. Compter fait partie des bases, non? Mais une chose me tracassait: dans ma méthode de langue, les pages étaient numérotées 1: il 일 2: i 이 3: sam  삼 4: sa 사 …

Or quand j’écoute des gens compter dans des séries télé, ils disent 1: hana  하나 2: tul  둘 3: set 셋 4: net 넷 …

Mais, euh…? Pourquoi???

compter en coréen - Mélange de chiffres
| Gerd Altmann – Pixabay

Eh bien figurez-vous qu’il existe en coréen deux systèmes différents pour compter, et que l’un ou l’autre sont employés selon les circonstances.

Pour bien comprendre, je laisse la parole à Maya, du site « Le Coréen avec une Coréenne », qui explique tout ceci très clairement https://bit.ly/2UrwFRB

Et aussi Amazing talker qui fait un point très complet sur les nombres et chiffres coréens.

J’ajoute deux articles Wikipédia:

Celui sur les classificateurs du système coréen (pour les éléments, les heures, les âges…) https://bit.ly/3nrOTyS

Celui sur la numérotation, avec les nombres en sino-coréen https://fr.wikipedia.org/wiki/Numération_coréenne

Courage à nous!