J’ai débuté ce cahier d’écriture en même temps que la méthode J’apprends le coréen avec Assimil pour comprendre la langue. Je ne me suis pas servi du cahier lui-même pour écrire à l’intérieur, car il faut beaucoup plus de temps et de lignes que ce qu’un cahier peut proposer pour s’entraîner. J’ai donc pris des feuilles, et copié des pages et des pages de caractères.
La méthode est bien faite, car elle indique précisément dans quel sens et dans quel ordre écrire la lettre. On voit tout d’abord les consonnes, puis les voyelles. Ensuite est expliqué comment combiner les syllabes.
La prononciation
Il y a des indications sur la prononciation, mais là, au moins au début, on arrive aux limites de ce que notre oreille européenne petit différencier. Il y a des sonorités auxquelles nous ne sommes pas habitués. Personnellement je n’entends toujours pas la différence entre o et ô, et j’ai des difficultés à entendre certaines doubles consonnes. Mais je suppose que cela viendra avec le temps.
Écrire, écrire encore
Comme j’ai travaillé en parallèle avec la méthode de langue, arrivée à la leçon 25 de celle-ci, j’ai tout repris depuis le début pour me faire des dictées de phrases, afin de mieux maîtriser l’écriture. J’ai trouvé cela utile ; cela a augmenté ma fluidité d’écriture, même si c’est encore loin d’être parfait.
Deux livres complémentaires
Je pense que c’est vraiment bien d’avoir utilisé en même temps le cahier et la méthode, les deux se complètent, et les deux sont très bien. Je reviens régulièrement voir mon cahier d’écriture lorsque j’ai des doutes sur l’ordre d’écriture d’une lettre ou sur la prononciation.
Ban Ji-yeon est une journaliste à sensation expérimentée qui n’hésite pas à se déguiser et à s’infiltrer pour obtenir des scoops pour ses articles. Peu populaire auprès des autres journalistes de son agence, elle est surnommée la sorcière. Yoon Dong-ha est un gentil jeune homme qui enchaîne les petits boulots pour survivre, et les galères. Quand Ban Ji-yeon, pressée par le temps pour rendre un scoop, vole sous les yeux de Yoon Dong-ha le vélo d’un enfant, celui-ci n’hésite pas à la poursuivre en courant jusqu’à son journal. Et on peut dire que pour leur première rencontre, tout le contraire de l’amour fous.
Mes remarques, avec spoilers
Pas de magie ni de sorcellerie par ici, à part le titre du drama et le surnom de Ban Ji-yeon, mais une histoire d’amour rendue difficile par la différence d’âge entre les protagonistes.
Une femme plus âgée
La thématique principale abordée ici est la différence d’âge, avec une femme plus mûre que le jeune homme qu’elle fréquente. Ou pourrait fréquenter. Car c’est elle qui met un frein à ce qu’elle ressent à cause de son âge, par peur du regard des autres. Lui n’a pas ce problème, il est au contraire fier de s’afficher avec la femme qu’il aime, il est moins soumis aux tabous sociaux.
Un jeune homme vivant et adorable
Yoon Dong-ha est un jeune homme admirable, qui se bat au quotidien pour joindre les deux bouts. Il ne ménage pas sa peine, travaille dur et honnêtement, et est fier de ce qu’il fait, même si ce ne sont que des petits boulots. C’est un personnage positif auquel le spectateur peut avoir envie de ressembler. Beau, gentil, attentionné, souriant, travailleur, c’est un boyfriend de rêve.
Yoon Dong-ha et Ban Ji-yeon
Les deux s’entendent formidablement bien, ils font la paire. Très complices, ils ont les mêmes délires. Lorsqu’ils sont ensemble, ils se comprennent, ont le même sens de l’humour et travaillent en parfaite harmonie. À part cette question d’âge, il n’y a vraiment rien pour les séparer, d’autant plus qu’ils sont tous deux attirés vers l’autre. Mais allez-y, faites-vous plaisir !
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Le retour de l’ex
Quand celui-là pointe le bout de son nez, il est clair qu’on n’a pas envie de le voir. Tranquille, il a attendu 6 ans pour refaire surface, et veut reprendre sa place comme si de rien n’était. Dis-donc, coco, c’est un peu facile comme attitude. Même si au départ il y a eu des malentendus des deux côtés, 6 ans c’est un chouïa long pour arriver la bouche en cœur, tu ne trouves pas ? Allez ouste, hors de ma vue. Allez, j’avoue, je suis un peu dure, car malgré tout, je comprends que Ban Ji-yeon, qui s’est traîné cette plaie béante au cœur aussi longtemps, ait envie d’y croire et de cicatriser. Pourtant c’est triste de la voir plus s’enfoncer dans de vieilles habitudes que dans un amour profond qui aurait refleuri. L’humain est ainsi fait qu’il va vers la facilité et les situations connues et confortables.
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Les potes
En personnages secondaires positifs, on a le gentil couple qui tient son resto en mode in love. Ni très sexys ni très fashion victimes, ils incarnent bien le bonheur simple et familial. Yong Soo-cheol est pour sa part le pote serial lover et colocataire de Yoon Dong-ha. Un peu énervant au début, j’ai fini par le trouver sympathique.
Des collègues de boulot
L’histoire finit en mode Bisounours alors que les collègues de boulot de Ban Ji-yeon lui font vraiment un sale coup au début. Je ne peux pas imaginer que dans la vraie vie un groupe de hyènes janlouses se transforme en chatons duveteux, je suis trop veille pour croire à des conneries pareilles sur la nature humaine, mais comme j’aime les histoires positives, je ferme ma grande bouche sur ce coup-là. La fille amoureuse de Yoon Dong-ha ne sert à rien à part à secouer ses longs cheveux et à foutre son grain de poivre dans l’histoire. Et comme le scénario est archi-bisounours, elle trouve bien entendu son bonheur ailleurs. Je ne vois pas bien l’intérêt de caser tout le monde à la fin, mais bon, soit.
Un crève-cœur
Qu’est-ce que j’ai pu avoir mal pour Yoon Dong-ha ! Le pauvre garçon promène sa tristesse de manière poignante. Il est fair-play, ne veut pas conquérir celle qu’il aime sur des mensonges ou des malentendus, et son honnêteté est ce qui la lui fait perdre. Mais il est en paix avec sa conscience. Le voir malheureux m’a fendu le cœur. Alors même que je n’ai pas trouvé d’accroche particulière avec Ban Ji-yeon, je voulais tellement que lui soit heureux ! Et comme son bonheur à lui semblait passer par Ban Ji-yeon, il fallait absolument qu’ils finissent ensemble !
J’apprends le Coréen, oui mais comment? Les méthodes de langue Assimil sont connues depuis longtemps, et ont bonne réputation. J’avais déjà eu l’occasion d’en tester un peu une il y a fort longtemps, et pour autant que je me rappelle, cela m’avait bien convenu. C’est donc sans hésitation que je me suis tournée vers Assimil lorsque j’ai décidé d’apprendre le Coréen.
Des fichiers audio de qualité
La méthode intuitive pour apprendre le coréen, niveau débutant et faux débutants, est effectivement comme indiqué très intuitive.
Chaque chapitre commence par un texte qui est lu en version audio et que l’on peut répéter à l’envi. Pour ma part j’ai posé les fichiers dans mon téléphone, dans ma voiture et sur mon PC, ainsi j’y ai toujours accès tout en étant mobile, et je peux écouter et répéter à tout moment de la journée.
Le son est de très bonne qualité, avec plusieurs locuteurs pour varier les façons de parler.
Une approche intuitive
Le manuel J’apprends le coréen donne des indications sur la prononciation, et des notes pour la compréhension et la partie grammaticale.
Il y a ensuite des exercices de traduction, puis des phrases à compléter, et enfin quelques mots à écrire. Le tout bien sûr avec les corrigés.
On peut ainsi alterner entre le travail oral et l’écrit.
Chacun son rythme
J’avance tout doucement à mon rythme, et en cinq mois j’ai atteind la 25e leçon. Il est possible d’aller infiniment plus vite, mais il faut bien sûr travailler un peu plus que moi, et faire des efforts de mémorisation du vocabulaire. (Enfin, je dis ça, mais mon fils de 13 ans me met la honte sans peine sur sa vitesse d’apprentissage.) Je fais pour ma part bien attention à avoir tout compris et mémorisé avant de passer à la leçon suivante.
En plus
Un appendice grammatical, un lexique, des leçons de révisions intercalées
Mes suppléments
Je regarde en parallèle de nombreuses séries coréennes sous-titrées, et il m’arrive très souvent, à ma plus grande satisfaction, d’y entendre et reconnaître le vocabulaire que j’ai découvert dans la méthode Assimil ; ce sont vraiment des mots dont on se sert couramment qui sont utilisés pour illustrer les différentes leçons.
J’ai travaillé en même temps avec le cahier d’écriture Assimil pour me familiariser avec le Hangeul. Car bien que les textes soient romanisés, il est très important d’apprendre à lire et écrire la langue elle-même.
Un bilan positif
Au bout de 25 leçons avec J’apprends le coréen, mon bilan est très positif. Je suis en tous points satisfaite de cette méthode pour débuter avec le coréen et prends plaisir à apprendre.
Je trouve que l’avancée se fait pas à pas, sans douleur. Les leçons sont suffisamment courtes pour ne pas être fatigantes, et les difficultés augmentent petit à petit, sans qu’il y ait de grosse marche infranchissable.
Depuis tout petit, Park Bong-pal voit les fantômes. Il a même vu celui qui a tué sa mère. Maintenant il les chasse et les élimine. Or quand il tombe sur la jolie fantôme Kim Hyeon-ji, qui a perdu la mémoire, c’est elle qui s’accroche à lui et le poursuit partout pour qu’il l’aide. Un lien se noue petit à petit entre eux. Par ailleurs, deux gentils loosers, Choi Chun-sang et Kim In-rang, essayent de monter un business d’exorcisme et de recruter Park Bong-pal. Et le mal rôde autour de tous ces personnages…
Mes remarques, avec spoilers
Super moment de détente autour d’un mignon petit couple, de fantômes, et d’un méchant pour mettre de la tension.
La chasse aux fantômes
Pendant une bonne moitié de la saison, la chasse aux fantômes, présentée comme une mission, occupe agréablement chaque épisode avec un focus différent. Je préfère cette partie-là à celle qui vient ensuite, plus centrée sur la traque du méchant principal. D’ailleurs si les producteurs voulaient faire des saisons suivantes, avec une enquête par épisode, il y aurait de quoi avancer à l’infini. Moi je serais preneuse.
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Le mignon couple badass
Le duo en noir Park Bong-pal et Kim Hyeon-ji qui botte des fesses de fantômes en mode badass fonctionne super bien, on voudrait en voir plus. L’alchimie entre les deux héros se fait bien, leur petite histoire plutôt cohérente et mignonne. L’archi-classique partie « je te quitte pour ton bien » me gonfle comme toujours. En quoi ça pourrait être bien de faire souffrir quelqu’un en l’abandonnant alors qu’on l’aime aussi ? Les méandre de l’esprit humain sont trop tortueux pour moi.
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Le twist
Je me demandais comment les scénaristes allaient se sortir du problème de romance impossible entre un fantôme et un humain, eh bien ils ont fait ça avec classe, dans un retournement inattendu et intéressant quand la fantôme commence à disparaître. Le fait que Kim Hyeon-ji ne soit pas morte induit à la fois une solution et un nouveau problème avec les relations à la famille humaine.
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Les gentils loosers
Kang Ki-young, grand abonné des rôles supports farfelus dans les dramas, est ici l’aimable et parfois un peu pénible looser en chef Choi Chun-sang qui, accompagné de son acolyte Kim In-rang tient le club de chasse aux fantômes au nom gastronomique. Ils forment un bon duo comique, maladroits mais marrants et chaleureux ; on s’y attache, même si je ne voudrais pas les voir sonner à ma porte pour foutre en l’air ma journée.
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Le grave méchant
Joo Hye-seong représente vraiment le méchant dans l’âme, qui n’hésite devant aucune atrocité, d’ailleurs il tue de mignons petits animaux, c’est dire. Et ce qui fait de lui le méchant parfait, c’est sa façade propre, son masque de gendre immaculé.
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De la détente, de la romance, un peu de mystère, du fantastique, un bon mix dans ce drama.
Acteurs
Park Bong-pal : Ok Taec-yeon (Taecyeon) 옥택연 Kim Hyeon-ji : Kim So-hyun 김소현 Joo Hye-seong : Kwon Yul 권율 monk Myung-cheol : Kim Sang-ho 김상호 Choi Chun-sang : Kang Ki-young 강기영 Kim In-rang : Lee David 이다윗 Lee Se-in: Park Gyu-young 박규영
Cha Do-hyun, l’héritier d’un grand groupe, est affectée d’une TDI qui lui fait prendre 6 autres personnalités. Elle le rend violent quand il se transforme en Se-gi, ou fantasque en Perry Park. Pour le bien des affaires, sa famille et le public doivent ignorer sa maladie. Seul son secrétaire est dans la confidence. Cha Do-hyun tente de se faire soigner par des psys, et passe son temps à essayer d’afficher une image parfaite de lui, tout en réparant les dégâts causés par ses autres personnalités. Lorsque son alter ego violent croise Oh Ri-jin et en tombe amoureux, tout se complique, car cette personnalité tente alors de prendre le pouvoir sur les autres. De plus, le frère jumeau d’Oh Ri-jin, écrivain célèbre, enquête en secret sur Cha Do-hyun…
Mes remarques, avec spoilers
Énorme coup de cœur pour cette série ! J’ai matché dès le premier épisode, et j’ai été emportée jusqu’à la fin.
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Un acteur principal génialissime
Grosse admiration pour le talent d’acteur de Ji Sung, qui joue les multiples personnalités de Cha Do-hyun en passant en un regard du gentil Do-hyun à l’écorché Se-gi. Autant l’acteur sait envoyer des ondes de petit-ami parfait sous les trait de Cha Do-hyun, autant en tant que Se-gi, avec son regard charbonneux, on peut dire qu’il envoie du lourd. Je l’ai aussi adoré dans la peau de Yoo-na cette fille complètement délirante ; il est hilarant avec ses mimiques féminines.
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Un acteur secondaire à croquer
Park Seo-jun est trop mignon en frère protecteur un peu paumé dans ses sentiments. Il est tellement choupinou qu’il fait penser à un gros lapin angora qu’on aurait envie de serrer contre soi comme une peluche. OK, oui j’ai craqué sur son mode fluffy. Et j’adore ses interactions avec Yoo-na !
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Une enquête en fil rouge
L’enquête sur l’origine du traumatisme de Cha Do-hyun, qui a conduit à ses multiples personnalités, est un fil rouge qui tient en haleine et donne une variation intéressante à l’histoire, à côté de la romance. On aime !
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Acteurs
Cha Do-hyun : Ji Sung 지성 Oh Ri-jin : Hwang Jung-eun 황정음 Oh Ri-on : Park Seo-jun 박서준
La très sérieuse galeriste d’art Sung Deok-mi est aussi secrètement fangirl de l’idole kpop Shi-an. Elle anime sous pseudonyme un fanblog reconnu. Sa patronne est une sale prétentieuse qui abuse de sa position et exploite ses employés. Et son nouveau directeur Ryan Gold n’est pas quelqu’un qui rigole. Pourtant, lorsque Sung Deok-mi se retrouve par erreur dans un scandale et accusée à tort d’avoir une relation avec l’idole Shi-an, Ryan Gold lui propose de jouer son faux petit-ami pour faire taire les rumeurs. Cela aurait pu s’arrêter là sans la fille de la sale patronne, elle aussi blogueuse et fan absolue de Shi-an, qui entend bien creuser l’histoire.
Mes remarques, avec spoilers
Une jolie romance, avec en fond la question du harcèlement des fans, puis celle de l’adoption.
L’humour coréen
Même quand on a l’habitude de leur façon d’aborder le second degré (qui peut être très réussi comme dans Strong girl Bong-soon), les effets burlesques sont ici parfois un peu rudes, trop dans l’exagération. Je pense en particulier à la scène où la fille se voit en salle d’opération, pour moi complètement wtf. Mais pas de panique, à part des débuts un peu toomuch, le scénario se calme ensuite sur ce type d’effets.
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Le romantisme coréen
Mais qu’est-ce que j’adore le romantisme coréen ! Ils sont vraiment ultimes pour décrire la montée des sentiments à l’aide de toutes petites choses. Des détails, des moments simples et souvent fugaces. Comment deux visages qui se frôlent, avec simplement un nez qui approche un front, peuvent-ils être aussi sensuels ? Bwa, achevez-moi, c’est trop beau, je meurs devant l’écran.
| TvN
Fangirl ou sasaeng
La question de la fangirl qui joue au paparazzi passe en second plan assez rapidement. C’est un peu dommage, cela semblait être une part importante de l’intrigue, j’aurais aimé en avoir plus. Sung Deok-mi reste certes une fan assidue, mais on ne la voit pas trop sortir déguisée en ninja incognito. Le drama aborde la question des sasaeng, ces fans extrême, allant jusqu’à être en mode stalker et à menacer la vie des gens. Les flots de haine qui peuvent être déversés sur les réseaux sociaux et la prudence extrême dont doivent s’entourer les stars coréenne autour de leur image sont ici exposés mais pas explorés, cela reste un aimable drama familial.
| TvN – Her private life
La galerie d’art
C’est très sympa comme lieu de travail et trame de fond cette galerie d’art. Ça change de la multinationale ou du café, bien que la bonne copine n’ait pas évité celui-ci. On a affaire à des amoureux de l’art, et j’ai beaucoup aimé cette immersion dans le milieu, quasi en continu.
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L’adoption
Deux vies fort différentes dans des familles non biologiques, mais deux vies heureuses. Celle de Nam Eun-gi, élevé par la famille de Sung Deok-mi, doublé d’une relation un peu étrange avec sa mère biologique qui se comporte un peu comme une tante. Eun-gi ne cherche pas à fouiller son passé et ne veut pas poser de questions sur son père, il se satisfait de la famille qu’il a. Pour Ryan Gold, c’est bien différent. Adopté à l’étranger, il a aussi eu des parents aimants, mais son abandon dans un orphelinat est une plaie béante dans son cœur, au point de l’empêcher d’avancer dans sa vie. Cette question sert de pivot à l’intrigue.
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Les acteurs principaux
On les adore ! Park Min-young est comme toujours mignonne et attachante, Kim Jae-wook est très sexy en amoureux. La romance entre les deux est super jolie. Les prétendants secondaires n’ont jamais vraiment leur chance, ils servent juste à donner un peu de rythme.
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Acteurs
Sung Deok-mi : Park Min-young 박민영 Ryan Gold : Kim Jae-wook 김재욱 Nam Eun-gi : Ahn Bo-hyun 안보현 Cha Shi-an : Jung Jae-won (One) 정제원 Lee Seon-joo : Park Jin-joo 박진주
La commis de cuisine Na Bong-sun est une jeune femme maladroite, introvertie, apeurée. Dans son métier au restaurant de Kang Sun-woo, elle se fait tout le temps houspiller par ses supérieurs. En fait sa peur vient des fantômes qu’elle peut voir. Trop timide pour les chasser, elle essaie de se faire aussi discrète que possible, et passe ainsi à côté de sa vie. Shin Soon-ae est une fantôme aigrie qui ne peut pas monter au ciel tant qu’elle ne sera pas en paix avec elle-même. Or comme elle est morte vierge, ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est posséder le corps d’une femme, pour qu’un homme lui fasse l’amour.
Kang Sun-woo est un chef réputé, sûr de lui, doué et arrogant. La timide Bong-sun en est secrètement amoureuse, mais n’ose même pas le regarder dans les yeux. Ce jour-là, par hasard, l’éffrontée fantôme Soon-ae s’empare du corps de Bong-sun pour se cacher. Chaos en vue.
Je n’avais pas d’attente particulière pour ce drama, sur lequel je suis tombée par hasard, mais j’ai finalement passé un bon petit moment avec. Il se laisse regarder avec plaisir, et les acteurs principaux n’y sont pas pour rien.
La fantôme énervante
Au début de Oh my ghost, cette fille est une vraie tête à claque. Capricieuse, ingérable, autocentrée. Mais à partir du moment où elle intègre le corps de Bong-sun, elle devient bien plus intéressante. Même si elle est complètement fofolle, elle prend un côté sympathique avec sa vivacité et sa spontanéité. Sur le fait qu’elle soit tout le temps à demander au chef de coucher avec elle, et le poursuive jusque dans sa chambre, on notera que si c’est un homme qui avait cette attitude envers une femme, il y a longtemps que la fille aurait reporté plainte pour harcèlement.
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Le chef Sun-woo
Le chef étant évidemment séduisant, et on a envie que son histoire d’amour se concrétise. Ceci dit, cela fait un peu mal de voir que c’est plutôt de la fantôme dont il tombe amoureux, plus que de la vraie Bong-sun. En plus ce qui est dommage, c’est que la fille ne se rappelle de rien de ce qui s’est passé pendant qu’elle était dépossédée. L’histoire aurait été plus sympathique si elle avait assisté à tout, même sans pouvoir intervenir. L’amorce de triangle amoureux avec son crush de jeunesse ajoute un brin de tension dans le couple en devenir.
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Le sous-chef tête à claques
En voilà un qui m’a bien énervée, du début à la fin. Il est pénible en cuisine, il donne aux autres son propre travail à faire, il s’attribue des mérites qui ne sont pas les siens, et il pourrit la vie de son équipe avec des soirées à répétition. Apparemment, les Coréens ne savent pas dire non, ils préfèrent s’inventer des excuses à 2 balles chaque fois qu’ils le peuvent. Refuser est sûrement mal vu au niveau social. Dommage. Les gars, vous connaissez ces trois lettres « NON » ? C’est important de savoir utiliser ce petit mot, sa puissance est assez forte. Essayez si vous n’avez pas l’habitude, vous verrez, les gens sont parfois surpris, mais c’est efficace. Promis. Je l’envoie régulièrement sans filtre ni circonvolutions, il fait son effet.
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La petite intrigue policière
Ben il est très sympa ce petit fil rouge, qui se dévoile au cours de l’histoire. On ne sait rien de la mort de la fantôme, et c’est finalement ce point qui va amener à une intrigue policière tout à fait charmante.
On parle évidemment beaucoup de cuisine, c’est un arrière-plan sympa.
C’est quoi ce tic des dramas coréens d’envoyer l’un des personnages 2 ans à l’étranger ? Franchement, ça n’ajoute rien à l’intrigue, ça ne fait qu’allonger la sauce de l’épisode final. Inutile.
| Oh my ghost – TvN
On aime :
– la chamade foldingue – le mignon Cordon – la montée de romantisme entre le chef et Bong-sun – le surnom Bong-bong
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Acteurs
Kang Sun-woo : Jo Jung-suk 조정석 Na Bong-sun : Park Bo-young 박보영 Shin Soon-ae : Kim Seul-gie 김슬기 Choi Sung-jae : Lim Joo-hwan 임주환 Kang Eun-hee: Shin Hye-sun 신혜선 Lee So-hyung: Park Jung-ah 박정아
Heo Min-soo: Kang Ki-young 강기영
Jo Dong-chul: Choi Min-chul 최민철
Chien-oiseau, un jeune paysan en quête de vengeance pour le meurtre de son meilleur ami se fait passer pour celui-ci, obtenant ainsi un père, une sœur, et la possibilité d’intégrer les Hwarang, une troupe d’élite destinée à protéger le roi. Or ce que Chien-oiseau veut, c’est tuer ce roi, qui est responsable de la mort de son ami. Pendant ce temps, le prétendant au trône Jinheung vit en se cachant de tous, alors que sa mère la reine dirige le pays sans donner l’impression de vouloir lui passer la main. Lui aussi intègre les Hwarang incognito. Les intrigues de la cour pour prendre le pouvoir sont nombreuses, et les personnages féminins sèment le trouble.
Quel excellent casting ! Les hwarang sont à croquer, on les adore presque tous. Aussi bien le scénario que la réalisation ont su faire la place à nombre d’entre eux pour qu’on ait le temps de les connaître et les apprécier, ce qui n’était pas évident avec autant de personnages et cette tripotée de beaux et talentueux acteurs.
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La difficile naissance d’un groupe
Entre les Hwarang, qui pour la plupart ne désiraient pas être là, la cohabitation s’avère dans un premier temps difficile. Toute une partie de la saveur de ce drama se fait autour de ce groupe qui évolue pour s’unir. Les amitiés se révèlent, des inimitiés se transforment, des liens se nouent et les personnages évoluent. Ce sont ces relations mouvantes dans le groupe qui, au-delà de la trame du drama, donnent un beau liant à l’histoire. On note la très belle mort de V.
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Les deux cousins
Même les deux cousins Kim Soo-ho et Park Ban-ryu qui se détestent et œuvrent jusqu’au bout pour des vents contraires trouvent une forme respect mutuel et de status quo pour cohabiter. La romance entre Park Ban-ryu et la sœur de Kim Soo-ho est touchante ; c’est d’ailleurs à travers elle que j’ai commencé à apprécier le personnage de Park Ban-ryu, qui montre son côté humain et sensible. Le pauvre garçon n’a pas une histoire familiale facile, et les attentes posées sur ses épaules sont bien lourdes.
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La bromance entre Chien-oiseau et le roi
Ces deux-là s’apprécient chaque jour un peu plus, alors même que chacun de son côté voit des raisons de détester l’autre. Plus d’une fois ils pourraient régler leurs comptes, mais l’un comme l’autre font mine de rien, se tournent autour, et continuent à agir comme les amis qu’ils sont. C’est marrant de les voir, surtout Chien-oiseau, s’escrimer à mettre un frein à cette amitié pourtant forte et incontournable. Comme on les aime tous les deux, on est un peu partagé entre qui doit gagner le cœur de la fille, mais bon, on sait bien qui va l’emporter, elle n’a pas les sentiments versatiles. Si vous avez envie de vous plaindre de ce nom de chien-oiseau, un peu pénible à prononcer, pensez à quel point il sonne mieux en Coréen : 개 새 (Kè Sè) ; court, efficace, percutant, tout comme son personnage.
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Les pères et mères
Comme souvent dans les dramas coréens, le poids de l’attente familiale envers leurs rejetons est énorme. La reine est ici en mère sans cœur et castratrice. Pour mémoire, elle tue quand même sa meilleure amie enceinte de sa propre main, c’est pas les trois larmes qu’elle verse pour l’occasion qui vont la rendre humaine. Les pères des hwarangs sont des opportunistes ambitieux, cupides, calculateurs, et pour certains prêts au pire. L’accès au pouvoir et l’accumulation de richesses les obnubile, le père de Suk Han-sung en paiera le prix fort. Leurs enfants vont devoir batailler dur pour se défaire de ce poids trop lourd et être en paix.
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La reine et le médecin
Alors si j’arrive à tout suivre, ils s’aimaient et elle l’a quitté en lui brisant le cœur ; faut croire qu’elle préférait épouser un roi, c’est plus classe. Ensuite quand lui se marie, elle fait tuer sa femme et enlever son fils. Ah, sympa la donzelle. Deux décennies plus tard, elle lui fait du chantage, veut plusieurs fois tuer ses enfants, et lui demande d’être son médecin personnel et de l’aimer à nouveau. Bien bien bien… Elle a craqué du cerveau ? Elle l’a pris pour un saint tout droit descendu du Ciel ? Moi j’hésite juste sur le genre de torture à lui infliger, mais ce n’est que mon avis.
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Kim Sun-woo / chien-oiseau : Park Seo-jun 박서준 Kim Ah-ro : Go Ara 고아라 Roi Jinheung : Park Hyung-sik 박형식 Kim Soo-ho : Choi Min-ho 최민호 Park Ban-ryu : Do Ji-han 도지한 Suk Han-sung : Kim Tae-hyung (V) 김태형 Kim Yeo-wool : Jo Yoon-woo 조윤우
Scénario: Park Eun-yeong 박은영 Réalisation: Yoon Sung-sik 윤성식, Kim Yeong-jo 김영조
Alors qu’il n’a fait que défendre un élève harcelé, Park Seroyi est renvoyé de son lycée. Le coupable n’est autre que Jang Geun-won l’intouchable fils du puissant groupe Janga, devant lequel Park Seroyi refuse de courber l’échine. En plus, à cause de ce refus, le PDG de Janga licencie aussi son père. Alors que père et fils Park se relèvent ensemble et font face à ces injustices, le père de Park Seroyi décède dans un accident de la route avec délit de fuite. Le coupable n’est encore une fois autre que Jang Geun-won. Et à nouveau le PDG du groupe Janga couvre l’affaire et c’est Park Seroyi finit en prison. Il jure de se venger.
Itaewon class est une histoire de vengeance. Mais surtout une histoire de jeunes gens qui grandissent et deviennent des adultes. Avec un message fort, celui de suivre son chemin en restant soi-même, avec des valeurs. Ces êtres se construisent jour après jour, surmontant les obstacles sans jamais lâcher prise, et le drama distille des leçons de vie tout au long des épisodes. Un mix excellentissime.
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Des acteurs au top
Rien à redire sur le jeu des uns et des autres. L’actrice Kim Da-mi affiche une forte présence à l’écran, d’autant plus que son rôle est celui d’une femme déterminée qui ne s’en laisse pas conter. L’acteur Park Seo-jun est impressionnant. Il est chaque seconde dans son rôle. En immersion complète dans son personnage, ses expressions faciales sont justes et fascinantes.
Les Janga
Les Janga sont une sale famille. La seule chose que l’on peut laisser à la décharge du fils aîné Jang Geun-won c’est qu’il a eu un modèle paternel déplorable, et encore le mot est faible. Ahn Bo-hyun est excellent tellement on le déteste. Le coup du poulet tué à mains nues est particulièrement marquant. Le cadet Jang Geun-soo s’en sort mieux, malgré une période d’égarement. Il a le même père que Jang Geun-won, mais fait d’autres choix.
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DanBam, un bar maintenant mythique
L’équipe du bar d’Itaewon class a été soigneusement scénarisée, appuyant sur la force de la diversité et sur la complémentarité de ces personnes dont aucune au départ n’est parfaitement intégrée dans la société. Ce bar est pour eux une chance sociale, et en même temps on les voit apprendre à composer au sein de leur groupe pour ne former plus qu’un bloc uni. Jo Yi-seo atténue son côté sociopathe, Choi Seung-kwon apprend à gérer sa colère et à tolérer le choix de Ma Hyeon-yi. Tous grandissent ensemble.
La tolérance, la confiance… sans excès
Park Sae-ro-yi fait confiance aux gens et à son instinct. Il ne voit les autres que par leurs actions, pas par ce qu’ils représentent pour la société. Pour lui un ancien détenu a la même valeur que le fils d’un pdg ou une personne transgenre. Il est ouvert et bienveillant. Sans pour autant se laisser faire. J’adore le moment où le vieux Jang, qui n’a plus rien à perdre, le supplie à genoux, et que Park Saeroyi lui répond avec politesse qu’il peut s’enfoncer ses excuses en bois dans le fondement. Bra-vo !
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L’obstination
Il y a beaucoup de personnages déterminés jusqu’à l’obstination dans ce drama. Jo Yi-seo est décidée à aimer Park Saeroyi, peu importe les années qui passent. Park Saeroyi est ultra obstiné. Sa vengeance est jusqu’auboutiste, il ne se satisfait pas de demi-mesures, quels que soient les obstacles. La seule victoire qu’il veut est totale. Seules les menaces sur ses proches pourront le faire revoir sa copie. Moi aussi je reste constante : je n’aime pas Oh Soo-ah du début à la fin. Je ne suis pas sujette à des changements d’humeur à son sujet, je reste sur ma position de rejet. Elle a fait toutes les basses besognes du PDG (le bonsaï en cadeau, c’est quand même le pompon) et a tenu Park Saeroyi en laisse en le faisant espérer, je suis ravie qu’il se soit lassé de sa toquade.
|JTBC
Un drama porteur d’espoir
Souvent les dramas sont porteurs de leçons de vie en filigrane ; celui-ci enseigne beaucoup : chacun est libre de tracer son chemin, de prendre ses propres décisions, de faire ses propres choix, de s’extraire de son passé ou de son entourage et d’être fier de ce qu’on est.
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Ce drama est l’adaptation d’un webtoon du même nom.
| 이태원 클라쓰
Cerise sur le gâteau, du beau monde sur l’OST d’Itaewon class (V, Gaho, Verivery…)
Park Saeroyi : Park Seo-jun 박서준 Jo Yi-seo : Kim Da-mi 김다미 Jang Dae-hee : Yoo Jae-myung 유재명 Oh Soo-ah : Kwon Na-ra 권나라 Choi Seung-kwon : Ryu Kyung-soo 류경수 Ma Hyeon-yi : Lee Joo-young 이주영 Kim Toni : Chris Lyon Jang Geun-soo : Kim Dong-hee 김동희 Jang Geun-won : Ahn Bo-hyun 안보현 le nouveau cuisiner (cameo): Park Bo-gum 박보검
Lorsque Ji Sung-joon le meilleur ami et amour de jeunesse de Kim Hye-jin revient en Corée et veut la revoir, elle se dégonfle au dernier moment car elle est au chômage et a perdu sa beauté de jeunesse. Elle envoie à sa place pour la soirée sa meilleure amie, la très jolie Min Ha-ri. Tout aurait dû s’arrêter là. Mais le destin en a décidé autrement. Ji Sung-joon retombe par hasard sur Min Ha-ri et veut la revoir. De son côté, Kim Hye-jin est recrutée dans l’entreprise de Ji Sung-joon.
Une comédie romantique toute choupinette qui fait chaud au cœur de mignonitude.
She was pretty | Netflix
Des personnages à baffer
Les débuts ont été difficiles pour moi, car je suis restée assez hermétique au côté drôle et second degré, que j’ai trouvé plutôt lourdingue. En plus l’héroïne est une vraie cruche. Dire qu’elle est maladroite serait trop gentil, c’est une plaie cette fille. Elle ne se respecte même pas elle-même en se comportant comme une serpillière avec tout le monde et en ne prenant pas soin de sa personne. Elle n’est pas drôle, elle est pathétique. Ji Sung-joon quant à lui est un vrai c**. Tout à l’inverse de Kim Hye-jin, il est hautain, imbu de lui-même, et écrase tout le monde autour de lui. Je me suis franchement demandée comment les scénaristes allaient arriver à me faire apprécier un type pareil.
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La reprise en main
Mais bien sûr… Comme je suis un vrai cœur d’artichaut, à partir de l’épisode 5 j’ai pris un plaisir de plus en plus grand à cette série et j’ai adoré Ji Sung-joon, il est tellement choupinou. Si vous doutez de ma santé mentale, pas de problème, j’assume fort bien. Kim Hye-jin a la bonne idée de se prendre en main. Elle fait des efforts pour s’adapter à sa nouvelle branche professionnelle et pour s’habiller autrement qu’en « Jackson ».
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Ji Sung-joon
Ji Sung-joon, au contact de l’inénarrable Kim Hye-jin, arrondit ses manières et se rappelle finalement qu’il a un cœur. C’est un garçon profondément gentil, aimant, attentionné, une crème d’homme, on en reprendrait bien une petite dose supplémentaire. Et cela ne l’empêche pas de rester rigoureux voire rigoriste dans son boulot, un bosseur acharné qui se donne à fond dans ce qu’il fait. J’adore.
Les personnages secondaires
On salue Min Har-ri. C’est une bonne copine pour de vrai, elle a une conscience et n’agit pas pour blesser les autres. Elle a organisé sa vie autour de sa beauté, et découvre finalement que ce n’est pas une base satisfaisante.
Le journaliste fou est un clown triste, trop extrême dans ses rires pour être vraiment heureux. On a mal pour ses sourires de façade. Par contre on adore qu’il appelle Kim Hye-jin « Jackson ». L’équipe de Most est craquante. Tout ce microcosme hétéroclite se mixe pour former une unité vraiment sympa qui donne des souffles très agréables à la série.
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Le prétexte de l’intrigue
Côté intrigue autour de l’échange de rôle, de la vraie et de la fausse Kim Hye-jin, le suspense n’est pas franchement insoutenable, on se doute bien depuis le début où cela va mener. D’ailleurs les scénaristes se sont fatigués tout seuls et ont lâché l’affaire vers le 10e épisode : fin du suspense, Ji Sung-joon et Kim Hye-jin s’aiment, cœur avec les doigts, le sucre et la guimauve explosent partout sur l’écran, je suis en hyperglycémie. Et j’adore.
She was pretty | Netflix
Acteurs
Kim Hye-jin : Hwang Jung-eun 황정음 Ji Sung-joon : Park Seo-jun 박서준 Min Ha-ri : Go Joon-hee 고준희 Kim Shin-hyuk : Choi Si-won 최시원 Han Seol: Shin Hye-sun 신혜선 Lee Joon-gi: Lee Joon-gi 이준기
Quand Lee Jeong-in entre un matin dans une pharmacie, elle y rencontre le pharmacien Yoo Ji-ho. Leur attirance mutuelle est indéniable. Mais Lee Jeong-in a un petit ami de longue date. C’est loin d’être l’amour fou entre eux, plus une veille routine, mais il est question de mariage. En plus, celui-ci intègre la même équipe de basket que Yoo Ji-ho. Une relation peut-elle naître ? Pour corser le tout, Yoo Ji-ho est père célibataire, ce qui n’est pas sans conséquences sociales en Corée.
Une merveilleuse romance qui parle d’un amour profond, du chemin que deux êtres doivent tracer, des pressions de la société. Les deux héros, qui se soutiennent dans la difficulté, forment un très beau couple.
Un peu de blues pour démarrer
Au début, ce n’est clairement pas le type de série qui met le sourire, mais plutôt le blues. Les pauvres gens, on a mal pour eux ! Toutes ces choses non-dites qui créent des problèmes en mode boule de neige, toutes ces contraintes sociales qui emprisonnent les êtres humains dans des carcans, le poids du qu’en dira-t-on, des traditions, la masse inerte vaguement confortable des habitudes.
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La femme est moins que l’homme
Les femmes sont compliquées. Ça, on le savait déjà. Ajoutez-leur des contraintes sociales, des tabous, des pressions familiales, et « compliquées » sera un moindre mot. La pauvre héroïne est embarquée par habitude dans une relation dénuée d’amour avec son petit ami de longue date, qui veut qu’ils vivent ensemble car ce serait plus « pratique ». Mais tout ceci ne serait rien si elle était considérée comme l’égale de l’homme. La pression exercée sur les femmes, avec les mecs qui n’acceptent pas le mot « non » ou « stop », qui refusent de se séparer ou de divorcer. Et même le père qui dit : « Qui t’a donné le droit de rompre ? » Hein, non mais il est sérieux ?
| MBC
Une héroïne forte
Mais avec l’avancée de l’histoire, Lee Jeong-in se révèle avoir une forte personnalité, et être capable d’assumer ses choix. Bien sûr elle s’adapte aux contraintes de la société dans laquelle elle vit, aux mœurs de son temps, et essaye de ménager les uns et les autres pour ne pas les blesser. Mais malgré tout, elle suit son chemin pour arriver là où elle veut.
Le taiseux pharmacien
Il faut dire que le pharmacien, joué par Jung Hae-in, est parfait pour les scènes romantiques. On ne peut pas dire qu’il s’exprime beaucoup, mais sa présence irradie, il n’a pas besoin de mots pour être vivant. Le mignon Jung Hae-in est toujours plein de justesse dans ce type de rôles, son jeu corporel suffit à faire passer les sentiments.
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Le père célibataire
J’ai découvert avec effarement ce que certaines personnes de la société coréenne pouvaient penser d’un père célibataire, et j’en suis toujours ébahie. Mais, c’est quoi le problème ? Il a eu un enfant sans être marié, et alors ? Il l’élève tout seul, et alors ? L’ostraciser, le pointer du doigt, hésiter entre la pitié et le dégoût… n’en jetez plus, c’est affligeant. C’est vraiment à ce genre de réaction sociétale qu’on se rend compte à quel point nous Français pouvons être différents des Coréens dans notre éducation et nos chemins de pensées. En plus dans le série, le fils est tout choupinou, ce qui ajoute à la tristesse de les voir ainsi mis à l’écart pour ce qu’ils sont.
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L’infect ex
La seule chose qu’on peut concéder à l’ex collant, à sa décharge, c’est son père, plus calculateur mais tout aussi infect. Kwon Gi-seok agit par dépit, par vengeance, par frustration de se faire surpasser par quelqu’un qu’il estime lui être inférieur. Jamais par amour. Aucun moyen n’est trop vil pour lui : pression psychologique, manipulation des proches, mensonges, tentative de chantage. Dans son genre, il est tout aussi abject que l’autre qui bat sa femme.
| MBC
Les sœurs
Le groupe des trois sœurs est vraiment sympa. Elles ont toutes un style différent, mais sont attachantes chacune dans leur genre. En plus elles se soutiennent en toutes circonstances. Leur lien est un plus dans l’histoire.
Acteurs
Yoo Ji-ho : Jung Hae-in 정해인 Lee Jeong-in : Han Ji-min 한지민 Kwon Gi-seok : Kim Jun-han 김준한
Un manager arrogant et insensible souffre en fait de TDI (Troubles dissociatifs de l’identité) : il a plusieurs personnalités. Il est l’irascible PDG Gu Seo-jin, et quand il change d’identité, il est le gentil dessinateur Robin, qui protège et sauve les autres. Aucun des deux ne sait ce que fait l’autre. Pendant 5 ans, Gu Seo-jin a réussi à empêcher Robin d’apparaître. Mais avec l’arrivée de Jang ha-na, et l’enlèvement de la psychiatre de Goo Seo-jin, tout part en vrille.
Du bien pensant trop sucré, rattrapé par une bonne enquête et des ressorts psychologiques intéressants. Des seconds rôles cantonnés pour la plupart au domaine du faire-valoir, mais au final un honnête divertissement.
Un début pas glorieux
On ne va pas se le cacher, ça ne partait pas très bien. Pourtant, je suis fan des trucs romantiques, et plutôt généreuse dans mes appréciations de ce type de programmes. Mais vous voyez ces romances de Noël de type série B, voire série Z dont nous inonde M6 en décembre ? Eh bien tout est dit. Le cliché du parc d’attraction illuminé, la fille qui est tellement gentille que même un gorille déchaîné lui saute avec joie dans les bras, une bande son digne des pires romances portées à l’écran, de la guimauve dégoulinante à tous les étages, et rien pour accrocher l’intérêt. Eh bien, j’avais tout faux. Pas sur la forme du cliché gnan gnan illuminations à gogo pour dire que le monde est joyeux, mais sur le fond de l’histoire.
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Le tournant des TDI
Le scénario finit par entrer plus en profondeur dans les problèmes de Troubles dissociatifs de l’identité, et là l’histoire devient bien. Cette trame psychologique autour des TDI et de l’hypnose est très intéressante, en espérant que le sujet ait été suffisamment compulsé pour ne pas nous raconter trop de bêtises. Le personnage du psy Docteur Yoon Tae-joo est très bien joué par Sung Joon qui change de visage au cours de la série, passant du pys smart et sexy au détraqué aux yeux fous dont on se demande comment on a pu le trouver sexy. Sûrement un coup de son col roulé noir.
Hyun Bin x2
C’est uniquement grâce au casting comptant Hyun Bin que j’ai pris sur moi et poursuivi l’exploration de Hyde Jekyll, me dont les premiers épisodes me laissaient perplexe. Et je dois dire que je n’ai pas été déçue. Hyun Bin aussi est excellent dans son double rôle. Personnellement, je préfère Monsieur La Raie (j’adore ce surnom) à Robin. Je vous en laisse déduire ce que vous voulez de ma psychologie. Pour moi le sourire de Robin est trop flippant. Son hyperactivité bondissante et ses comportements enfantins me fatigueraient plutôt. Il n’y a que sa gentillesse qui est plaisante. Je préfère le type sérieux en cravate, il me correspond mieux. Et comme en plus il s’humanise au cours des épisodes, il devient juste parfait. Ceci n’étant qu’une question de goûts personnels, j’imagine que de nombreuses personnes ne seront pas de cet avis, et c’est tant mieux.
Acteurs :
Gu Seo-jin / Robin : Hyun Bin 현빈 Jang Ha-na : Han Ji-min 한지민 Yoon Tae-joo : Sung Joon 성준
Un patron hyper intelligent et doué dans son métier, arrogant et sûr de son charme tombe des nues lorsque sa secrétaire ultra-performante lui annonce sa démission.
Comme il la tenait pour acquise, il est bien décidé à l’empêcher de s’en aller. Tous les moyens qui lui viennent en tête sont bons. Il va jusqu’à lui proposer de l’épouser, et son refus le sidère.
En parallèle, une vieille histoire de kidnapping quand le PDG était enfant refait surface.
| Viki – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Une grosse dose de bonne humeur dans cette comédie romantique rythmée, aux personnages ultra-attachants, adaptée d’un webtoon.
La secrétaire parfaite
La secrétaire Kim Mi-so n’a pas un cheveu qui dépasse de sa coiffure parfaite. Sa jupe de tailleur est parfaite, son travail est parfait, son sourire est toujours en place. Elle se plie en quatre pour son très exigeant patron, sans prendre de vacances ni de week-ends. Elle est un robot accompli qui dit oui à tout. Et pourtant, une fois qu’elle a décidé de prendre son indépendance, elle sait rester ferme sur ses positions et se faire traiter avec respect. Il n’y a pas non plus de drame inutile à cause de non-dits ou de situations acceptées par la contrainte morale.
On va tout de suite le dire, on l’adore. Quand Lee Young-joon lève les bras au ciel en disant « aura », il est juste à la fois ridicule et tout à fait génial. Le charisme de Park Soe-jun rend son personnage beau. Lee Young-joon est tellement persuadé, avec force naturel, d’être extraordinaire en tout qu’il en est marrant, mais aussi touchant. J’adore voir ce personnage se donner à fond dans tout ce qu’il entreprend ; la conquête de la femme de sa vie, avec toutes ses maladresses de débutant, est trop mignonne.
Ce couple sait se parler pour aplanir les difficultés. Chacun des deux est prêt à s’excuser quand il est allé trop loin ou a blessé l’autre. Le bel équilibre qu’ils trouvent malgré toutes les différences de classe et de tempérament qui pourraient les opposer est un modèle. Après des débuts difficiles et fort drôles, ce drama romantique n’est pas avare de belles scènes de baisers et l’alchimie entre les acteurs fonctionne.
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Les entourages
Les familles peuvent parfois avoir des doutes sur la relation du couple, mais ne sont pas dans l’opposition malsaine et larvée comme on peut le voir trop souvent.
Ce sont les souvenirs des temps anciens qui servent de prétextes à une petite enquête qui donne de la tension à l’histoire.
Les collègues de bureau sont tout aussi marrants que le reste de l’histoire et fournissent des trames secondaires amusantes.
Le webtoon
En France, l’œuvre originale de Jeong Gyeong-yun (2013), adaptée en webtoon par Kim Myeong-mi, est publiée depuis juin 2021 chez Kbooks du groupe Delcourt.
|kbooks – Twitter
Acteurs
Lee Young-joon : Park Seo-jun 박서준 Kim Mi-so : Park Min-young 박민영 le frère de Lee Young-joon Morpheus: Lee Tae-hwan 이태환 l’ami de Lee Young-joon, Park Yoo-sik: Kang Ki-young 강기영 la soeur aînée de Kim Mi-so, Kim Pil-nam: Baek Eun-hye 백은혜 la 2e soeur de Kim Mi-so, Kim Mal-hee: Heo Sun-mi 허선미 la secrétaire Kim Ji-a: Pyo Ye-jin 표예진 la secrétaire Bong Se-ra: Hwang Bo-ra 황보라
Réalisation: Park Joon-Hwa 박준화 Yoo Jong-Sun 유종선
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Un patron pas très sympa use et abuse de sa secrétaire ultra-dévouée, dont le plus grand rêve est de se faire engager en CDI. Quand ce patron est victime d’un accident qui lui fait perdre sa capacité à discerner les visages, sa secrétaire devient plus qu’une béquille pour lui. En même temps, sa famille veut l’engager dans un mariage arrangé avec la capricieuse croqueuse d’hommes Veronika Park, et une guerre de pouvoir se fait en douce au sein de l’entreprise.
C’est tout mignon,
fluffy à souhait.
On a tous les
ingrédients pour passer un bon moment : le patron, la
secrétaire, le meilleur ami, la chieuse. On mélange, on secoue, on
ajoute une bonne dose d’humour, avec un patron pas sympa au début,
une secrétaire mademoiselle-tout-le-monde totalement dévouée, des
intrigues de bureau, et des scénaristes qui manient bien les
dialogues.
Une petite intrigue
policière donne du tonus à l’histoire pour ne pas rester coincé
uniquement dans la romance.
Le tout
fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Quelques points sur des personnages
Pour une fois j’ai
compris le jeu de mot sur le nom du héros : Do Min-ik. Loool.
L’acteur Kim
Young-kwang joue super bien le mec
heureux qui fait le bonhomme de neige sur son lit, on a envie de rire
avec lui.
La secrétaire devrait
oublier la mini-vague des années 80, la mère de Veronica aussi.
On
finit par apprécier Veronica Park, son dynamisme et ses manières de
fonceuse, peut-être grâce à Gi Dae-joo,
qui fait contrepoids avec ses manières décontractées.
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Les familles
On reste dans le
classique : les riches sont méchants et les pauvres
gentils.
Sans cœur, les riches ne
recherchent que plus d’argent, l’élévation du statut social,
des mariages qui répondent aux 2 premiers critères. La famille
bancale de Do Min-ik ne fait pas envie, surtout que le pauvre gars
quémande jusqu’au bout le moindre signe d’affection maternelle
d’une mère de substitution, qui ne lui jette que quelques bribes
de caresse comme on lance un os à un chien affamé.
Chez
les pauvres, la fille aînée est dévouée aux autres, le frère est
aveugle pour faire bonne mesure, la cadette veut poursuivre ses
rêves, tous s’aiment d’un grand amour et se soutiennent. C’est
la happy family « on n’a pas d’argent mais on s’en
fout, on a un cœur. »
Le romantisme à la coréenne
Bwa, j’adore !
De manière schématique, nous les Français somme plutôt, dans nos
films et romans, du genre à sauter au lit rapidement, ou tout du
moins à faire d’abondants échanges de salive dès que
possible.
Les Coréens savent y aller
en douceur, presque avec révérence. J’ai l’impression de
redécouvrir l’amour avec eux, et je suis une fan absolue de leur
façon de prendre le temps
천천히.
Dans
ce drama romantique, il y a une scène où le gars lave la main de la
fille. Mazette ! Il y a tant de sensualité dans ces mains qui
se touchent, c’est presque plus beau que la scène du premier
baiser.
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Acteurs
Do Min-ik : Kim Young-kwang 김영광 Jung Gal-hee : Jin Ki-joo 진기주 Veronica Park : Kim Jae-kyung 김재경 Gi Dae-joo : Koo Ja-sung 구자성
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Un prince sud-coréen
oisif, superficiel et capricieux, avec une haute opinion de lui-même
et une piètre des autres, met tout en œuvre pour ne pas régner ou
avoir la moindre responsabilité liée à son rang.
Son frère le roi
l’oblige à participer à des J.O. militaires dans une équipe
coréenne conjointe nord-sud. Il y rencontre Kim
Hang-ah, une
militaire nord-coréenne au fort tempérament.
Quand son frère aîné est assassiné, l’insouciant prince n’a plus d’autre choix que de reprendre les affaires, et de se soumettre à un mariage arrangé qui sera bon pour son pays.
Une série qui vaut en premier lieu pour les interprétations de Lee Seung-gi et Ha Ji-won, sans parler de Jo Jeong-seok, qui crève l’écran.
Une famille unie
Le principe de cette dystopie qui met en place une monarchie sud-coréenne est plutôt sympa. On nous dépeint une famille royale à dimension humaine, qui pense aux autres, et qui est capable de dépasser les principes de classes sociales. Le petit dernier de la famille le prince Lee Jae-ha est l’électron libre, difficilement maniable, qui fuit toute responsabilité et ne s’appuie que sur sa belle apparence pour avancer dans la vie. Mais quels que soient ses défauts, sa famille l’aime et l’entoure, c’est ce qui fait leur force, et c’est aussi ce qui démarque ce drama d’autres, où si souvent dans les familles riches les membres s’entre-déchirent, s’écrasent ou imposent aux autres des choix qui vont à l’encontre de ce qu’ils sont.
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Les relations nord-sud
L’axe principal de
l’intrigue tourne autour des problèmes nord-sud si préoccupants
pour la péninsule. Là-bas ce sujet est une thématique forte, et la
menace d’une guerre n’est pas qu’un sujet de scénario. Ici on
pointe du doigt la question des relations internationales dans ce
problème, et des informations que les gouvernements peuvent posséder
sans les dévoiler au public.
Le couple principal
En dehors de sa
famille et de lui-même, le prince n’aime et ne fait confiance à
personne. Il parle mal aux gens, les prend de haut, et piétine leurs
sentiments.
Avec Kim
Hang-ah, ces
deux-là n’arrivent pas à se parler. Ils sont constamment en train
de s’envoyer des piques. La chamaillerie est leur mode de langage.
Chacun se protège en ne se dévoilant pas. Leur communication est
erratique car elle n’est pas sur le principe de la sincérité et
du cœur ouvert, mais se barricade derrière des mots qui font mal.
C’est d’autant plus intéressant de voir comment Lee Jae-ha évolue pour aller vers les autres, et s’ouvrir à Kim Hang-ah quand il finit par reconnaître ses sentiments. Une grande partie de leurs problèmes se trouve résolu lorsqu’ils apprennent enfin à communiquer et à s’appuyer l’un sur l’autre ; leur couple fonctionne bien.
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Le psychopathe
Le méchant est un
psychopathe complètement cinglé, donc ingérable
et imprévisible. On ne peut jamais le raisonner, sa folie est sans
limite. La difficulté avec un fou, c’est qu’on ne sait jamais en
appuyant sur un bouton quelle sera sa réaction, car il n’entre pas
dans les cases du normal et du raisonnable. Il est capable de tout.
Long
Dans l’ensemble, le drama est inutilement long, 16 épisodes auraient suffi. Les intrigues sont résolues, la romance est en place, pas besoin de faire durer. Parce que sinon, en tirant sur la grosse ficelle du méchant, on peut aller jusqu’à 100 épisodes sans problème, il va toujours inventer un nouveau stratagème diabolique, il peut être le fil rouge d’une histoire sans fin.
On aime
– Le capitaine de la garde Eun Si-kyeong, il a une présence très forte à l’écran. – L’actrice Ha Ji-won qui fait des scènes d’action.
Acteurs
Le prince Lee Jae-ha : Lee Seung-gi 이승기 Kim Hang-ah : Ha Ji-won 하지원 Eun Si-kyeong : Jo Jeong-seok 조정석 La princesse Lee Jae-sin : Lee Yoon-ji 이윤지