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Cahier d’écriture Assimil: Coréen les bases

J’ai débuté ce cahier d’écriture en même temps que la méthode J’apprends le coréen avec Assimil pour comprendre la langue. Je ne me suis pas servi du cahier lui-même pour écrire à l’intérieur, car il faut beaucoup plus de temps et de lignes que ce qu’un cahier peut proposer pour s’entraîner. J’ai donc pris des feuilles, et copié des pages et des pages de caractères.

Cahier d'écriture Coréen Assimil - les consonnes

La structure des lettres

La méthode est bien faite, car elle indique précisément dans quel sens et dans quel ordre écrire la lettre. On voit tout d’abord les consonnes, puis les voyelles. Ensuite est expliqué comment combiner les syllabes.

Cahier d'écriture Coréen Assimil -page intérieure

La prononciation

Il y a des indications sur la prononciation, mais là, au moins au début, on arrive aux limites de ce que notre oreille européenne petit différencier. Il y a des sonorités auxquelles nous ne sommes pas habitués. Personnellement je n’entends toujours pas la différence entre o et ô, et j’ai des difficultés à entendre certaines doubles consonnes. Mais je suppose que cela viendra avec le temps.

Cahier d'écriture Coréen Assimil - page intérieure

Écrire, écrire encore

Comme j’ai travaillé en parallèle avec la méthode de langue, arrivée à la leçon 25 de celle-ci, j’ai tout repris depuis le début pour me faire des dictées de phrases, afin de mieux maîtriser l’écriture. J’ai trouvé cela utile ; cela a augmenté ma fluidité d’écriture, même si c’est encore loin d’être parfait.

Entraînement à l'écriture en coréen

Deux livres complémentaires

Je pense que c’est vraiment bien d’avoir utilisé en même temps le cahier et la méthode, les deux se complètent, et les deux sont très bien. Je reviens régulièrement voir mon cahier d’écriture lorsque j’ai des doutes sur l’ordre d’écriture d’une lettre ou sur la prononciation.

Cahier d'écriture Coréen Assimil - Couverture
Cahier d’écriture Coréen Assimil

A witch’s love 마녀의 연애

A witch’s love 마녀의 연애, drama de 2014, en 16 épisodes.

Le pitch

Ban Ji-yeon est une journaliste à sensation expérimentée qui n’hésite pas à se déguiser et à s’infiltrer pour obtenir des scoops pour ses articles. Peu populaire auprès des autres journalistes de son agence, elle est surnommée la sorcière.
Yoon Dong-ha est un gentil jeune homme qui enchaîne les petits boulots pour survivre, et les galères.
Quand Ban Ji-yeon, pressée par le temps pour rendre un scoop, vole sous les yeux de Yoon Dong-ha le vélo d’un enfant, celui-ci n’hésite pas à la poursuivre en courant jusqu’à son journal. Et on peut dire que pour leur première rencontre, tout le contraire de l’amour fous.

Mes remarques, avec spoilers

Pas de magie ni de sorcellerie par ici, à part le titre du drama et le surnom de Ban Ji-yeon, mais une histoire d’amour rendue difficile par la différence d’âge entre les protagonistes.

Une femme plus âgée

La thématique principale abordée ici est la différence d’âge, avec une femme plus mûre que le jeune homme qu’elle fréquente. Ou pourrait fréquenter. Car c’est elle qui met un frein à ce qu’elle ressent à cause de son âge, par peur du regard des autres. Lui n’a pas ce problème, il est au contraire fier de s’afficher avec la femme qu’il aime, il est moins soumis aux tabous sociaux.

Un jeune homme vivant et adorable

Yoon Dong-ha est un jeune homme admirable, qui se bat au quotidien pour joindre les deux bouts. Il ne ménage pas sa peine, travaille dur et honnêtement, et est fier de ce qu’il fait, même si ce ne sont que des petits boulots. C’est un personnage positif auquel le spectateur peut avoir envie de ressembler. Beau, gentil, attentionné, souriant, travailleur, c’est un boyfriend de rêve.

Yoon Dong-ha et Ban Ji-yeon

Les deux s’entendent formidablement bien, ils font la paire. Très complices, ils ont les mêmes délires. Lorsqu’ils sont ensemble, ils se comprennent, ont le même sens de l’humour et travaillent en parfaite harmonie.
À part cette question d’âge, il n’y a vraiment rien pour les séparer, d’autant plus qu’ils sont tous deux attirés vers l’autre. Mais allez-y, faites-vous plaisir !

Le retour de l’ex

Quand celui-là pointe le bout de son nez, il est clair qu’on n’a pas envie de le voir. Tranquille, il a attendu 6 ans pour refaire surface, et veut reprendre sa place comme si de rien n’était. Dis-donc, coco, c’est un peu facile comme attitude. Même si au départ il y a eu des malentendus des deux côtés, 6 ans c’est un chouïa long pour arriver la bouche en cœur, tu ne trouves pas ? Allez ouste, hors de ma vue.
Allez, j’avoue, je suis un peu dure, car malgré tout, je comprends que Ban Ji-yeon, qui s’est traîné cette plaie béante au cœur aussi longtemps, ait envie d’y croire et de cicatriser. Pourtant c’est triste de la voir plus s’enfoncer dans de vieilles habitudes que dans un amour profond qui aurait refleuri. L’humain est ainsi fait qu’il va vers la facilité et les situations connues et confortables.

Les potes

En personnages secondaires positifs, on a le gentil couple qui tient son resto en mode in love. Ni très sexys ni très fashion victimes, ils incarnent bien le bonheur simple et familial.
Yong Soo-cheol est pour sa part le pote serial lover et colocataire de Yoon Dong-ha. Un peu énervant au début, j’ai fini par le trouver sympathique.

A witch's love Park Seo-jun, Uhm Jung-hwa - Poster TvN

Des collègues de boulot

L’histoire finit en mode Bisounours alors que les collègues de boulot de Ban Ji-yeon lui font vraiment un sale coup au début. Je ne peux pas imaginer que dans la vraie vie un groupe de hyènes janlouses se transforme en chatons duveteux, je suis trop veille pour croire à des conneries pareilles sur la nature humaine, mais comme j’aime les histoires positives, je ferme ma grande bouche sur ce coup-là.
La fille amoureuse de Yoon Dong-ha ne sert à rien à part à secouer ses longs cheveux et à foutre son grain de poivre dans l’histoire. Et comme le scénario est archi-bisounours, elle trouve bien entendu son bonheur ailleurs. Je ne vois pas bien l’intérêt de caser tout le monde à la fin, mais bon, soit.

Un crève-cœur

Qu’est-ce que j’ai pu avoir mal pour Yoon Dong-ha ! Le pauvre garçon promène sa tristesse de manière poignante. Il est fair-play, ne veut pas conquérir celle qu’il aime sur des mensonges ou des malentendus, et son honnêteté est ce qui la lui fait perdre. Mais il est en paix avec sa conscience. Le voir malheureux m’a fendu le cœur. Alors même que je n’ai pas trouvé d’accroche particulière avec Ban Ji-yeon, je voulais tellement que lui soit heureux ! Et comme son bonheur à lui semblait passer par Ban Ji-yeon, il fallait absolument qu’ils finissent ensemble !

Acteurs

Ban Ji-yeon : Uhm Jung-hwa 엄정화
Yoon Dong-ha : Park Seo-jun 박서준
Yong Soo-cheol : Yoon Hyun-min 윤현민

A witch's love Park Seo-jun, Uhm Jung-hwa - TvN Poster

Plus de A witch’s love sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3o4vd4x
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/3o4EZ6E

J’apprends le coréen avec Assimil – niveau débutant

Une bonne réputation

J’apprends le Coréen, oui mais comment? Les méthodes de langue Assimil sont connues depuis longtemps, et ont bonne réputation. J’avais déjà eu l’occasion d’en tester un peu une il y a fort longtemps, et pour autant que je me rappelle, cela m’avait bien convenu. C’est donc sans hésitation que je me suis tournée vers Assimil lorsque j’ai décidé d’apprendre le Coréen.

Des fichiers audio de qualité

La méthode intuitive pour apprendre le coréen, niveau débutant et faux débutants, est effectivement comme indiqué très intuitive.

Chaque chapitre commence par un texte qui est lu en version audio et que l’on peut répéter à l’envi. Pour ma part j’ai posé les fichiers dans mon téléphone, dans ma voiture et sur mon PC, ainsi j’y ai toujours accès tout en étant mobile, et je peux écouter et répéter à tout moment de la journée.

Le son est de très bonne qualité, avec plusieurs locuteurs pour varier les façons de parler.

J'apprends le coréen avec Assimil, niveau débutant - Intérieur du coffret

Une approche intuitive

Le manuel J’apprends le coréen donne des indications sur la prononciation, et des notes pour la compréhension et la partie grammaticale.

Il y a ensuite des exercices de traduction, puis des phrases à compléter, et enfin quelques mots à écrire. Le tout bien sûr avec les corrigés.

On peut ainsi alterner entre le travail oral et l’écrit.

J'apprends le coréen avec Assimil - niveau débutant - Pages intérieures du livret

Chacun son rythme

J’avance tout doucement à mon rythme, et en cinq mois j’ai atteind la 25e leçon. Il est possible d’aller infiniment plus vite, mais il faut bien sûr travailler un peu plus que moi, et faire des efforts de mémorisation du vocabulaire. (Enfin, je dis ça, mais mon fils de 13 ans me met la honte sans peine sur sa vitesse d’apprentissage.) Je fais pour ma part bien attention à avoir tout compris et mémorisé avant de passer à la leçon suivante.

J'apprends le coréen avec Assimil - Exemples d'exercices

En plus

Un appendice grammatical, un lexique, des leçons de révisions intercalées

Mes suppléments

Je regarde en parallèle de nombreuses séries coréennes sous-titrées, et il m’arrive très souvent, à ma plus grande satisfaction, d’y entendre et reconnaître le vocabulaire que j’ai découvert dans la méthode Assimil ; ce sont vraiment des mots dont on se sert couramment qui sont utilisés pour illustrer les différentes leçons.

J’ai travaillé en même temps avec le cahier d’écriture Assimil pour me familiariser avec le Hangeul. Car bien que les textes soient romanisés, il est très important d’apprendre à lire et écrire la langue elle-même.

Un bilan positif

Au bout de 25 leçons avec J’apprends le coréen, mon bilan est très positif. Je suis en tous points satisfaite de cette méthode pour débuter avec le coréen et prends plaisir à apprendre.

Je trouve que l’avancée se fait pas à pas, sans douleur. Les leçons sont suffisamment courtes pour ne pas être fatigantes, et les difficultés augmentent petit à petit, sans qu’il y ait de grosse marche infranchissable.

Articles connexes:

Cahier d’écriture Assimil: Coréen les bases

Bring it on, ghost 싸우자 귀신아

Bring it on, ghost 싸우자 귀신아 est un drama de 2016, en 16 épisodes. Ses titres alternatifs sont Let’s fight ghost ou Hey Ghost, Let’s Fight.

Le pitch

Depuis tout petit, Park Bong-pal voit les fantômes. Il a même vu celui qui a tué sa mère. Maintenant il les chasse et les élimine.
Or quand il tombe sur la jolie fantôme Kim Hyeon-ji, qui a perdu la mémoire, c’est elle qui s’accroche à lui et le poursuit partout pour qu’il l’aide.
Un lien se noue petit à petit entre eux.
Par ailleurs, deux gentils loosers, Choi Chun-sang et Kim In-rang, essayent de monter un business d’exorcisme et de recruter Park Bong-pal.
Et le mal rôde autour de tous ces personnages…

Mes remarques, avec spoilers

Super moment de détente autour d’un mignon petit couple, de fantômes, et d’un méchant pour mettre de la tension.

La chasse aux fantômes

Pendant une bonne moitié de la saison, la chasse aux fantômes, présentée comme une mission, occupe agréablement chaque épisode avec un focus différent. Je préfère cette partie-là à celle qui vient ensuite, plus centrée sur la traque du méchant principal. D’ailleurs si les producteurs voulaient faire des saisons suivantes, avec une enquête par épisode, il y aurait de quoi avancer à l’infini. Moi je serais preneuse.

Le mignon couple badass

Le duo en noir Park Bong-pal et Kim Hyeon-ji qui botte des fesses de fantômes en mode badass fonctionne super bien, on voudrait en voir plus.
L’alchimie entre les deux héros se fait bien, leur petite histoire plutôt cohérente et mignonne. L’archi-classique partie « je te quitte pour ton bien » me gonfle comme toujours. En quoi ça pourrait être bien de faire souffrir quelqu’un en l’abandonnant alors qu’on l’aime aussi ? Les méandre de l’esprit humain sont trop tortueux pour moi.

Image IMDB

Le twist

Je me demandais comment les scénaristes allaient se sortir du problème de romance impossible entre un fantôme et un humain, eh bien ils ont fait ça avec classe, dans un retournement inattendu et intéressant quand la fantôme commence à disparaître. Le fait que Kim Hyeon-ji ne soit pas morte induit à la fois une solution et un nouveau problème avec les relations à la famille humaine.

Les gentils loosers

Kang Ki-young, grand abonné des rôles supports farfelus dans les dramas, est ici l’aimable et parfois un peu pénible looser en chef Choi Chun-sang qui, accompagné de son acolyte Kim In-rang tient le club de chasse aux fantômes au nom gastronomique. Ils forment un bon duo comique, maladroits mais marrants et chaleureux ; on s’y attache, même si je ne voudrais pas les voir sonner à ma porte pour foutre en l’air ma journée.

Le grave méchant

Joo Hye-seong représente vraiment le méchant dans l’âme, qui n’hésite devant aucune atrocité, d’ailleurs il tue de mignons petits animaux, c’est dire. Et ce qui fait de lui le méchant parfait, c’est sa façade propre, son masque de gendre immaculé.

De la détente, de la romance, un peu de mystère, du fantastique, un bon mix dans ce drama.

Acteurs

Park Bong-pal : Ok Taec-yeon (Taecyeon) 옥택연
Kim Hyeon-ji : Kim So-hyun 김소현
Joo Hye-seong : Kwon Yul 권율
monk Myung-cheol : Kim Sang-ho 김상호
Choi Chun-sang : Kang Ki-young 강기영
Kim In-rang : Lee David 이다윗
Lee Se-in: Park Gyu-young 박규영

Plus de Bring it on, ghost sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/37dqBCq
Sa page sur TvN (en coréen): 싸우자 귀신아 (tving.com)

Press conference

Behind the scene

OST

OST Part 3 김소희, 송유빈 – 우연한 일들
OST Part 5 김소현 Kim Sohyun – 꿈 Dream

Kill me heal me 킬미, 힐미 ❤

Kill me heal me 킬미, 힐미 est un drama de 2015, en 20 épisodes.

Le pitch

Cha Do-hyun, l’héritier d’un grand groupe, est affectée d’une TDI qui lui fait prendre 6 autres personnalités. Elle le rend violent quand il se transforme en Se-gi, ou fantasque en Perry Park. Pour le bien des affaires, sa famille et le public doivent ignorer sa maladie. Seul son secrétaire est dans la confidence.
Cha Do-hyun tente de se faire soigner par des psys, et passe son temps à essayer d’afficher une image parfaite de lui, tout en réparant les dégâts causés par ses autres personnalités.
Lorsque son alter ego violent croise Oh Ri-jin et en tombe amoureux, tout se complique, car cette personnalité tente alors de prendre le pouvoir sur les autres.
De plus, le frère jumeau d’Oh Ri-jin, écrivain célèbre, enquête en secret sur Cha Do-hyun…

Mes remarques, avec spoilers

Énorme coup de cœur pour cette série ! J’ai matché dès le premier épisode, et j’ai été emportée jusqu’à la fin.

Un acteur principal génialissime

Grosse admiration pour le talent d’acteur de Ji Sung, qui joue les multiples personnalités de Cha Do-hyun en passant en un regard du gentil Do-hyun à l’écorché Se-gi.
Autant l’acteur sait envoyer des ondes de petit-ami parfait sous les trait de Cha Do-hyun, autant en tant que Se-gi, avec son regard charbonneux, on peut dire qu’il envoie du lourd.
Je l’ai aussi adoré dans la peau de Yoo-na cette fille complètement délirante ; il est hilarant avec ses mimiques féminines.

Image IMDB
Image IMDB

Un acteur secondaire à croquer

Park Seo-jun est trop mignon en frère protecteur un peu paumé dans ses sentiments. Il est tellement choupinou qu’il fait penser à un gros lapin angora qu’on aurait envie de serrer contre soi comme une peluche. OK, oui j’ai craqué sur son mode fluffy. Et j’adore ses interactions avec Yoo-na !

Une enquête en fil rouge

L’enquête sur l’origine du traumatisme de Cha Do-hyun, qui a conduit à ses multiples personnalités, est un fil rouge qui tient en haleine et donne une variation intéressante à l’histoire, à côté de la romance. On aime !

Acteurs

Cha Do-hyun : Ji Sung 지성
Oh Ri-jin : Hwang Jung-eun 황정음
Oh Ri-on : Park Seo-jun 박서준

Plus de Kill me heal me sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/36cBfKa
Sa page sur MBC (en coréen): 킬미힐미 (imbc.com)

Best couple award 2015

Behind the scenes

OST

Auditory Hallucination 환청 – Jang Jae In

Her private life 그녀의 사생활

Her private life 그녀의 사생활 est un drama de 2019, en 16 épisodes.

Le pitch

La très sérieuse galeriste d’art Sung Deok-mi est aussi secrètement fangirl de l’idole kpop Shi-an. Elle anime sous pseudonyme un fanblog reconnu.
Sa patronne est une sale prétentieuse qui abuse de sa position et exploite ses employés.
Et son nouveau directeur Ryan Gold n’est pas quelqu’un qui rigole. Pourtant, lorsque Sung Deok-mi se retrouve par erreur dans un scandale et accusée à tort d’avoir une relation avec l’idole Shi-an, Ryan Gold lui propose de jouer son faux petit-ami pour faire taire les rumeurs.
Cela aurait pu s’arrêter là sans la fille de la sale patronne, elle aussi blogueuse et fan absolue de Shi-an, qui entend bien creuser l’histoire.

Mes remarques, avec spoilers

Une jolie romance, avec en fond la question du harcèlement des fans, puis celle de l’adoption.

L’humour coréen

Même quand on a l’habitude de leur façon d’aborder le second degré (qui peut être très réussi comme dans Strong girl Bong-soon), les effets burlesques sont ici parfois un peu rudes, trop dans l’exagération. Je pense en particulier à la scène où la fille se voit en salle d’opération, pour moi complètement wtf. Mais pas de panique, à part des débuts un peu too much, le scénario se calme ensuite sur ce type d’effets.

Le romantisme coréen

Mais qu’est-ce que j’adore le romantisme coréen ! Ils sont vraiment ultimes pour décrire la montée des sentiments à l’aide de toutes petites choses. Des détails, des moments simples et souvent fugaces. Comment deux visages qui se frôlent, avec simplement un nez qui approche un front, peuvent-ils être aussi sensuels ? Bwa, achevez-moi, c’est trop beau, je meurs devant l’écran.

Fangirl ou sasaeng

La question de la fangirl qui joue au paparazzi passe en second plan assez rapidement. C’est un peu dommage, cela semblait être une part importante de l’intrigue, j’aurais aimé en avoir plus. Sung Deok-mi reste certes une fan assidue, mais on ne la voit pas trop sortir déguisée en ninja incognito.
Le drama aborde la question des sasaeng, ces fans extrême, allant jusqu’à être en mode stalker et à menacer la vie des gens. Les flots de haine qui peuvent être déversés sur les réseaux sociaux et la prudence extrême dont doivent s’entourer les stars coréenne autour de leur image sont ici exposés mais pas explorés, cela reste un aimable drama familial.

| TvN – Her private life

La galerie d’art

C’est très sympa comme lieu de travail et trame de fond cette galerie d’art. Ça change de la multinationale ou du café, bien que la bonne copine n’ait pas évité celui-ci. On a affaire à des amoureux de l’art, et j’ai beaucoup aimé cette immersion dans le milieu, quasi en continu.

L’adoption

Deux vies fort différentes dans des familles non biologiques, mais deux vies heureuses.
Celle de Nam Eun-gi, élevé par la famille de Sung Deok-mi, doublé d’une relation un peu étrange avec sa mère biologique qui se comporte un peu comme une tante. Eun-gi ne cherche pas à fouiller son passé et ne veut pas poser de questions sur son père, il se satisfait de la famille qu’il a.
Pour Ryan Gold, c’est bien différent. Adopté à l’étranger, il a aussi eu des parents aimants, mais son abandon dans un orphelinat est une plaie béante dans son cœur, au point de l’empêcher d’avancer dans sa vie. Cette question sert de pivot à l’intrigue.

Image TvN

Les acteurs principaux

On les adore ! Park Min-young est comme toujours mignonne et attachante, Kim Jae-wook est très sexy en amoureux.
La romance entre les deux est super jolie. Les prétendants secondaires n’ont jamais vraiment leur chance, ils servent juste à donner un peu de rythme.

Image TvN

Acteurs

Sung Deok-mi : Park Min-young 박민영
Ryan Gold : Kim Jae-wook 김재욱
Nam Eun-gi : Ahn Bo-hyun 안보현
Cha Shi-an : Jung Jae-won (One) 정제원
Lee Seon-joo : Park Jin-joo 박진주

Her private life – TvN

Plus de Her private life sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/33otnUi
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/39mAr7O

Interview

Behind the scenes

OST

Lee Hae-ri (Davichi) – Maybe | Her Private Life OST Part. 4
Ha Sung-woon하성운 – Think of You 그녀의 사생활

Oh my ghost 오 나의 귀신님

Oh my ghost 오 나의 귀신님 est un drama de 2015, en 16 épisodes.

Le pitch

La commis de cuisine Na Bong-sun est une jeune femme maladroite, introvertie, apeurée. Dans son métier au restaurant de Kang Sun-woo, elle se fait tout le temps houspiller par ses supérieurs. En fait sa peur vient des fantômes qu’elle peut voir. Trop timide pour les chasser, elle essaie de se faire aussi discrète que possible, et passe ainsi à côté de sa vie.
Shin Soon-ae est une fantôme aigrie qui ne peut pas monter au ciel tant qu’elle ne sera pas en paix avec elle-même. Or comme elle est morte vierge, ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est posséder le corps d’une femme, pour qu’un homme lui fasse l’amour.

Kang Sun-woo est un chef réputé, sûr de lui, doué et arrogant. La timide Bong-sun en est secrètement amoureuse, mais n’ose même pas le regarder dans les yeux.
Ce jour-là, par hasard, l’éffrontée fantôme Soon-ae s’empare du corps de Bong-sun pour se cacher.
Chaos en vue.

Mes remarques, avec spoilers

Je n’avais pas d’attente particulière pour ce drama, sur lequel je suis tombée par hasard, mais j’ai finalement passé un bon petit moment avec. Il se laisse regarder avec plaisir, et les acteurs principaux n’y sont pas pour rien.

La fantôme énervante

Au début de Oh my ghost, cette fille est une vraie tête à claque. Capricieuse, ingérable, autocentrée. Mais à partir du moment où elle intègre le corps de Bong-sun, elle devient bien plus intéressante. Même si elle est complètement fofolle, elle prend un côté sympathique avec sa vivacité et sa spontanéité.
Sur le fait qu’elle soit tout le temps à demander au chef de coucher avec elle, et le poursuive jusque dans sa chambre, on notera que si c’est un homme qui avait cette attitude envers une femme, il y a longtemps que la fille aurait reporté plainte pour harcèlement.

Le chef Sun-woo

Le chef étant évidemment séduisant, et on a envie que son histoire d’amour se concrétise. Ceci dit, cela fait un peu mal de voir que c’est plutôt de la fantôme dont il tombe amoureux, plus que de la vraie Bong-sun. En plus ce qui est dommage, c’est que la fille ne se rappelle de rien de ce qui s’est passé pendant qu’elle était dépossédée. L’histoire aurait été plus sympathique si elle avait assisté à tout, même sans pouvoir intervenir.
L’amorce de triangle amoureux avec son crush de jeunesse ajoute un brin de tension dans le couple en devenir.

Le sous-chef tête à claques

En voilà un qui m’a bien énervée, du début à la fin. Il est pénible en cuisine, il donne aux autres son propre travail à faire, il s’attribue des mérites qui ne sont pas les siens, et il pourrit la vie de son équipe avec des soirées à répétition. Apparemment, les Coréens ne savent pas dire non, ils préfèrent s’inventer des excuses à 2 balles chaque fois qu’ils le peuvent. Refuser est sûrement mal vu au niveau social. Dommage. Les gars, vous connaissez ces trois lettres « NON » ? C’est important de savoir utiliser ce petit mot, sa puissance est assez forte. Essayez si vous n’avez pas l’habitude, vous verrez, les gens sont parfois surpris, mais c’est efficace. Promis. Je l’envoie régulièrement sans filtre ni circonvolutions, il fait son effet.

La petite intrigue policière

Ben il est très sympa ce petit fil rouge, qui se dévoile au cours de l’histoire. On ne sait rien de la mort de la fantôme, et c’est finalement ce point qui va amener à une intrigue policière tout à fait charmante.

On parle évidemment beaucoup de cuisine, c’est un arrière-plan sympa.

C’est quoi ce tic des dramas coréens d’envoyer l’un des personnages 2 ans à l’étranger ? Franchement, ça n’ajoute rien à l’intrigue, ça ne fait qu’allonger la sauce de l’épisode final. Inutile.

Oh my ghost - TvN
| Oh my ghost – TvN

On aime :

– la chamade foldingue
– le mignon Cordon
– la montée de romantisme entre le chef et Bong-sun
– le surnom Bong-bong

Acteurs

Kang Sun-woo : Jo Jung-suk 조정석
Na Bong-sun : Park Bo-young 박보영
Shin Soon-ae : Kim Seul-gie 김슬기
Choi Sung-jae : Lim Joo-hwan 임주환
Kang Eun-hee: Shin Hye-sun 신혜선
Lee So-hyung: Park Jung-ah 박정아
Heo Min-soo: Kang Ki-young 강기영
Jo Dong-chul: Choi Min-chul 최민철

Oh my ghost - TvN - Poster
| Oh my ghost – TvN – Poster

Plus de Oh my ghost! sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/33hq80P
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/33ezMkK

Interview

Script reading

Behind the scene

OST

Hwarang 화랑

Hwarang est une série de 2016-2017, en 20 épisodes.

Le pitch

Chien-oiseau, un jeune paysan en quête de vengeance pour le meurtre de son meilleur ami se fait passer pour celui-ci, obtenant ainsi un père, une sœur, et la possibilité d’intégrer les Hwarang, une troupe d’élite destinée à protéger le roi. Or ce que Chien-oiseau veut, c’est tuer ce roi, qui est responsable de la mort de son ami.
Pendant ce temps, le prétendant au trône Jinheung vit en se cachant de tous, alors que sa mère la reine dirige le pays sans donner l’impression de vouloir lui passer la main. Lui aussi intègre les Hwarang incognito.
Les intrigues de la cour pour prendre le pouvoir sont nombreuses, et les personnages féminins sèment le trouble.

Mes remarques, avec spoilers

Quel excellent casting ! Les hwarang sont à croquer, on les adore presque tous.
Aussi bien le scénario que la réalisation ont su faire la place à nombre d’entre eux pour qu’on ait le temps de les connaître et les apprécier, ce qui n’était pas évident avec autant de personnages et cette tripotée de beaux et talentueux acteurs.

La difficile naissance d’un groupe

Entre les Hwarang, qui pour la plupart ne désiraient pas être là, la cohabitation s’avère dans un premier temps difficile. Toute une partie de la saveur de ce drama se fait autour de ce groupe qui évolue pour s’unir. Les amitiés se révèlent, des inimitiés se transforment, des liens se nouent et les personnages évoluent. Ce sont ces relations mouvantes dans le groupe qui, au-delà de la trame du drama, donnent un beau liant à l’histoire.
On note la très belle mort de V.

Les deux cousins

Même les deux cousins Kim Soo-ho et Park Ban-ryu qui se détestent et œuvrent jusqu’au bout pour des vents contraires trouvent une forme respect mutuel et de status quo pour cohabiter.
La romance entre Park Ban-ryu et la sœur de Kim Soo-ho est touchante ; c’est d’ailleurs à travers elle que j’ai commencé à apprécier le personnage de Park Ban-ryu, qui montre son côté humain et sensible. Le pauvre garçon n’a pas une histoire familiale facile, et les attentes posées sur ses épaules sont bien lourdes.

Image KBS

La bromance entre Chien-oiseau et le roi

Ces deux-là s’apprécient chaque jour un peu plus, alors même que chacun de son côté voit des raisons de détester l’autre.
Plus d’une fois ils pourraient régler leurs comptes, mais l’un comme l’autre font mine de rien, se tournent autour, et continuent à agir comme les amis qu’ils sont. C’est marrant de les voir, surtout Chien-oiseau, s’escrimer à mettre un frein à cette amitié pourtant forte et incontournable.
Comme on les aime tous les deux, on est un peu partagé entre qui doit gagner le cœur de la fille, mais bon, on sait bien qui va l’emporter, elle n’a pas les sentiments versatiles.
Si vous avez envie de vous plaindre de ce nom de chien-oiseau, un peu pénible à prononcer, pensez à quel point il sonne mieux en Coréen : 개 새 (Kè Sè) ; court, efficace, percutant, tout comme son personnage.

Les pères et mères

Comme souvent dans les dramas coréens, le poids de l’attente familiale envers leurs rejetons est énorme. La reine est ici en mère sans cœur et castratrice. Pour mémoire, elle tue quand même sa meilleure amie enceinte de sa propre main, c’est pas les trois larmes qu’elle verse pour l’occasion qui vont la rendre humaine. Les pères des hwarangs sont des opportunistes ambitieux, cupides, calculateurs, et pour certains prêts au pire.
L’accès au pouvoir et l’accumulation de richesses les obnubile, le père de Suk Han-sung en paiera le prix fort. Leurs enfants vont devoir batailler dur pour se défaire de ce poids trop lourd et être en paix.

La reine et le médecin

Alors si j’arrive à tout suivre, ils s’aimaient et elle l’a quitté en lui brisant le cœur ; faut croire qu’elle préférait épouser un roi, c’est plus classe. Ensuite quand lui se marie, elle fait tuer sa femme et enlever son fils. Ah, sympa la donzelle. Deux décennies plus tard, elle lui fait du chantage, veut plusieurs fois tuer ses enfants, et lui demande d’être son médecin personnel et de l’aimer à nouveau. Bien bien bien… Elle a craqué du cerveau ? Elle l’a pris pour un saint tout droit descendu du Ciel ? Moi j’hésite juste sur le genre de torture à lui infliger, mais ce n’est que mon avis.

Acteurs

Kim Sun-woo / chien-oiseau : Park Seo-jun 박서준
Kim Ah-ro : Go Ara 고아라
Roi Jinheung : Park Hyung-sik 박형식
Kim Soo-ho : Choi Min-ho 최민호
Park Ban-ryu : Do Ji-han 도지한
Suk Han-sung : Kim Tae-hyung (V) 김태형
Kim Yeo-wool : Jo Yoon-woo 조윤우

Scénario: Park Eun-yeong 박은영
Réalisation: Yoon Sung-sik 윤성식, Kim Yeong-jo 김영조

Plus de Hwarang sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3awewdp
Sur KBS2 (en coréen): https://bit.ly/336hD8N

Interview

Behind

OST

Itaewon class 이태원 클라쓰

Itaewon class est un drama de 2020 en 16 épisodes.

Le pitch

Alors qu’il n’a fait que défendre un élève harcelé, Park Seroyi est renvoyé de son lycée. Le coupable n’est autre que Jang Geun-won l’intouchable fils du puissant groupe Janga, devant lequel Park Seroyi refuse de courber l’échine.
En plus, à cause de ce refus, le PDG de Janga licencie aussi son père.
Alors que père et fils Park se relèvent ensemble et font face à ces injustices, le père de Park Seroyi décède dans un accident de la route avec délit de fuite.
Le coupable n’est encore une fois autre que Jang Geun-won. Et à nouveau le PDG du groupe Janga couvre l’affaire et c’est Park Seroyi finit en prison.
Il jure de se venger.

Mes remarques, avec spoilers

Itaewon class est une histoire de vengeance. Mais surtout une histoire de jeunes gens qui grandissent et deviennent des adultes. Avec un message fort, celui de suivre son chemin en restant soi-même, avec des valeurs. Ces êtres se construisent jour après jour, surmontant les obstacles sans jamais lâcher prise, et le drama distille des leçons de vie tout au long des épisodes.
Un mix excellentissime.

Des acteurs au top

Rien à redire sur le jeu des uns et des autres. L’actrice Kim Da-mi affiche une forte présence à l’écran, d’autant plus que son rôle est celui d’une femme déterminée qui ne s’en laisse pas conter.
L’acteur Park Seo-jun est impressionnant. Il est chaque seconde dans son rôle. En immersion complète dans son personnage, ses expressions faciales sont justes et fascinantes.

Les Janga

Les Janga sont une sale famille. La seule chose que l’on peut laisser à la décharge du fils aîné Jang Geun-won c’est qu’il a eu un modèle paternel déplorable, et encore le mot est faible. Ahn Bo-hyun est excellent tellement on le déteste. Le coup du poulet tué à mains nues est particulièrement marquant.
Le cadet Jang Geun-soo s’en sort mieux, malgré une période d’égarement. Il a le même père que Jang Geun-won, mais fait d’autres choix.

DanBam, un bar maintenant mythique

L’équipe du bar d’Itaewon class a été soigneusement scénarisée, appuyant sur la force de la diversité et sur la complémentarité de ces personnes dont aucune au départ n’est parfaitement intégrée dans la société. Ce bar est pour eux une chance sociale, et en même temps on les voit apprendre à composer au sein de leur groupe pour ne former plus qu’un bloc uni. Jo Yi-seo atténue son côté sociopathe, Choi Seung-kwon apprend à gérer sa colère et à tolérer le choix de Ma Hyeon-yi. Tous grandissent ensemble.

La tolérance, la confiance… sans excès

Park Sae-ro-yi fait confiance aux gens et à son instinct. Il ne voit les autres que par leurs actions, pas par ce qu’ils représentent pour la société. Pour lui un ancien détenu a la même valeur que le fils d’un pdg ou une personne transgenre. Il est ouvert et bienveillant. Sans pour autant se laisser faire.
J’adore le moment où le vieux Jang, qui n’a plus rien à perdre, le supplie à genoux, et que Park Saeroyi lui répond avec politesse qu’il peut s’enfoncer ses excuses en bois dans le fondement. Bra-vo !

Itaewon class - JTBC
Image JTBC

L’obstination

Il y a beaucoup de personnages déterminés jusqu’à l’obstination dans ce drama.
Jo Yi-seo est décidée à aimer Park Saeroyi, peu importe les années qui passent.
Park Saeroyi est ultra obstiné. Sa vengeance est jusqu’auboutiste, il ne se satisfait pas de demi-mesures, quels que soient les obstacles. La seule victoire qu’il veut est totale. Seules les menaces sur ses proches pourront le faire revoir sa copie.
Moi aussi je reste constante : je n’aime pas Oh Soo-ah du début à la fin. Je ne suis pas sujette à des changements d’humeur à son sujet, je reste sur ma position de rejet. Elle a fait toutes les basses besognes du PDG (le bonsaï en cadeau, c’est quand même le pompon) et a tenu Park Saeroyi en laisse en le faisant espérer, je suis ravie qu’il se soit lassé de sa toquade.

Un drama porteur d’espoir

Souvent les dramas sont porteurs de leçons de vie en filigrane ; celui-ci enseigne beaucoup : chacun est libre de tracer son chemin, de prendre ses propres décisions, de faire ses propres choix, de s’extraire de son passé ou de son entourage et d’être fier de ce qu’on est.

Itaewon class - Netflix
Image Netflix

Ce drama est l’adaptation d’un webtoon du même nom.

Cerise sur le gâteau, du beau monde sur l’OST d’Itaewon class (V, Gaho, Verivery…)

Acteurs

Park Saeroyi : Park Seo-jun 박서준
Jo Yi-seo : Kim Da-mi 김다미
Jang Dae-hee : Yoo Jae-myung 유재명
Oh Soo-ah : Kwon Na-ra 권나라
Choi Seung-kwon : Ryu Kyung-soo 류경수
Ma Hyeon-yi : Lee Joo-young 이주영
Kim Toni : Chris Lyon
Jang Geun-soo : Kim Dong-hee 김동희
Jang Geun-won : Ahn Bo-hyun 안보현
le nouveau cuisiner (cameo): Park Bo-gum 박보검

Plus d’Itaewon class sur le net

La page d’Itaewon class sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3pQOdVL
Iteawon class sur Jtbc (en coréen): https://bit.ly/371LS1R

Press conference

Making

She was pretty 그녀는 예뻤다

She was pretty est un drama de 2015 en 16 épisodes.

Le pitch

Lorsque Ji Sung-joon le meilleur ami et amour de jeunesse de Kim Hye-jin revient en Corée et veut la revoir, elle se dégonfle au dernier moment car elle est au chômage et a perdu sa beauté de jeunesse. Elle envoie à sa place pour la soirée sa meilleure amie, la très jolie Min Ha-ri.
Tout aurait dû s’arrêter là.
Mais le destin en a décidé autrement. Ji Sung-joon retombe par hasard sur Min Ha-ri et veut la revoir. De son côté, Kim Hye-jin est recrutée dans l’entreprise de Ji Sung-joon.

Mes remarques, avec spoilers

Une comédie romantique toute choupinette qui fait chaud au cœur de mignonitude.

Des personnages à baffer

Les débuts ont été difficiles pour moi, car je suis restée assez hermétique au côté drôle et second degré, que j’ai trouvé plutôt lourdingue. En plus l’héroïne est une vraie cruche. Dire qu’elle est maladroite serait trop gentil, c’est une plaie cette fille. Elle ne se respecte même pas elle-même en se comportant comme une serpillière avec tout le monde et en ne prenant pas soin de sa personne. Elle n’est pas drôle, elle est pathétique.
Ji Sung-joon quant à lui est un vrai c**. Tout à l’inverse de Kim Hye-jin, il est hautain, imbu de lui-même, et écrase tout le monde autour de lui. Je me suis franchement demandée comment les scénaristes allaient arriver à me faire apprécier un type pareil.

La reprise en main

Mais bien sûr… Comme je suis un vrai cœur d’artichaut, à partir de l’épisode 5 j’ai pris un plaisir de plus en plus grand à cette série et j’ai adoré Ji Sung-joon, il est tellement choupinou.
Si vous doutez de ma santé mentale, pas de problème, j’assume fort bien.
Kim Hye-jin a la bonne idée de se prendre en main. Elle fait des efforts pour s’adapter à sa nouvelle branche professionnelle et pour s’habiller autrement qu’en « Jackson ».

Ji Sung-joon

Ji Sung-joon, au contact de l’inénarrable Kim Hye-jin, arrondit ses manières et se rappelle finalement qu’il a un cœur. C’est un garçon profondément gentil, aimant, attentionné, une crème d’homme, on en reprendrait bien une petite dose supplémentaire. Et cela ne l’empêche pas de rester rigoureux voire rigoriste dans son boulot, un bosseur acharné qui se donne à fond dans ce qu’il fait. J’adore.

She was pretty Poster

Les personnages secondaires

On salue Min Har-ri. C’est une bonne copine pour de vrai, elle a une conscience et n’agit pas pour blesser les autres. Elle a organisé sa vie autour de sa beauté, et découvre finalement que ce n’est pas une base satisfaisante.

Le journaliste fou est un clown triste, trop extrême dans ses rires pour être vraiment heureux. On a mal pour ses sourires de façade. Par contre on adore qu’il appelle Kim Hye-jin « Jackson ».
L’équipe de Most est craquante. Tout ce microcosme hétéroclite se mixe pour former une unité vraiment sympa qui donne des souffles très agréables à la série.

Le prétexte de l’intrigue

Côté intrigue autour de l’échange de rôle, de la vraie et de la fausse Kim Hye-jin, le suspense n’est pas franchement insoutenable, on se doute bien depuis le début où cela va mener. D’ailleurs les scénaristes se sont fatigués tout seuls et ont lâché l’affaire vers le 10e épisode : fin du suspense, Ji Sung-joon et Kim Hye-jin s’aiment, cœur avec les doigts, le sucre et la guimauve explosent partout sur l’écran, je suis en hyperglycémie. Et j’adore.

Acteurs

Kim Hye-jin : Hwang Jung-eun 황정음
Ji Sung-joon : Park Seo-jun 박서준
Min Ha-ri : Go Joon-hee 고준희
Kim Shin-hyuk : Choi Si-won 최시원
Han Seol: Shin Hye-sun 신혜선
Lee Joon-gi: Lee Joon-gi 이준기

She was pretty Poster

Plus de She was pretty sur le net

Sa page Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/She_Was_Pretty
Sa page IMBC : http://www.imbc.com/broad/tv/drama/she/

OST

One spring night 봄밤

One spring night est un drama de 2019 en 16 épisodes.

Le pitch

Quand Lee Jeong-in entre un matin dans une pharmacie, elle y rencontre le pharmacien Yoo Ji-ho. Leur attirance mutuelle est indéniable.
Mais Lee Jeong-in a un petit ami de longue date. C’est loin d’être l’amour fou entre eux, plus une veille routine, mais il est question de mariage. En plus, celui-ci intègre la même équipe de basket que Yoo Ji-ho.
Une relation peut-elle naître ? Pour corser le tout, Yoo Ji-ho est père célibataire, ce qui n’est pas sans conséquences sociales en Corée.

Mes remarques, avec spoilers 

Une merveilleuse romance qui parle d’un amour profond, du chemin que deux êtres doivent tracer, des pressions de la société. Les deux héros, qui se soutiennent dans la difficulté, forment un très beau couple.

Un peu de blues pour démarrer

Au début, ce n’est clairement pas le type de série qui met le sourire, mais plutôt le blues. Les pauvres gens, on a mal pour eux ! Toutes ces choses non-dites qui créent des problèmes en mode boule de neige, toutes ces contraintes sociales qui emprisonnent les êtres humains dans des carcans, le poids du qu’en dira-t-on, des traditions, la masse inerte vaguement confortable des habitudes.

La femme est moins que l’homme

Les femmes sont compliquées. Ça, on le savait déjà. Ajoutez-leur des contraintes sociales, des tabous, des pressions familiales, et « compliquées » sera un moindre mot.
La pauvre héroïne est embarquée par habitude dans une relation dénuée d’amour avec son petit ami de longue date, qui veut qu’ils vivent ensemble car ce serait plus « pratique ».
Mais tout ceci ne serait rien si elle était considérée comme l’égale de l’homme. La pression exercée sur les femmes, avec les mecs qui n’acceptent pas le mot « non » ou « stop », qui refusent de se séparer ou de divorcer. Et même le père qui dit : « Qui t’a donné le droit de rompre ? » Hein, non mais il est sérieux ?

Une héroïne forte

Mais avec l’avancée de l’histoire, Lee Jeong-in se révèle avoir une forte personnalité, et être capable d’assumer ses choix. Bien sûr elle s’adapte aux contraintes de la société dans laquelle elle vit, aux mœurs de son temps, et essaye de ménager les uns et les autres pour ne pas les blesser. Mais malgré tout, elle suit son chemin pour arriver là où elle veut.

Le taiseux pharmacien

Il faut dire que le pharmacien, joué par Jung Hae-in, est parfait pour les scènes romantiques. On ne peut pas dire qu’il s’exprime beaucoup, mais sa présence irradie, il n’a pas besoin de mots pour être vivant. Le mignon Jung Hae-in est toujours plein de justesse dans ce type de rôles, son jeu corporel suffit à faire passer les sentiments.

Le père célibataire

J’ai découvert avec effarement ce que certaines personnes de la société coréenne pouvaient penser d’un père célibataire, et j’en suis toujours ébahie. Mais, c’est quoi le problème ? Il a eu un enfant sans être marié, et alors ? Il l’élève tout seul, et alors ? L’ostraciser, le pointer du doigt, hésiter entre la pitié et le dégoût… n’en jetez plus, c’est affligeant. C’est vraiment à ce genre de réaction sociétale qu’on se rend compte à quel point nous Français pouvons être différents des Coréens dans notre éducation et nos chemins de pensées.
En plus dans le série, le fils est tout choupinou, ce qui ajoute à la tristesse de les voir ainsi mis à l’écart pour ce qu’ils sont.

L’infect ex

La seule chose qu’on peut concéder à l’ex collant, à sa décharge, c’est son père, plus calculateur mais tout aussi infect.
Kwon Gi-seok agit par dépit, par vengeance, par frustration de se faire surpasser par quelqu’un qu’il estime lui être inférieur. Jamais par amour.
Aucun moyen n’est trop vil pour lui : pression psychologique, manipulation des proches, mensonges, tentative de chantage. Dans son genre, il est tout aussi abject que l’autre qui bat sa femme.

Les sœurs

Le groupe des trois sœurs est vraiment sympa. Elles ont toutes un style différent, mais sont attachantes chacune dans leur genre. En plus elles se soutiennent en toutes circonstances. Leur lien est un plus dans l’histoire.

Acteurs

Yoo Ji-ho : Jung Hae-in 정해인
Lee Jeong-in : Han Ji-min 한지민
Kwon Gi-seok : Kim Jun-han 김준한

Plus de One spring night sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3kU7e6a
Sa page sur IMBC (en coréen): https://bit.ly/3pODnzH

Behind the scene

Photoshoot

Hyde Jekyll me 하이드 지킬 나

Hyde Jekyll me est un drama de 2015, en 20 épisodes.

Le pitch

Un manager arrogant et insensible souffre en fait de TDI (Troubles dissociatifs de l’identité) : il a plusieurs personnalités. Il est l’irascible PDG Gu Seo-jin, et quand il change d’identité, il est le gentil dessinateur Robin, qui protège et sauve les autres. Aucun des deux ne sait ce que fait l’autre.
Pendant 5 ans, Gu Seo-jin a réussi à empêcher Robin d’apparaître. Mais avec l’arrivée de Jang ha-na, et l’enlèvement de la psychiatre de Goo Seo-jin, tout part en vrille.

Mes remarques, avec spoilers

Du bien pensant trop sucré, rattrapé par une bonne enquête et des ressorts psychologiques intéressants. Des seconds rôles cantonnés pour la plupart au domaine du faire-valoir, mais au final un honnête divertissement.

Un début pas glorieux

On ne va pas se le cacher, ça ne partait pas très bien. Pourtant, je suis fan des trucs romantiques, et plutôt généreuse dans mes appréciations de ce type de programmes. Mais vous voyez ces romances de Noël de type série B, voire série Z dont nous inonde M6 en décembre ? Eh bien tout est dit. Le cliché du parc d’attraction illuminé, la fille qui est tellement gentille que même un gorille déchaîné lui saute avec joie dans les bras, une bande son digne des pires romances portées à l’écran, de la guimauve dégoulinante à tous les étages, et rien pour accrocher l’intérêt.
Eh bien, j’avais tout faux.
Pas sur la forme du cliché gnan gnan illuminations à gogo pour dire que le monde est joyeux, mais sur le fond de l’histoire.

Le tournant des TDI

Le scénario finit par entrer plus en profondeur dans les problèmes de Troubles dissociatifs de l’identité, et là l’histoire devient bien.
Cette trame psychologique autour des TDI et de l’hypnose est très intéressante, en espérant que le sujet ait été suffisamment compulsé pour ne pas nous raconter trop de bêtises. Le personnage du psy Docteur Yoon Tae-joo est très bien joué par Sung Joon qui change de visage au cours de la série, passant du pys smart et sexy au détraqué aux yeux fous dont on se demande comment on a pu le trouver sexy. Sûrement un coup de son col roulé noir.

Hyun Bin x2

C’est uniquement grâce au casting comptant Hyun Bin que j’ai pris sur moi et poursuivi l’exploration de Hyde Jekyll, me dont les premiers épisodes me laissaient perplexe. Et je dois dire que je n’ai pas été déçue.
Hyun Bin aussi est excellent dans son double rôle. Personnellement, je préfère Monsieur La Raie (j’adore ce surnom) à Robin. Je vous en laisse déduire ce que vous voulez de ma psychologie. Pour moi le sourire de Robin est trop flippant. Son hyperactivité bondissante et ses comportements enfantins me fatigueraient plutôt. Il n’y a que sa gentillesse qui est plaisante. Je préfère le type sérieux en cravate, il me correspond mieux. Et comme en plus il s’humanise au cours des épisodes, il devient juste parfait.
Ceci n’étant qu’une question de goûts personnels, j’imagine que de nombreuses personnes ne seront pas de cet avis, et c’est tant mieux.

Hyde Jekyll me - SBS

Acteurs :

Gu Seo-jin / Robin : Hyun Bin 현빈
Jang Ha-na : Han Ji-min 한지민
Yoon Tae-joo : Sung Joon 성준

Plus de Hyde Jekyll me sur le net

Sa pge sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2URJULP
Sa page sur SBS (en coréen): https://bit.ly/3fqiAxM

Interview

Behind the scenes

OST

What’s wrong with secretary Kim ? 김비서가 왜 그럴까 ❤

What’s wrong with secretary Kim ? est un drama de 2018, en 16 épisodes.

Le pitch

Un patron hyper intelligent et doué dans son métier, arrogant et sûr de son charme tombe des nues lorsque sa secrétaire ultra-performante lui annonce sa démission.

Comme il la tenait pour acquise, il est bien décidé à l’empêcher de s’en aller. Tous les moyens qui lui viennent en tête sont bons. Il va jusqu’à lui proposer de l’épouser, et son refus le sidère.

En parallèle, une vieille histoire de kidnapping quand le PDG était enfant refait surface.

What’s wrong with secretary Kim ? Trailer
| Viki – Trailer

Mes remarques, avec spoilers

Une grosse dose de bonne humeur dans cette comédie romantique rythmée, aux personnages ultra-attachants, adaptée d’un webtoon.

La secrétaire parfaite

La secrétaire Kim Mi-so n’a pas un cheveu qui dépasse de sa coiffure parfaite. Sa jupe de tailleur est parfaite, son travail est parfait, son sourire est toujours en place. Elle se plie en quatre pour son très exigeant patron, sans prendre de vacances ni de week-ends. Elle est un robot accompli qui dit oui à tout.
Et pourtant, une fois qu’elle a décidé de prendre son indépendance, elle sait rester ferme sur ses positions et se faire traiter avec respect. Il n’y a pas non plus de drame inutile à cause de non-dits ou de situations acceptées par la contrainte morale.

Le patron arrogant

On va tout de suite le dire, on l’adore. Quand Lee Young-joon lève les bras au ciel en disant « aura », il est juste à la fois ridicule et tout à fait génial. Le charisme de Park Soe-jun rend son personnage beau.
Lee Young-joon est tellement persuadé, avec force naturel, d’être extraordinaire en tout qu’il en est marrant, mais aussi touchant. J’adore voir ce personnage se donner à fond dans tout ce qu’il entreprend ; la conquête de la femme de sa vie, avec toutes ses maladresses de débutant, est trop mignonne.

Le couple

Ce couple sait se parler pour aplanir les difficultés. Chacun des deux est prêt à s’excuser quand il est allé trop loin ou a blessé l’autre. Le bel équilibre qu’ils trouvent malgré toutes les différences de classe et de tempérament qui pourraient les opposer est un modèle.
Après des débuts difficiles et fort drôles, ce drama romantique n’est pas avare de belles scènes de baisers et l’alchimie entre les acteurs fonctionne.

Les entourages

Les familles peuvent parfois avoir des doutes sur la relation du couple, mais ne sont pas dans l’opposition malsaine et larvée comme on peut le voir trop souvent.

Ce sont les souvenirs des temps anciens qui servent de prétextes à une petite enquête qui donne de la tension à l’histoire.

Les collègues de bureau sont tout aussi marrants que le reste de l’histoire et fournissent des trames secondaires amusantes.

Le webtoon

En France, l’œuvre originale de Jeong Gyeong-yun (2013), adaptée en webtoon par Kim Myeong-mi, est publiée depuis juin 2021 chez Kbooks du groupe Delcourt.

Acteurs

Lee Young-joon : Park Seo-jun 박서준
Kim Mi-so : Park Min-young 박민영
le frère de Lee Young-joon Morpheus: Lee Tae-hwan 이태환
l’ami de Lee Young-joon, Park Yoo-sik: Kang Ki-young 강기영
la soeur aînée de Kim Mi-so, Kim Pil-nam: Baek Eun-hye 백은혜
la 2e soeur de Kim Mi-so, Kim Mal-hee: Heo Sun-mi 허선미
la secrétaire Kim Ji-a: Pyo Ye-jin 표예진
la secrétaire Bong Se-ra: Hwang Bo-ra 황보라

Réalisation: Park Joon-Hwa 박준화
Yoo Jong-Sun 유종선

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/3nNnV5a
Sa page sur TvN (en coréen): https://bit.ly/3pQBP8p

Interview

Behind the scenes

OST

The secret life of my secretary 초면에 사랑합니다

The secret life of my secretary 초면에 사랑합니다 est un drama de 2019, en 16 épisodes.

Le pitch

Un patron pas très sympa use et abuse de sa secrétaire ultra-dévouée, dont le plus grand rêve est de se faire engager en CDI.
Quand ce patron est victime d’un accident qui lui fait perdre sa capacité à discerner les visages, sa secrétaire devient plus qu’une béquille pour lui.
En même temps, sa famille veut l’engager dans un mariage arrangé avec la capricieuse croqueuse d’hommes Veronika Park, et une guerre de pouvoir se fait en douce au sein de l’entreprise.

Mes remarques, avec spoilers :

Mais quelle bonne comédie romantique !

C’est tout mignon, fluffy à souhait.
On a tous les ingrédients pour passer un bon moment : le patron, la secrétaire, le meilleur ami, la chieuse. On mélange, on secoue, on ajoute une bonne dose d’humour, avec un patron pas sympa au début, une secrétaire mademoiselle-tout-le-monde totalement dévouée, des intrigues de bureau, et des scénaristes qui manient bien les dialogues.
Une petite intrigue policière donne du tonus à l’histoire pour ne pas rester coincé uniquement dans la romance.
Le tout fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant.

Quelques points sur des personnages

Pour une fois j’ai compris le jeu de mot sur le nom du héros : Do Min-ik. Loool. L’acteur Kim Young-kwang joue super bien le mec heureux qui fait le bonhomme de neige sur son lit, on a envie de rire avec lui.
La secrétaire devrait oublier la mini-vague des années 80, la mère de Veronica aussi.
On finit par apprécier Veronica Park, son dynamisme et ses manières de fonceuse, peut-être grâce à Gi Dae-joo, qui fait contrepoids avec ses manières décontractées.

Les familles

On reste dans le classique : les riches sont méchants et les pauvres gentils.
Sans cœur, les riches ne recherchent que plus d’argent, l’élévation du statut social, des mariages qui répondent aux 2 premiers critères. La famille bancale de Do Min-ik ne fait pas envie, surtout que le pauvre gars quémande jusqu’au bout le moindre signe d’affection maternelle d’une mère de substitution, qui ne lui jette que quelques bribes de caresse comme on lance un os à un chien affamé.
Chez les pauvres, la fille aînée est dévouée aux autres, le frère est aveugle pour faire bonne mesure, la cadette veut poursuivre ses rêves, tous s’aiment d’un grand amour et se soutiennent. C’est la happy family « on n’a pas d’argent mais on s’en fout, on a un cœur. »

Le romantisme à la coréenne

Bwa, j’adore ! De manière schématique, nous les Français somme plutôt, dans nos films et romans, du genre à sauter au lit rapidement, ou tout du moins à faire d’abondants échanges de salive dès que possible.
Les Coréens savent y aller en douceur, presque avec révérence. J’ai l’impression de redécouvrir l’amour avec eux, et je suis une fan absolue de leur façon de prendre le temps 천천히.
Dans ce drama romantique, il y a une scène où le gars lave la main de la fille. Mazette ! Il y a tant de sensualité dans ces mains qui se touchent, c’est presque plus beau que la scène du premier baiser.

Acteurs

Do Min-ik : Kim Young-kwang 김영광
Jung Gal-hee : Jin Ki-joo 진기주
Veronica Park : Kim Jae-kyung 김재경
Gi Dae-joo : Koo Ja-sung 구자성

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2UPtC6e
Sa page sur SBS (en coréen): https://bit.ly/394OkHC

Making

OST

The King 2 hearts 더킹 투하츠

The King 2 hearts est un drama de 2012, en 20 épisodes.

Le pitch

Un prince sud-coréen oisif, superficiel et capricieux, avec une haute opinion de lui-même et une piètre des autres, met tout en œuvre pour ne pas régner ou avoir la moindre responsabilité liée à son rang.

Son frère le roi l’oblige à participer à des J.O. militaires dans une équipe coréenne conjointe nord-sud. Il y rencontre Kim Hang-ah, une militaire nord-coréenne au fort tempérament.

Quand son frère aîné est assassiné, l’insouciant prince n’a plus d’autre choix que de reprendre les affaires, et de se soumettre à un mariage arrangé qui sera bon pour son pays.

Mes remarques, avec spoilers

Une série qui vaut en premier lieu pour les interprétations de Lee Seung-gi et Ha Ji-won, sans parler de Jo Jeong-seok, qui crève l’écran.

Une famille unie

Le principe de cette dystopie qui met en place une monarchie sud-coréenne est plutôt sympa. On nous dépeint une famille royale à dimension humaine, qui pense aux autres, et qui est capable de dépasser les principes de classes sociales. Le petit dernier de la famille le prince Lee Jae-ha est l’électron libre, difficilement maniable, qui fuit toute responsabilité et ne s’appuie que sur sa belle apparence pour avancer dans la vie. Mais quels que soient ses défauts, sa famille l’aime et l’entoure, c’est ce qui fait leur force, et c’est aussi ce qui démarque ce drama d’autres, où si souvent dans les familles riches les membres s’entre-déchirent, s’écrasent ou imposent aux autres des choix qui vont à l’encontre de ce qu’ils sont.

Les relations nord-sud

L’axe principal de l’intrigue tourne autour des problèmes nord-sud si préoccupants pour la péninsule. Là-bas ce sujet est une thématique forte, et la menace d’une guerre n’est pas qu’un sujet de scénario. Ici on pointe du doigt la question des relations internationales dans ce problème, et des informations que les gouvernements peuvent posséder sans les dévoiler au public.

Le couple principal

En dehors de sa famille et de lui-même, le prince n’aime et ne fait confiance à personne. Il parle mal aux gens, les prend de haut, et piétine leurs sentiments.

Avec Kim Hang-ah, ces deux-là n’arrivent pas à se parler. Ils sont constamment en train de s’envoyer des piques. La chamaillerie est leur mode de langage. Chacun se protège en ne se dévoilant pas. Leur communication est erratique car elle n’est pas sur le principe de la sincérité et du cœur ouvert, mais se barricade derrière des mots qui font mal.

C’est d’autant plus intéressant de voir comment Lee Jae-ha évolue pour aller vers les autres, et s’ouvrir à Kim Hang-ah quand il finit par reconnaître ses sentiments. Une grande partie de leurs problèmes se trouve résolu lorsqu’ils apprennent enfin à communiquer et à s’appuyer l’un sur l’autre ; leur couple fonctionne bien.

Le psychopathe

Le méchant est un psychopathe complètement cinglé, donc ingérable et imprévisible. On ne peut jamais le raisonner, sa folie est sans limite. La difficulté avec un fou, c’est qu’on ne sait jamais en appuyant sur un bouton quelle sera sa réaction, car il n’entre pas dans les cases du normal et du raisonnable. Il est capable de tout.

Long

Dans l’ensemble, le drama est inutilement long, 16 épisodes auraient suffi. Les intrigues sont résolues, la romance est en place, pas besoin de faire durer. Parce que sinon, en tirant sur la grosse ficelle du méchant, on peut aller jusqu’à 100 épisodes sans problème, il va toujours inventer un nouveau stratagème diabolique, il peut être le fil rouge d’une histoire sans fin.

The King 2 hearts

On aime

– Le capitaine de la garde Eun Si-kyeong, il a une présence très forte à l’écran.
– L’actrice Ha Ji-won qui fait des scènes d’action.

Acteurs

Le prince Lee Jae-ha : Lee Seung-gi 이승기
Kim Hang-ah : Ha Ji-won 하지원
Eun Si-kyeong : Jo Jeong-seok 조정석
La princesse Lee Jae-sin : Lee Yoon-ji 이윤지

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Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2KvmpX1
Sa page sur MBC (en coréen): https://bit.ly/2KtS6jr

Photoshoot

Pressconference

OST