Un vendeur de voitures en chemin pour aller fêter l’anniversaire de sa fille se retrouve coincé dans un tunnel routier qui s’écroule sur lui. Les secours se mettent en place.
Mes remarques, avec spoilers:
Un film catastrophe, entre espoir et abandon.
Action: zéro
Lee Jung-soo est coincé dans son tunnel pendant toute la durée du film, hormis la phase de mise en place de l’histoire et la conclusion. Pourtant, sans que je sache trop comment, je ne me suis pas ennuyée. Alors que pour tout dire il ne se passe pas grand chose, la réalisation arrive à faire durer le suspense autour de la recherche de ce survivant.
La fille
On a un sursaut d’activité au moment où apparaît une seconde rescapée. Surgit ainsi la question de l’entraide, et celle essentielle du partage des ressources. Moins disciplinée que Lee Jung-soo, Mi-na consomme trop et trop vite. Le gâteau, l’eau, les croquettes pour chien, tout prend des proportions énormes.
L’obstination d’un sauveteur
Les politiques, les financiers, réfléchissent en terme de coût et d’image. Si au début la perception qu’on aura d’eux au travers de leur action de sauvetage prime, c’est ensuite l’argument financier qui prend le dessus. Malgré l’ampleur des moyens mis en place, c’est un homme et un seul qui y croit encore à la fin et qui fait tout son possible. Il suffit d’un humain pour faire bouger les choses. Le désespoir de la mère d’un sauveteur fait mettre dans la balance deux vies, à moins que ce ne soit une vie sacrifié pour un cadavre. Et au final, l’image de marque des politiques revient sur le devant avec la récupération médiatique.
L’importance des choses
Alors qu’avant l’accident le plus important pour Lee Jung-soo était de savoir combien de voitures il arrivait à vendre, les valeurs se modifient après. La famille reprend sa place tout en haut de ce qui est important pour lui. L’anecdotique chien qu’il refusait à sa fille lui sauve la vie. Le bonheur dans les petites choses prend toute sa valeur.
Acteurs:
Lee Jung-soo: Ha Jung-woo 하정우 l’épouse de Lee Jung-soo, Se-hyun: Bae Doona 배두나 le secouriste Dae-kyung: Oh Dal-su 오달수 Mi-na: Nam Ji-hyun 남지현
Un poète s’est isolé dans un hôtel, dans un endroit un peu perdu, avec beaucoup de neige. Ses fils lui rendent visite. Il y croise aussi deux jeunes femmes.
Je suis passée complètement à côté de ce film. Je n’ai rien compris à son propos, au point de me demander s’il y en avait un. Mon mari a lâché l’affaire au bout de 30 minutes, en arguant que c’était aussi pénible qu’un film d’auteur français, les sous-titres en plus. Voilà pour son avis lapidaire. Le propos du film? Ah, ben je ne sais pas. Je suppose que le sujet de la solitude en est un. L’amour, l’amitié, la mort sans doute.
La caméra
Je ne suis pas spécialiste du cinéma et n’entends pas le devenir. Je suis une simple spectatrice. On peut donc penser que c’est à moi que s’adresse le film. En tant que telle j’ai été gênée par certains partis pris stylistiques avec la caméra. Ces façons de filmer auraient pu me sembler artistiques et intéressantes. Elles m’ont surtout rendue inconfortable.
Le plan fixe
J’ai l’habitude de voir les visages des acteurs, de les regarder. Cela semble tellement naturel. Dans Hotel by the river, une scène m’a particulièrement marquée: un plan fixe, d’un peu loin, avec deux personnages en train de discuter en face à face autour d’une table. On ne voit pas vraiment leurs visages, juste leurs profils. Et durant toute la durée de la conversation, la caméra reste sur ce plan et ces profils, sans que l’on puisse voir les expressions des acteurs. J’ai trouvé cela très dérangeant.
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L’action différente des paroles
Plusieurs fois (3?), on a une voix ou une conversation en train de se dérouler, et pendant ce temps les images montrent des scènes différentes, avec le personnage qui fait autre chose, éventuellement dans le passé. C’est extrêmement étrange.
Machine arrière
Le pire de mon incompréhension des choix visuels repose certainement sur les moment où le stagiaire de 3e s’empare de la caméra pour reculer de manière incertaine et saccadée afin d’élargir le champ.
Heimat
L’hôtel moche à la déco old school relais de chasse s’appelle Heimat, c’est à dire en allemand le chez-soi ou la patrie. J’imagine que ce n’est pas innocent, et je laisse cette info à ceux qui sont plus futés que moi et qui en penseront quelque chose. La plante à grosses feuilles qui ceint une ouverture entre deux salles revêt autant d’importance dans l’histoire que la paire de gants volée.
Le dragueur lourdingue
Le poète vit dans la crasse de ses clopes et de son marcel douteux, mais a l’air sapé comme un prince dès qu’il sort dans le couloir. Mais franchement, si un type me branche comme Young-hwan le fait avec les deux filles, je ne vais pas me mettre à glousser comme une dinde, qu’il soit poète ou président. C’est vraiment lourd comme approche, il mérite juste qu’on tourne les talons si on est d’humeur assez magnanime pour ne pas lui mettre un coup de pelle dans la tronche. Ah je m’égare. Il m’a énervée, le vieux.
Les autres personnages
Les fils, on ne sait pas ce qu’ils font là, d’ailleurs eux non plus. Ils se cherchent sans se trouver dans une grande pièce vide, et s’endorment alternativement, sûrement pour éviter de se trouver, ou pour fuir leur vie. J’ai vainement attendu un révélation, mais elle n’est pas venue. Que l’un n’ose pas dire a son père qu’il a divorcé, c’est pas ouf comme moment. Les deux meufs ont une histoire un peu bizarre, l’une avec un mec toxique, et l’autre avec un mari génial dont on ne sait s’il faut en parler au passé. Le fait qu’elles passent leur temps à se coincer ensemble dans un lit à 1 place ajoute au bizarre.
Bref, pour faire court, le noir sur blanc m’a déchiré l’oeil et ce film n’était pas pour moi, je n’y ai rien compris.
Acteurs:
Young-hwan: Gi Ju-bong 기주봉 le fils Kyung-soo: Kwon Hae-hyo 권해효 le fls Byung-soo: Yoo Joon-sang 유준상 A-reum: Kim Min-hee 김민희 Yeon-joo: Song Seon-mi 송선미
En route pour aller à l’enterrement de sa mère, le détective Ko Gun-su percute un homme et le tue. Au lieu d’appeler les secours, il décide de le faire disparaître et le cache dans son coffre. Mais rien ne se déroule comme sur des roulettes, à commencer par le contrôle d’alcoolémie qui l’arrête juste après.
Un film qui envoie du lourd, au scénario qui laisse survenir plein d’inattendus, et un Lee Sun-kyun qui va de mal en pis. Un petit humour décalé traine discrètement tout au long du film pour nous faire sourire.
Quand ça veut pas…
Eh oui, quand ça veut pas, ça veut pas. Le pauvre Ko Gun-su (si on veut compatir deux seconde sur un flic ripoux qui cache un cadavre) enchaîne les embûches et on ne peut que sourire chaque fois qu’une nouvelle tuile lui tombe sur la tête. Le téléphone portable, la caméra de surveillance, l’identité du mort… vraiment, il a fort à faire pour couvrir son homicide. Et tout ça, c’était presque une promenade de santé quand on pense à la suite. Lee Sun-kyun est excellent dans son rôle de gars pris dans les filets qui réfléchit à toute vitesse pour se sortir d’une nouvelle situation à problème. Il se jette à fond dans l’action. On l’y suit sans retenue.
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Le pourri
Quand un pourri tombe sur un pourri XXL, ça fait des dégâts. Surtout quand le pourri a du répondant. Et que le XXL, c’est carrément Terminator. On pensait que Gun-su avait des problèmes avec son cadavre, mais ça c’était avant l’arrivée de Park Chang-min. A partir de ce moment, ça part en vrille pour de bon. On peut dire que le pourri XXL sait mettre la pression sur Ko Gun-su pour récupérer le cadavre. C’est un vrai bulldozer. Mais il a beau être costaud et super méchant, il est tombé sur un pitt-bull: petit mais rageur et agile. La confrontation des deux est un combat à mort.
Le petit monde des flics corrompus
Voilà une thématique qui est fort prisée dans les films et dramas coréens. Là on en croise une belle brochette, qui parfois s’entraident et parfois font leurs affaires chacun de leur côté. C’est d’ailleurs édifiant d’entendre la soeur de Ko Gun-su s’adresser à lui, au prétexte qu’il est policier, pour virer le locataire du local du rez-de-chaussée.
Un enterrement aux petits oignons
Quelques points pour mieux comprendre le deuil coréen, si vous n’avez pas l’habitude: les hommes en deuil vont porter un brassard à bandes dorées, les femmes une longue robe noire et un nœud blanc dans les cheveux. De nombreuses personnes envoient des fleurs et laissent une enveloppe avec de l’argent. Ceux qui viennent présenter leurs condoléances boivent et mangent ensemble dans la pièce d’à côté.
On saisit donc dès la première image de Ko Gun-su en train de conduire qu’il est en deuil, puisqu’on voit son brassard. On comprend aussi, sinon cela reste cryptique, le passage avec son collègue qui lui met des billets dans sa poche de veste en s’excusant de n’avoir pas trouvé d’enveloppe. La cérémonie funéraire et l’enterrement de la mère de Ko Gun-su sont assez épiques. Et le passage du médium qui dit que la mère est avec un homme est assez drôle.
Un scénario de qualité
Je dois dire que l’imagination au niveau de l’écriture est vraiment inventive. On a de nombreuses surprises. Sans qu’on l’ait vu arriver d’aucune manière, d’un coup, boum! un événement inattendu. La caméra et la mise en scène ajoutent à la façon d’être surpris par le scénario, c’est un très bon moment de cinéma.
Acteurs:
le détective Ko Gun-su : Lee Sun-kyun 이선균 le lieutenant Park Chang-min : Cho Jin-Woong 조진웅 le chef: Shin Jung-geun 신정근 le détective Choi Sang-ho: Jung Man-sik 정만식 la soeur de Gun-su: Shin Dong-mi 신동미 l’officier Lee Jin-ho: Park Bo-gum 박보검
Un groupe d’artistes de rue tente de survivre dans le difficile 15e siècle. Mais après le spectacle, le beau et efféminé Gong-gil se fait régulièrement prostituer auprès de riches clients. Lorsque son ami et mentor Jang-saeng, excédé par cette pratique, tue le proxénète, les deux s’enfuient pour la capitale. Ils décident d’y monter un spectacle. Mais leur prestation est irrévérencieuse envers le roi et attire sur eux l’attention de celui-ci.
La cour est celle que l’on peut voir dans tous les dramas et films historiques coréens: de vieux palais emplis de règles et de codes, des ministres et des eunuques qui intriguent pour faire avancer leur camp, leurs idées ou leur fortune. Ici le roi est complètement dérangé, il a le cerveau bien bouffé par les mites. C’est un fou en tenue d’apparat, qui a pouvoir de vie et de mort sur les gens autour de lui. Les intrigants doivent donc faire très attention dans leurs manœuvres pour ne pas subir des revers littéralement brutaux, voire définitifs.
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Les saltimbanques
Les artistes de rue présentent des spectacles à l’humour grotesque, outrancier. Dans une société de non-dits, ils n’épargnent personne, et c’est ce qui fait leur succès. Mais cette idée de base est récupérée par des intrigants de palais qui la reprennent à leurs fins. Alors que les saltimbanques ne voulaient que faire rire les spectateurs, lorsqu’ils pointent du doigt la corruption ou le meurtre, plus personne ne rit. Ces spectacles sur ordre ont de funestes répercussions dans le cerveau dérangé du roi.
Le roi et le clown
La beauté de Lee Joon-gi
L’acteur Lee Joon-gi est une incarnation sublime de Gong-gil, avec sa beauté féminine presque irréelle. Ses longs cheveux, ses sourcils à la courbure parfaite au-dessus de ses yeux de chat et ses mains fines sont un appel à la fascination. Ses silences et son air éthéré font se demander s’il est de ce monde. Même son corps trop beau dans la fange de sa condition semble irréel. Le timide Gong-gil, qui se cache derrière ses marionnettes, se retrouve tout le temps maudit par sa beauté qui attire sur lui concupiscence et jalousie.
Empathique, il semble compatir un moment avec le roi. Ils se sont un peu rapprochés, et le roi lui a montré sa partie la plus humaine. Gong-gil se laisse prendre dans le filet de son tortionnaire. Émerveillé et envoûté, le roi l’utilise, l’affuble d’un titre qu’il ne demandait pas, et refuse de le laisser partir. Il est prisonnier d’une effrayante cage dorée.
La thématique sous-tend le film, sans être abordée de manière frontale. Gong-gil se fait prostituer auprès d’autres hommes, et finit aussi par devenir la proie du roi. Mais l’évoquer ouvertement suscite la colère. La pratique est tabou. La relation entre Gong-gil et Jang-saeng n’est pas très claire non plus. Un mentor? Un ami? Un amoureux non déclaré? Le chemin vers le tragique est inévitable. La folie du roi ajoute de l’innommable au sanglant.
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Un film salué
Le roi et le clown a fait 12 millions d’entrées au cinéma, et a reçu de très nombreux prix. C’est une œuvre triste et touchante. Lorsque nous l’avons regardé, à la fin du film mon mari avait les larmes aux yeux.
Acteurs:
le roi: Jeong Jin-yeong 정진영 Gong-gil: Lee Joon-gi 이준기 Jang-saeng: Kam Woo-sung 감우성 Jang Nok-su: Kang Seong-yeon 강성연 Cheo-sun: Jang Hang-seon 장항선 Yuk-gab: Yoo Hae-jin 유해진 Chil-duk: Jeong Seok-yong 정석용 Pal-bok: Lee Seung-hoon 이승훈
Tak Dong-kyung a une tumeur au cerveau et se sait condamnée. Malheureuse, elle souhaite que le monde soit détruit. Myul Mang est une sorte de dieu de la destruction. Il n’aime rien ni personne, et ce qu’il touche est réduit en cendres. Quand il entend le souhait de Tak Dong-kyung, il lui propose de l’exaucer.
C’est une gentille romance, un peu douce-amère mais optimiste.
La mourante
Elle est étonnamment stoïque Tak Dong-kyung. Elle a certes des moments de pleurs, mais globalement elle prend plutôt bien la chose. Même si elle veut s’accrocher à cette vie qui l’abandonne, elle est plus préoccupée par le bien-être des gens qu’elle aime et qui vont lui survivre. Le fait de ne pas souffrir physiquement grâce à son bracelet magique aide sans doute. Pareil pour le fait de rencontrer un être qui n’est pas humain. Après un petit moment de flottement, elle accepte la chose de manière plutôt tranquille.
| TvN
Le méchant pas très méchant
Côté destruction, Myul Mang n’y va pas très fort. Il n’a certes pas d’états d’âme lorsqu’il s’agit d’éliminer quelqu’un, mais c’est fait sans émotion. Ce n’est pas un fou-furieux psychopathe qui ricane en torturant des gens et en faisant gicler du sang partout. Il fait son job, sans sentiment particulier, si ce n’est que ces abrutis d’humains le gonflent.
| TvN
La romance
Il y a de nombreux moments affectueux entre Tak Dong-kyung et Myul Mang, mais un peu comme des choses qu’ils ont envie de tester pour voir où cela les mène. Leurs actions précèdent leurs sentiments, comme s’embrasser ou vivre ensemble. Du coup cela fait bizarre, et j’ai eu un peu de mal à ressentir la montée de leur affection. J’ai aimé le passage où ils s’oublient mais se retrouvent de la même manière. Là j’ai bien plus senti leur attirance, comme un fil qui les relie et les ramène l’un vers l’autre.
| TvN
Un couple secondaire très intéressant
Le trio formé par Na Ji-na, Lee Hyun-kyu et Cha Joo-ik laisse une impression plaisante. La pauvre Na Ji-na passe de « pas de petit-ami » pendant 9 ans, à 2 prétendants d’un coup, et ne sait plus où elle a la tête. C’est long 9 ans pour se morfondre après quelqu’un! Son cheminement pour essayer d’avoir une approche raisonnable entre le souvenir enjolivé de son amour de 18 ans et la réalité de deux personnes qui ont évolué entre temps est intéressant. La question était de savoir si ils pouvaient se retrouver et reprendre leur chemin commun.
| TvN
Les hommes du drama
Lee Hyun-kyu est un beau garçon d’apparence souriante et désinvolte, qui cache ses fragilités derrière ses sourires. Il est loin d’avoir été parfait dans la façon dont il a rompu avec Na Ji-na. Le regret le mine, mais son approche de reconquête, sans doute freinée par sa culpabilité, est trop passive pour faire la course en tête. Cha Joo-ik est du genre fermé et mutique avec tout le monde. D’ailleurs il ne s’est même pas avoué à lui-même ses sentiments pendant 9 ans. Mais quand il décide d’y aller, il est très cash. Évidemment, j’ai préféré le ténébreux mutique au gentil souriant, parce que mon cerveau féminin semble programmé pour craquer sur les hommes des cavernes.
Tak Sun-kyung, le petit frère de Tak Dong-kyung, est un jeune homme plein de charme qui essaye de se transformer d’ado en adulte responsable. Il est comme un mignon petit chiot, même s’il fait des bêtises on lui pardonne avec affection. L’auteur/idole est marrant, à toujours se la jouer 8e merveille du monde. Il a un tout petit rôle, mais il est vraiment plaisant.
| TvN
La déesse
Elle est pénible la meuf. Elle a cet air de petite fille perdue et gentille, mais en fait elle crée surtout des ennuis. C’est un personnage que je n’ai pas aimé. Je lui octroie une ligne pour lui dire de dégager de ma vue. Ouste.
Beaucoup de réflexions
On ne va pas se mentir, ce n’est pas un drama qui regorge de rebondissements. Il y a pas mal de moments doux-amers, où l’héroïne s’interroge sur le sens de la vie, du bonheur, de la famille… Et finalement, grâce à tous ces questionnement et à sa deuxième vie, elle apprend à mieux apprécier ce qu’elle a, à profiter de chaque moment de bonheur, si simple soit-il, et à vivre autrement, plus intensément. C’est le côté complètement positif du drama, qui incite à faire un retour sur soi.
| TvN
Acteurs:
Tak Dong-kyung : Park Bo-young 박보영 Myul Mang / Kim Sa-ram: Seo In-guk 서인국 Cha Joo-ik: Lee Soo-hyuk 이수혁 Lee Hyun-kyu: Kang Tae-oh 강태오 Na Ji-na: Shin Do-hyun 신도현 le petit frère Tak Sun-kyung: Lee Dawon 이다원 l’auteur Park Young / Gwi Gong-ja: Nam Da-reum 남다름 la déesse: Jung Ji-so 정지소
Il a gagné de nombreux prix d’interprétation, notamment pour The attorney et Misaeng.
Run on
En tant qu’acteur, j’ai découvert Yim Si-wan dans Run on (2021), un drama qui lui convient bien puisqu’il adore courir. Il y joue le gentil Ki Seon-gyeom, un athlète qui se bat contre les injustices. Son personnage est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup, mais lorsqu’il le fait c’est pour poser des questions dérangeantes.
Run on – JTBC – Im Si-wan
Run on | sooyoungchoi – Instagram
Tracer
En 2022, il est à l’affiche du drama Tracer.
| MBC
Emergency declaration
Un psychopathe que a décidé de tuer tous les passagers d’un avion, voilà qui est Yim Si-wan dans Emergency declaration.
|Viki
Unlocked
Le téléphone d’une jeune femme tombe entre les mains d’un stalker meurtrier…
|Netflix
Festival de Cannes
En 2021, il participe au Festival de Cannes, où est présenté hors compétition son film Emergency declaration.
En tant que chanteur, Yim Si-wan fait partie du groupe ZE:A, créé en 2010, et de sa sous-unité ZE:A five. Le groupe est actuellement en pause, les membres se concentrant sur leurs activités solo.
D’abord, c’est quoi? C’est un magasin spécialisé dans la K-pop (comprendre Korean pop, qui est un terme regroupant des genres musicaux, et par extension leurs univers).
La première fois, j’ai raté la porte d’entrée. Si, promis. La boutique est tellement petite que je suis passée devant sans m’en rendre compte. J’avais eu connaissance de l’endroit grâce à un article dans le magasine K-World, et à l’occasion d’un passage par la ville de Nice, j’en ai profité pour organiser mon planning de façon à pouvoir m’y rendre.
*edit: la boutique a déménagé et s’est agrandie en 2023*
Boutique MK-Pop – Nice 2021
Du choix
Eh bien figurez-vous, même si c’est tout petit, c’est génialement bien achalandé. Plus on passe de temps à l’intérieur de la boutique, plus on découvre de petits trésors. Entre les albums et les produits dérivés, le choix est énorme. On ne s’en rend pas compte immédiatement, car c’est un endroit où il faut fureter. Et parler avec les vendeurs aussi: ils ne sont pas de simples employés, mais des passionnés qui connaissent leur sujet.
Chez MK-pop, on prendra le temps de vous montrer des photos des contenus des albums, on vous orientera vers le goodie qui vous fait envie ou on vous renseignera sur les dernières sorties. L’accueil se fait toujours avec le sourire.
Boutique MK-Pop – Nice 2020
Edit: En 2023, le magasin s’est déplacé de quelques rues, pour un espace plus grand 😉
Et derrière tout ça ?
Pour la petite histoire, la boutique a été créée début 2020 par les cogérants Rain Chiang et Carine Pinet. Carine a passé plus de 14 ans à Hong Kong; elle a gardé de nombreuses relations professionnelles en Asie, et notamment en Corée du Sud. De retour en France avec son mari Rain et ses deux filles, elle s’est rendue compte de l’intérêt grandissant suscité par la K-pop et son univers, d’où son envie de la partager au travers d’une boutique. Elle va maintenant étendre le concept grâce à un site informatif et communautaire.
| Carine Pinet et Rain Chiang – Photo MK-pop
MK-Pop fait maintenant partie de mes must. Comme il se doit, je vais continuer à coupler mes visites niçoises avec des passages par cette boutique.
Si vous n’êtes pas du côté de Nice, vous pouvez aussi faire vos emplettes en ligne. La nouveauté 2024, c’est la possibilité de se faire livrer à petit prix via Mondial Relay. J’ai essayé, ça roule nickel.
Dans une petite ville, une jeune femme disparaît. Seuls les bouts de ses 10 doigts sont retrouvés. Son frère Lee Dong-sik est le principal suspect. 20 ans plus tard, Lee Dong-sik est devenu policier. Il est réputé allumé du cerveau, et sa vie est un véritable chantier, apparemment toujours à la recherche du meurtrier de sa sœur. Son nouveau partenaire est Han Joo-won, le fils du puissant chef de la police. Sa mutation dans un petit commissariat de province, le jour où un cadavre aux bouts de doigts coupés fait surface, n’est peut-être pas due au hasard.
Un bon drama policier! Une super enquête, avec pas mal de suspects, des gens un peu fous, dans une ville où tout le monde se connaît et s’observe.
| JTBC
Le monstre, qui est-ce?
Ça part super bien et super fort dès le 1er épisode. Les deux personnages principaux sont chargés de secrets à souhait, et on ne sait trop que penser d’eux. Le reste des habitants protègent tous quelque chose. Chaque dissimulation, chaque silence pose des questions. Les suspects intéressants ne manquent pas.
En regardant cette série, on se demande qui est un monstre (d’après le titre original de la série 괴물: Monstre). On passe pas mal de temps à douter des uns et des autres. Même certaines images, qui montrent la réalité, ne sont qu’une face de la pièce. Un moment charnière se fait lorsqu’est dévoilé le coupable, mais c’est loin d’être tout, on n’en a pas fini avec les monstres et les secrets.
| JTBC
Ambiance quartier
Comme dans un village ou dans un quartier, tout le monde se connaît et connaît les secrets des autres. Les habitants de Munju ont tous grandi ensemble, et rien ne leur échappe. Ils peuvent se détester, si un étranger à leur groupe vient interférer, ils font bloc contre lui. C’est ainsi qu’au début du drama Han Joo-won est le dindon de la farce. Tout le monde couvre tout le monde dans cette petite ville. Lui ne comprend rien à ce qu’il se passe, car il lui manque des informations. Les autres, qui se connaissent depuis toujours, saisissent l’implicite. A contrario, quelqu’un qui fait parti du groupe sera protégé par celui-ci. D’ennemi, Han Joo-won devient petit à petit membre de cette communauté. Les habitants de Munju apprennent à le connaître, et lui apprend à s’intégrer, en prenant de la poussière et en acceptant comme les gens ils sont.
| Netflix
Il a craqué du cerveau
Lee Dong-sik est un gars un peu fou, qui le sait et qui en joue parfois. La disparition de sa sœur a transformé le jeune homme insouciant en un gars qui fait un peu peur, et qui peut se mettre à rire au moment le plus inopportun. On n’est pas toujours certain de sa santé mentale, et on se dit qu’à tout moment il peut faire une connerie. Il se contient, mais il peut devenir no limit. Le fait qu’on le pense capable de tout ajoute au suspense. Lee Dong-sik teste Han Joo-won de bien des manières. Lui qui a perdu un partenaire, n’est pas prêt de faire confiance à qui que ce soit, surtout pas à quelqu’un qui le soupçonne. La relation conflictuelle fluctuante entre les deux hommes est intéressante dans son évolution.
| JTBC
Le fils parfait
Il est bien élevé, a fait les meilleures écoles, est bien habillé et propre sur lui, et pourtant Han Joo-won a bien des difficultés, surtout socialement parlant. Sa relation avec la figure paternelle est loin d’être simple, et on découvre petit à petit leur histoire. Le toc de propreté qu’il a développé semble venir de la pression mise par son père. Quand il s’émancipe de celui-ci, il s’émancipe aussi de son toc. La tête de Han Joo-won dans la scène devant la soupe de poisson! On dirait qu’il va vomir dessus. J’ai adoré.
| JTBC
Politique et gros sous en eaux troubles
Des amitiés ou des intérêts communs de plus de 20 ans forgent des alliances, qui toutes sont réversibles au gré des nouveaux intérêts. La politique, l’urbanisation, la prise de pouvoir professionnelle, l’argent, bien des enjeux se télescopent ou s’unissent pour rendre encore plus opaque l’enchevêtrement des faits. Tout le monde est suspect à force de garder le silence sur ce que chacun a vu, et il est difficile de savoir qui manipule qui.
Le suspense est maintenu jusqu’au bout, dans une ambiance vent dans les roseaux et sous-sols glauques.
| JTBC
Acteurs
Lee Dong-sik: Shin Ha-kyun 신하균 le jeune Lee Dong-sik: Lee Do-hyun 이도현 Han Joo-won: Yeo Jin-goo 여진구 la bouchère Yoo Jae-yi: Choi Sung-eun 최성은 le chef de police de Manyang près de la retraite Nam Sang-bae: Chun Ho-jin 천호진 le sergent de Manyang Cho Gil-gu: Son Sang-gyu 손상규 l’officier Hwang de Manyang Kwang-young: Baek Seok-kwang 백석광 le plus jeune officier de Manyang Oh Ji-hoon: Nam Yoon-su 남윤수 le fils de la femme politique et lieutenant de police Park Jeong-je: Choi Dae-hoon 최대훈 la chef de division des crimes dangereux Oh Ji-hwa: Kim Shin-rok 김신록 le père de Han Joo-won, Han Gi-hwan: Choi Jin-ho 최진호 le journaliste Lim Gyu-Seok: Kang You-seok 강유석
Lee Sun-kyun est un acteur sud-coréen né en 1975. En 2009, il épouse l’actrice Jeon Hye-jin전혜진 avec laquelle il a deux fils, nés en 2009 (이룩) et 2011 (이룬).
Vous avez déjà entendu sa voix? Si ce n’est pas le cas, passez en VO. Elle est unique, et comme Lee Ji-an dans le drama My mister, vous voudrez continuer à l’écouter.
Si vous voulez voir Lee Sun-kyun se démener et courir dans tous les sens, jetez donc un coup d’œil à ses films d’action Hard day (2014) et Jo Pil-ho: The Dawning Rage (2019). Il y a une force rageuse dans son interprétation, et une détermination qui lui font étaler ses tripes à l’écran.
Jo Pil-ho – NetflixHard day – IMDB
Coffee prince – 2007
C’est son côté romantique qu’il déploie dans le célèbre drama Coffee prince (2007).
|Coffee prince – MBC
Pasta – 2010
Dans Pasta (2010), où il est un cuisiner super râleur gueulard adorable.
| Pasta – MBC
Pasta
My mister – 2018
C’est dans l’excellent My mister (2018) qu’il y a le Lee Sun-kyun que je préfère. Il y est un gars dans la quarantaine qui se prend déjà pour un vieux, et dont la routine va être bouleversée par une jeune femme écorchée par la vie.
| My mister – TvN
Parasite – 2019
Dans la Palme d’or de Cannes Parasite (2019), son personnage est égocentré à l’extrême. Il a des moments iconiques, comme celui de la nuit sur la canapé.
Parasite – IMDB
Payback: Money And Power 법쩐 – 2023
Excellent comme toujours dans son rôle du rusé Eun Yong pour Payback: Money And Power, il incarne un homme en quête de vengeance, mais aussi un frère et un tonton au grand coeur.
Pour satisfaire à mon envie de continuer à découvrir la Corée et sa culture, j’avais évidemment très envie de goûter à sa cuisine. La Corée étant un peu loin et la période peu propice, c’est donc en France que j’ai cherché un authentique restaurant coréen. Je l’ai trouvé au Sixsa, dans le centre de la jolie ville de Nice (Alpes-maritimes 06) au 9 de la rue Chauvain, et entraîné ma famille dans l’aventure.
Le Sixsa est une expérience inoubliable pour les papilles
Nous avons testé 3 entrées :
Le Gamja jeon 감자전, une galette aux pommes de terre, le Kimchi jeon 김치전, une galette au kimchi (chou fermenté et pimenté), et le galbi mandu 갈비만두, des raviolis fourrés au bœuf.
Miam ! Tout était super bon. Moi je me suis enthousiasmée pour les galbi mandu : la pâte en friture était déjà délicieuse, mais alors l’intérieur… waouh, je n’en ai pas laissé une miette !
Pour les plats principaux, nous nous sommes laissés tenter par un bulgogi 소불고기 (bœuf mariné), un galbijim 갈비찜 (ribs marinées) et un jeyuk bokkeum 제육볶음 (porc piquant). Nous y avons tous trouvé notre compte. Chaque plat était accompagné de riz et d’une soupe du jour : crevette-courgettes pour nous. Je vous laisse deviner : c’était délicieux !
Oups, tellement pressée de manger que j’en ai oublié de prendre des photos. Sorry :/
Le gourmand du groupe a même pris un dessert, un hotteok 호뗙 (pancake à la cannelle).
Le Sixsa n’est pas le genre d’endroit où on vous décongèle vite fait un truc auquel on rajoute une feuille de salade et une touffe de persil décorative. C’est un vrai restaurant, avec des plats cuisinés avec soin, des saveurs réfléchies et intéressantes.
De toute façon, la nourriture, ça se goûte, donc allez faire un tour sur place pour vous faire votre avis.
Une équipe très accueillante
Le plus : l’accueil. Que serait un bel endroit sans chaleur humaine ? Au Sixsa, toute l’équipe est à l’écoute du client. Le patron, qui est aussi au service, a répondu avec gentillesse à toutes mes questions (même si j’en aurais eu 1000 autres) sur la Corée et la langue coréenne, jonglant entre les tables et toujours prenant le temps de revenir vers nous et d’agrémenter ses propos d’anecdotes.
Edit du 17/10/2020 En ce mois d’octobre, nous sommes retournés au Sixsa. Eh oui, on ne peut se passer des bonnes choses, même si elles sont un peu loin dans notre cas (4h de route aller/retour, ça sent la motivation!) Nous avons cette fois-ci testé des boissons: Soju à la fraise, Jus de poire de Corée et Jus de riz. Un bibimbap seiches/ssamjang s’est invité sur notre table, tout comme des raviolis au tofu et aux légumes. Mais ce dont j’avais le plus envie de vous parler, c’est des racines de lotus coupées en rondelles et frits, avec de la roquette frit également. Ah, les amis, il faut que vous alliez goûter ce truc, c’est délicat et léger. Miam miam!
Racines de lotus et bibimbap au Sixsa
Pour voir le Sixsa en image, vous avez l’excellent reportage de Eater (09/2020):
L’émission I-land est un télécrochet, un peu dans le genre Star Académy, mais avec un niveau et une intensité d’entraînement un stade au dessus. Les participants devaient se gérer seuls, sans coachs pour les diriger, les dorloter ou les encourager. I-land a réuni 23 jeunes hommes de 15 à 23 ans, tous très prometteurs et les a soumis à diverses épreuves de chant et de danse pour en faire émerger un groupe de k-pop. Ils ont été enfermés pendant 113 jours dans un bâtiment appelé I-land. Les 12 meilleurs étaient intégrés à la version luxueuse d’I-land, équipée de salles de répétition et de vastes chambres. Les autres étaient logés dans la sombre et étroite annexe, le Ground.
Le classement changeait chaque semaine, suite à des épreuves, et chacun pouvait à ce moment-là intégrer I-land ou descendre dans le Ground. Les premières semaines, les concurrents s’évaluaient entre eux, puis ce sont les juges maison qui sont intervenus (Rain, Zico, Bang Shi-hyuk). A la fin, le public international, qui était invité à voter, aidé dans ses choix et ses coups de cœur par les caméras installées à l’intérieur du complexe et leur permettant de suivre la vie des participants, pouvait sauver ses candidats préférés.
I-land a permis non seulement de montrer des talents en chant et en danse, mais aussi la résistance, la persévérance, la force morale, la capacité de travailler en groupe, et le potentiel de séduction face au public.
Heeseung est un Sud-coréen né en 2001. Il s’est démarqué dès le début comme un leader, un rassembleur. Même si cette tâche qui a souvent été la sienne durant i-land lui a posé son lot de difficultés, il l’a prise très à cœur pour faire de son mieux pour le bien du groupe. Il est respecté par tous les autres participants.
Jay est un Américain né en 2002. Il a souvent exprimé à haute voix sa colère et sa frustration. Mais acharné à vouloir réussir, il a toujours travaillé d’arrache-pied, sans jamais baisser les bras.
« Mouton jardin » (si vous voulez traduire littéralement ses nom et prénom) est arrivé premier des votes des téléspectateurs lors de la finale d’i-land, avec plus de 1 400 000 voix.
Le 2nd album BORDER : CARNIVAL est d’avril 2021. Le contenu du coffret est très soigné, avec notamment un grand poster et une carte en impression lenticulaire.
Hoo Joon est une super star. Chanteur adulé à l’image parfaite, sa carrière est au sommet. Lee Geun-young est une jeune journaliste à laquelle on confie toutes les tâches ingrates. Elle doit se rendre à une soirée promotionnelle à laquelle assistent des stars. C’est là qu’elle croise Hoo Joon. Sur un malentendu, elle pense qu’il frappe une femme. Outrée, elle décide de révéler à tous son vrai visage et de montrer au monde entier qui il est vraiment.
C’est une romance très mignonne, entre deux personnes vivant dans des mondes différents, avec quelques rebondissements du fait de gens jaloux. Ils y a de nombreux moments sympathiques qui font sourire.
Les meilleurs ennemis
Tout démarre avec un malentendu. Au début, Hoo Joon et Lee Geun-young ne s’aiment pas et se font des petites méchancetés sur le tournage. Cela rythme le début de la série. Mais comme ils sont gentils tous les deux, à force de se côtoyer, ils se rendent évidemment compte que leurs aprioris n’avaient pas lieu d’être. Et plus si affinités…
| IMDB
La superstar
Hoo Joon est quelqu’un de très gentil. Il n’est pas capable de mettre Lee Geun-young à la porte alors qu’elle n’a nulle part où aller. D’ailleurs il ne pourrait pas non plus donner un coup de pied à quelqu’un dans la détresse ou le besoin : il aide Oh In-hyung, il retrouve son amitié avec JJ, il sauve de la faillite son agence, il ramène chez elle sa fan fugueuse, il donne un concert pour son kidnappeur… C’est vraiment quelqu’un qui a le cœur sur la main. Il cherche l’amour, de ses parents, de ses fans, des gens qui l’entourent, mais il en donne aussi énormément. On aime le sourire dont il gratifie Lee Geun-young.
|Iqiy
Les beaux-parents
La soirée chez les parents de Lee Geun-young est marrante. Hoo Joon n’arrête pas de se faire taper dessus, d’abord par la mère, puis par le père. Ils lui en veulent et sont plein de préjugés sur lui. Pourtant, comme il est quelqu’un d’agréable, bien qu’ils le houspillent il lui offrent de la nourriture quand il repart, montrant qu’ils sont prêts à l’accepter. Ils n’en oublient pas pour autant de le menacer si jamais il fait pleurer leur fille. L’amour un peu rêche des parents de Lee Geun-young pour leur fille est marrant et touchant. J’aurais volontiers vu plus de scènes avec ces quatre-là réunis.
| IMDB
L’ex pleurnicheuse
Oh In-hyung est malheureuse, et on peut la comprendre. Son petit ami JJ cache leur relation aux autres (je n’ai pas bien compris pourquoi puisqu’au début on le voit l’embrasser devant tout le monde), et à part sa jalousie maladive, il a l’air d’autant s’intéresser à elle qu’à une paire de chaussettes trouées. Il n’y a que quand elle veut le quitter qu’il a son air de chien battu. En plus, en tant que PDG, il ne fait rien pour l’aider à percer dans le métier, alors que c’est ce qu’elle veut le plus au monde. On a même l’impression qu’il fait tout l’inverse. La pauvre Oh In-hyung, qui veut toujours poursuivre son rêve, subit bien des revers. Sa réaction de refus lorsqu’on lui propose un contrat est d’autant plus déconcertante.
| Iqiy
Le gars jaloux
JJ est une boule de jalousie sur pattes. C’est son principal moteur, et ça le bouffe complètement. Au lieu d’aller de l’avant, il ne sait que regarder la réussite de Hoo Joon en grinçant des dents et en lui mettant des bâtons dans les roues autant qu’il peut. Obnubilé par son besoin de vengeance, il n’est pas capable de dire à Oh In-hyung qu’il tient vraiment à elle et essayer de la retenir. Tout comme sa famille ne lui donne jamais d’amour, lui non plus ne sait pas l’exprimer. C’est un personnage que je n’ai pas bien compris.
| IMDB
La romance
Elle se passe plutôt bien. C’est mignon de voir leur antagonisme du début évoluer vers autre chose lorsqu’ils apprennent à se connaître. Hoo Joon est quelqu’un d’assez décidé. Lorsqu’il se rend compte qu’il en pince pour Lee Geun-young, il s’en rapproche avec constance. J’aime beaucoup le fait qu’il ne doute pas d’elle. A partir du moment où ils sont ensemble, il est 100% avec elle. Son seul doute repose sur le fait d’arriver à la protéger. J’aime les romances où les amoureux ne doutent pas de l’autre.
Les deux derniers épisodes sont un peu longs. Hoo Joon et Lee Geun-young ne se voient pas pendant quelques temps, comme cela semble cher aux Coréens. Je suppose qu’ils ont besoin de dire que l’amour qui résiste à la séparation résistera au temps.
Un drama sympathique et mignon, pour passer un moment de détente léger, sans stress.
| So I married the anti-fan
Acteurs:
Hoo Joon: Choi Tae-joon 최태준 Lee Geun-young: Choi Soo-young 최수영 Jae Jong (JJ): Hwang Chan-sung 황찬성 Oh In-hyung: Han Ji-an 김희진 le photographe Go Soo-hwan: Kim Min-kyu 김민규 le manager Seo Ji-hyang: Kim Sun-hyuk 김선혁
Kim Seon-woo est un homme de main de confiance du mafieux Kang. Celui-ci s’absente 3 jours, et demande à Kim Seon-woo de surveiller sa jeune maîtresse, car il la soupçonne d’avoir un amant. Si c’est avéré, il lui demande de les éliminer. Mais Kim Seon-woo donne une chance aux jeunes gens en leur faisant promettre de ne plus jamais se revoir.
Un film violent et esthétique, avec une poésie derrière le sang et les images sombres. Une très belle œuvre.
Le chien de concours
Kim Seon-woo est le chien à tout faire d’un boss mafieux. En costume noir et chemise blanche, il fracasse tous ceux qui se mettent en travers du chemin de son chef, sans état d’âme. Il est bien dressé, discret, efficace. C’est un dur à cuire bien rasé qui sent le déodorant boisé.
Le chien de combat
Il se sent trahi. Il ne comprend pas. Kim Seon-woo sait qu’il est un chien fidèle, et il prend son rôle très à cœur. Quand tout part en vrille, il ne comprend pas ce qu’il se passe. Pourquoi les alliances ont changé, pourquoi son chef le sacrifie. Il a tout donné, sans jamais faillir ni tromper, et on le traite comme le pire des traitres. Il en conçoit un violent ressentiment. Et ne peut pas laisser passer. Comme il ne sait pas comment vivre autrement, il ne cherche même pas d’échappatoire.
| IMDB
La violence
Elle n’est pas anecdotique. Même s’il y a pas mal de sang répandu, ce ne sont pas des excès d’hémoglobine projetée avec générosité qui provoquent ce sentiment de violence. Il y en a par exemple plus dans la scène dans la boue, avec le passage de la main et celui de la tombe. Les acteurs sonnent juste. Les cris de Kim Seon-woo, ses réactions de peur sont très significatifs de cette violence.
Le romantisme
Avec juste quelques images, le réalisateur nous montre un Kim Seon-woo fasciné par une Hee-soo. Il la regarde manger. Il la regarde danser. Et plus que tout il la regarde jouer. Sans un mot, il se laisse subjuguer par la musique et ses sourires. Il ne cherche pas à l’avoir pour lui, il veut juste qu’elle continue à exister. Kim Seon-woo est sensible à sa force de caractère et attentif à ses désirs. Il l’a vue recevoir une lampe moche, il lui offre celle qui lui fait envie. Il n’a pas besoin de mots pour accompagner son geste.
| IMDB
L’esthétisme
Beaucoup de soin est porté aux lumières, dans les tons sombres, dans les verts, les rouges, les bruns, et bien sûr la nuit. Les décors participent parfaitement à l’ambiance, et on voit bien qu’ils n’ont pas été choisis par hasard. Tout est parfaitement orchestré pour arriver à l’inévitable final sanglant.
Acteurs:
Kim Seon-woo: Lee Byung-Hun 이병헌 le chef Kang: Kim Yeong-cheol 김영철 Hee-soo: Shin Min-a 신민아 Baek Dae-sik: Hwang Jung-min 황정민 Mun Suk: Kim Roi-ha 김뢰하 Min-gi: Jin Goo 진구
Hong Ji-ah gère une agence immobilière qui ne prend en charge que de la vente de biens hantés. Exorciste, elle s’occupe avec l’aide d’un médium d’envoyer dans l’au-delà les esprits vengeurs qui sont restés bloqués dans ce monde. Oh In-bom monte des arnaques faisant croire que des bien sont hantés, afin de vendre des appareils sensés éloigner les fantômes. Un jour, Oh In-bom et Hong Ji-ah se retrouvent sur le même projet.
L’idée de départ est très sympa: une agence immobilière qui exorcise des bien hantés avant de les vendre! Voilà qui était très prometteur.
Un héroïne badass
C’est chouette, ça change des femmes fragiles et pleurnichardes. Hong Ji-ah pratique les arts martiaux et botte les fesses des méchants, toute de noir vêtue, un peu entre Matrix et Underworld, mais pas en version moulante. Par contre côté émotions, on repassera. Elle traîne sa douleur et sa culpabilité suite au décès de sa mère, mais du coup elle ne laisse personne être proche d’elle et n’exprime rien, ni face aux morts ni face aux vivants.
| KBS
Un gentil héros
Oh In-bom est un arnaqueur, mais on n’arrive pas à lui en vouloir. Son manque de moralité – surtout au début – est entièrement compensé par sa personnalité. On est prêt à tout lui pardonner. Quelque part il est trop gentil. Comme il manque d’aspérités, il manque un peu d’envergure. En plus il n’arrête pas de se faire posséder malgré lui, ça m’a fait l’effet de « Oh le boulet, il s’est encore fait avoir! ». Le personnage oscille entre le simple bon pote, et le gars intéressant et intriguant dont on a envie de se rapprocher pour le connaître mieux.
| KBS
Des esprits vengeurs
C’est vraiment la meilleure partie du drama, et les effets spéciaux sont sympas. Les esprits sont gris, tristes, patibulaires. La chasse aux esprits vengeurs à renvoyer dans l’au-delà permet de connaître leur histoire et de découvrir pourquoi ils sont restés bloqués dans ce monde. A chaque nouvelle histoire d’exorcisme un nouveau contexte, une petite enquête, et des choses remises en place, justice faite.
| KBS
Le fil rouge
L’histoire de la mère de Hong Ji-ah qui a besoin d’être renvoyée dans l’au-delà sert de lien tout au long du drama, entremêlée avec la question du réaménagement du quartier et du méchant Do Hak-seong. Cette composante du scénario était pour moi moins intéressante et moins prenante que les petites enquêtes successives. D’ailleurs cela aboutit à une Hong Ji-ah qui déprime pendant plusieurs épisodes vers la fin, ce n’est pas drôle du tout et donne des épisodes plus mous. Quant à Do Hak-seong, sa fin est assez décevante, même si elle est orientée pour permettre une éventuelle deuxième saison.
| KBS
Les personnages secondaires
La rigoureuse directrice, dont on sent bien qu’elle cache des choses, peut pendant un moment faire se demander de quel côté elle est. Ses secrets se dévoilent au cours de la saison et permettent de mieux la cerner. Hoe Ji-Chul, l’ami et partenaire de Oh In-bom, sert de binôme fidèle et marrant. Sa copine est incarnée par une actrice qui donne de la force et de la présence à ce personnage qui pourrait être très secondaire. Chassez le naturel, il revient au galop. Le mafieux Kim Tae-jin retourne sa veste selon les opportunités financières qui se présentent à lui. J’avais presque envie de le détester, mais il n’en valait pas la peine.
| KBS
Absence de fil romantique
Ou alors il est très fin. D’ailleurs d’entrée de jeu, on nous annonce que pour être médium il faut être vierge. Adieu donc les parties de jambe en l’air passionnées. On sent bien une forme d’intérêt que peuvent avoir les deux personnages principaux l’un pour l’autre, mais Hong Ji-ah reste sur sa ligne de femme qui ne montre pas ses émotions et trace sa route comme un boule de bowling. Oh In-bom est beaucoup plus sensible et nuancé. On voit son attachement progressif se faire. Hong Ji-ah lui est de plus en plus précieuse. Une remarque cryptique dans le dernier épisode sur quelque chose qu’il désirerait pourrait éventuellement être perçue comme un intérêt romantique.
| KBS
Une question de choix
Hong Ji-ah est exorciste parce que cela lui est tombé dessus, mais elle maudit son don et préfèrerai ne pas l’avoir. Une vie normale lui semblerait être un rêve. Mais lorsque finalement cela pourrait s’avérer possible, c’est elle qui fait le choix de continuer, car elle sait qu’elle le fait bien, et cela donne du sens à sa vie. C’est le principe de la prise de décision par consentement: ce qui était refusé lorsqu’imposé, devient accepté parce que choisi.
| KBS
Acteurs:
l’exorciste Hong Ji-ah: Jang Na-ra 장나라 l’arnaqueur médium Oh In-bom: Jung Yong-hwa 정용화 l’ami et partenaire de Oh In-bum, Heo Ji-Chul : Kang Hong-seok 강홍석 la directrice Jo: Kang Mal-geum 강말금 le constructeur Do Hak-seong: Ahn Gil-kang 안길강 Kim Tae-jin: Heo Dong-won 허동원 l’once de Oh In-bom Oh Seong-sik: Kim Dae-Gon 김대곤 la copine de Heo Ji-Chul, Hong Mi-jin : Baek Eun-hye 백은혜
Shin Chae-kyeong est une jeune roturières qui apprend que son grand-père l’avait fiancée au prince de Corée. Pour sauver sa famille de la dette, elle accepte le mariage. Le prince, qui ne veut pas épouser une inconnue, demande sa main à sa petite-amie. Elle refuse pour poursuivre sa carrière de ballerine. C’est le moment que choisit un autre prince, qui avait été chassé du palais 12 ans auparavant, pour y revenir, et s’éprendre de Shin Chae-kyeong.
Princess hours est une série sympathique, si on lui prête l’indulgence du drama qui a vieilli, et qui est un peu long.
Le second lead
Le prince Lee Yul avait un excellent potentiel pour faire un valeureux rival, voire prendre la place dans le cœur de la princesse. D’ailleurs ce fut mon premier souhait, le prince Lee Shin étant particulièrement infect en début de série. Mais le syndrome de bad guy ayant encore frappé, j’ai rapidement préféré le froid et hautain Lee Shin. A l’occasion faudra qu’on m’explique le fonctionnement du cerveau féminin, parce qu’objectivement Lee Yul est bien mieux. Le tragiquement gentil, serviable et affectueux Lee Yul n’est pas épargné par le scénario, qui lui broie le cœur et l’achève en victime expiatoire des fautes maternelles, à prendre sur lui pour des crimes qu’il n’a pas commis et à pousser le fauteuil roulant de la coupable. Dites donc, ça craint d’être gentil!
| Viki
La ballerine
La jolie Min Hyo-rin commence par être une fille rationnelle qui choisit de poursuivre son rêve de devenir une ballerine plutôt que de se jeter dans une relation amoureuse. Elle éconduit le prince sans hésiter. Mais une fois le prince marié, elle change d’avis et se met à faire des pieds et des mains pour le séduire et le faire divorcer ou tout au moins prendre la place de sa maîtresse. Il n’est plus question de carrière, elle refuse même une super offre. La gentille fille se met à foutre la m** un peu partout, et c’est le prince ou la princesse qu’on accuse.
J’étais très fière d’elle quand elle avait fait son choix au début, j’ai eu envie de la pendre tout le reste de la série.
| IMBC
Le prince
Lee Shin n’a jamais vécu en dehors du palais. C’est en comprenant cela qu’on peut mieux entrer dans sa psychologie. Il ne sait pas interagir avec les autres en dehors du strict cadre protocolaire. Min Hyo-rin est la première à l’avoir traité comme un humain, et c’est pour cela qu’il s’en est épris. Avec Shin Chae-kyeong, il découvre la spontanéité et la joie, les marques d’affection, le sens d’une famille aimante. D’ailleurs les quelques jours passés au sein de la famille de Shin Chae-kyeong sont pour lui une vraie découverte.
Lee Shin est quelqu’un qui ne sait pas montrer ses sentiments. D’ailleurs même lorsqu’il commence à en avoir pour Shin Chae-kyeong, elle a du mal à s’en rendre compte – d’où de nombreux malentendus. Mais c’est parce qu’il finit par s’exprimer que le happy end final peut survenir. Pour l’interprétation du rôle, on a un tout jeune Ju Ji-hoon. Mais si, vous savez : Hyena, Kingdom… Il a bien grandi le petit, hein ?
| IMBC
La nouvellement princesse
Elle est un peu irritante Shin Chae-kyeong. C’est une vraie gamine, on a du mal à voir en elle une femme mariée. Même si on peut dire qu’elle est vivante et joyeuse, elle est surtout une enfant. Le plus agaçant chez elle est sans doute le fait qu’elle reproche au prince les mêmes choses qu’elle s’autorise: Elle n’aime pas qu’il rencontre Min Hyo-rin et cela la rend triste. Mais de son côté elle voit tout le temps Lee Yul. Même quand le prince Lee Shin lui demande d’arrêter, elle ne l’écoute pas. Elle manque vraiment de considération pour lui.
| IMBC – Princess hours
Des ados trop vite grandis
Quoi que l’on puisse penser des personnages principaux, les uns et les autres n’ont que 19 ans. Ils entrent à peine dans l’âge adulte, et attendre d’eux des actions raisonnables et raisonnées à longueurs de journées serait irrationnel. Le nounours Edward est le meilleur ami du prince Lee Shin. Quant à la princesse Shin Chae-kyeong, c’est sa grande poupée « Lee Shin » qui l’occupe la plupart du temps. Tout est dit.
| IMBC
Ils sont mariés mais il ne se passe rien entre eux
Ok, on en parle? Au début, on comprend parfaitement: ils ne se connaissent pas et ne sont même pas attirés l’un par l’autre. Tout est normal, c’est même plutôt sain. Mais lorsque le temps passe, Lee Shin ne peut pas embrasser sa femme sans se prendre un baffe. Quand leur relation se développe, il peut enfin l’embrasser (parfois), mais s’ils partagent le même lit, cela reste platonique. Ils doivent même s’excuser lorsqu’on les retrouve couchés ensemble. Sérieusement? Lorsque Lee Shin propose à sa femme d’emménager ensemble, elle manque s’étrangler. Il n’y a que moi que ça choque? Ils sont mariés, oui ou non? Je suis trop française peut-être?
| Viki
L’entourage
Le côté « palais royal » donne une coloration au drama, un côté folklorique avec les tenues et le langage formel. Tout y est strict et encadré, les gens guindés. J’avais placé pas mal d’espoirs en l’autre princesse, de retour de son long voyage à travers le monde, et à l’esprit plus libre. Mais finalement elle reste assez effacée. Les amis du lycées sont sans intérêt et ne servent à rien d’autre qu’à donner la réplique. La famille de Shin Chae-kyeong est par contre haute en couleurs, drôle et attachante. Même si elle est loin d’être exempte de défauts, au moins est-elle aimante. Les méchants font ce qu’ils savent faire de mieux: être méchants. Et à la fin, les deux personnages principaux sont heureux.
| IMBC
Acteurs:
Shin Chae-kyeong: Yoon Eun-hye 윤은혜 le prince Lee Shin: Ju Ji-hoon 주지훈 le prince Lee Yul: Kim Jeong-hoon 김정훈 la ballerine Min Hyo-rin: Cheon Soo-yeon 천수연 la mère du roi: Kim Hye-ja 김혜자 le roi Lee Hyeon: Park Chan-hwan 박찬환 la mère de Yul Lady Hwa-young: Shim Hye-jin 심상군 la reine: Yoon Yoo-sun 윤유선 la princesse Hye-myung: Lee Yoon-ji 이윤지 le père de Shin Chae-kyeong: Kang Nam-gil 강남길 la mère de Shin Chae-kyeong: Im Ye-jin 임예진