Jung Jun-hyung est un bon nageur, mais un problème de stress post-traumatique lui fait faire des faux départs. Séduisant, il est très apprécié par la gent féminine, et notamment par son ex qui veut le reconquérir. Kim Bok-joo est haltérophile. Un peu complexée par sa carrure et sa force, elle a du mal à se sentir féminine. Le jour où elle croise le docteur Jung Jae-i, qui est très poli et la traite comme une jeune femme séduisante, elle tombe immédiatement sous son charme. Pour tenter de le séduire, elle s’invente une vie de violoncelliste. Mais Jung Jun-hyung est un ancien camarade de classe de Kim Bok-joo. Il est plutôt farceur, la traite comme un bon pote, et surtout est le frère du docteur Jung Jae-i. Va-t-il mettre les pieds dans le plat?
Mes remarques, avec spoilers:
Des débuts difficiles
Ce drama au nom imprononçable ne m’a longtemps pas inspirée. Je n’ai aucune affinité avec le monde du sport, et les images aperçues ne me disaient rien. C’est parce que j’avais entendu du bien de cette série que je l’ai commencée, et surtout poursuivie. J’ai mis au moins quatre épisodes à réussir à rentrer dans l’histoire. C’est finalement son côté humoristique qui m’a permis d’accrocher.
Le nageur Jung Joon-hyung
Jung Joon-hyung est un garçon très facétieux qui ne se prend pas du tout au sérieux, et aime avoir des amis comme lui. Il traite Kim Bok-joo comme son meilleur pote, et c’est drôle. Il ne la voit pas comme une fille, et n’a aucun intérêt amoureux pour elle au début. Jung Joon-hyung passe vraiment tout son temps à la taquiner, comme s’ils étaient encore à l’école primaire. Il est conscient de son physique de beau gosse, mais n’en joue pas. D’ailleurs il dit en riant à son psy qu’il est trop bien pour Kim Bok-joo. Jung Joon-hyung est un personnage gentil, souriant, ouvert.
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L’haltérophile Kim Bok-joo
Kim Bok-joo est un vrai garçon manqué. Elle s’empiffre quand elle mange, parle haut, cogne fort. Mais ne pas se sentir assez féminine la rend triste. Elle a envie d’être belle. Quand elle rencontre le docteur Jung Jae-i, qui la traite comme une adulte, qui plus est comme une femme, elle tombe en admiration pour lui. Elle ne souhaite pas vraiment perdre du poids, juste se sentir féminine et séduisante. Ses rendez-vous à la clinique n’ont d’autre but que de revoir le docteur Jung Jae-i.
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La fac de sport
Les autres étudiants sportifs ajoutent de la coloration à l’histoire: les copines sympas de Kim Bok-joo, le pote toujours prêt à faire le mur de Jung Joon-hyung, les gymnastes affamées, le groupe des haltérophiles (affamés mais différemment), l’ex de Jung Joon-hyung, tout ce petit monde donne du sens au contexte de la fac sportive. Le monde du sport permet de voir des rêves qui se réalisent à force de travail, et d’autre qui, quelle que soit l’énergie déployée, ne se concrétiseront pas.
Les coachs d’haltérophilie sont également attachants.
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Les familles
Les familles des principaux protagonistes sont toutes deux composées de membres aimants et bienveillants. Celle de Jung Joon-hyung est très protectrice envers lui, et fait tout pour le traiter sur un pied d’égalité avec son frère. Le père et l’oncle de Kim Bok-joo sont un peu maladroits et bourrus dans leurs façons d’exprimer leur amour pour celle-ci, mais elle est leur rayon de soleil. Leur restaurant de poulet est très convivial, aussi chaleureux qu’eux mêmes.
C’est un gentil drama, souvent drôle, sur des jeunes gens qui poursuivent leurs rêves à l’aube de leur vie, prêts à s’engager sur leurs chemins d’adultes.
| MBC
Acteurs:
Kim Bok-joo: Lee Sung-kyung 이성경 Jung Joon-hyung: Nam Joo-hyuk 남주혁 le docteur Jung Jae-i: Lee Jae-yoon 이재윤 Song Shi-ho: Kyung Soo-jin 경수진 Jung Nan-hee: Cho Hye-jung 조혜정 Lee Seon-ok: Lee Joo-young 이주영 Jo Tae-Kwon: Ji Il-joo 지일주 le coach Yoon Deok-man: Choi Moo-sung 최무성 la coach Choi Sung-eun: Jang Young-nam 장영남 le père de Kim Bok-joo, Kim Chang-gul: Ahn Gil-kang 안길강 l’oncle de Kim Bok-joo, Kim Dae-ho: Kang Ki-young 강기영
|MBC
Plus de Weightlifting fairy Kim Bok-joo sur le net:
Choi Jin-hyuk est un acteur sud-coréen né en 1986. Ses premières apparitions sont créditées sous son nom de naissance Kim Tae-ho 김태호.
Vous le reconnaîtrez aisément à son sourire, qu’il affiche volontiers charmeur dans les comédies romantiques. Mais pour les scènes d’action, c’est un tout autre profil qu’il montre à l’écran.
Dans Pasta (2010 – MBC), il a le petit rôle de Sunwoo Deok, l’un des cuisiniers venu d’Italie avec le chef Choi Hyun-wook.
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The heirs
Pour The heirs (2013 – SBS) il joue Kim Won, le frère aîné du héros Kim Tan, qui traine un air malheureux et sacrifie la femme qu’il aime pour le bien de l’entreprise familiale. Snif. Il fait trop de la peine.
| Heirs – Netflix
You are my destiny
Dans You are my destiny (2014 – MBC) il est le gentil et malheureux second choix de l’héroïne, Daniel Pitt. Snif. Encore.
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Devilish charm
Dans Devilish charm (2018 – MBN), il est Gong Ma-seong, un riche médecin qui cache grâce à une stratégie bien huilée sa maladie qui lui fait oublier tout ce qu’il a fait la veille.
| Devilish charm – Viki
Flower Crew: Joseon Marriage Agency
Il vient rapidement faire le beau gosse dans un cameo d’officier militaire qui trouve chaussure à son pied (ep.5) dans Flower Crew: Joseon marriage agency (2019 – JTBC).
Zombie detective
Excellent zombie dans Zombie detective (2020 – KBS2), Choi Jin-hyuk joue Kim Moo-young, un zombie plus vrai que nature, au cerveau un peu ralenti, assez grognon. La découverte de son état dans l’épisode 1 est particulièrement bien interprétée et plutôt drôle.
| Zombie detective – Netflix
Mr Queen
Il a un petit rôle de cuisinier playboy dans Mr Queen (2020 – TvN). On le voit surtout dans le 1er et le dernier épisode, car son personnage de Jang Bong-hwan se réveille un matin dans le corps d’une femme du 19e siècle, la reine Cheorin.
| Mr Queen – TvN
Chanteur
Il a surtout enregistré les OST de dramas dans lesquels il a joué, comme Enough to die (It’s okay, daddy’s girl – 2011), Inverted love (Miss Panda and Mr Hedgehog – 2012), Best wishes to you (Gu family book – 2013), Don’t look back (the heirs – 2013), The love i tried to forget (Devilish charm – 2018)
|real_jinhyuk – Instalivre – 19/09/2021 Pour le week-end de chuseok, Choi Jin-hyuk partage un moment live sur Instagram. En coiffure « sortie de douche », il dit qu’il est à la maison et a bu de l’alcool avec sa mère. Ah ben « Santé! » alors 😉 Il répond aussi avec patience, constance, et négation aux demandes en mariage.
Alors que la jeune Gemma s’apprête à prononcer ses vœux pour devenir devenir nonne, elle est contactée par l’agent de son frère jumeau, chanteur qui doit intégrer un boys band. Il a un empêchement, et elle doit se faire passer pour lui afin de lui sauver la mise.
Visuellement, You’re beautiful a le charme contestable des dramas de l’époque. Les images, les couleurs, les façon de filmer (sans oublier les coiffures), tout indique que vous êtes en train de regarder une vieillerie, et ça peut faire peur. Pourtant, allez-y.
Le scénario est incroyable
Au sens propre du terme. Il ne doit pas y avoir une seule ligne de ce scénario qui semble crédible, à commencer par la presque nonne qui lâche tout du jour au lendemain pour aller faire l’idol, ou le frère opéré des yeux, mais qui doit sans doute avoir eu pour effet secondaire un handicap auditif, sinon je ne vois pas pourquoi le frère et le sœur ne se téléphoneraient pas pour accorder leurs violons. Le scénariste avait parfois trop bu, ou corédigé avec son fils de 8 ans. Bref, rien ne tient debout, et c’est là vraiment le signe d’un bon drama, puisqu’en fait ON S’EN FOUT! On lui pardonne toutes ses incohérences, on passe par dessus comme si rien n’avait d’importance. On veut juste avancer dans l’histoire, connaître la suite. C’est pas du génie, ça ?
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Le tri/quadriangle amoureux
Durant le 1er épisode, je me suis demandé lequel des trois membres du groupe allait être le personnage qui allait développer une relation amoureuse avec Ko Mi-nam. J’ai rapidement eu mon préféré, et croisé les doigts très fort. Hélas, la bonne fée des dramas m’a vite laissé nombre d’indices pour me dire qu’il s’agissait du leader, celui qui la détestait le plus, qui avait le taux d’incidents le plus élevé avec elle, et hélas était interprété par un acteur ayant une propension à faire la moue qui m’a rapidement irritée. Mais comme dit précédemment, on s’en…
C’est drôle
On est les deux pieds dans une comédie. C’est souvent drôle, très bon enfant, avec nombre d’exagérations très coréennes. La série ne se prend pas au sérieux, et on adore. L’idée d’une jumelle prête à entrer dans les ordres est tout à fait originale et craquante, et explique bien les réactions de son personnage; elle a souvent l’air d’un oisillon sorti de l’oeuf. Park Shin-hye est absolument adorable avec sa coupe à la garçonne, et elle met une belle énergie et une fraîcheur dans son jeu d’actrice.
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Le gentil
Shin-woo était bien entendu celui que j’aurai voulu voir conquérir le cœur de Ko Mi-nam au début. Mais bon, comme c’était plié d’avance, j’ai fini par me ranger du côté du cœur de la donzelle et attendre avec une impatience non déguisée son premier baiser avec le boudeux leader. (Je confirme, boudeux n’existe pas dans le dictionnaire, mais j’aime être flexible avec la langue française). Je suis toujours partagée en regardant les héros malheureux dans les séries, à me dire que le gars aurait dû parler et en faire un peu plus pour tenter sa chance, peut-être aurait-il pu réussir. Pourtant, dans la vraie vie, il en va différemment, du moins pour moi.
Malgré mon âge certain, il arrive encore de temps en temps que quelqu’un me déclare sa flamme, de manière plus ou moins réussie d’ailleurs. Je ne parle pas juste de regards ou de gestes appuyés (d’ailleurs le prochain qui me passe la main dans le dos de haut en bas pendant que je monte les escaliers, je lui éclate la tronche, tenez-vous le pour dit), je parle bien de personnes qui déclarent de manière ouverte leur intérêt. Et je trouve toujours assez fantastique de me demander à quel moment ils ont pu penser avoir éveillé ce type d’intérêt chez moi pour espérer un retour favorable. Bref, tout cela pour dire que dans les dramas, le gars peut être le plus beau et le plus gentil du monde, s’il ne déclenche pas d’émotion amoureuse chez la fille, qu’il se déclare ou non n’y changera rien. Ou bien ?
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Les détestables
Tiens, que des meufs.
La fan acharnée n’est pas si horrible qu’il pourrait y paraître, c’est juste une fan à fond. Par contre la tante des jumeaux qui voit là l’occasion de se faire du pognon sur les dos des gosses qu’elle a abandonnés, même si elle a l’air plus bête que méchante, on ne lui dit pas merci. La capricieuse manipulatrice Yoo He-yi fait partie de ces infects personnages que l’on croise dans les dramas. Dans la vraie vie, il y en a aussi, mais on les détecte moins facilement. Comme pour ma part je n’ai pas prévu d’entrer dans les ordres, c’est le genre de personne que je jette dans les toilettes – métaphoriquement parlant – et je tire la chasse. Ceux qui veulent être plus sympas, libre à eux. L’horrible mère de Hwang Tae-kyung n’a pas une once de fibre affectueuse pour son fils. C’est tellement triste pour ce garçon qui espère constamment, malgré ses airs bravaches.
Au final, You’re beautiful est un incontournable de l’histoire des dramas coréens.
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Acteurs:
Hwang Tae-kyung: Jang Keun-suk 장근석 Ko Mi-nyeo / Gemma: Park Shin-hye 박신혜 Kang Shin-woo: Jung Yong-hwa 정용화 Jeremy: Lee Hong-gi 이홍기 le manager Ma Hoon-yi: Kim In-kwon 김인권 l’actrice Yoo He-yi: Uee 유이
No Hwi-oh est un inspecteur qui a été suspendu après qu’une tentative d’arrestation d’un dealer de drogue ait mal tourné. Il n’arrive plus à gérer ses crises de colère, et est suivi par une psy. Lee Min-gyeong est une jeune femme qui a été sévèrement battue par son ex petit-ami et qui n’arrive plus à faire confiance à qui que ce soit. Complètement paranoïaque, elle est suivie par la même psy que No Hwi-oh. Lorsque le colérique et la parano tombent l’un sur l’autre, c’est la catastrophe, chacun s’enfermant dans ses délires.
C’est court, plutôt second degré, pour se détendre.
Comprendre l’autre
Dans notre quotidien, il y a déjà des différences énormes entre ce que nous disons, ce que nous voulons dire, et ce que notre interlocuteur comprend. Une partie de l’information est déformée ou perdue, par l’émetteur ou le récepteur. Et ceci alors que nous nous considérons comme étant dans les « normes ». Quand deux personnalités à problèmes se rencontrent, le résultat peut vite virer au cauchemar. Les incompréhensions et les malentendus s’accumulent. Il est déjà difficile de se comprendre entre personnes qui ont les mêmes références, mais entre gens dont les peurs et les névroses viennent entacher le jugement, c’est très complexe. Pour No Hwi-oh et Lee Min-gyeong, arriver ne serait-ce qu’à écouter l’autre, est une épreuve. Le comprendre est un chemin ardu.
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Marrant
Mad of each other est un format très court, avec des épisodes de 30 minutes seulement. Donc son rythme est assez rapide, et il ne se prend pas du tout au sérieux. Entre comique et cocasse, parfois au-delà du réel, le scénario enchaîne les situations qui font sourire. Les acteurs sont à fond dans leur rôle et se donnent complètement pour jouer ces deux énervés.
|Mad of each other – Poster kakao tv
Un peu de sérieux
On saupoudre le tout d’une petite enquête policière pour avoir l’occasion de croiser un dealer et un chimiste en masque à gaz. On ajoute la sensible question des femmes battues, et on effleure celle des travestis. La question la mieux évoquée ici est finalement celle de juger les gens trop vite.
| Netflix
La femme briseuse de couple
Le couple marié, c’est vraiment quelque chose de sacré en Corée du Sud. Non pas que nous prenions les choses à la légère par chez nous, mais là-bas c’est vraiment un cran au-dessus. Brisez un couple, et vous encourrez presque la lapidation. Ou tout du moins la mise au ban de la société.
Indépendamment du fait que dans ce drama l’héroïne ignorait la situation de son amant, ce qui est intéressant psychologiquement c’est de voir que pour l’opinion publique, seule la femme est blâmée. Le mec avait une maîtresse derrière le dos de son épouse, mais seule celle-ci est pointée de doigt. Lui, le malheureux, il n’y est pour rien, c’est elle qui l’a séduit et poussé hors du droit chemin. Ha ha. Attendez deux secondes, je sors un mouchoir. Le pauvre garçon victime de la méchante sorcière séductrice qui n’avait d’autre choix que de fourrer sa b* malgré lui… ah je m’égare. Pauvre chou.
|Netflix – Mad of each other
Le jeu des acteurs
Les acteurs d’expérience qui ont été castés ici sont vraiment à la hauteur. Jeong Wu joue de façon excellentissime l’homme en colère. Il pousse des hurlements dantesques et trépigne de la plus belle des manières. C’est énorme, mais jamais exagéré, jamais son interprétation ne vire au burlesque, on a vraiment l’impression d’avoir face à soi un homme qui fait de grosses colères. Quant à Oh Yeon-seo, qui joue la folle avec sa fleur dans les cheveux, elle simule bien la peur et la femme égarée. La lippe boudeuse derrière ses lunettes noires, elle est toujours prête à tirer des conclusions hâtives. Évidemment, on aime le chien, grand oublié des crédits du casting.
| Netflix
Acteurs :
No Hwi-oh : Jeong Wu 정우 Lee Min-gyeong : Oh Yeon-seo 오연서 Lee Sang Yeob : An Woo-yeon 안우연 Kim In Ja : Baek Ji-won 백지원 le policier chef d’équipe Kim : Jeong Seung-gil 정승길 l’inspecteur : Jeong Yeong-gi 정영기
Dans une faculté de droit, un professeur est assassiné. Parmi ses élèves et ses collègues, les suspects à l’intérieur de la faculté ne manquent pas. Professeurs de droits et élèves se mettent sur la piste, à moins qu’ils n’en profitent pour brouiller les cartes.
Un drama juridiquement complexe. Alors que dans d’autre dramas juridiques ou médicaux, la thématique professionnelle sert surtout de cadre au reste de l’histoire, avec la présentation de cas plus poussés mais pas centraux, dans Law school la loi coréenne sert vraiment de pivot à tout le drama. Les débats sur des arguments juridiques ne manquent pas. C’est donc assez compliqué à suivre en lisant les – longs – sous-titres.
| JTBC
Pléthore de bon acteurs
On en a vu et revus certains, comme Ahn Nae-sang, dans moult dramas, souvent dans des second rôles, et on aime les retrouver. On peut leur faire confiance, leur jeu est très bon. J’ai toujours grand plaisir à voir Lee Jung-eun en femme de caractère et de convictions. Kim Myung-min et Kim Bum sont peu trop impassibles à mon goût, mais c’est très coréen comme manière de diriger certains personnages. J’ai beaucoup aimé découvrir Ryu Hye-young qui joue très bien la fille nature et naturelle, un peu maladroite, peu préoccupée par les apparences, et toujours prête à dégainer son sabre juridique pour défendre la veuve et l’orphelin.
| Law school – Netflix
Le clown de service
C’est l’avocat de Yang Jong-hoon qui occupe le rôle. Il est complètement à l’ouest, pas franchement compétent, pas impliqué dans ce qu’il fait sauf s’il y trouve un intérêt financier. Mais c’est un gars gentil. On s’habitue à lui et à son gratte-dos. Accessoirement, le gars du photocopieur fait aussi office de type un peu farfelu.
| JTBC
La loi coréenne
Je ne sais pas pour vous, mais moi la loi coréenne, je n’y connais évidemment rien. J’ai eu du mal à suivre, par moments, à cause des traductions de points de droit assez longs. Dans les drama se jouant sur la thématique juridique, le bla bla des avocats n’est souvent pas prééminent pour la compréhension de l’intrigue, il est plutôt là pour enrober, pour donner une ambiance. Ici, il est essentiel.
De plus, le droit coréen est sensiblement différent du français, ce qui rend certaines situations difficiles à saisir. Par exemple, les aveux de quelqu’un ayant commis un meurtre ne sont pas recevables s’ils ne ne sont pas étayés par des preuves. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre; mais comme les sous-titres sont particulièrement longs, il faut lire très vite. Les imbrications entre les différents problèmes sont parfois trop improbables. On dénoue certes la pelote du meurtre initial, mais tout ne peut pas toujours être relié dans la vie pour remonter au big boss super méchant badass à combattre.
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Des suspects à la pelle
Que l’on parle du meurtre initial ou des autres problèmes qui surviennent durant les 16 épisodes de Law school, tout est fait pour que les suspects ne manquent pas. Yang Jong-hoon sait semer le doute sur sa culpabilité, tout comme Han Joon-hwi sait être mystérieux. Aucun des deux n’affectionne de parler. Leur silence face aux interrogations des enquêteurs font planer le doute de leur culpabilité. Dans cette école, chacun a des (vilains) petits secrets à cacher, et c’est sympa de gratter les couches au fur et à mesure. Le pervers joue à fond la tête de l’emploi, avec ses dents argentées pour ajouter une touche.
| JTBC
Les pressions de la société
Au final, on a souvent la thématique des pressions sociétales qui ressort, notamment avec la profession exercée, élément de paraître, de prestige et de pouvoir. La pression exercée par certains parents pour que leurs enfants réussissent, aussi bien sur l’enfant lui-même que sur l’équipe enseignante, peut être très forte. Pour certains l’échec consiste à ne pas arriver à intégrer une école, pour d’autres c’est d’échouer à l’examen, pour d’autres encore c’est de ne pas être le major de sa promotion. Quel que soit le but que l’on s’est fixé, échouer n’est pas envisageable.
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Law school est un drama agréable si on est versé dans l’univers juridique et si l’on aime les intrigues complexes.
Acteurs:
l’ancien procureur devenu professeur Yang Jong-hoon: Kim Myung-min 김명민 l’étudiant Han Joon-hwi: Kim Bum 김범 l’étudiante Kang Sol A: Ryu Hye-young 류혜영 l’ancienne juge devenue professeure Kim Eun-sook: Lee Jung-eun 이정은 Kang Sol B: Lee Soo-kyung 이수경 Seo Ji-ho: Lee David 이다윗 Jeon Ye-seul: Go Youn-jung 고윤정 Yoo Seung-jae: Hyun Woo 현우 Seo Byung-ju: Ahn Nae-sang 안내상 le procureur Jin Hyeong-woo: Park Hyuk-kwon 박혁권 l’avocat Park Geun-tae: Lee Chun-hee 이천희 le documentaliste Sung Dong-il : Woo Hyun 우현
Une famille de chômeurs plutôt moins honnêtes que plus arrive à mettre un pied dans la vie d’une famille aisée, grâce au fils qui va y donner des cours d’anglais. Petit à petit, à force de mensonges, tout la famille s’incruste et profite. Mais le ver était déjà dans la pomme, et les vers qui se bouffent entre eux, c’est pas joli joli.
Parasite, c’est le film dont tout le monde a parlé suite à sa Palme d’or au Festival de Cannes. Certains ont découvert le cinéma coréen grâce à lui, et par là une certaine approche de la culture coréenne.
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Les Kim
Ce sont des chômeurs rois de la débrouille et des petits boulots. Ils maîtrisent l’arnaque et chassent en meute, avec un vrai sens du groupe et de la famille. Il n’y en a pas un qui ait envie de faire cavalier seul. A chaque nouvelle opportunité, ils pensent à comment faire profiter le reste de la clique. Ils mettent beaucoup de minutie à être carrés dans leurs arnaques, alors que dans leur vraie vie ils n’ont pas ce soin. Ils assemblent les boîtes de pizza à la va-comme-je-te-pousse, et ne sont pas des accros de la propreté dans leur demi sous-sol. Mais chez les Park, madame Kim entretient la maison au cordeau. Par contre dès qu’ils se retrouvent seuls, le naturel revient au galop et en un clin d’œil ils transforment le salon impeccable des Park en Kim-porcherie. Mention spéciale à la scène de coït sur canapé, les Kim impassibles sous leur table basse sont à mourir de rire.
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Les Park
Les Park sont une famille aisée qui attache beaucoup d’importance au paraître. La mère est un peu à l’ouest, et franchement crédule. Elle gobe tout ce que lui dit Jessica, pourvu que celle-ci trouve que son fils a du génie. Le père est arrogant, autocentré et imbu de lui-même. Dans sa maison d’architecte, ses employés doivent rester à leur place. Mais il est prêt à fantasmer sur le côté honteux d’une petite culotte bon marché. La fille trouve l’œil bleu à Kevin, qui n’a pas besoin de faire pas grand chose pour la séduire.
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Lutte des classes
Si par devant les employés semblent respectueux et reconnaissants envers leurs employeurs, il est loin d’en aller de même une fois que ceux-ci ont tourné les talons. Quant aux employeurs, ils sont polis avec leurs employés, mais en vrai ils les considèrent un peu comme de la m** utile. La lutte des classes n’est ici pas un vain mot.
Les profiteurs
Les Kim ne reculent devant rien pour se faire une place au soleil, et surtout pas devant le fait de faire de l’ombre à d’autres pour y parvenir. Ils se tapent l’incruste en douceur, mais deviennent incontrôlable si on tente de leur piquer la crème de leur gâteau. La meilleure reste sans doute la parfaite gouvernante, tellement parfaite qu’insoupçonnable. Si vous avez déjà vu l’actrice Lee Jung-eun, vous savez qu’elle est excellente, et ce rôle lui va comme un gant.
On sait bien que toute cette histoire va partir en vrille, car tant de mensonges accumulés ne peuvent que s’écrouler sur la durée, mais on n’imagine ni comment ni à quel point.
Acteurs:
Les Kim le père Kim Ki-taek: Song Kang-ho 송강호 la mère Chung-sook: Jang Hye-jin 장혜진 le fils Kevin : Choi Woo-shik 최우식 la fille Jessica : Park So-dam 박소담 l’ami de Kevin, Min-hyuk : Park Seo-jun 박서준
Les Park la mère Choi Yeon-gyo: Cho Yeo-jeong 조여정 le père Park Dong-ik: Lee Sun-kyun 이선균 la fille Park Da-hye: Hyun Seung-min 현승민 la gouvernante Gook Moon-gwang: Lee Jung-eun 이정은 le mari de la gouvernante Oh Geun-sae: Park Myung-hoon 박명훈
« En expliquant la raison pour laquelle les films «Parasite» et «Mother» (2009) ont des versions en noir et blanc, le réalisateur a avoué qu’on avait pensé qu’il était atteint dyschromatopsie quand il était petit alors il a eu peur de ne pas pouvoir produire de film. A chaque fois qu’il y pensait, il se disait : «Je ne fais que des films en noir et blanc.» » Source: Agence de presse Yonhap Cannes 2021 : «Rendez-vous avec» le réalisateur Bong Joon-ho
Je place là cette interview, même si sur les 10 mn de vidéo il doit y en avoir tout cumulé moins d’une consacrée à Parasite. Nonobstant ce léger « détail », l’interview en elle-même est très intéressante, et vous apprendra bien des choses sur le métier de traducteur de film. Ne boudez pas votre plaisir!
Vous ne perdrez pas votre temps en regardant les 15 mn de « 25 things you missed in Parasite« . Malgré un titre un peu trop racoleur à mon goût, le travail que fait Screen rant en terme d’explication de scènes, de contexte, de symbolique, de création du film, d’intentions du réalisateur etc. est vraiment extra.
Le soldat Ahn Joon-ho effectue son service militaire obligatoire de 2 ans. Il se retrouve affecté à la police militaire. Lorsqu’il y a des déserteurs, il est chargé de les ramener, avec son binôme le caporal Han Ho-yul.
Un court et excellent drama, très noir, très fort. Il parle de harcèlement, d’obéissance, de suicide.
Le casting, excellent
Deserter pursuit est un concentré d’excellents acteurs qui ont parfaitement fonctionné sur leurs rôles. Je ne sais pas par lequel commencer, je vais en oublier. Chaque épisode est l’occasion de faire des focus sur de nouveaux personnages et acteurs, et ils sont extra. Sans vouloir faire offense aux autres, je m’attarde deux secondes sur Jung Hae-in. Je le savais bon acteur, ce n’est donc pas une surprise de le voir exceller à l’écran. J’ai encore une fois été bluffée par la façon dont il est capable de lancer des regards qui disent tant de choses. Je pense en particulier à l’épisode 1, où tout ce qu’il ne dit pas – à part son nom qu’il scande à chaque fois qu’on s’adresse à lui – il le crie par les yeux. L’épisode 6 est également particulièrement intense, surtout sur la fin.
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La question du service militaire
La Corée du sud est un pays en guerre. De par nos contrées, nous sommes peu au courant de la chose. Pour faire court, après la fin de la 2nde guerre mondiale, les choses ont dégénéré en Corée, et le pays s’est retrouvé coupé en deux, avec grosso modo le Nord soutenu par l’URSS et le Sud soutenu par les USA. En 1950, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. La guerre dure 3 ans, mais ne se termine pas. En 1953, il y a un cessez le feu, et c’est tout. Depuis, la situation en est restée là. Les deux Corée sont donc toujours en guerre, et le service militaire obligatoire est un sujet brûlant sur place, à cause de la nécessité de défendre le pays si le Nord attaque à nouveau.
Actuellement, tout homme coréen valide doit obligatoirement effectuer un service d’environ deux ans. La question du service féminin fait de temps en temps surface dans les médias.
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La hiérarchie
Dans un pays où la question de la hiérarchie est très importante dans les relations interpersonnelles, que ce soit en raison de l’âge des personnes, de leur puissance professionnelle ou de l’assise de leur fortune, tout est sujet à se positionner les uns par rapport aux autres. Cette question de hiérarchie est ici amplifiée par l’univers militaire. Dans le vase clos de la structure militaire, la hiérarchie peut être prétexte pour certains à écraser leurs subalternes et les plus faibles. Allant bien au-delà de la question de l’autorité, c’est le harcèlement qui prend le pas.
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Le harcèlement
C’est hélas un problème qui n’est pas mineur en Corée. Le sujet surgit régulièrement sur le net, à cause par exemple de personnes se plaignant d’avoir été harcelées par telle ou telle célébrité durant leur scolarité, ou de cas dans le milieu professionnel. Le harcèlement est dans ce drama terriblement violent. Deserter pursuit n’est pas le genre à montrer directement certaines images, mais on en voit assez pour faire le lien avec les humiliations à répétition, les douleurs de certaines situations, la pression morale intense que subissent certains soldats.
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Le silence
En France nous connaissons la « Grande muette », dans laquelle tout se règle en interne. Apparemment en Corée c’est pareil, le linge se lave en famille, à l’armée comme ailleurs, à l’armée plus qu’ailleurs. Non seulement tout le monde se tait, pour un tas de mauvaises raisons (il faut obéir à sa hiérarchie, c’est normal d’être élevé à la dure pour devenir un soldat, se plaindre ne sert à rien personne n’en tiendra compte…), mais en plus les obsédés de la promotion ont tout intérêt à passer sous silence toute bavure pour avoir leurs galons supplémentaires.
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Les raisons de la désertion
Durant ces 6 courts épisodes, D.P. dépeint différents soldats et leurs situations. Comme dit précédemment, les acteurs sont vraiment excellents et nous emportent avec leurs personnages. Les images, les lieux de tournage et la réalisation sont parfaits pour donner la bonne couleur aux situations. On voit et on comprend parfaitement les situations de chacun des protagonistes. Que l’on valide ou non leurs choix, on nous donne les clés pour les comprendre.
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Un peu de légèreté
Un traitement humoristique et un peu plus léger du sujet se fait grâce au tandem désaccordé entre le caporal Han Ho-yul et le soldat An Jun-ho. Le caporal est plus âgé que An Jun-ho et est sensé être plus responsable. Mais dans les faits il a surtout envie de vivre tranquillement et n’a rien contre le fait de s’arranger un peu avec ce qu’on attend de lui. An Jun-ho est trop sérieux pour son âge. Il essaie d’être droit et de ne pas se laisser affecter par ce qui l’entoure, de rester impassible. Mais il manque parfois de souplesse. Comme dans la vraie vie, personne n’est parfait.
Après avoir regardé Deserter pursuit, vous n’aurez certainement pas envie de faire l’armée, et encore moins d’y envoyer vos fils. Ou alors vous êtes étranges pour moi.
Une saison 2 est annoncée.
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Acteurs
soldat An Jun-ho: Jung Hae-in 정해인 caporal Han Ho-yul: Koo Kyo-hwan 구교환 sergent Park Bum-gu: Kim Sung-kyun 김성균 capitaine Lim Ji-sup: Son Seok-koo 손석구 Jung Hyun-min : Lee Jun-young 이준영 Ryu Yi-kang: Hong Kyung 홍경 Jo Seok-bong: Cho Hyun-chul 조현철 Hwang Jang-soo: Shin Seung-ho 신승호 corporal Park Sung-woo : Go Kyung-pyo 고경표 Yong-ok: Won Ji-an원지안
My English teacher asked me to write an entry about an article in my blog. I thought: Oh wow, what should I speak about? Which topic should I cover? It ended when I picked up the drama D.P. because I liked it so much and I really wanted my teacher to discover this work.
D.P., a webtoon adaptation
D.P. is a Korean drama released in 2021 on Netflix. It’s a relatively short format, with just 6 episodes, each around 45-55 minutes. The drama is based on a webtoon. Webtoon based dramas are really popular right now, maybe because the scenario has already been tested by an audience. Maybe also because it’s already written till the end. You should know the strange fact that Koreans start filming before the script has an end! So in the case of an adaptation, there is no risk that the screenwriter has taken too much acid during his writing sessions and things become weird during the show, or he suddenly kills everybody, or worse, a dead character is coming back because – of course – he had a twin brother.
D… what?
Whatever D.P. is the short form for Deserter Pursuit. The story is set in a military base. Two soldiers catch deserters. The plot may seem really simple. Each episode focuses on one deserter, his story and the background of his desertion. But it’s more than that.
The historical background of this drama is the fact that after the second world war, the war between North and South Korea didn’t end. Both countries established in 1953 a ceasefire and created a demilitarized zone. The situation is that these countries are at war right now.
Army and enlistment
Thus each South Korean man under 30 has to undergo military enlistment. The military duty is about 18 months long. For some Koreans, it’s a pride to serve their country, for others it’s something to go through. For the last ones it’s nothing less than 18 months of hell.
There are many cases of people trying to avoid the mandatory service, for example by mutilating themselves to be physically unfit. Or scandals about rich people who bribe a doctor for a false certificate. Corruption is a real issue in Korea. There are few exemption cases, for example for olympic athletes. A recent law allows very few people, under strict conditions, to undergo an alternative civilian service.
D.P. focuses on abuses and bullying during the mandatory service. The depicted issues that pushed the soldiers to desert are sometimes really hard to watch.
Great show, great actors
I like the actor Jung Hae-in so much, because I think he is a huge actor. In D.P. he is the private Ahn Joon-ho, who is in charge well in spite of himself to catch the deserters. Jung Hae-in can act so well just with the way he gazes at people. Sometimes it’s so powerful that I think, he could kill just with his eyes. This sweet romantic comedy guy can become really frightening.
Although the theme of the drama is really hard, there are many times where it’s portrayed in a light way, because the pair of the lead actors Jung Hae-in and Koo Kyo-hwan are occasionally funny.
Pour ce drama de 2015, Choi Tae-joon a le rôle d’un policier plus préoccupé par la qualité de ses vêtements que par ses enquêtes.
| The girl who sees scents – SBS 2015
Suspicious partner
Charmant avocat dans Suspicious partner (2017), son personnage de Ji Eun-hyuk a peut-être été mon préféré du drama, bien qu’on ne comprenne pas trop pourquoi il s’accroche à une fille aussi froide que Cha Yoo-jung.
Dans So I married the anti-fan (2021), il est un idol qui par un concours de circonstances va se retrouver à jouer le faux couple avec une plus ou moins anti-fan, jouée par Choi Soo-young. Son personnage de Hoo Joon est un gars très gentil qui va redécouvrir les joies de plaisirs simples en compagnie de la très directe Lee Geun-young, et qui grâce à elle va aussi se réconcilier avec son passé. Un drama à croquer.
| So i married the antifan – IMDB |Iqiy| actorctj – Instagram – 2021 – avec Choi Soo-young
The man’s voice
Pilote d’avion très amoureux de son chat, Baek Tae-hwa doit le faire garder au dernier moment par une presque inconnue, l’employée de la supérette. Tout va-t-il se passer comme prévu dans The man’s voice (2021)?
Pour gagner quelques sous, Ba-wu et son complice Chun-bae enlèvent des veuves pour le compte d’hommes qui veulent les épouser en secondes noces. La princesse Hwa-in est veuve depuis 3 ans et plus ou moins recluse chez son beau-père. Un soir, par erreur, Ba-wu se trompe de veuve et enlève la princesse Hwa-in.
Un vraiment bon drama historique, avec les inévitables luttes de pouvoir et trahisons, des amitiés fortes, une touche d’humour, et une petite romance.
Le personnages principal
Ba-wu n’est pas toujours gentil, surtout au début. Cela fait longtemps qu’il survit comme il le peut, et assurer leur subsistance à son fils et lui est sa priorité. Même s’il peut se montrer généreux et de grand cœur, leur survie prime. Tout comme il adore son fils, parfois le traite avec rudesse. Il oscille ainsi entre le gentil gars et le rustre. Après sa rencontre avec Hwa-il, il glisse tout doucement vers la voie de la gentillesse. Ba-wu est un personnage positif qui s’élève de sa situation difficile, traverses des difficultés mais se bat pour ceux qu’il aime et pour un avenir meilleur. On adore retrouver Jung Il-woo dans un drama historique, et il arrive à porter la moustache sans avoir l’air ridicule.
| MBN
Le second lead
J’ai vraiment beaucoup aimé Yi Dae-yeob, l’amoureux depuis toujours. On est un peu désolé dès le départ de comprendre qu’il est est second lead. Quels que soient les événements, il reste du côté de la princesse Hwa-in. Il est tout le temps gentil avec elle et ne veut que son bien. Il la laisse même rester avec Ba-wu alors que cela lui brise le cœur. Du coup on ne comprend pas bien pourquoi il l’a laissée épouser son frère alors que leur attachement à l’époque était réciproque. Petit à petit, on nous amène à comprendre qu’un secret lourd de conséquences l’entoure. La conclusion pour ce personnage est la seule du drama qui ne me convienne pas.
| MBN
Les pères
Le père et le beau-père de la princesse Hwa-in sont aussi infects l’un que l’autre: celui qui veut tuer sa belle-fille pour éviter les problèmes causés par sa disparition, celui qui veut aussi que cela arrive pour se débarrasser d’un conseiller trop puissant devenu gênant. Chacun négocie avec sa conscience en arguant que c’est pour le bien de la nation. Le roi a pour sa fille un amour couard; il passe son temps à la trahir tout en pleurant parce qu’il le fait. Je ne sais pas qui du pleutre ou du vrai sans cœur est le pire, car au moins le méchant ne cache pas sa vraie nature et on sait qu’il faut s’en méfier.
Les puissants
Le pouvoir, la puissance, l’argent, la position sociale, autant de leviers pour pousser à toutes sortes d’actes de malfaisance. Quelle que soit la faction qui cherche à prendre le pouvoir, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, aucune n’hésitant sur les enlèvements, les meurtres ou la corruption pour atteindre ses objectifs.
| MBN
Le second couple
Chun-bae commence par avoir le rôle du bouffon, d’amuseur de la galerie. C’est lui qui a les mauvaises idées et il passe son temps à se faire frapper par la dame de cour Jo. Mais il se révèle un ami plus que fidèle et quelqu’un sur lequel on peut s’appuyer. La dame de cour Jo est super rigolote, je l’ai beaucoup appréciée. Son tandem d’affection un peu rugueuse avec Chun-bae en fait des personnages pourvoyeurs de bonne humeur.
La bromance
Les relations compliquées entre les familles de Ba-wu et de Yi Dae-yeob, suite à l’assassinat pour trahison du grand-père et des oncles de Ba-wu entraîne des désirs de vengeance. Tout au long du drama, on voit cette relation d’amour/haine qui les attache, suscité tantôt par les histoire familiales, tantôt par la présence entre eux de Hwa-in. J’ai passé mon temps à espérer qu’ils deviennent de supers amis. Cela s’est en quelque sorte fait, mais la conclusion est trop triste.
| MBN
La fille est vierge
Ah, cet archétype paternaliste de la femme vierge et pure. Dites, il aurait été où le problème si elle avait été vraiment veuve après avoir connu une vie maritale? Alors? C’est quoi le point d’intérêt d’en faire une veuve vierge? En quoi une veuve aurait moins de valeur qu’une vierge? Il est puceau Ba-wu? Non? Et ça ne dérange personne? Le seul moment intéressant et marrant de ce point du scénario, c’est la réaction de Hwa-il face au livre érotique. Mais la dame de cour n’est pas non plus en reste d’ébahissements.
La princesse
Hwa-in est un peu en stress pour son 1er enlèvement, mais sinon elle reste calme en toutes circonstances. Résistante et capable d’adaptation, elle absorbe ce monde qu’elle ne connaissait pas dans ses prisons dorées, et fait tout pour s’y intégrer. L’actrice Kwon Yu-ri arrive à faire passer beaucoup d’émotions dans son personnage plutôt impassible.
| MBN
La romance
Elle est un peu légère à mon goût, car il n’y a pas vraiment d’élans passionnés entre les deux protagonistes, ni de baisers enflammés. J’imagine que le scénario a cherché à rester calé sur la ligne historique, mais j’aurais aimé par exemple qu’ils se tiennent au moins plus souvent la main. Malgré cette forme de manque que j’ai ressenti, la romance fonctionne très bien. Tout passe par les regards et on ressent vraiment l’attachement très fort qui lie Ba-wu et Hwa-in. Ils y a ces élans sans même qu’ils se touchent qui rend leur romance très réussie. Du coup, chaque frôlement de mains et chaque accolade deviennent des moments forts.
Il y a pas mal de scènes de combat et de course poursuite durant tout le drama qui mettent bien de l’action, d’autant plus que les sabres et les robes qui virevoltent ajoutent au plaisir visuel. Les décors, les costumes et le vocabulaire « dépaysent » agréablement et achèvent de nous plonger dans l’ambiance.
Acteurs:
Ba-wu/Kim Dae-seok: Jung Il-woo 정일우 Princesse Hwa-in: Kwon Yu-ri 권유리 Yi Dae-yeob: Shin Hyun-soo 신현수 Cha-dol: Ko Dong-ha 고동하 Chun-bae: Lee Jun-hyeok 이준혁 la dame de cour Jo: Shin Dong-mi 신동미 le roi : Kim Tae-woo 김태우 le beau-père de la princesse Hwa-in: Lee Jae-yong 이재용
Bae Ta-mi est une accro au boulot. Depuis des années elle dédie sa vie à l’entreprise de portail en ligne Unicon. Lorsqu’une malversation est balayée sous le tapis en la faisant servir de fusible, elle se décide à passer à la concurrence, chez Barro. En même temps, elle fait la connaissance de Park Morgan, le directeur d’une entreprises de musiques pour jeux vidéos, sensiblement plus jeune qu’elle. Après une nuit ensemble, elle pense ne plus le revoir. Lorsque leurs chemins se recroisent et que Park Morgan veut poursuivre leur histoire, Bae Ta-mi préfère se focaliser sur sa carrière, d’autant plus que les rivalités entres les deux portails battent leur plein.
Entre liberté d’expression, pressions politiques et financières, jeux de pouvoir et concurrence acharnée, Search www est un drama qui s’intéresse à l’envers du décor des moteurs de recherche. Il nous parle aussi d’amour, de différence d’âge, de buts dans la vie, de passion professionnelle. Même si les 30 premières minutes sont juste ch*, il mérite d’y faire un détour (ne serait-ce que pour Jang Ki-yong, mais là, je m’égare).
| Search www – TvN
Le monde du moteur de recherche Barro
J’aime vraiment bien la façon dont le monde de l’entreprise est montré chez Barro. On apprend à connaître tous les membres de l’équipe de Bae Ta-mi: ce ne sont pas jutes des silhouettes derrière un PC qui disent quelques mots de temps en temps pour meubler, mais de vrais rôles secondaires avec une histoire. En plus on nous présente une société qui se veut différente dans son fonctionnement, non pyramidale. Les relations entres les gens sont – jusqu’à un certain point évidemment – déhiérarchisées, la culture d’entreprise prône l’internationalisme jusqu’au changement de prénom.
| Search www – Netflix
Park Morgan, l’esprit libre
J’aime la façon dont Park Morgan tient tête à Bae Ta-mi. Il ne la laisse pas avoir le dessus dans leurs joutes verbales. Elle a des arguments bateau pour ne plus vouloir le revoir, et il les contre tous. Il sait que la seule vraie raison est qu’elle n’assume pas leur nuit, ni ensuite leur différence d’âge. Il est intelligent, et obstiné. Parce qu’il a aimé la rencontre qu’il a faite un soir, il veut creuser l’histoire. Il ne lâche pas facilement, sans pour autant être lourd. Le fait que Bae Ta-mi soit plus âgée n’a pas d’importance pour lui. Il ne met pas de telles barrières à sa vie. Cette femme lui plaît, il veut poursuivre leur relation. Même s’il a très envie de construire un futur, il ne se prive pas du présent au prétexte que leur histoire pourrait se terminer bientôt.
| TvN
Bae Ta-mi, le glaçon
J’ai eu beaucoup de mal à accepter la personnalité de Bae Ta-mi. Elle n’est pas toujours très sympathique. Carriériste à fond, ses choix son parfois discutables. Elle cherche à être juste et droite, mais elle est surtout dure et intransigeante. C’est sur ces aspects-là que j’ai presque eu envie que Park Morgan trouve quelqu’un d’autre à aimer. Je peux comprendre sa peur face à la différence d’âge et le problème de leurs objectifs différents. Mais elle fait souffrir Park Morgan en n’assumant pas leur relation alors qu’ils sont ensemble. Elle est froide comme un poisson mort.
| TvN
Le couple secondaire, je l’ai adoré
Il y a tout d’abord l’effet Scarlett, qui tout en étant aussi impliquée dans son métier que Bae Ta-mi, est à contrario très vivante. Qu’elle soit joyeuse ou en colère, elle vit sa vie à fond sans avoir l’œil terne du poisson à son troisième jour sur l’étal. Ensuite il y a la prestation de Lee Jae-wook dans ce drama, qui est une de celle que je préfère de lui. En tant que le jeune acteur Seol Ji-hwan, il est un adorable timide qui ne peut que tomber raide d’amour pour la pétillante Scarlett. Leur couple qui n’ose pas est super choupinou.
| TvN
Les femmes de pouvoir qui écrasent les autres
Song Ga-kyeong est une femme très forte qui trace son chemin, tout en se soumettant aux attentes familiales. Sa relation avec son mari est on ne peut plus étrange. La façon dont les belles-filles doivent se coucher devant certaines belles-mères des dramas coréens m’a toujours étonnée. Là, c’est carrément de l’asservissement. Elle est son chien, sa serpillière. Je manque de m’étouffer chaque fois que je la vois consentir à ce traitement. La vieille mériterait juste d’être foudroyée sur place. Elle a la richesse, le pouvoir, la santé, une famille, mais tout ce qui compte pour elle c’est plus de pouvoir et plus de richesse, en écrasant tous ceux qui sont autour d’elle. Elle est infecte.
C’est un bon drama, avec de nombreux background intéressants pour les personnages, qui expliquent leurs fêlures, comme par exemple l’adoption de Park Morgan ou l’amitié des années scolaires entre Scarlett et Song Ga-kyeong. Toutes les petites histoires qui parsèment le fil principal de la concurrence entre Unicon et Barro, et la relation de Bae Ta-mi et de Park Morgan, sont le vrai plus de cette série.
| TvN
Acteurs:
Bae Ta-mi : Im Soo-jung 임수정 Park Morgan : Jang Ki-yong 장기용 Cha Hyeon (Scarlett) : Lee Da-hee 이다희 Song Ga-kyeong : Jeon Hye-jin 전혜진 l’acteur Seol Ji-hwan : Lee Jae-wook 이재욱 le mari de Song Ga-kyeong, Oh Jin-woo : Ji Seung-hyun 지승현 Brian : Kwon Hae-hyo 권해효 l’ex de Bae Ta-mi et de Cha Hyeon, Matthew : Kim Nam-hee 김남희 Joseph : Woo Ji-hyun 우지현 Ellie : Oh Ah-yeon 오아연 Jenny : Ha Seung-ri 하승리 Alex : Song Ji-ho 송지호 la CEO d’unicon Na In-kyeong : Yoo Seo-jin 유서진 la pianiste Jeong Da-in : Han Ji-wan 한지완 la président de KU et belle-mère de Song Ga-kyeong, Jang Hee-eun : Ye Soo-jung 예수정
Eom Joong-ho est un policier véreux reconverti en proxénète. Deux des filles qu’il fait tapiner ont disparu, ce qui l’énerve beaucoup. Un soir, la prostituée Kim Mi-jin est malade, elle a de la fièvre. Elle veut rester chez elle pour se reposer. Mais Eom Joong-ho ne veut rien entendre et l’envoie retrouver un client insistant. Trop tard Eom Joong-ho se rend compte qu’il y a quelque chose qui cloche avec ce client. Et Kim Mi-jin disparait à son tour. Eom Joong-ho met tout en œuvre pour la retrouver. Sera-t-elle vivante?
| Movie predictor – Trailer
Mes remarques, avec spoilers:
The chaser est assez violent. C’est un vrai bon film, avec un très bon scénario, une ambiance et des acteurs au top. Mais question violence, parfois ça dépasse mon degré de tolérance sereine.
Noir
Certaines scènes sont horribles. Il y a d’abord tout ce que l’on voit. Et puis il y a ce qui est suggéré, et c’est presque pire. Il y a des scène où l’on voit avant que l’arme ne frappe, puis juste après. Et c’est bien suffisant. Il faut oublier d’avoir de l’empathie si on veut regarder l’histoire de Kim Mi-jin. On ne peut pas imaginer à l’avance à quel point elle va douiller la pauvre. Ce n’était pas son jour, elle aurait vraiment dû rester couchée. Ou alors, quand c’est l’heure, c’est l’heure. Allez savoir. En tous cas, les salles de bain crades et les outils de bricolage vont vous laisser un sale goût.
Le flic proxénète
En voilà un qui a bien fait de changer de carrière. La bienveillance, c’est pas son truc. Lui, il fait rentrer du pognon. Pour ça, les filles doivent bosser coûte que coûte. Un type touche à son gagne-pain? Il est prêt à le défoncer. Littéralement. C’est un vrai fada, et il ne se démène pas à demi. Il y a beaucoup de tension à suivre la course effrénée de Eom Joong-ho, qui met toute sa rage à retrouver Kim Mi-jin.
| IMDB
L’étincelle du coeur
C’est marrant de voir ce type, ce Eom Joong-ho, qui ne pense qu’à sa propre personne, qui exploite les filles qui bossent pour lui, ne s’intéresse pas à elles au point de ne même pas savoir que Kim Mi-jin est maman, se faire gratter la couche de glace sur son cœur par une petite fille courageuse. C’est la petite touche positive du film.
Kim Yoo-jung
La jeune Kim Yoo-jung, âgée de 9 ans à l’époque, joue le rôle de la fille de la prostituée. J’ai vraiment été impressionnée par son jeu d’actrice. Comment une toute petite fille comme elle peut-elle interpréter un rôle pareil? Ce ne sont pas comme dans certains dramas de gentilles petites scènes où une fillette en couettes sourit en mangeant des sucreries dans un parc. Non, c’est bien plus intense, et Kim Yoo-jung est parfaite.
| The chaser
Le tueur
Il n’y a pas de mystère sur le coupable. On se demande seulement s’il va se faire attraper et comment tout cela va finir. C’est intéressant de voir ce type d’un abord correct, apprécié des mamies du quartier, se transformer en boucher dès qu’il a un marteau ou un ciseau à bois en main. Et on peut dire qu’il ne fait pas les choses à moitié, le bougre!
Si vous voulez passer 123 minutes intenses, à la poursuite de la trace sanglante d’un fou furieux, The chaser devrait vous satisfaire.
Acteurs:
le proxénète et ancien policier Eom Joong-ho: Kim Yoon-seok 김윤석 le tueur Je Yeong-min: Ha Jung-woo 하정우 la prostituée Kim Mi-jin: Seo Young-hee 서영희 la fille de la prostituée Kim Mi-jin, Eun-ji: Kim Yoo-jung 김유정 le détective Lee : Jung In-gi 정인기
Originaire d’Ulsan, dans le sud-est de la Corée du sud, il a quitté son cocon familial et s’est installé à Séoul lorsqu’il a commencé sa carrière de mannequin. On aime son point sur le nez.
La première fois que j’ai vu Jang Ki-yong à l’écran, c’était dans le drama The liar and his lover (그녀는 거짓말을 너무 사랑해 – TVN, 2017), où il jouait le batteur et rappeur du groupe, Ji In-ho. Il ne m’a je dois dire laissé que peu de souvenirs. A l’époque, je n’aurais pas misé un kopeck sur lui. Heureusement, il y a des gens plus avisés que moi qui lui ont donné des rôles. Merci à eux! C’est comme un bon vin, il faut le laisser maturer.
| The liar and his lover – Jang Ki-yong as Ji In-ho – Netflix
My mister
Dans My mister ( 나의 아저씨 – TVN, 2018), il fait un usurier (Lee Kwang-il) très persuasif, méchant à souhait et pourtant auquel d’une certaine manière on s’attache. Il est très convaincant dans son rôle.
My mister – TvN – Jang Ki-yong as Lee Kwang-il
Touch your heart – Hello me
On peut voir Jang Ki-yong dans des cameos dans les 1ers épisodes de Touch your heart (진심이 닿다 – TvN, 2019) et de Hello me (2021).
| Touch your heart – Netflix| Hello me – Netflix
Search www
Pour Search: WWW (검색어를 입력하세요: WWW – tvN, 2019), il est Park Morgan, un homme amoureux qui se bat pour que son couple avec le froide carriériste Bae Ta-mi perdure. Sa présence à l’écran est manifeste; on a tous envie d’un Park Morgan dans notre vie.
| Search: www – Park Morgan – TvN
Sweet and sour
Ambivalent dans l’étrange Sweet & sour (새콤달콤 – Netflix, 2021), son personnage de Jang Hyeok est pris entre deux femmes. Son caractère finalement immature et indécis font qu’on ne s’y attache pas, il fait plutôt pitié.
| Sweet and sour – Netflix
My roommate is a gumiho
Renard à neuf queues vivant parmi les hommes dans My roomate is a gumiho (간 떨어지는 동거 – tvN, 2021), il a l’art de ces acteurs qui arrivent à faire passer des choses à travers l’écran sans user de paroles.
| My roommate is a gumiho – Jang Ki-yong as Shin Woo-yeo – TvN| juanxkui Instagram – My roommate is a gumiho
Now we are breaking up
Alors qu’il entame son service militaire en août 2021, son drama Now, we are breaking up 지금헤어지는중입니다 sort en novembre de la même année. C’est une romance amère sur le thème du deuil, des tabous familiaux et des conventions sociales. Son personnage du photographe Yoon Jae-gook (Mister J.) se bat avec insistance pour que son couple avec Ha Yeong-eun (Song Hye-kyo) ait le droit au bonheur et ne se sépare pas.
| Now we are breaking up – SBS|Dazed – 2021
J’apprécie énormément les acteurs qui de prime abord, sur leur simple visuel, ne m’inspirent pas d’engouement particulier, et qui par leur jeu et leur présence à l’écran me convainquent, et même m’enthousiasment. Jang Ki-yong en fait partie.
De toutes les photos postées par des célébrités avant leur départ pour le service, celle-ci est de loin ma préférée:
| juanxkui Instagram 2021
Une famille atypique
Une famille atypique qui a perdu ses super-pouvoirs est ciblée par des arnaqueurs. Et voici Jang Ki-young en ivrogne dépressif et père d’une adolescente perturbée. Un drama que me scotche à mon écran chaque semaine!
Originaire du milieu du mannequinat, il a à son actif de très nombreuses photos dans des magazines (GS, Vogue, Marie Claire, Dazed… ) et pour des marques (Estee Lauder, Lancôme…).
1st Look
| 1st Look – 2021
BNT
| BNT
Dazed
| Dazed Korea – The Cover for 2021 Winter Edition Issue of <DAZED> KOREA 장기용 in Fendi |Dazed Korea – 2021 Winter Edition | Dazed 2021
Shin Woo-yeo est un gumiho de 999 ans qui souhaite devenir humain. Pour cela, il faut d’abord que la perle rouge qu’il possède se transforme en bleue. Par hasard, l’étudiante Lee Dam avale la perle. Shin Woo-yeo se rend alors compte que sa perle vire par moments au bleu. Du coup, il décide de garder Lee Dam au plus près de lui, et lui raconte un bobard pour qu’elle emménage chez lui.
Les rapprochements forcés de deux personnalités qui sans cela n’auraient pas appris à se connaître, c’est le fond de commerce des comédies romantique. Et comme toujours, ça marche bien. Mais disons qu’une fille qui s’installe quasi sans hésiter chez une homme inconnu – qui en plus lui fait peur – c’est un peu tiré par les cheveux. D’autant plus qu’elle ne dit rien à personne. Elle pourrait finir égorgée au fond des bois que personne n’en saurait rien. Bref, on est contents que ça fonctionne, même si c’est au détriment de la sécurité la plus élémentaire.
| TvN
Le gumiho, il ne parle pas trop, mais qu’est-ce qu’il est présent !
J’avais déjà croisé Jang Ki-yong dans Sweet and sour, sans que sa ligne romantique ne m’enthousiasme. Dans My roommate is a gumiho, c’est tout autre chose. Pour son rôle de renard quasi millénaire, Jang Ki-yong a une façon de rester calme et d’observer silencieusement la petite humaine qui le font paraître mystérieux et intéressant. Son personnage n’est pas du genre bavard, mais l’acteur arrive à donner de la consistance à ses regards. Le gumiho se laisse surprendre et petit à petit charmer par Lee Dam, ce qui n’était pas gagné au début vu ses manière de cochonne.
| TvN
On aime les baisers voraces du gumiho.
Ah oui, qu’est-ce qu’on les aime les baisers voraces du gumiho ! Il happe la bouche de Lee Dam avec une passion fiévreuse, et on en redemande. Ah, il faut dire que le gars, il était chaud comme la braise. Il avait l’air d’être à tout moment prêt à plonger tête première dans le congélateur pour redescendre un peu. Alors quand il a eu un feu vert, il ne s’est pas penché sur la question de savoir si c’était vert prairie ou vert sapin, il a lâché les chevaux. On reste dans un drama familial, avec beaucoup d’échanges de sourires, mais on a aussi souvent des mains qui s’attrapent, et finalement les héros qui croquent la pomme. Chouette !
| TvN
Le gars qui aurait pu mais qui n’a pas
C’est vraiment dommage pour le second lead il était intéressant. Il aurait pu avoir ses chances, surtout si on pense au joli avenir possible que le dieu de la montagne fait voir en rêve à Lee Dam. Gye Sun-woo aurait fait un petit ami tout à fait correct pour Lee Dam, ils auraient vraiment pu développer quelque chose. Dommage qu’on associe finalement cette histoire au fil rouge du destin, qui pour moi enlève le libre arbitre du protagoniste, ce qui rend son amour moins réel. Sincère, mais obligé.
| TvN
Des méchants… vraiment pas trop
My roommate is a gumiho est une très très gentille série, super familiale, mais je suppose pas classée comme telle à cause des baisers, sensibilité coréenne oblige. Déjà le gumiho ne dévore rien ni personne, d’ailleurs il évite de manger, comme ça c’est plus simple. Dans le genre effrayant, à part tailler ses ifs trop courts, je ne vois pas.
Ensuite quand les héros se brouillent, ce n’est pas plus d’un demi-épisode, on n’a pas le temps de sortir les mouchoirs. Et puis du côté du « super méchant » qui tue des femmes en les dévorant, on nous fait croire que ça va saigner et poser tout un tas de problèmes au gentil gumiho, mais finalement non. Il aurait pu leur pourrir la vie un bon moment, mais pif paf pouf, quelques jolis effets spéciaux, et c’est plié, fin de l’horreur en devenir. Quelqu’un a raccourci les budgets en cours de route, ou quoi ?
| TvN
J’ai beaucoup aimé le couple secondaire.
Au début j’ai eu un peu du mal avec l’ancienne gumiho Yang Hye-sun, me demandant si elle était sincère ou manipulatrice. Puis j’ai vraiment appris à apprécier son personnage de renarde hautaine, qui finalement malgré toutes ses année de vie reste une jeune femme très naïve et fleur bleue qui ne demande qu’à être aimée. Do Jae-jin ne dégage pas l’aura du tombeur de ces dames, et son tandem avec Yang Hye-sun semble plutôt dépareillé, mais on s’y fait et ils sont plutôt mignons. C’est sympa de voir des garçons qui pleurent. Ça change des gros machos. Do Jae-jin et Gye Sun-woo, même combat.
Une romance fantastique que j’ai vraiment beaucoup aimée !
| TvN
Acteurs:
Le gumiho Shin Woo-yeo: Jang Ki-yong 장기용 Lee Dam: Lee Hye-ri 이혜리 Gye Sun-woo: Bae In-hyuk 배인혁 Yang Hye-sun l’ancienne gumiho : Kang Han-na 강한나 l’ami de Lee Dam, Do Jae-jin: Kim Do-wan 김도완 l’amie de Lee Dam, Choi Soo-kyung: Park Kyung-hye 박경혜 le frère de Lee Dam, Lee Dan: Choi Woo-sung 최우성
Cha Yo-han est un médecin condamné pour avoir euthanasié l’un de ses patients. Il est réputé pour sa bizarrerie et se mêle toujours du travail des assistants médicaux de la prison où il purge sa peine.
Kang Shi-young est une jeune interne en médecine qui a perdu pied suite à des problèmes personnels. Elle veut fuir sa détresse à l’autre bout du monde. Mais pour rendre service, elle accepte un petit boulot dans la prison où est Cha Yo-han. Deux médecins très humains, avec des secrets et des failles, vont ainsi se rencontrer.
On a là un très bon drama médical, qui tourne autour de la question de la mort et de la douleur, avec une touche de romantisme. Le médecin Cha Yo-han est un peu barge, il prend les décisions que les autres n’osent pas. Il a souvent raison, mais ses choix sont sur le fil, entre la ligne de vie et de mort. Avec l’avancée de l’histoire, on comprend les raisons et les émotions qui l’animent.
| SBS
Le titre Docteur John
J’ai passé les 3/4 de la série à na pas comprendre le titre. C’est vrai quoi, en vo ça s’appelle Docteur Yo-han, du nom du héros. À quel moment Yohan a pu se transformer en John ? Cela faisait partie des mystères infinis de la création. Et puis vint le pénultième épisode. Ah, il va aux US où on l’appelle John pour faire couleur locale. Toujours pas de quoi en faire un titre à mon sens, mais j’imagine qu’on attire plus facilement un public international avec.
Un drama médical avant tout
Un peu à la façon de l’incontournable Dr House, le docteur Cha Yo-han essaie de diagnostiquer des cas rares et complexes. Nous allons donc faire connaissance avec un certain nombre de patients, aux destins et aux devenirs différents. Préparez vos mouchoirs. Si vous ne pouvez pas regarder du sang et des os découpés à la scie pendant une opération, passez vite votre chemin. Les image ne nous épargnent pas les moments seringues, aspiration de fluides, découpage de chair et jets de sang. Et pourtant, ce n’est pas là le fond de l’histoire.
| Netflix
Ça parle de vie, de mort, de douleur, d’euthanasie
La question de la fin de vie est centrale ici, en présentant les points de vue de ceux qui veulent que la vie prime quoi qu’il arrive, et ceux qui pensent à abréger les souffrances inutiles quand la maladie est incurable. Sans vraiment prendre parti, la série montre les oppositions entre les personnages militant pour la légalisation de l’euthanasie, et celles qui se focalisent plus sur la gestion de la fin de vie et de la douleur. En prime, on a une infirmière en quête de vengeance pour laquelle une vie de souffrance est un moyen de punition, meilleur qu’une peine de mort.
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La tragédie et la vengeance
L’infirmière Chae Eun-jeong est enfermée dans la douleur de son deuil, et a absolument besoin de l’exprimer par la colère pour ne pas sombrer. Le meurtrier de sa fille n’étant plus là pour servir de cible à sa haine, c’est vers le docteur Cha Yo-han qu’elle a tourné toute sa violence intérieure, pour la déverser sur lui et le faire souffrir autant qu’elle peut. C’est sa manière de gérer. Son allié le procureur comme allié est plus pragmatique.
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Une romance en douceur
D’habitude, le 1er baiser a lieu très rapidement, ou vers les épisodes 10/12, avant une situation dramatique qui vient mettre son grain de sel, et une réconciliation aux alentours des épisodes 15/16. Ici, le docteur Cha Yo-han, à cause de sa maladie, n’ose pas se laisser aller à ses sentiments. Moi qui suis tant dans l’impulsivité, j’avais envie de lui dire de foncer sans réfléchir plus. En même temps, je savoure tous ces échanges de regards, cette connexion qui se fait entre Cha Yo-han et Kang Shi-young, cette intimité est très profonde même si elle est rarement tactile. Heureusement vient finalement le baiser de l’épisode 15, pour apaiser mon petit cœur qui le demandait tant.
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Les personnages secondaires
La petite romance secondaire est gentillette, et on ne nous fait pas le coup d’un triangle amoureux. J’ai un instant craint qu’on nous mette le docteur Lee en amoureux de Kang Shi-young, ou que la sœur de Kang Shi-young lui fasse des crasses, mais non, le scénario a été magnanime avec moi. D’ailleurs elle joue bien, la sœur énervée Kang Mi-rae. On sent vraiment sa haine brûler par ses yeux quand elle regarde Kang Shi-young au début ; j’ai vraiment beaucoup aimé. Le groupe des jeunes docteurs est sympathique dans son ensemble, avec le docteur Lee qui se démarque. Les vieux pontes docteurs sont comme dans tous les dramas médicaux dans de grands hôpitaux : préoccupés par la rentabilité, le bénéfice, et les positions supérieures.
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L’héroïne
Kang Shi-young est une jeune femme forte et passionnés, mais la vie lui a mis un sacré coup. Elle doit se remettre et panser ses blessures. Sa rencontre avec le docteur Cha Yo-han va beaucoup lui apprendre et la sortir de son trou où elle se cachait. Professionnellement, elle le respecte et l’admire. De leur confiance mutuelle en leurs capacités médicales, en leur implication pour leurs patients, en leur droiture, naît autre chose, un sentiment qui dérive au-delà du professionnel, un attachement très fort, qui finalement devient de l’amour. Kang Shi-young comprend les peurs et les motivations de Cha Yo-han, elle l’entoure de sa chaude confiance et de son amour, et lui permet de trouver le chemin d’un bonheur qu’il n’attendait plus. Alors qu’il vivait chaque jour comme si c’était le dernier, avec elle il s’est mis à penser à demain.
J’ai vraiment beaucoup apprécié Docteur John, son côté très humain et les notes d’espoir qu’il diffuse.
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Acteurs :
Cha Yo-han: Ji Sung 지성 Kang Shi-young: Lee Se-young 이세영 le procureur Son Seok-ki: Lee Kyu-hyung 이규형 le docteur Lee Yoo-joon: Hwang Hee 황희 la soeur Kang Mi-rae: Jung Min-ah 정민아 Heo Joon: Kwon Hwa-woon 권화운 Kim Won-hee: Oh Hyun-joong 오현중 l’infirmière Chae Eun-jeong: Shin Dong-mi 신동미
Choi Soo-young est une chanteuse et actrice sud-coréenne née en 1990, aussi connue sous le nom de Sooyoung. Elle est en couple avec l’acteur Jung Kyung-ho depuis 2013.
Dans l’industrie musicale depuis 2002, elle rejoint le groupe féminin Girl’s generation en 2007. Ce groupe deviendra l’un des plus célèbres de Corée du sud.
Avant un retour triomphal, le groupe s’était mis en pause de 2017 à 2022, ses membres se concentrant sur leurs activités personnelles. Parmi les succès de Girl’s generation, on peut citer:
Depuis 2017, elle se concentre sur sa carrière d’actrice.
Run on
Je l’ai découverte dans Run on (2020). Seo Dan-ah y est une PDG très froide et déterminée à mener à bien sa carrière. Sa relation avec le plus jeune Lee Young-hwa (Kang Tae-oh) n’a rien d’évidente pour elle.
Run on | sooyoungchoi – InstagramRetrouvailles 2022 des acteurs de Run on | sooyoungchoi – Instagram
Move to heaven
Dans Move to heaven (2021), elle est Son Woo-rim. Elle a un petit rôle d’assistante sociale très empathique. Elle et Han Geu-ru (Tang Jun-sang) grignotent le cœur un peu dur et meurtri de Sang-gu (Lee Je-hoon).
Move to heaven – Netflix
Move to heaven | sooyoungchoi – Instagram
So i married the anti-fan
Pour la comédie romantique So I married the anti-fan (2021), où elle tient la tête d’affiche aux côtés de Choi Tae-joon, Choi Soo-young se transforme en une jeune journaliste qui sur un malentendu se retrouve l’anti-fan médiatisée d’un célèbre chanteur. Elle joue parfaitement le rôle de la jeune femme un peu malchanceuse, très honnête et tout à fait adorable. C’est une très chouette comédie romantique.
So i married the antifan – IMDB
Si i married the antifan | sooyoungchoi – Instagram
Choi Soo-young se joue elle-même dans ce petit cameo de Uncle. Elle avait justement oublié de poster une photo sur les réseaux sociaux…
En cameo – instagram sooyoungchoi
If you wish upon me
Infirmière à l’hôpital, Seo Yeon-joo est obsédée par le sport et la santé. Elle est un rayon de soleil pour tout le monde. Elle rencontre Yoon Gyeo-re (Ji Chang-wook), qui est passé par les cases orphelinat et prison, et lutte chaque instant de sa vie misérable.
|KBS2|sooyoungchoi – instagram 2022
Fanletter please
A l’affiche de la comédie romantique Fanletter please en 2022 (MBC), elle est une actrice extrêmement populaire qui a de nombreux ennemis voulant sa perte.
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No others
Dans ce drama super drôle, Choi Soo-young a une mère qui l’a eue très jeune et qui peine à se comporter comme une maman « classique ». Elle est nature, sanguine, et moins mature que sa fille, qu’elle entraîne facilement dans des galères sans le vouloir.