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The witch’s diner 마녀식당으로 오세요

The witch’s diner est un webdrama de 2021 en 8 épisodes.

Le pitch

La sorcière Jo Hee-ra satisfait n’importe quel désir de quelqu’un qui mangera un plat qu’elle cuisine. Mais évidemment, il y a un prix à cela.
Jeong Jin est une besogneuse brimée par son chef et arnaquée par l’ex-propriétaire de son restaurant. Elle veut se venger. Elle entre dans le restaurant de la sorcière.
Lee Gil-yong est un élève sportif qui essaye d’éviter les ennuis mais n’y arrive pas complètement. Il entre dans le restaurant de la sorcière.

Mes remarques, avec spoilers

The witch’s diner est une série un peu amère autour des désirs que les gens veulent voir se réaliser.
On voit plusieurs destins, plusieurs choix, et tout un tas de malheurs. Aucun bonheur n’est parfait.

Les vœux des uns et des autres

Ce qui est intéressant dans ce drama, c’est de voir les vœux de chacun, ce qu’ils vont impliquer et le futur de ces gens.
La pauvre fille qui voulait retrouver l’amour de sa vie fait infiniment de la peine à se coltiner un crétin pareil. La mère qui souhaite de l’amour à son fils, lui impose sa maladie en retour. Le désespéré au couteau est finalement le plus heureux de cette histoire.
Comme dans la vraie vie, et comme un boomerang, le coût du vœu revient parfois dans la figure de celui qui souhaite quelque chose.

La jeune Jeong Jin

Le vœu de l’héroïne Jeong Jin est franchement crétin. Elle n’a qu’un seul vœu à sa disposition, et le gaspille dans un truc aussi primaire, et qui en plus va lui apporter une immense frustration et un grand sentiment de culpabilité. A sa décharge, parfois, dans le feu de l’action, on oublie de réfléchir.
Si au lieu de souhaiter quelque chose d’aussi négatif, elle avait opté pour un vœu positif pour elle ou sa mère, cela aurait sans doute été infiniment plus satisfaisant.
Heureusement, avec l’expérience, on devient plus sage.
Ah mais que dis-je. Elle a un second vœu, et il est crétin aussi. Chacun ses choix.

Le jeune Lee Gil-yong

Pour Lee Gil-yong, on est un peu triste pour le vœu qu’il a fait, mais lui en semble satisfait.
Il est un personnage positif, mais un amoureux malheureux qui fait un pas de côté et se contente de rester auprès de celle qu’il aime. Bah, c’est tristounet.
Finalement, on pourrait ne regarder ce drama que pour sa bonne bouille avenante.

L’endroit où on coupe

La perception de l’avenir qu’a Jeong Jin est très partielle: elle ne voit qu’un fragment de l’histoire, mais ne sait pas si ce qui entoure ce moment est heureux ou malheureux.
Comme dans la vie, comme dans un roman ou un film, tout dépend du moment où on affiche le mot « fin ». L’histoire de Jeong Jin aurait pu être heureuse si elle s’était terminée plus tôt. Ou peut-être, qui sait, plus tard pourra-t-elle retrouver le bonheur?

| The witch’s diner – Poster

Une ambiance sombre

Comme le restaurant qui baigne tout le temps dans la pénombre, ce webdrama dans son ensemble ne dégage pas d’ondes de bonne humeur.
En fil rouge, on a le sombre secret autour de l’enfance de Jeong Jin, et la promesse qu’elle sera malheureuse.
Même si la fin ouvre vers une potentielle nouvelle saison et un peu d’optimisme, l’ensemble est plutôt amer.

The witch’s diner nous offre une morale: chaque souhait, et plus généralement chaque action dans la vie, a un coût.

Acteurs

la sorcière Jo Hee-ra : Cheon Soo-yeon 천수연
Jeong Jin: Nam Ji-hyun 남지현
Lee Gil-yong: Chae Jong-hyeop 채종협
l’assistant Oh: Ha Do-kwon 하도권
l’écrivain Tom Kim : Choi Sung-Jae 최성재
le chômeur désespéré Bae Yoon-ki: Kang Ki-doong 강기둥
Goo Hyo-sik: Im Won-hee 임원희
Sun-mi: Ahn Eun-jin 안은진
le petit-ami de Jin Sun-mi, Ahn Seong-ho: Yoon Ji-on 윤지온
Ko Hyun-woo: Baek Seong-cheol 백성철

Scénario: Lee Young-sook 이영숙
Réalisation: So Jae-hyun 소재현

Plus de The witch’s diner sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/The_Witch%27s_Diner
Sa page sur TVING (en coréen): https://witchsdiner.tving.com/

Interview

Behind the scenes

OST

YEO Jin-goo 여진구

Yeo Jin-goo est un acteur sud-coréen né en 1997.
Il a démarré sa carrière à l’âge de 8 ans, et a déjà une filmographie conséquente.

Acteur

Orange marmalade

Son 1er rôle principal sera celui de Orange marmalade (2015). Dans une société où les vampires se sont révélés au monde mais sont détesté par de nombreux humains, il est un lycéen qui tombe amoureux de l’une d’entre eux. Mais comme il les hait, son personnage Jung Jae-Min va devoir apprendre à voir au-delà de ses préjugés.

Hotel del luna

Pour Hotel del luna (TvN, 2019), Koo Chan-Sung est un manager d’hôtel comme les autres, qui se retrouve propulsé dans le monde étrange de l’Hôtel del luna et de sa directrice, l’étrange Jang Man-wol.

Start-up

Il apparaît brièvement dans Start-up (2020), en tant que le start-upeur Hong Ji Seok.

Beyond evil

Dans Beyond evil (JTBC, 2021), Han Joo-Won est un jeune inspecteur qui va traquer un tueur en série, accompagné d’un collègue au comportement plutôt louche. Son personnage va grandir moralement et évoluer durant le drama.

Link

TvN juin 2022. Un homme est relié à une femme, dont il peut ressentir les émotions. Avec Moon Ga-young. Disponible sur Disney+

Similar

Remake de Ditto

The actor is present

Entertainer

On peut le voir dans des programmes télévisés, comme House on wheels ou en MC de Girl’s planet 999.

Yeo Jin-goo en photos

Cosmopolitan

GQ

Interview GQ 2021

Interview GQ 2019

MAPS

Elle Korea

Marie Claire

1st look

The Star

W Korea

Sur Instagram

Sur Twitter

Plus de Yeo Jin-goo sur le net :

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Yeo_Jin-goo
agence janus http://janusent.com/star/yeo_jingoo/
Son Instagram https://www.instagram.com/yeojin9oo/
Son Twitter https://twitter.com/Actor_Yeo
Sur Facebook https://www.facebook.com/ActorYJG

Nevertheless 알고있지만

Nevertheless est un drama de 2021 en 10 épisodes.

Le pitch:

Yoo Na-bi est une étudiante en sculpture qui sort d’une relation difficile. Elle rencontre par hasard le mystérieux Park Jae-eon, un autre étudiant en sculpture.
Une relation se noue entre eux.

Mes remarques, avec spoilers:

En dent de scie

J’avoue avoir eu des hauts et des bas avec ce drama. Au bout des 40 premières minutes, je me suis demandé pourquoi je perdais mon temps avec lui. C’est une lectrice de ce blog qui, m’ayant dit que cela s’améliorait, m’a rendue suffisamment curieuse pour continuer.
Effectivement.
Il y a eu des moments où j’ai voulu connaître la suite. Et il y a eu ceux où cela m’a semblé répétitif et sans trop de surprise.

Ceci n’est pas une romance, c’est une relation toxique

Yoo Na-bi  est attirée par les sales types qui ont tout l’aspect du prince charmant vu de l’extérieur. En bonne accro à la relation toxique, elle reproduit inconsciemment le même schéma en allant vers des hommes qui la poussent vers des choses dont elle ne veut pas.
Après avoir douloureusement réussi à sortir de sa relation avec son prof, elle tombe directement sur Park Jae-eon, qui veut les avantages d’une relation sans les contraintes d’une officialisation. Même si elle essaye d’être prudente, Na-bi se soumet à son diktat et accepte ses conditions.

Le gars adorable et attentionné

Il peut avoir toutes les qualités du monde Yang Do-hyeok, à commencer par sa gentillesse, son sourire, sa prévenance, Yoo Na-bi ne le verra pas autrement qu’en ami. Son truc à elle, c’est la relation compliquée. Le gentil Yang Do-hyeok ne la renvoie jamais dans ses buts, il n’a pas assez d’aspérités pour elle.
Et puis on le sait bien, en amour la raison n’a pas son mot à dire.

Celui qui ne s’attache pas

Le personnage de Park Jae-eon n’est vraiment pas clair dans sa façon d’agir. Il flirte beaucoup, se laisse entourer par de nombreuses filles et ne fait rien pour les tenir à distance, tout en entretenant le flou sur ses intentions. Il recherche l’attention, en donne parfois, mais met des barrières à toute relation vraiment personnelle, hormis des relations charnelles. En fait, il laisse les autres s’attacher mais ne donne pas le moindre morceau de son cœur en retour. Ses actions ou ses cadeaux restent dénués de sentiments. Il s’empêche sciemment de ressentir.

On pourrait se dire qu’il a finalement changé. Mais hypothétiquement, après le clap de fin, son personnage pourrait retourner à ses veilles habitudes. Je ne l’ai pas senti en train de crever d’amour pour Yoo Na-bi. Il a certes un manque d’elle, et se faire larguer c’est nouveau pour lui, mais pour ses sentiments profonds, on a du mal à être fixé.

Oh Bit-na et Nam Gyu-hyun

J’ai adoré ce couple. Oh Bit-na est vraiment vivante, et a une présence forte. Nam Gyu-hyun dégage plus une force tranquille, mais on sent que sa planète tourne toujours autour de sa belle. Ils me font un peu penser à HyunA et Dawn. Ils sont super chous.

Yoon Sol et Seo Ji-wan

Yoon Sol est celle qui a des sentiments assumés mais n’ose pas les imposer à haute voix de peur de perdre celle qu’elle aime. Mais elle sait que cette situation de non-dits ne peut pas durer. Seo Ji-wan est celle qui veut à tout prix échapper à la vérité en ayant de nombreux rendez-vous amoureux. Elle se voile la face aussi longtemps qu’elle le peut. Au final leur happy-end marche assez facilement.

Ahn Kyung-joon et Min-young

Ahn Kyung-joon et Min-young sont le couple le plus mignon et fleur bleue du drama. Sans avoir l’air d’y toucher, Ahn Kyung-joon attire la jolie Min-young chez lui pour tisser sa toile d’amour autour d’elle. Et dès qu’il enlève ses lunettes, ça fonctionne plutôt bien.

Nevertheless est une représentation des premières relations amoureuses. On est vraiment dans les affres amoureux de l’ado ou du jeune adulte, avec tout ce que cela a de compliqué.
On peut s’agacer de certaines réactions immatures ou se féliciter d’une approche possiblement réaliste de certaines situations.

Acteurs:

Yoo Na-bi: Han So-hee 한소희
Park Jae-eon: Song Kang 송강
le cuisinier Yang Do-hyeok: Chae Jong-hyeop 채종협
Oh Bit-na: Yang Hye-ji 양혜지
Nam Gyu-hyun: Kim Min-gwi 김민귀
Yoon Sol: Lee Ho-jung 이호정
Seo Ji-wan: Yoon Seo-ah 윤서아
Ahn Kyung-joon : Jeong Jaekwang 정재광
Min-young: Han Eu-ddeum 한으뜸
l’ex de Par Jae-eon Yoon Seol-ah: Lee Yul-eum 이열음

Scénario : Jung Won 정원
Réalisation : Kim Ga-ram 김가람

Plus de Nevertheless sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Nevertheless_(TV_series)
Sa page sur JTBC (en coréen): https://tv.jtbc.joins.com/nevertheless

Interview

Behind the scenes

OST

BD, manga, manhwa, webtoon et Kbooks

Avant de vous parler de la collection Kbooks, prenons le temps de faire un petit tour par la case vocabulaire, pour être au clair. BD, manga, manhwa, webtoon et kbooks : mais qu’est-ce que tout cela?

Un peu de vocabulaire

La bande dessinée, familièrement appelée BD, tout le monde connaît, du moins je l’espère. Il s’agit de livres composés d’images souvent en couleurs, dans des cases, avec des bulles pour les dialogues. On a l’habitude de les voir au format A4.

Le manga j’imagine aussi que tout le monde en a plus ou moins entendu parler. Il s’agit d’une forme de BD venue du japon, en noir et blanc hormis la couverture, présentée en petits formats, se lisant de droite à gauche, et souvent composée de grandes séries, avec un rythme de publication rapide entre les tomes.

Le manhwa est moins connu. Pour le dire en quelques mots, le manhwa 만화 est une bande dessinée d’origine coréenne, et elle se lit de gauche à droite.

Le webtoon 웹툰 est une BD créée pour être lue de manière digitale, notamment sur smartphone.

Si vous voulez lire un article de fond, je vous conseille l’excellent BD coréenne en France : état des lieux, par Nicolas Finet (éditeur, auteur, journaliste, ancien programmateur Asie du Festival d’Angoulême) sur le site du Centre culturel coréen [Numéro 101 revue Culture Coréenne – automne/hiver 2020].

Delcourt et le manhwa

Le groupe d’édition français Delcourt a été créé en 1986 et est spécialisé en BD.
Après avoir créé une collection mangas en 2001, le groupe entame une nouvelle diversification en 2021.
Au début de l’année naît Verytoon, une plateforme de webtoon. Dans la foulée, juste avant l’été, Delcourt accompagne cette plateforme avec Kbooks, une collection de manhwas papier.

Histoire des éditions Delcourt https://fr.wikipedia.org/wiki/Delcourt_(%C3%A9ditions)
Site officiel des éditions Delcourt https://www.editions-delcourt.fr/

Kbooks

Les manhwas Kbooks sont les transpositions au format papier de titres déjà publiés de manière numérique sur la plateforme webtoon Verytoon. Tout en couleur, il ont un format plus petit que les BD traditionnelles et plus grand que les mangas.

Le tout premier Kbook imprimé en juin 2021 est What’s wrong with secretary Kim? que l’on connaît déjà pour être le super kdrama avec Park Seo-jun 박서준 et Park Min-young 박민영.

|What's wrong with secretary Kim - Kbooks/ YJ comics
|What’s wrong with secretary Kim – Kbooks/ YJ comics

On remarque la grande fidélité de mise en page de cette publication par rapport à la version coréenne de chez YJ Comics – YJ코믹스.

Pour 2021, Kbooks a déjà mis en rayon What’s wrong with secretary Kim? (volumes 1, 2, 3), Solo leveling (Volumes 1, 2, 3, 4), Noblesse (Volumes 1, 2, 3), Crush of lifetime (Volume 1), True beauty (Volumes 1 et 2), Hellbound (Volume 1).

On souhaite réussite et longue vie à Kbooks.

Plus de Kbooks sur le net:

Présentation et interview: https://bit.ly/3oixKLZ
Catalogue kbooks https://bit.ly/3uAEOEV
Sur Twitter https://bit.ly/3ikZiwf
Instagram https://bit.ly/3uoLZjb
Sur Facebook https://bit.ly/3iitgRB

Men are men 그놈이 그놈이다

Men are men est un drama de 2020 en 16 épisodes. Il est aussi appelé To all the guys who loved me.

Le pitch:

Seo Hyun-ju est une femme un peu fofolle qui manage des auteurs de webtoons. Elle a décidé de ne jamais se marier, car elle est la seule personne sur terre en qui elle peut avoir toute confiance.
Ses parents veulent tout faire pour la caser, et l’obligent à aller à des rendez-vous arrangés.
Son frère adoptif Park Do-gyeom est secrètement amoureux d’elle.
Hwang Ji-woo est un pdg d’une société pharmaceutique qui se rappelle de ses anciennes vies. Il a déjà été marié 3 fois à Seo Hyun-ju, mais à chaque fois il a tout fichu en l’air. Pour cette vie-ci, il compte bien se rattraper.

Mes remarques, avec spoilers:

C’est un drama plutôt divertissant dans les premiers épisodes, qui met le sourire quand on le regarde. Mais vers le 11e épisode, l’ambiance tourne, et ça devient plus pesant, avec la méchante vieille qui ne sait pas s’arrêter. Le rythme léger cassé a du mal à reprendre ensuite.

|To all the guys who loved me – Netflix

Une touchinette de fantastique

Au début, les transitions sont parfois étranges, comme aller d’une scène à l’autre en passant par le plafond, ou au travers d’une boisson qui coule dans un verre.
Le fait que les protagonistes se rappellent leurs vies précédentes ajoute une très légère touche fantastique au drama. Nous découvrons leur histoire par bribes, notamment grâce aux souvenirs perdus de Seo Hyun-ju qui refont surface. Cela nous permet de traverser différentes périodes.

Des sentiments un peu tièdes

J’ai eu du mal à ressentir la romance entre les deux personnages principaux.
Hwang Ji-woo est déjà amoureux de Seo Hyun-ju lorsqu’il la rencontre. Il ne fait pas d’efforts de séduction. Il se pose juste là et dit qu’il a des sentiments.
Seo Hyun-ju est très détachée pour ce qui concerne les relations amoureuses. Elle n’a pas de relations autres qu’amicales envers les hommes qu’elle croise. Lorsqu’à un moment elle développe des sentiments pour Hwang Ji-woo ce n’est pas évident à ressentir. Lorsqu’elle finit même par dire à Hwang Ji-woo qu’il représente tout pour elle, j’en ai été surprise. Ah bon? A quel moment elle est tombée raide dingue? Je ne l’ai pas senti venir, et elle ne le montre pas.
Le meilleur passage romantique est pour moi l’épisode du placard, quand ils se cachent des parents.

| KBS

Le garçon malheureux, la fille malheureuse

Du coup, on est malheureux aussi, parce qu’on les aime bien.
Park Do-gyeom est un gentil second lead aux yeux un peu abattus. Il passe son temps à regarder Seo Hyun-ju avec ses yeux crapaud-mort-d’amour, et en retour elle lui tapote sur la tête comme un toutou fidèle. Évidemment, il est tellement gentil qu’il veut se montrer bon perdant, pour que Seo Hyun-ju soit heureuse.
On est un peu malheureux pour Han Seo-yoon aussi. Elle est sincèrement amoureuse de Park Do-gyeom, mais lui ne la regarde pas du tout. A part qu’elle est un être humain et pas un meuble, elle est complètement transparente pour lui. Cet amour à sens unique est assez triste, car on le sent profond et bienveillant.
Il y a plein d’autre personnages secondaires intéressants, comme l’équipe du webtoon ou les copines de Seo Hyun-ju qui créent des petits divertissants tout au long de la série.

La vieille qui ne renonce pas

Elle est juste pathétique Kim Seon-hee. Hwang Ji-woo ne l’a jamais regardée, et il regarde tout aussi peu sa fille qu’elle voudrait lui fourguer pour avoir l’impression d’avoir un lot de consolation. C’est une femme méprisable, sans même l’envergure d’une redoutable méchante. Même pas risible, elle est pitoyable.
Son changement d’attitude en mode bisounours tout à la fin est sans intérêt.

| KBS

Le mariage arrangé

Je trouve assez incroyable ces histoires de mariage arrangé qui semblent encore avoir cours en Corée à l’heure actuelle, puisqu’on nous les sert régulièrement dans les dramas. Hwang Ji-woo et Han Seo-yoon sont deux adultes qui disent qu’ils n’ont pas l’intention de se marier ensemble. Les choses sont claires, non? Mais pour les gens autour d’eux, le fait que les familles en aient discuté prend le pas sur la volonté des deux. C’est dingue.
Puis d’un coup le sujet, qui était brûlant, disparaît complètement du drama. Parce que.

Le mariage sinon rien

La question du mariage est assez centrale dans Men are men, puisque l’ouverture se fait sur Seo Hyun-ju qui veut s’épouser elle-même. Voilà qui paraît étrange, le célibat me semblerait suffisant. Mais on a une jeune femme qui ne veut pas du tout se marier, avec qui que ce soit, et personne ne la prend au sérieux, son entourage passe son temps à essayer de la caser. Cela doit être fatiguant à la longue.
A l’opposé de cette femme qui refuse de se lier, on a des gens pour lesquels le mariage est tout, une inéluctable finalité. Comme par exemple les parents, obsédés par la chose.
Du coup, on a des gens qui ne se marient pas, et envisagent d’être un couple du week-end.
Ah? C’est tout? J’ai raté un truc? Moi si je veux être avec quelqu’un c’est toute la semaine! Je suis trop gourmande? Ha ha, j’assume!

Un drama agréable par ses acteurs et son ambiance générale, mais dont l’intrigue principale n’est pas ébouriffante.

| KBS

Acteurs:

Seo Hyun-ju: Hwang Jung-eum 황정음
Hwang Ji-woo: Yoon Hyun-min 윤현민
Park Do-gyeom: Seo Ji-hoon 서지훈
Han Seo-yoon: Jo Woo-ri 조우리
la mère de Han Seo-yoon, Kim Seon-hee: Choi Myung-gil 최명길
la mère de Seo Hyun-ju, Jung Young-soon: Hwang Young-hee 황영희
le père de Seo Hyun-ju, Seo Ho-joon : Seo Hyun-chul 서현철

Scénario: Lee Eun-young 이은영

Plus de Men are men sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia..org/wiki/Men_Are_Men

Sa page sur KBS (en coréen): http://program.kbs.co.kr/2tv/drama/mister/pc/index.html

Interview

Behind the scenes

OST

Rencontre avec Marion Pichardie 피샤르디 마리온

Marion Pichardie est une journaliste et réalisatrice française née en 1995.

La rencontre

Marion je l’ai rencontrée au détour de Twitter, je ne sais même plus très bien à la faveur de quel post. J’aime bien ce genre de rencontres fortuites mais porteuses.

Marion Pichardie - Photographie Esther Jules - 09/2021
| 2021

La première chose qui m’a frappée chez Marion, c’est la qualité de ses articles. En tant que Française qui aime la Corée, les Coréens et les Kdramas, j’ai du mal à trouver sur le net des textes intéressants et construits, qui ne soient pas de simples copies d’articles anglophones. Ses articles sur Lee Seung-gi et Ji Chang-wook m’ont convaincue de sa capacité de travail et de sérieux.

Son article sur Lee Seung-gi: https://bit.ly/3vFZIU7
Son article sur Ji Chang-wook: https://bit.ly/3CsKaHr

Ma seconde rencontre avec Marion se fit « en vrai ». Elle avait organisé une après-midi thématique autour de la Corée du Sud. Encore une fois, l’implication qu’elle a mis dans son projet m’a séduite. Son propos, qu’elle soutenait par des diapositives de présentation, elle l’a agrémenté de nourriture coréenne faite maison, d’une initiation ludique à l’écriture coréenne et d’un quiz bon enfant, avec lequel elle récompensait ses auditeurs. La salle était pleine et l’ambiance très agréable.

Si vous avez déjà fait quoi que ce soit qui ressemble à une conférence, vous saurez le travail d’organisation que cela représente.

La réalisation

L’écriture, le cinéma et surtout la Corée du Sud sont ses grandes passions. Voilà qui tombe bien.

Marion Pichardie, c’est aussi un CV.

Parfaitement bilingue pour vivre en Angleterre depuis ses 14 ans, elle termine actuellement ses études de journalisme à l’université de Westminster à Londres (UK), après avoir étudié le cinéma à Paris.

Elle a réalisé le documentaire Illusion : la ville qui ne fut jamais (British Pathé TV, 2019) retraçant, pendant la Première Guerre mondiale la construction secrète par l’état-major français d’un faux Paris pour tromper les pilotes allemands venant bombarder la ville la nuit.

| Musée de la Grande Guerre – Meaux – France – Programme culturel 2019

L’écriture

Journaliste free-lance, vous pourrez retrouver les articles de Marion Pichardie dans le magazine canadien ATK ou dans le magazine français Ksociety, pour lequel elle a notamment interviewé Choi Ran la scénariste du drama Mouse, le stunt director de Vagabond Gang Poong, et l’acteur Ahn Bo-hyun.

Et puis bientôt…

Elle a des projets en gestation dans les tiroirs, Marion. Mais chut, c’est secret pour l’instant.

Tout au plus saurons nous qu’elle va s’installer en Corée du sud dès septembre 2022 afin d’y poursuivre sa carrière, et qu’elle est en ce moment sur la réalisation d’un nouveau film traitant de l’histoire d’une héroïne française.

Marion Pichardie, septembre 2021 - Photographie Esther Jules
| 2021

« J’entame la dernière année de mes études de journalisme à Londres et prévois de m’installer en Corée du Sud l’été prochain. J’ai pu rencontrer, interviewer et même me lier d’amitié avec des personnes incroyables travaillant dans l’industrie des Kdramas et autres, et ai donc pu mettre en place un vrai réseau professionnel là-bas. J’apprends aussi intensément la langue et l’écriture coréenne depuis presque deux ans. En fait, chaque jour de ma vie est Corée, que ce soient mes loisirs ou mon travail.
Une fois sur place je compte également réaliser des reportages sur le pays et surtout des films inspirés de Kdramas. J’ai envie d’essayer d’autres choses également une fois installée comme le mannequinat. »
[09/2021]

Marion Pichardie, septembre 2021 - Photographie Esther Jules
| Marion Pichardie, septembre 2021

Ce que j’aime chez Marion? À part son travail? C’est la force que je vois en elle. C’est une femme qui suit ses envies et ses passions avec flamme.

Elle apprend à connaître un pays, s’intéresse à sa culture et à son histoire, sans superficialité. Elle en étudie la langue avec détermination, et partage ce qu’elle aime autour d’elle.

Je croise les doigts pour elle, pour que ses efforts soient payants.

J’espère que vous aussi, si vous ne la connaissez pas encore, allez désormais garder un œil sur son travail.

Cannes 2022

En 2022, c’est deux fois que Marion Pichardie est chargée de couvrir Cannes pour le magazine K-society. Tout d’abord en avril pour Canneseries, puis en mai pour le Festival de Cannes.

En Corée

A l’été 2022, Marion Pichardie s’installe en Corée. Elle participe au Busan film festival. Elle devient aussi le 1er membre étranger du Korea Documentary Network.

Plus de Marion Pichardie sur le net

Son site: marionpichardie.squarespace.com 

Son Twitter: https://twitter.com/PichardieMarion

Sur Instagram: https://www.instagram.com/marionpichardie/

Ses articles sur ATK http://atkmagazine.com/author/marionpichardie/

Marion Pichardie, photographiée par Son Hyeong-won
| by Son Hyeong-won

Sur instagram

Sur Twitter

Zombie detective 좀비탐정

Zombie detective est un drama de 2020 en 12 épisodes.

Le pitch:

Un homme se réveille un jour en zombie. Il ne se rappelle plus ce qui lui est arrivé ni qui il est.
Pour survivre et ne pas se faire tuer par les humains, il apprend à leur ressembler et à se nourrir d’animaux.
Par hasard, il se retrouve avec l’identité de Kim Moo-young, qu’il endosse faute de mieux. Mais comme celui-ci était détective privé, il va devoir résoudre ses affaires.
Gong Sun-ji est une journaliste télé échevelée un peu trop surexcitée pendant ses enquêtes de terrain. Dans sa fougue, elle blesse Kim Moo-young et se retrouve à le coller comme un chewing-gum pour lui faire accepter des indemnités.
Évidemment, à trop se rapprocher, elle va sentir le faisandé.

Mes remarques, avec spoilers:

Voilà un drama qui vaut le détour pour voir Choi Jin-hyuk en zombie.

L’échevelée

L’héroïne Gong Sun-ji, disons poliment que j’ai eu du mal. C’est quoi cette folle surexcitée? (Enfin, pour relativiser, à côté de sa sœur, elle est mignonne et poétique).
Gong Sun-ji  est primaire, irraisonnée, imprudente. Quand ça lui monte, elle fonce. Réfléchir est une option qui n’est pas dans sa liste à cocher.
Comme elle est gentille avec notre zombie préféré (hormis lorsqu’elle passe en mode poêle à frire ou lancer de poids), on lui veut quand même du bien.

La sœur à bigoudis

La sœur de Gong Sun-ji, c’est quelques chose! Avec ses bigoudis de l’extrême et ses rouges à lèvres trop larges, elle est horriblement autoritaire, moi j’aurais juste envie de l’envoyer sur la lune. À sa seule décharge, son mari et sa sœur n’ont pas l’air de participer souvent aux frais de la famille, on peut comprendre qu’elle veille au grain sur les finances. Mais être aimable avec les gens que tu aimes, c’est gratuit, poulette.

Le zombie hors classe

J’adore l’interprétation que Choi Jin-hyuk fait du zombie. Il traîne un air apathique et des regards un peu égarés, et c’est assez drôle. J’aime aussi beaucoup sa manière de se déplacer au début, et cette façon qu’il a de se fustiger parce qu’il est trop lent. Il est fatigué de lui-même et on le voit à son expression.
Du premier au dernier épisode, Choi Jin-hyuk fait un excellent zombie, avec ses yeux énormes en mode surpris et sa voix profonde qui vient comme souligner le côté obscur du personnage.

KBS Zombie detective poster
|KBS

Attention, humour coréen

On est dans le second degré. Oui, je sais, les zombies, ça n’existe pas, merci de préciser. Mais au-delà de cela, la série fait dans l’humoristique et l’exagération. Si vous n’avez pas l’habitude, vous risquez de ne pas comprendre. Entre le propriétaire de l’agence concurrente et son assistant, et le réalisateur de films de série Z qui pitche sans discontinuer navet sur navet (d’ailleurs c’est un peu long, on pourrait raccourcir ces séquences), les moment wtf ne manquent pas.

Détective = enquêtes

Les enquêtes sont assez intéressantes dans l’ensemble. Je n’ai pas trop accroché à l’histoire du gourou, mais j’ai bien aimé toute la partie autour du Père Noël et la découverte de l’identité du zombie.
Ne nous le cachons pas, il manque un petit quelques chose à Zombie detective pour être vraiment enthousiasmant, mais il s’améliore avec l’avancée de l’histoire.
Pour ma part, j’ai eu du mal avec les 4 premiers épisodes. Le 5e, à partir du moment où  Gong Sun-ji découvre la vraie nature de son patron et commence à le couvrir auprès de son entourage, m’a bien redonné la pêche.
Les petits groupes de personnes dans l’entourage des héros ajoutent à la bonne ambiance générale.

Acteurs:

le zombie Kim Moo-young/Kang Min-ho: Choi Jin-hyuk 최진혁
Gong Sun-ji: Park Ju-hyun 박주현
Cha Do-hyun: Kwon Hwa-woon 권시현
le chef de la world agency Lee Sung-rok: Tae Hang-ho 태항호
Wang Wei: Lee Joong-ok 이중옥
le beau-frère de Gong Sun-ji, Lee Tae-kyun: Ahn Se-ha 안세하
la soeur de Gong Sun-ji, Gong Sun-young: Hwang Bo-ra 황보라

Poster Zombie detective KBS
|KBS

Plus de Zombie detective sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Zombie_Detective
Sa page sur KBS2 (en coréen): http://program.kbs.co.kr/2tv/drama/zombiedetective/pc/index.html

Interview

Behind the scenes

You are my spring 너는 나의 봄

You are my spring est un drama de 2021 en 16 épisodes.

Le pitch:

Kang Da-jeong est une jeune femme qui tombe toujours sur des hommes à problèmes qui la tirent vers le bas. Suite au traumatisme qu’elle a vécu lorsque sa mère était battue par son père, elle répète toujours le même schéma qui la pousse dans des relations toxiques.
Quand le riche, séduisant et souriant Chae Joon s’intéresse à elle, elle finit par éprouver de l’intérêt pour lui.
Joo Yeong-do est un psychiatre qui habite le même immeuble que Kang Da-jeong, et ils partagent des amis communs. Entre eux, un intérêt réciproque se crée quand Joo Yeong-do lui demande de ne pas fréquenter Chae Joon.

Mes remarques, avec spoilers:

Les jumeaux maléfiques

Bon, le coup des jumeaux, on nous l’a fait et refait. Mais ce qui est bien dans You are my spring, c’est que le suspense est maintenu jusqu’au bout sur lequel a fait quoi. Qui protège qui, qui a tué, pourquoi l’un s’est suicidé, quelle était leur relation particulière…
Du coup on peut continuer à s’interroger tout au long de la série sur les motivations réelles derrière chaque acte du Dr Chase, et ça c’est chouette, ça entretient une petite tension au niveau de l’enquête policière.

La big boss super méchante

Elle, elle est de trop. Bah, c’est vrai quoi, on avait un scénario bien ficelé autour des jumeaux, qui pouvait être bouclé tel quel, avec une pelote suffisamment complexe à dénouer pour susciter l’intérêt du spectateur. Ajouter la super méchante qui tire les ficelles, bof.
Et puis soudain, après une réplique vengeresse, pouf, elle disparaît. Non mais allô quoi?

Le psychiatre old school

Joo Yeong-do est un psychiatre ni super branché ni super fun. Il décortique les postures et les paroles des gens et les analyse à la volée, ce qui n’est pas toujours pour leur plaire. Il a les mêmes vêtements que papy quand il s’habille pour faire jeune. Et ses meilleurs amis sont hyper collants et un peu bizarres.
Lui-même a épousé une femme juste parce qu’elle était dépressive.
Voilà qui n’est pas le portrait du gars qui va gagner la statuette de popularité de l’année. Mais moi je l’aime bien. (Peut-être le fait que personne ne me proposera jamais non plus à l’award de popularité y concourt-il?)

Je te quitte parce que je suis malade

Pour moi, c’est l’histoire la plus triste du monde. Parce que je la connais.
On a dans You are my spring quelqu’un qui se sait malade et fragile, et qui préfère quitter la personne qu’il aime pour ne pas qu’elle ait à souffrir plus tard.
Moi je connais un femme qui a quitté celui qu’elle aimait parce qu’il était malade et fragile, et parce que toute sa famille à elle s’opposait à leur union pour cette raison. C’est maintenant une vieille femme. Elle a vécu sa vie malgré tout, mais a toujours été malheureuse. Je crois que pas un jour n’est passé sans qu’elle n’ait regretté son amour perdu.
Elle a su qu’il s’était marié et avait eu un enfant, puis était mort quelques années plus tard.
Aurait-elle dû s’accrocher à leurs quelques années de bonheur? Aurait-elle dû profiter des deux heures de Kang Da-jeong ?

La fourmi travailleuse

Elle est comme ça Kang Da-jeong. Appliquée, besogneuse, à bien faire. Ce n’est pas non plus la fille la plus drôle de l’année.
Elle a de vieux démons à combattre, mais finalement elle s’en sort bien.
J’adore sa mère. Elle a du punch, de l’énergie, et elle n’hésite pas à dire les choses qu’elle estime nécessaires. Elle a eu le courage de quitter son mari qui la battait, c’est une survivante qui va de l’avant.

Des amours partagés, des amours solitaires

L’ex-femme un peu fofolle, au début je ne l’aimais pas, trop extrême pour moi. Et puis petit à petit, le scénario nous permet d’en gratter la couche supérieure pour voir la personne qui est dessous. J’aime bien aussi son histoire avec Patrick, sans doute surtout parce que lui s’accroche follement à elle, refusant de sacrifier leur amour au nom du qu’en-dira-ton.
L’histoire du frère de Kang Da-jeong est aussi très sympa.
On nous montre également des amours qui ne sont pas réciproques. Peu importe l’implication que la personne y mettra, si son sentiment n’est pas partagé il n’y a rien à faire. Et c’est terriblement vrai.

You are my spring est un drama gentil et mignon, agréable. Le rythme de la série n’est pas endiablé, on a le temps de profiter des répliques pleines de sagesse sur la vie. C’est pour savourer doucement au coin du feu.

Acteurs:

Kang Da-jeong: Seo Hyun-jin 서현진
Joo Yeong-do: Kim Dong-wook 김동욱
Chae Joon/Dr. Ian Chase: Yoon Park 윤박
Ahn Ga-yeong: Nam Gyu-ri 남규리
la mère de Kang Da-jeong, Mun Mi-ran: Oh Hyun-kyung 오현경
le frère de Kang Da-jeong, Kang Tae-jung: Kang Hoon 강훈
l’amie qui tient un café Park Eun-ha: Kim Ye-won 김예원
Patrick: Park Sang-nam 박상남
le détective Go Jin-bok: Lee Hae-young 이해영

|TvN

Plus de You are my spring sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/You_Are_My_Spring
Sa page sur TvN  (en coréen): http://program.tving.com/tvn/myspring

Interview

Behind the scenes

OST

Devilish joy 마성의 기쁨

Devilish joy est un drama de 2018 en 16 épisodes. Il est aussi appelé Devilish charm.

Le pitch:

Jo Gi-ppeum est une chanteuse et actrice adulée par toute la nation. Même si elle fait quelques caprices, c’est une fille gentille, le cœur sur la main.
Gong Ma-seong est un médecin célèbre et un riche héritier.
Par un concours de circonstances, Jo Gi-ppeum passe un après-midi avec Gong Ma-seong, et tous deux tombent amoureux.
Alors qu’ils doivent se revoir quelques heures plus tard, Gong Ma-seong est victime d’un accident de la route qui le prive de sa mémoire, et Jo Gi-ppeum se réveille dans un hôtel, à côté d’un acteur mort, dont on l’accuse du meurtre.

Mes remarques sur Devilish joy, avec spoilers:

Devilish joy est une gentille romance entre deux personnes qui ont des sentiments profonds l’un pour l’autre, mais que tout contribue chaque jour à séparer.

La gentille

Jo Gi-ppeum est gentille, travailleuse, et ne baisse pas les bras. On peut dire qu’elle est mal entourée, parce que se faire livrer par son manager pour être abusée sexuellement et se faire coller une affaire de meurtre sur le dos, on peut dire que ce n’est pas rien.
Mais bon, la fille ultra résiliente s’accroche à sa vie devenue plutôt moche et se bat pour remonter la pente. C’est une bosseuse ultra optimiste.

Le gentil

Gong Ma-seong aussi est mal entouré, haï par sa tante qu’il veut voir comme une mère, les personnes en lesquelles il a le plus confiance ont tenté de l’assassiner. Dites donc, c’est du sérieux par chez lui!
Physiquement il est beau gosse, mais il est tellement large qu’il a l’air trop grand pour son propre corps. Il semble à peine rentrer dans son costume, avec une petite tête posée sur de très larges épaules. Jo Gi-ppeum est minuscule à ses côtés, c’est rigolo.

La méchante

Classique, la vieille gavée d’argent et de pouvoir qui en veut toujours plus, cette fois-ci sous couvert d’agir pour le bien de son fils. Lequel n’en a rien à fiche, et ça c’est drôle. A force de ne pas élever leurs enfants eux-mêmes, certains parents se retrouvent avec une progéniture qui ne leur ressemble pas.
La personnalité de Gong Jin-yang n’est pas intéressante, c’est juste une femme cupide.

Les souvenirs

Devilish joy interroge sur la mémoire et les souvenirs.
Jo Gi-ppeum est tellement présente dans le coeur de Gong Ma-seong qu’elle revient toujours dans sa mémoire, peu importe à quel point celle-ci soit abimée. Son corps la ressent, et les souvenirs remontent.
Leur rencontre amoureuse a été un coup de foudre, qui s’est incrusté en chacun d’eux. Leur amour est profond et terriblement sincère.
C’est triste de voir cet homme qui oublie chaque jour, mais s’accroche à sa mémoire grâce à ses carnets et ses photos.

Les secrets

Il est terrible d’avoir une famille qui cache tant d’intentions et qui veut votre mort, au sens propre, alors que Gong Ma-seong  fait tout pour les aimer. Heureusement que son cousin est gentil. Un grand gamin, certes, mais si gentil.
Gong Ma-seong est pénible lui aussi à garder tous ces secrets sur sa santé. D’accord, il tente d’épargner Jo Gi-ppeum en la laissant être ignorante et heureuse un peu plus longtemps, mais s’il se mettait à sa place, lui non plus ne voudrait pas être écarté de la sorte.

Le couple secondaire

Au début, on peut tout à fait détester Lee Ha-im, qui est méchante et capricieuse. Heureusement, à force de fréquenter quelqu’un d’aussi peu calculateur et manipulateur que Sung Ki-joon, elle redevient la petite fille gentille qu’elle était avant. Avant le régime, avant la gloire, avant la grosse tête.
Sung Ki-joon est un oisif qui se prend pour une star. Il ne sert pas à grand chose, mais il est gentil avec Jo Gi-ppeum et Gong Ma-seong. Il est le facteur humoristique de la série.

Devilish joy est une série agréable à regarder, avec un couple principal au grand cœur et plein de positivité.
C’est une belle histoire que celle de cet homme qui chaque jour oublie tout, mais chaque jour retombe amoureux de la même femme.

Acteurs:

Gong Ma-seong: Choi Jin-hyuk 최진혁
Jo Gi-ppeum: Song Ha-yoon 송하윤
Sung Ki-joon: Lee Ho-won (Hoya) 호야
Lee Ha-im: Lee Joo-yeon 이주연
la styliste Go Nan-ju: Lee Soo-ji 이수지
Dr. Yoon: Kim Min-sang 김민상
la tante de Gong Ma-seong, Gong Jin-yang : Jeon Soo-kyeong 전수경

Plus de Devilish joy sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Devilish_Charm
Sa page sur MBN  (en coréen): http://www.mbn.co.kr/pages/vod/programMain.php?progCode=777

Interview

Behind the scenes

OST

Weightlifting fairy Kim Bok-joo 역도요정 김복주

Weightlifting fairy Kim Bok-joo est un drama de 2016-2017 en 16 épisodes.

Le pitch:

Jung Jun-hyung est un bon nageur, mais un problème de stress post-traumatique lui fait faire des faux départs. Séduisant, il est très apprécié par la gent féminine, et notamment par son ex qui veut le reconquérir.
Kim Bok-joo est haltérophile. Un peu complexée par sa carrure et sa force, elle a du mal à se sentir féminine. Le jour où elle croise le docteur Jung Jae-i, qui est très poli et la traite comme une jeune femme séduisante, elle tombe immédiatement sous son charme. Pour tenter de le séduire, elle s’invente une vie de violoncelliste.
Mais Jung Jun-hyung est un ancien camarade de classe de Kim Bok-joo. Il est plutôt farceur, la traite comme un bon pote, et surtout est le frère du docteur Jung Jae-i. Va-t-il mettre les pieds dans le plat?

Mes remarques, avec spoilers:

Des débuts difficiles

Ce drama au nom imprononçable ne m’a longtemps pas inspirée. Je n’ai aucune affinité avec le monde du sport, et les images aperçues ne me disaient rien.
C’est parce que j’avais entendu du bien de cette série que je l’ai commencée, et surtout poursuivie. J’ai mis au moins quatre épisodes à réussir à rentrer dans l’histoire. C’est finalement son côté humoristique qui m’a permis d’accrocher.

Le nageur Jung Joon-hyung

Jung Joon-hyung est un garçon très facétieux qui ne se prend pas du tout au sérieux, et aime avoir des amis comme lui. Il traite Kim Bok-joo comme son meilleur pote, et c’est drôle. Il ne la voit pas comme une fille, et n’a aucun intérêt amoureux pour elle au début. Jung Joon-hyung passe vraiment tout son temps à la taquiner, comme s’ils étaient encore à l’école primaire.
Il est conscient de son physique de beau gosse, mais n’en joue pas. D’ailleurs il dit en riant à son psy qu’il est trop bien pour Kim Bok-joo.
Jung Joon-hyung est un personnage gentil, souriant, ouvert.

L’haltérophile Kim Bok-joo

Kim Bok-joo est un vrai garçon manqué. Elle s’empiffre quand elle mange, parle haut, cogne fort. Mais ne pas se sentir assez féminine la rend triste. Elle a envie d’être belle.
Quand elle rencontre le docteur Jung Jae-i, qui la traite comme une adulte, qui plus est comme une femme, elle tombe en admiration pour lui.
Elle ne souhaite pas vraiment perdre du poids, juste se sentir féminine et séduisante. Ses rendez-vous à la clinique n’ont d’autre but que de revoir le docteur Jung Jae-i.

La fac de sport

Les autres étudiants sportifs ajoutent de la coloration à l’histoire: les copines sympas de Kim Bok-joo, le pote toujours prêt à faire le mur de Jung Joon-hyung, les gymnastes affamées, le groupe des haltérophiles (affamés mais différemment), l’ex de Jung Joon-hyung, tout ce petit monde donne du sens au contexte de la fac sportive.
Le monde du sport permet de voir des rêves qui se réalisent à force de travail, et d’autre qui, quelle que soit l’énergie déployée, ne se concrétiseront pas.

Les coachs d’haltérophilie sont également attachants.

Les familles

Les familles des principaux protagonistes sont toutes deux composées de membres aimants et bienveillants.
Celle de Jung Joon-hyung est très protectrice envers lui, et fait tout pour le traiter sur un pied d’égalité avec son frère.
Le père et l’oncle de Kim Bok-joo sont un peu maladroits et bourrus dans leurs façons d’exprimer leur amour pour celle-ci, mais elle est leur rayon de soleil. Leur restaurant de poulet est très convivial, aussi chaleureux qu’eux mêmes.

C’est un gentil drama, souvent drôle, sur des jeunes gens qui poursuivent leurs rêves à l’aube de leur vie, prêts à s’engager sur leurs chemins d’adultes.

Acteurs:

Kim Bok-joo: Lee Sung-kyung 이성경
Jung Joon-hyung: Nam Joo-hyuk 남주혁
le docteur Jung Jae-i: Lee Jae-yoon 이재윤
Song Shi-ho: Kyung Soo-jin 경수진
Jung Nan-hee: Cho Hye-jung 조혜정
Lee Seon-ok: Lee Joo-young 이주영
Jo Tae-Kwon: Ji Il-joo 지일주
le coach Yoon Deok-man: Choi Moo-sung 최무성
la coach Choi Sung-eun: Jang Young-nam 장영남
le père de Kim Bok-joo, Kim Chang-gul: Ahn Gil-kang 안길강
l’oncle de Kim Bok-joo, Kim Dae-ho: Kang Ki-young 강기영

Plus de Weightlifting fairy Kim Bok-joo sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Weightlifting_Fairy_Kim_Bok-joo
Sa page sur MBC (en coréen): http://www.imbc.com/broad/tv/drama/bokjoo/index.html

Interview

Behind the scenes

OST

CHOI Jin-hyuk 최진혁

Choi Jin-hyuk est un acteur sud-coréen né en 1986.
Ses premières apparitions sont créditées sous son nom de naissance Kim Tae-ho 김태호.

Vous le reconnaîtrez aisément à son sourire, qu’il affiche volontiers charmeur dans les comédies romantiques. Mais pour les scènes d’action, c’est un tout autre profil qu’il montre à l’écran.

Acteur

Pasta

Dans Pasta (2010 – MBC), il a le petit rôle de Sunwoo Deok, l’un des cuisiniers venu d’Italie avec le chef Choi Hyun-wook.

The heirs

Pour The heirs (2013 – SBS) il joue Kim Won, le frère aîné du héros Kim Tan, qui traine un air malheureux et sacrifie la femme qu’il aime pour le bien de l’entreprise familiale. Snif. Il fait trop de la peine.

You are my destiny

Dans You are my destiny (2014 – MBC) il est le gentil et malheureux second choix de l’héroïne, Daniel Pitt. Snif. Encore.

Devilish charm

Dans Devilish charm (2018 – MBN), il est Gong Ma-seong, un riche médecin qui cache grâce à une stratégie bien huilée sa maladie qui lui fait oublier tout ce qu’il a fait la veille.

Flower Crew: Joseon Marriage Agency


Il vient rapidement faire le beau gosse dans un cameo d’officier militaire qui trouve chaussure à son pied (ep.5) dans Flower Crew: Joseon marriage agency (2019 – JTBC).

Zombie detective

Excellent zombie dans Zombie detective (2020 – KBS2), Choi Jin-hyuk joue Kim Moo-young, un zombie plus vrai que nature, au cerveau un peu ralenti, assez grognon. La découverte de son état dans l’épisode 1 est particulièrement bien interprétée et plutôt drôle.

Mr Queen

Il a un petit rôle de cuisinier playboy dans Mr Queen (2020 – TvN). On le voit surtout dans le 1er et le dernier épisode, car son personnage de Jang Bong-hwan se réveille un matin dans le corps d’une femme du 19e siècle, la reine Cheorin.

Choi Jin-hyuk - Mr Queen - TvN
| Mr Queen – TvN

Chanteur

Il a surtout enregistré les OST de dramas dans lesquels il a joué, comme Enough to die (It’s okay, daddy’s girl – 2011), Inverted love (Miss Panda and Mr Hedgehog – 2012), Best wishes to you (Gu family book – 2013), Don’t look back (the heirs – 2013), The love i tried to forget (Devilish charm – 2018)

En photos

Instagram

| real_jinhyuk – Instagram

Elle

| Elle

1st Look

Grazia

Marie Claire

Singles

Plus de Choi Jin-hyuk sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Choi_Jin-hyuk
Son Instagramm: https://www.instagram.com/real_jinhyuk/

Interview

Behind

You’re beautiful 미남이시네요

You’re beautiful est un drama de 2009 en 16 épisodes.

Le pitch:

Alors que la jeune Gemma s’apprête à prononcer ses vœux pour devenir devenir nonne, elle est contactée par l’agent de son frère jumeau, chanteur qui doit intégrer un boys band. Il a un empêchement, et elle doit se faire passer pour lui afin de lui sauver la mise.

Mes remarques, avec spoilers:

Visuellement, You’re beautiful a le charme contestable des dramas de l’époque. Les images, les couleurs, les façon de filmer (sans oublier les coiffures), tout indique que vous êtes en train de regarder une vieillerie, et ça peut faire peur.
Pourtant, allez-y.

Le scénario est incroyable

Au sens propre du terme. Il ne doit pas y avoir une seule ligne de ce scénario qui semble crédible, à commencer par la presque nonne qui lâche tout du jour au lendemain pour aller faire l’idol, ou le frère opéré des yeux, mais qui doit sans doute avoir eu pour effet secondaire un handicap auditif, sinon je ne vois pas pourquoi le frère et le sœur ne se téléphoneraient pas pour accorder leurs violons. Le scénariste avait parfois trop bu, ou corédigé avec son fils de 8 ans.
Bref, rien ne tient debout, et c’est là vraiment le signe d’un bon drama, puisqu’en fait ON S’EN FOUT! On lui pardonne toutes ses incohérences, on passe par dessus comme si rien n’avait d’importance. On veut juste avancer dans l’histoire, connaître la suite. C’est pas du génie, ça ?

Le tri/quadriangle amoureux

Durant le 1er épisode, je me suis demandé lequel des trois membres du groupe allait être le personnage qui allait développer une relation amoureuse avec Ko Mi-nam. J’ai rapidement eu mon préféré, et croisé les doigts très fort. Hélas, la bonne fée des dramas m’a vite laissé nombre d’indices pour me dire qu’il s’agissait du leader, celui qui la détestait le plus, qui avait le taux d’incidents le plus élevé avec elle, et hélas était interprété par un acteur ayant une propension à faire la moue qui m’a rapidement irritée. Mais comme dit précédemment, on s’en…

C’est drôle

On est les deux pieds dans une comédie. C’est souvent drôle, très bon enfant, avec nombre d’exagérations très coréennes. La série ne se prend pas au sérieux, et on adore. L’idée d’une jumelle prête à entrer dans les ordres est tout à fait originale et craquante, et explique bien les réactions de son personnage; elle a souvent l’air d’un oisillon sorti de l’oeuf. Park Shin-hye est absolument adorable avec sa coupe à la garçonne, et elle met une belle énergie et une fraîcheur dans son jeu d’actrice.

Le gentil

Shin-woo était bien entendu celui que j’aurai voulu voir conquérir le cœur de Ko Mi-nam au début. Mais bon, comme c’était plié d’avance, j’ai fini par me ranger du côté du cœur de la donzelle et attendre avec une impatience non déguisée son premier baiser avec le boudeux leader. (Je confirme, boudeux n’existe pas dans le dictionnaire, mais j’aime être flexible avec la langue française).
Je suis toujours partagée en regardant les héros malheureux dans les séries, à me dire que le gars aurait dû parler et en faire un peu plus pour tenter sa chance, peut-être aurait-il pu réussir. Pourtant, dans la vraie vie, il en va différemment, du moins pour moi.

Malgré mon âge certain, il arrive encore de temps en temps que quelqu’un me déclare sa flamme, de manière plus ou moins réussie d’ailleurs. Je ne parle pas juste de regards ou de gestes appuyés (d’ailleurs le prochain qui me passe la main dans le dos de haut en bas pendant que je monte les escaliers, je lui éclate la tronche, tenez-vous le pour dit), je parle bien de personnes qui déclarent de manière ouverte leur intérêt. Et je trouve toujours assez fantastique de me demander à quel moment ils ont pu penser avoir éveillé ce type d’intérêt chez moi pour espérer un retour favorable.
Bref, tout cela pour dire que dans les dramas, le gars peut être le plus beau et le plus gentil du monde, s’il ne déclenche pas d’émotion amoureuse chez la fille, qu’il se déclare ou non n’y changera rien. Ou bien ?

Les détestables

Tiens, que des meufs.

La fan acharnée n’est pas si horrible qu’il pourrait y paraître, c’est juste une fan à fond.
Par contre la tante des jumeaux qui voit là l’occasion de se faire du pognon sur les dos des gosses qu’elle a abandonnés, même si elle a l’air plus bête que méchante, on ne lui dit pas merci.
La capricieuse manipulatrice Yoo He-yi fait partie de ces infects personnages que l’on croise dans les dramas. Dans la vraie vie, il y en a aussi, mais on les détecte moins facilement. Comme pour ma part je n’ai pas prévu d’entrer dans les ordres, c’est le genre de personne que je jette dans les toilettes – métaphoriquement parlant – et je tire la chasse. Ceux qui veulent être plus sympas, libre à eux.
L’horrible mère de Hwang Tae-kyung n’a pas une once de fibre affectueuse pour son fils. C’est tellement triste pour ce garçon qui espère constamment, malgré ses airs bravaches.

Au final, You’re beautiful est un incontournable de l’histoire des dramas coréens.

Acteurs:

Hwang Tae-kyung: Jang Keun-suk 장근석
Ko Mi-nyeo / Gemma: Park Shin-hye 박신혜
Kang Shin-woo: Jung Yong-hwa 정용화
Jeremy: Lee Hong-gi 이홍기
le manager Ma Hoon-yi: Kim In-kwon 김인권
l’actrice Yoo He-yi: Uee 유이

Plus de You’re beautiful sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/You%27re_Beautiful_(TV_series)
Sur SBS (en coréen): https://bit.ly/3CMiniH

Interview

Behind the scenes

OST

Mad of each other 이 구역의 미친

Mad of each other est un drama de 2021 en 13 épisodes de 30 minutes. Il est aussi appelé The crazy guy in this district.

Le pitch :

No Hwi-oh est un inspecteur qui a été suspendu après qu’une tentative d’arrestation d’un dealer de drogue ait mal tourné. Il n’arrive plus à gérer ses crises de colère, et est suivi par une psy.
Lee Min-gyeong est une jeune femme qui a été sévèrement battue par son ex petit-ami et qui n’arrive plus à faire confiance à qui que ce soit. Complètement paranoïaque, elle est suivie par la même psy que No Hwi-oh.
Lorsque le colérique et la parano tombent l’un sur l’autre, c’est la catastrophe, chacun s’enfermant dans ses délires.

Mes remarques, avec spoilers :

C’est court, plutôt second degré, pour se détendre.

Comprendre l’autre

Dans notre quotidien, il y a déjà des différences énormes entre ce que nous disons, ce que nous voulons dire, et ce que notre interlocuteur comprend. Une partie de l’information est déformée ou perdue, par l’émetteur ou le récepteur. Et ceci alors que nous nous considérons comme étant dans les « normes ».
Quand deux personnalités à problèmes se rencontrent, le résultat peut vite virer au cauchemar. Les incompréhensions et les malentendus s’accumulent. Il est déjà difficile de se comprendre entre personnes qui ont les mêmes références, mais entre gens dont les peurs et les névroses viennent entacher le jugement, c’est très complexe.
Pour No Hwi-oh et Lee Min-gyeong, arriver ne serait-ce qu’à écouter l’autre, est une épreuve. Le comprendre est un chemin ardu.

Marrant

Mad of each other est un format très court, avec des épisodes de 30 minutes seulement. Donc son rythme est assez rapide, et il ne se prend pas du tout au sérieux. Entre comique et cocasse, parfois au-delà du réel, le scénario enchaîne les situations qui font sourire. Les acteurs sont à fond dans leur rôle et se donnent complètement pour jouer ces deux énervés.

Un peu de sérieux

On saupoudre le tout d’une petite enquête policière pour avoir l’occasion de croiser un dealer et un chimiste en masque à gaz.
On ajoute la sensible question des femmes battues, et on effleure celle des travestis.
La question la mieux évoquée ici est finalement celle de juger les gens trop vite.

La femme briseuse de couple

Le couple marié, c’est vraiment quelque chose de sacré en Corée du Sud. Non pas que nous prenions les choses à la légère par chez nous, mais là-bas c’est vraiment un cran au-dessus. Brisez un couple, et vous encourrez presque la lapidation. Ou tout du moins la mise au ban de la société.

Indépendamment du fait que dans ce drama l’héroïne ignorait la situation de son amant, ce qui est intéressant psychologiquement c’est de voir que pour l’opinion publique, seule la femme est blâmée. Le mec avait une maîtresse derrière le dos de son épouse, mais seule celle-ci est pointée de doigt. Lui, le malheureux, il n’y est pour rien, c’est elle qui l’a séduit et poussé hors du droit chemin. Ha ha. Attendez deux secondes, je sors un mouchoir. Le pauvre garçon victime de la méchante sorcière séductrice qui n’avait d’autre choix que de fourrer sa b* malgré lui… ah je m’égare. Pauvre chou.

Mad of each other - Netflix
|Netflix – Mad of each other

Le jeu des acteurs

Les acteurs d’expérience qui ont été castés ici sont vraiment à la hauteur. Jeong Wu joue de façon excellentissime l’homme en colère. Il pousse des hurlements dantesques et trépigne de la plus belle des manières. C’est énorme, mais jamais exagéré, jamais son interprétation ne vire au burlesque, on a vraiment l’impression d’avoir face à soi un homme qui fait de grosses colères.
Quant à Oh Yeon-seo, qui joue la folle avec sa fleur dans les cheveux, elle simule bien la peur et la femme égarée. La lippe boudeuse derrière ses lunettes noires, elle est toujours prête à tirer des conclusions hâtives.
Évidemment, on aime le chien, grand oublié des crédits du casting.

Acteurs :

No Hwi-oh : Jeong Wu 정우
Lee Min-gyeong : Oh Yeon-seo 오연서
Lee Sang Yeob : An Woo-yeon 안우연
Kim In Ja : Baek Ji-won 백지원
le policier chef d’équipe Kim : Jeong Seung-gil 정승길
l’inspecteur : Jeong Yeong-gi 정영기

mad of each other - Netflix
| Mad of each other – Netflix

Plus de Mad of each other sur le net:

Sur Imdb (en coréen): https://www.imdb.com/title/tt14596414/

OST

Law school 로스쿨

Law school est un drama de 2021 en 16 épisodes.

Le pitch:

Dans une faculté de droit, un professeur est assassiné. Parmi ses élèves et ses collègues, les suspects à l’intérieur de la faculté ne manquent pas.
Professeurs de droits et élèves se mettent sur la piste, à moins qu’ils n’en profitent pour brouiller les cartes.

Mes remarques, avec spoilers:

Un drama juridiquement complexe. Alors que dans d’autre dramas juridiques ou médicaux, la thématique professionnelle sert surtout de cadre au reste de l’histoire, avec la présentation de cas plus poussés mais pas centraux, dans Law school la loi coréenne sert vraiment de pivot à tout le drama. Les débats sur des arguments juridiques ne manquent pas. C’est donc assez compliqué à suivre en lisant les – longs – sous-titres.

Pléthore de bon acteurs

On en a vu et revus certains, comme Ahn Nae-sang, dans moult dramas, souvent dans des second rôles, et on aime les retrouver. On peut leur faire confiance, leur jeu est très bon.
J’ai toujours grand plaisir à voir Lee Jung-eun en femme de caractère et de convictions. Kim Myung-min  et Kim Bum sont peu trop impassibles à mon goût, mais c’est très coréen comme manière de diriger certains personnages.
J’ai beaucoup aimé découvrir Ryu Hye-young qui joue très bien la fille nature et naturelle, un peu maladroite, peu préoccupée par les apparences, et toujours prête à dégainer son sabre juridique pour défendre la veuve et l’orphelin.

Le clown de service

C’est l’avocat de Yang Jong-hoon qui occupe le rôle. Il est complètement à l’ouest, pas franchement compétent, pas impliqué dans ce qu’il fait sauf s’il y trouve un intérêt financier. Mais c’est un gars gentil. On s’habitue à lui et à son gratte-dos.
Accessoirement, le gars du photocopieur fait aussi office de type un peu farfelu.

La loi coréenne

Je ne sais pas pour vous, mais moi la loi coréenne, je n’y connais évidemment rien.
J’ai eu du mal à suivre, par moments, à cause des traductions de points de droit assez longs. Dans les drama se jouant sur la thématique juridique, le bla bla des avocats n’est souvent pas prééminent pour la compréhension de l’intrigue, il est plutôt là pour enrober, pour donner une ambiance. Ici, il est essentiel.

De plus, le droit coréen est sensiblement différent du français, ce qui rend certaines situations difficiles à saisir. Par exemple, les aveux de quelqu’un ayant commis un meurtre ne sont pas recevables s’ils ne ne sont pas étayés par des preuves. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre; mais comme les sous-titres sont particulièrement longs, il faut lire très vite.
Les imbrications entre les différents problèmes sont parfois trop improbables. On dénoue certes la pelote du meurtre initial, mais tout ne peut pas toujours être relié dans la vie pour remonter au big boss super méchant badass à combattre.

Des suspects à la pelle

Que l’on parle du meurtre initial ou des autres problèmes qui surviennent durant les 16 épisodes de Law school, tout est fait pour que les suspects ne manquent pas.
Yang Jong-hoon sait semer le doute sur sa culpabilité, tout comme Han Joon-hwi sait être mystérieux. Aucun des deux n’affectionne de parler. Leur silence face aux interrogations des enquêteurs font planer le doute de leur culpabilité.
Dans cette école, chacun a des (vilains) petits secrets à cacher, et c’est sympa de gratter les couches au fur et à mesure.
Le pervers joue à fond la tête de l’emploi, avec ses dents argentées pour ajouter une touche.

Les pressions de la société

Au final, on a souvent la thématique des pressions sociétales qui ressort, notamment avec la profession exercée, élément de paraître, de prestige et de pouvoir.
La pression exercée par certains parents pour que leurs enfants réussissent, aussi bien sur l’enfant lui-même que sur l’équipe enseignante, peut être très forte. Pour certains l’échec consiste à ne pas arriver à intégrer une école, pour d’autres c’est d’échouer à l’examen, pour d’autres encore c’est de ne pas être le major de sa promotion. Quel que soit le but que l’on s’est fixé, échouer n’est pas envisageable.

Law school est un drama agréable si on est versé dans l’univers juridique et si l’on aime les intrigues complexes.

Acteurs:

l’ancien procureur devenu professeur Yang Jong-hoon: Kim Myung-min 김명민
l’étudiant Han Joon-hwi: Kim Bum 김범
l’étudiante Kang Sol A: Ryu Hye-young 류혜영
l’ancienne juge devenue professeure Kim Eun-sook: Lee Jung-eun 이정은
Kang Sol B: Lee Soo-kyung 이수경
Seo Ji-ho: Lee David 이다윗
Jeon Ye-seul: Go Youn-jung 고윤정
Yoo Seung-jae: Hyun Woo 현우
Seo Byung-ju: Ahn Nae-sang 안내상
le procureur Jin Hyeong-woo: Park Hyuk-kwon 박혁권
l’avocat Park Geun-tae: Lee Chun-hee 이천희
le documentaliste Sung Dong-il : Woo Hyun 우현

Plus de Law school sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Law_School_(TV_series)
Sa page sur JTBC (en coréen): https://tv.jtbc.joins.com/lawschool

Interview

Behind the scenes

OST

Parasite 기생충

Parasite est un film de 2019 en 132 minutes, réalisé par Bong Joon-ho 봉준호.

Le pitch:

Une famille de chômeurs plutôt moins honnêtes que plus arrive à mettre un pied dans la vie d’une famille aisée, grâce au fils qui va y donner des cours d’anglais.
Petit à petit, à force de mensonges, tout la famille s’incruste et profite.
Mais le ver était déjà dans la pomme, et les vers qui se bouffent entre eux, c’est pas joli joli.

Mes remarques, avec spoilers:

Parasite, c’est le film dont tout le monde a parlé suite à sa Palme d’or au Festival de Cannes. Certains ont découvert le cinéma coréen grâce à lui, et par là une certaine approche de la culture coréenne.

Parasite - 기생충 - Netflix
| Netflix

Les Kim

Ce sont des chômeurs rois de la débrouille et des petits boulots. Ils maîtrisent l’arnaque et chassent en meute, avec un vrai sens du groupe et de la famille. Il n’y en a pas un qui ait envie de faire cavalier seul. A chaque nouvelle opportunité, ils pensent à comment faire profiter le reste de la clique.
Ils mettent beaucoup de minutie à être carrés dans leurs arnaques, alors que dans leur vraie vie ils n’ont pas ce soin. Ils assemblent les boîtes de pizza à la va-comme-je-te-pousse, et ne sont pas des accros de la propreté dans leur demi sous-sol. Mais chez les Park, madame Kim entretient la maison au cordeau.
Par contre dès qu’ils se retrouvent seuls, le naturel revient au galop et en un clin d’œil ils transforment le salon impeccable des Park en Kim-porcherie.
Mention spéciale à la scène de coït sur canapé, les Kim impassibles sous leur table basse sont à mourir de rire.

Les Park

Les Park sont une famille aisée qui attache beaucoup d’importance au paraître.
La mère est un peu à l’ouest, et franchement crédule. Elle gobe tout ce que lui dit Jessica, pourvu que celle-ci trouve que son fils a du génie.
Le père est arrogant, autocentré et imbu de lui-même. Dans sa maison d’architecte, ses employés doivent rester à leur place. Mais il est prêt à fantasmer sur le côté honteux d’une petite culotte bon marché.
La fille trouve l’œil bleu à Kevin, qui n’a pas besoin de faire pas grand chose pour la séduire.

Lutte des classes

Si par devant les employés semblent respectueux et reconnaissants envers leurs employeurs, il est loin d’en aller de même une fois que ceux-ci ont tourné les talons. Quant aux employeurs, ils sont polis avec leurs employés, mais en vrai ils les considèrent un peu comme de la m** utile. La lutte des classes n’est ici pas un vain mot.

Parasite - Lee Sun-kyun - Watcha

Les profiteurs

Les Kim ne reculent devant rien pour se faire une place au soleil, et surtout pas devant le fait de faire de l’ombre à d’autres pour y parvenir. Ils se tapent l’incruste en douceur, mais deviennent incontrôlable si on tente de leur piquer la crème de leur gâteau.
La meilleure reste sans doute la parfaite gouvernante, tellement parfaite qu’insoupçonnable. Si vous avez déjà vu l’actrice Lee Jung-eun, vous savez qu’elle est excellente, et ce rôle lui va comme un gant.

On sait bien que toute cette histoire va partir en vrille, car tant de mensonges accumulés ne peuvent que s’écrouler sur la durée, mais on n’imagine ni comment ni à quel point.

Acteurs:

Les Kim
le père Kim Ki-taek: Song Kang-ho 송강호
la mère Chung-sook: Jang Hye-jin 장혜진
le fils Kevin : Choi Woo-shik 최우식
la fille Jessica : Park So-dam 박소담
l’ami de Kevin, Min-hyuk : Park Seo-jun 박서준

Les Park
la mère Choi Yeon-gyo: Cho Yeo-jeong 조여정
le père Park Dong-ik: Lee Sun-kyun 이선균
la fille Park Da-hye: Hyun Seung-min 현승민
la gouvernante Gook Moon-gwang: Lee Jung-eun 이정은
le mari de la gouvernante Oh Geun-sae: Park Myung-hoon 박명훈

Plus de Parasite sur le net:

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Parasite_(2019_film)
Sa page sur IMDb: https://www.imdb.com/title/tt6751668/

« En expliquant la raison pour laquelle les films «Parasite» et «Mother» (2009) ont des versions en noir et blanc, le réalisateur a avoué qu’on avait pensé qu’il était atteint dyschromatopsie quand il était petit alors il a eu peur de ne pas pouvoir produire de film. A chaque fois qu’il y pensait, il se disait : «Je ne fais que des films en noir et blanc.» » Source: Agence de presse Yonhap Cannes 2021 : «Rendez-vous avec» le réalisateur Bong Joon-ho

Article Koreaboo (en anglais): Here’s Why That Sex Scene In “Parasite” Felt So Uncomfortable, According To Bong Joon Ho

Interview

Je place là cette interview, même si sur les 10 mn de vidéo il doit y en avoir tout cumulé moins d’une consacrée à Parasite. Nonobstant ce léger « détail », l’interview en elle-même est très intéressante, et vous apprendra bien des choses sur le métier de traducteur de film. Ne boudez pas votre plaisir!

Behind the scenes

Vous ne perdrez pas votre temps en regardant les 15 mn de « 25 things you missed in Parasite« . Malgré un titre un peu trop racoleur à mon goût, le travail que fait Screen rant en terme d’explication de scènes, de contexte, de symbolique, de création du film, d’intentions du réalisateur etc. est vraiment extra.