Des humains, inconscients de la chose, servent de prison à des extra-terrestres. Mais parfois ceux-ci reprennent conscience et s’évadent. Une unité sur Terre se charge de les surveiller et de les ramener.
CJ ENM Movie – [외계+인] 1부 메인 예고편
Mes remarques, avec spoilers
La première fois que j’ai regardé Alienoid, c’était en avion au retour de Séoul. J’ai abandonné au bout d’une trentaine de minutes. Je n’ai pas compris cette histoire qui partait dans tous les sens entre passé et éléments futuristes, avec Kim Woo-bin qui se dédouble et Ryu Jun-yeol qui bondit dans tous les sens en habit bleu. C’était trop bizarre pour moi.
Entre temps d’une part mon mari m’a parlé d’une critique qu’il avait vue sur Youtube et l’avait rendu curieux, d’autre part le 2 est sorti au cinéma en France, et pour finir le film est arrivé sur Prime vidéo.
Du coup j’ai retenté l’aventure, à deux cette fois-ci, puisque mon mari a regardé avec moi.
Eh ben c’est pas mal du tout !
Robots, métamorphes, sabres et pistolets
Avec Alienoid, on en prend plein les yeux. Attention, il faut aimer les trucs futuristes avec des robots et des combats qui détruisent des villes ! Les effets spéciaux sont vraiment bien faits. Les extra-terrestres changent de corps et Kim Woo-bin se transforme en robot ou en voiture (ou c’est la voiture qui se transforme en Kim Woo-bin, comme vous voulez). Les scènes de combat et les cascades sont aussi très bien orchestrés.
|CJENM
CJ ENM Movie – [외계+인] 1부 CG Before & After 신세계 영상
Une histoire hors du commun
C’est marrant comme idée ces prisonniers dans des corps humains. Le scénario est bien ficelé ; tout ce qui est loufoque au début fait sens et se met en place par la suite. On comprend les aller-retour dans le temps et la place de chaque personnage. L’univers est réfléchi en détails. On aime beaucoup les 2 Kim Woo-bin et leur relation à la petite fille. Une touche d’humour émaille tout le long du film.
|CJENM
Et à la fin… ben il faut impérativement regarder le 2 ! Les deux parties ont été tournées en simultané, mais diffusées au cinéma à 2 ans d’intervalle.
|CJENM
Acteurs
Kim Woo-bin : le guarde Choi Yoo-ri : Yi-an jeune Ryu Jun-yeol : l’initié Mureuk So Ji-sub : le policier Moon Do-seok Kim Tae-ri : Yi-an adulte Lee Hanee : Min Gae-in
Un groupe de 8 personnes qui ne se connaissent pas sont enfermées ensemble dans une sorte d’immeuble de 8 étages. Elles sont soumises à un jeu dont elles ne maîtrisent pas les règles, avec un gros paquet d’argent à la clé.
Netflix – Trailer
Avis express sur The 8 show
Malaise
Je ressens un certain partage quant à mon appréciation de The 8 Show, un sentiment que j’ai également éprouvé en son temps à l’égard de Squid Game1. Ce programme suscite en moi une hésitation, entre curiosité fébrile et un peu malsaine face à la question « Que va-t-il se passer ensuite ? », de l’ennui face à la forme de lenteur narrative de l’oeuvre, et une aversion grandissante envers le voyeurisme inhérent à la violence qu’il dépeint.
|Netflix
Brutalités morales
En toute franchise, j’ai décidé d’abandonner au milieu de l’épisode 6, ayant atteint ma limite en matière de violence. Il semble, de surcroît, que l’intensité de cette violence ne fasse qu’augmenter par la suite. Les manifestations de brutalité dans la série ne sont pas uniquement physiques, mais s’étendent également à un niveau moral, s’insinuant insidieusement et pourrissent l’ensemble de la situation.
D’une certaine manière, c’est malsain de regarder toute cette violence humaine et de s’en délecter ou d’en éprouver de la fascination. Je comprends qu’on puisse le faire, d’autant plus que cela reste une fiction, avec des acteurs qui ne subissent aucune blessure physique.
Pour ma part, je me sens trop Bisounours pour apprécier ce genre d’exploration du côté bestial et immoral de la nature humaine. Étant donné que j’aime m’immerger dans des dramas pour en retirer du plaisir, The 8 Show ne correspond pas à mes attentes, bien qu’il trouve sans aucun doute son public.
|Netflix
Le casting
The 8 show, c’est un ovni un peu barré, avec des gens qui montent et descendent des étages, dans un jeu non maîtrisé.
Certains rôles se démarquent par leur efficacité, mais chacun joue parfaitement son rôle, de dingue à psychopathe, via manipulateur.
Quant à l’actrice qui incarne le personnage du 8e étage, je suis reconnaissante d’avoir d’abord visionné et adoré The Atypical Family, sans quoi je crois que je l’aurais haïe. Qu’est-ce qu’elle est nocive! Elle est véritablement toxique, davantage encore que le gangster du 7e étage !
Pour les spectateurs ayant apprécié la série, la conclusion a peut-être laissé à désirer, mais ils semblent capables de faire abstraction de cette faiblesse. Ma collègue de boulot, qui a été jusqu’au bout, partage le sentiment assez général que la fin est en-dessous de ce qui pourrait être attendu.
Acteurs
Chun Woo-hee : Song Se-ra, 8e étage Park Jeong-min : Yoo Phillip, 7e étage Park Hae-joon : 6e étage Moon Jeong-hee : 5e étage Lee Yul-eum : Kim Yang, 4e étage Ryu Jun-yeol : Bae Jin-su, 3e étage Lee Zoo-young : 2e étage Bae Seong-woo : 1er étage
C’est l’histoire plutôt amère de quelqu’un qui cherche l’amour. Il se trouve que ce quelqu’un est un homme qui aime les hommes. Il se trouve aussi qu’il a un secret qui pèse sur sa vie. Et en plus ce n’est pas un gars facile à vivre. Bref, ce n’est pas gagné pour Go Young.
|IMBC
On adore : les personnages
En tête, la bonne copine. Elle est sympa, rigolote, toujours là pour Go Young… Jusqu’à ce que la vie. Les mecs qui passent dans le lit de Go Young, on les aime tous, chacun a son charme malgré ses défauts. La bande de potes, ce sont les fidèles, jusqu’au bout. Sauf que Go Young ne prend pas le risque de leur dire son secret. Love in the big city, dépeint une galerie de personnages attachants ou repoussants, réalistes, archétypiques sans excès.
|Naver MBC
Le rejet
Le rejet d’une partie de la population des personnes homosexuelles est assez répandu de par le monde, mais à divers degrés. Vivre caché est souvent une option retenue, surtout dans un société où il faut avoir un test HIV négatif pour être embauché. La mère mourante est parfaitement symbolique des violences émotionnelles que peuvent subir les homosexuels dans leur famille. Elle y ajoute des violences physiques. Pourtant en fils dévoué, Go Young fait tout ce qu’il peut pour l’entourer et la protéger pour son dernier périple. Cette mère est un personnage qui laisse une lueur d’espoir. Sans parler d’acception, elle va vers une sorte de lâcher-prise. Le père est par contre une sangsue. On ne sait pas trop pourquoi Go Young accepte son p** de matelas.
|Soompi
Le photographe introverti
Le gentil gars triste des deux premiers épisodes attire de la sympathie. C’est le genre introverti qui se tourne vers Go Young comme vers un soleil. Mais le roi-soleil est un peu hautain et n’arrive pas à comprendre ce type qui l’adule. Malgré tous les efforts de Kim Nam-kyu pour se conformer à celui qu’il aime, Go Young le traite avec cruauté. Quand il rompt avec lui, les seuls regrets qu’il peut avoir par la suite c’est parce qu’il sait que ce gars est très gentil. Mais de son côté, il n’y a pas de sentiments, et il ne peut pas les forcer.
|IMBC
L’intello philosophe
Le chercheur scribouillard de thèse des épisodes 3 et 4 reste pour moi le plus touchant. C’est un amour profond et destructeur qui le lie à Go Young. La force de leur relation est aussi intense que leur rupture. Jusqu’au bout, Na Hyun-woo ne s’assume pas. Il n’a pas le courage d’être qui il est. Pire, il prétend complètement l’inverse. Il est peut-être ce qui existe de pire. Il s’arrache autant le coeur que ce qu’il brise celui de Go Young
Le gentil infirmier
Est peut-être celui qui a le plus touché le public. Un gars simple, profondément gentil, auquel Go Young donne toute sa confiance et son secret. Pourtant le héros en quête peut-être d’une perfection chimérique ne sait pas reconnaître la valeur de sa relation à Gyu-ho. Il se chagrine des petits riens qui minent le quotidien de tout un chacun, et finit par poignarder le coeur du gentil gars.
|Allure – 2024
Love in the Big City dépeint de manière réaliste et convaincante une jeunesse qui lutte pour trouver son chemin et le bonheur. La série est adaptée du roman éponyme de Sang Young Park qui en a aussi rédigé le scénario. Le réalisateur a changé tous les 2 épisodes.
Acteurs
Nam Yoon-su : Go Young Lee Soo-kyung : Choi Mi-ae Oh Hyun-kyung : Yeom Eun-su, la mère de Go Young Kwon Hyuk : Kim Nam-kyu, le photographe Na Hyun-woo : No Yeong-su, le philosophe Jin Ho-eun : Sim Gyu-ho, l’infirmier Kim Won-joong : William Habibi Do Yu : Park Ji-tae Lee Hyun-so : Han Ho-min
Scénario: Park Sang-young Réalisation: Hur Jin-ho Hong Ji-young Son Tae-gyum Kim Se-in
|Soompi
J’ai regardé Love in the big city en 2024 sur Viki.
Kang Hee-soo est une fille de bonne famille qui s’habille en homme et se fait appeler Kang Mong-woo lorsqu’elle joue au jeu de plateau appelé baduk (Jeu de go). C’est sous ce déguisement qu’elle fait la connaissance de Yi In, avec lequel elle se lie d’amitié. Mais lorsque celui-ci devient roi, il l’abandonne à la mort. Miraculée, elle jure de revenir se venger.
Avis express sur Captivating the king
Moi aussi je suis fascinée par ce drama.
Bon, les 20 toutes premières minutes, on ne va pas ce mentir, j’ai trouvé ça ennuyeux et je n’ai pas tout compris à qui déteste qui et pourquoi. En bref, les Ming, les Qing et qui sais-je d’autre se battent pour des territoires, rien de nouveau sous le soleil des palais. Et honnêtement, on s’en fiche un peu du pourquoi. Le résultat et élément déclencheur de l’intrigue, c’est juste un énième roi qui va se faire trucider. Mais dès que Shin Se-kyung est arrivée dans le paysage, le drama a commencé à me passionner. Et puis à la fin du 2e épisode, bing, tournant tragique! Gros retournement de situation!
|Studio Dragon
Beaucoup de personnages
Il y en a qu’on a du mal à aimer, d’autres qu’on a du mal à détester. Par exemple je n’arrive pas à ne pas aimer le prétendant de Kang Hee-soo. Au départ je n’ai pas très bien saisi ce qu’elle lui reprochait. Ensuite elle aurait dû lui en vouloir à mort, mais elle fait alliance avec lui, ce qui m’échappe. J’ai bien aimé la gentille reine à la santé fragile. Son interprétation était vraiment bien faite. Et le gentil père aimant de la gentille reine était touchant aussi.
|TvN
Jeu de go et intrigues de cour
Que ce soit autour du plateau de jeu ou avec une langue acérée, tout est prétexte à manipuler et intriguer. Parfois je craignais que cela ne tourne en eau de boudin, à tel point je n’étais pas certaine de vouloir continuer à regarder. Mais dès que je m’y remettais, j’étais comme fascinée devant mon écran, que je n’arrivais plus à quitter avant la fin de l’épisode.
L’intrigante et le roi (Captivating the king) est une belle histoire d’amour et de vengeance, mais surtout d’amour. Aucun personnage n’est parfait, mais chacun trouve son chemin. Ils s’aiment, se détestent, mais l’amour qu’ils se portent est profond.
|TvN
Acteurs
Jo Jung-suk : Yi In / Grand Prince Jinhan Shin Se-kyung : Kang Hee-soo / Kang Mong-woo Lee Shin-young : Kim Myung-ha
Réalisation : Cho Nam-guk Scénario : Kim Seon-deok
Go Eun-ha est une gentille youtubeuse qui crée des contenus pour enfants. Des malentendus créent une situation compliquée entre elle et le PDG de l’entreprise Thirsty deers, qui n’embauche que d’anciens détenus.
Viu Singapore – [Trailer] My Sweet Mobster
Avis express sur My sweet mobster
Trop d’humour?
My sweet mobster, ce sont des images de Um Tae-goo que l’on attendait pas. On se rappelle de lui en mec implacable dans Night in paradise, on le retrouve sur un poster roses avec des papillons dans les cheveux. La différence est prodigieuse et j’étais perplexe sur ces capacités en comédie romantique après l’avoir vu tuer autant de gens de façon parfaitement convaincante.
Les posters avaient l’air drôles et faisaient envie, par contre le trailer ne me disait rien de bon, j’avais peur que l’humour ne soit trop loin de moi, top « coréen » pour tout dire.
Perdu !
|JTBC
Drôle, attachant, romantique
My sweet mobster est une super comédie romantique, drôle, attachante, et Um Tae-goo est à croquer.
Alors certes, côté humour, il faut déjà une certaine acclimatation aux extrêmes coréens pour apprécier ou à minima pour passer outre. Mais sinon, tout le reste est bien.
Le Thirsty deer, on adore
Seo Ji-hwan (Um Tae-goo) est un pdg apprécié de ses salariés, et notamment de son groupe rapproché, à savoir les hommes qui habitent avec lui. Et ceux-là, on les adore tous ! Le drama vaudrait d’être vu rien que pour cette colocation inhabituelle et les liens tissés entre ces personnages.
Sur fond de 2e chance, les ex-taulards sont super choupinous.
Plus difficile à encaisser est le regard que porte la société sur des gens condamnés par la justice, qui ont payé leur peine, mais doivent faire profil bas à vie en raison de l’opprobre des autres citoyens à leur encontre.
|JTBC
De la romance
Go Eun-ha se donne beaucoup de mal en tant que youtubeuse, mais n’a pas forcément l’audience escomptée. Elle incarne l’innocence et la naïveté, la gentille souris besogneuse qui sera récompensée à la fin.
Sa rencontre inattendue avec le monde criminel crée une relation complexe et touchante.
Le second prétendant n’est pas trop proactif, il n’est pas vraiment dans la course.
Le couple secondaire est sympathique jusqu’à ce qu’ils concluent. Après ils sont moins touchants.
Des choupi-méchants
Du côté des bandits qui veulent faire tourner la mayonnaise, on a quelques moments sauce ketchup, mais ça reste peu angoissant à regarder, chaque situation potentiellement stressante connaît son happy end.
|JTBC
« My Sweet Mobster » est un drama coréen réussi qui mêle comédie, romance et action, tout en explorant des thèmes tels que la loyauté, l’amour et le choix de vie.
Acteurs
Uhm Tae-goo : Seo Ji-hwan Han Sun-hwa : Go Eun-ha Kwon Yul : Jang Hyeon-woo Kim Hyun-jin : Joo Il-young Yang Hyun-min : Kwak Jae-soo Lee Yoo-joon :Jung Man-ho Moon Dong-hyeok : Yang Hong-ki Park Jae-chan : Seo Dong-hee
|Allure – 2024
Réalisation : Kim Young-hwan, Kim Woo-hyun Scénario : Na-kyung
La N Seoul Tower, en français Tour Namsan, est une tour de télécommunications et d’observation située dans la capitale sud-coréenne. Érigée sur le mont Namsan, elle en a pris le nom.
Visible de loin, haute, lumineuse, elle se repère partout dans Séoul, entre phare et symbole.
Le sommet de la montagne Namsan est le centre géographique de Séoul.
|La N Tower, vue depuis le quartier Bukcheon hanok village et depuis l’esplanade à son pied
Symbolique et incontournable
La Namsan Tower est un incontournable des visites de la ville de Séoul. Que ce soit à pied ou véhiculé, qu’on y vienne pour son environnement calme et boisé, pour la vue ou simplement pour le plaisir de la randonnée, il n’y a aucune bonne raison de ne pas aller à la Namsan.
Devenue un symbole emblématique, on la retrouve sous tous les souvenirs et colifichets imaginables.
D’ingyeongsan à Namsan
A l’origine, le nom de la montagne était Ingyeongsan, censé attirer les événements de bon augure.
Le 1er roi de la dynastie Joseon Lee Seong-gye (1335-1408) a accordé le rang officiel de Grand Roi à l’esprit de la montagne Namsan.
Puis pendant l’ère Joseon, la montagne s’est naturellement faite appeler Namsan, ce qui signifie Le phénix rouge au sud de Hanyang (ancien nom de Séoul).
Le meilleur moyen pour se rendre à la Namsan Tower
Il y a de nombreuses façons d’y aller. Ses 236 mètres de haut sont posés sur une colline, ce qui la met à 479 mètres au dessus du niveau de la mer.
A partir du quartier Myeongdong, on peut prendre le téléphérique pour la rejoindre. C’est un des moyens préférés des touristes, aussi bien pour la vue que pour la rapidité.
Pour les flâneurs et les amoureux de nature, on peut s’y rendre à pied. La N Tower est entourée d’un parc, ce qui le rend très prisée des randonneurs.
|Les sentiers de randonnées autour de la N Tower
Ce sont ces deux méthodes qu’ont expérimenté les youtubeuses Lara et VeryFrenchTrip (Sixtine et Inès).
|Visit Seoul with Lara
VeryFrenchTrip – Ce Coréen réalise tes rêves – Namsan Tower – Korea vlog#10
Pour notre part nous avons pris le bus depuis l’université Dongguk.
Une esplanade pour contempler la ville de Séoul
Les alentours de l’édifice sont d’accès libre et gratuit, seule la montée dans la tour est payante.
Une grande esplanade donne accès au meilleur point de vue sur la ville.
Si aucune force au monde ne peut vous empêcher de dévaliser la boutique souvenirs au pied de la tour, sachez qu’il y en a une seconde à l’intérieur.
De l’intérieur
Pour monter, c’est ascenseur obligatoire.
Vous pourrez admirer la ville de plus haut, acheter le T-shirt et les pièces souvenir qui vous font envie. Vous pourrez aussi vous restaurer. Selon votre bourse, vous pourrez choisir entre le snack du rez-de-chaussée, l’Italien du 1er, le Coréen du 2ème ou le Français du 6e. (Pour info, en Corée, comme dans d’autres pays, le 1er étage correspond à notre rez-de-chaussée).
Si vous passez par Séoul, réservez absolument une demi-journée pour la Namsan!
Drama diffusé en Corée du Sud sur ENA et Genie TV du 12 août au 10 septembre 2024 Diffusé en France sur Viki depuis le 12 août 2024. Genre : Thriller, suspense, justice Inspirée de la série israélienne Kvodo (2017), créée par Ron Ninio. Épisodes: 10 Réalisateur: Yoo Jong-sun (Descendants of the sun, Pale moon, Red teacher) Créateur: Pyo Min-soo (Iris 2)
Ho-yeong (Kim Do-hoon, Moving), étudiant fragile et brillant, percute mortellement au volant de son véhicule la moto d’un jeune homme de son âge et prend la fuite. Son père, le très respecté juge Song Pan-ho (Son Hyun-joo, Good detective), fidèle à sa ligne de conduite, demande à son fils de se livrer à la police. Quand il découvre que la victime est le fils cadet du patron du crime organisé, devenu l’influent président du groupe Woo One, Song Pan-ho fait marche arrière et décide de tout faire pour protéger son fils. De son côté, apprenant la mort de son fils, Kim Kang-heon (Kim Myun-min, Detective K), emprisonné pour agression et détournement de fonds, négocie sa libération anticipée, déterminé à retrouver le meurtrier de son fils.
스튜디오지니 – [메인 예고 60s] 숨기는 자, 쫓는 자, 그리고 파헤치는 자 | 유어 아너
Un thriller kafkaïen
Après le très réussi Pale moon, le réalisateur Yoo Jong-sun signe aux côtés de Pyo Min Soo une adaptation palpitante et violente de la série israélienne Kovdo, plus connue chez nous dans sa version américaine (Your honor, 2020, 2 saisons) et même française (Un homme d’honneur, 2021).
Your honor est un drame kafkaïen, comme le rappelle l’audio littéraire qui accompagne chaque réveil matinal du juge. Il place ses deux protagonistes principaux, pourtant expérimentés, dans des situations qui les déroutent, les dépassent, dans un monde où la devise « Liberté, égalité, justice » n’est plus qu’une inscription sans valeur à l’extérieur du tribunal.
Your Honor est une confrontation entre deux pères rongés par une affection destructrice. C’est un duel qui ne se fera pas sans dommages collatéraux avec son lot de règlements de compte dans une société corrompue où politique, justice et gangs s’accoquinent pour le pire, creusant la tombe des plus honnêtes ou des moins chanceux et transformant en monstres les survivants.
Les points forts de ce drame se trouvent dans sa réalisation, son rythme et un casting qui tient toutes ses promesses.
Une réalisation digne du 7ème art
Your Honor ne subit aucun temps mort au cours de ses 10 épisodes. À côté des scènes dignes du grand écran (comme la scène d’introduction, la reconstitution de l’accident dans le subconscient de Kim Kang-heon ou encore la rencontre en bord de mer entre le président de Woo one et Jo Mi-yeon , cheffe charismatique du clan Bu Du), chaque plan est bourré de détails et de symboliques. C’est le cas par exemple de la scène où le juge démonte les pièces endommagées de son véhicule (une Honor !), pour faire disparaître les preuves de la culpabilité de son fils. Un clin d’œil presque ironique à ce qui attend l’homme de loi.
Par ailleurs, les textes choisis qui accompagnent la longue descente aux enfers du juge de « La métamorphose » de Franz Kafka aux « Crimes et châtiments » de Fiodor Dostoïevski donne une profondeur et une gravité au récit qui permet au spectateur de prendre du recul sur l’action pour mieux interroger sa conscience.
Un casting qui tient toutes ses promesses
Le paradoxe du bon et du truand
Au centre du jeu, bien sûr on retrouve Song Pan-ho et Kim Kang-heon. D’un côté, un juge bon, à l’apogée de sa carrière qui va se transformer en monstre et pactiser avec son ennemi pour protéger son fils. De l’autre, Kim Kang-heon, dans son costume de criminel en col blanc, impeccablement cintré, d’une froideur sans égal, en recherche de vérité. C’est aussi un père aimant, qui a du mal à dialoguer avec ses enfants. En cela, le juge et le criminel se ressemblent.
Mais on ne va pas se le cacher, le comportement du juge qui perd petit à petit toute rationalité et tous repères moraux finit par rebuter alors que l’attitude du président de Woo one fait naître un sentiment plus nuancé à mesure que le drame s’installe et que son arrogance s’efface. Ce sentiment va s’accentuer quand Song Pan-ho s’entête dans sa folie en apprenant que son fils, Ho-yeong, a prémédité le meurtre de l’héritier de Woo One pour venger sa mère et que Kim Kang-heon découvre que son fils aîné est à l’origine de la mort de la mère de Ho-yeong.
Au final, ce sont deux pères blessés mais dont le chemin de croix diffère. Song Pan-ho va non seulement perdre son honneur, mais prononcer un dernier verdict qui va aboutir au sacrifice ultime de son fils dont il aura le sang sur les mains. À l’inverse, le masque de Kim Kang-heon se fissure et il se pourrait même qu’il soit impressionné voire bouleversé par la détermination du jeune Ho-yeong venu en découdre au sein même de son foyer pour l’honneur de sa mère.
Ces méchants que l’on aime haïr
Ho Nam-joon (Sweet Home 3) est transcendé dans son interprétation de Kim Sang-hyeok, le charismatique fils aîné de Kim Kang-heon, en perpétuel manque de reconnaissance. À la mort de son demi-frère, pour essayer en vain d’attirer l’attention de son père, il se retrouve à l’origine de plusieurs assassinats de personnes qu’il croit à tort liées au drame. Beau gosse extravagant dont le côté impulsif n’a d’égal que le sens acerbe de la formule, il pourrait au nombre de tics faire pâlir n’importe quels mafieux des plus belles heures du cinéma hongkongais.
L’autre coup de cœur est pour Baek Joo-hee qui incarne Jo Mi-yeon, cheffe du clan Bu Du. Jo est à la tête d’une filière d’immigrés clandestins et se retrouve malgré elle impliquée dans l’affaire qui oppose le juge et le chef de la pègre. Avec sa crinière aux reflets rouge, son teint blafard, celle qui se distingue par son brin de folie et d’excentricité, aux faux airs de Joker, va essayer de profiter de la situation pour accroître son influence. Mais l’échec ne pardonne pas dans le Milieu ! Une mort qui fait honneur à son style de vie si particulier !
Des femmes de caractère
Si Your Honor semble aux premiers abords avoir un casting principalement masculin, c’est sans compter les deux femmes fortes de cette intrigue : la détective Jang Chae-rim et la procureure Kang Seo-yeong (Jung Eun-chae, The King: Eternal Monarch, The Guest), qui partagent le même désir intangible de justice.
Ce sera une obstination fatale pour l’une, une déconvenue pour la seconde pour qui la justice, à l’avenir, ne se rendra plus dans l’enceinte du tribunal mais ailleurs, dans les arcanes corrompus du vrai pouvoir.
On n’oubliera pas également Ma Ji-yeong, l’épouse de Kim Kang-heon, mère éplorée, parfois sidérée par l’inertie de son époux et qui par son geste final met un terme à cette descente aux enfers.
|Instagram yoosj27 et GV ENA
Roméo et Juliette au pays du matin calme
Avec deux familles inconsolables et irréconciliables, un premier amour entre un jeune homme guidé par la vengeance (Ho-yeong) et une jeune fille (Eun, fille de Kim Kang-heon) qui à elle seule représente ce qu’il reste d’innocence dans cette société, le drame ne pouvait connaître qu’une fin shakespearienne.
Ho-yeong est déjà mort quand il prémédite l’accident mortel. Il sait qu’il ne pardonnera jamais à son père d’être partie prenante d’une justice dévoyée et qu’il ne renoncera jamais à sa vengeance. Ce qui prolonge son agonie sur Terre est sa rencontre avec Eun, « la fille la plus gentille qu’il ait rencontré dans sa vie » et qui finira par le suivre dans un monde plus paisible.
Les deux pères, qui ont tout perdu, se rapprocheront peut-être sur le chemin de la repentance. Mais il est bien connu que la violence engendre la violence et ses graines germent déjà dans le cœur de la procureure Kang So-yeon qui souhaite sa revanche sur Kim Sang-hyeok. Une porte ouverte sur une saison 2 ?
La valeur d’une vie, le prix des crimes
Dans Your Honor, il est souvent question de la valeur d’une vie par rapport à une autre.
Mais cette valeur ne dépend que du regard porté par la personne qui l’estime et qui est parfois prête à tout pour supporter le prix de ses crimes jusqu’au châtiment suprême. Et vous qu’auriez-vous fait à leur place ?
« Les gens gentils sont les plus blessés », député Jung Yi-hwa
Casting
SON Hyun-joo : le juge SONG Pan-ho KIM Myun-min : KIM Kang-heon, président de Woo one KIM Do-hoon : SONG Ho-yeong, fils du juge HO Nam-joon : KIM Sang-hyeok, fils de KIM Kang-heon JUNG Eun-chae : la procureure KANG So-yeong JUNG Ae-youn : la femme de KIM Kang-heon PARK Ji-yun : le détective JANG Chae-rim PARK Se-hyun : KIM Eun, fille du président KIM et petite amie d’Ho-yeong CHOI Moo-sung : le député JUNG Yi-hwa BAEK Joo-hee : JO Mi-yeon, cheffe du clan Bu Du
Une nana qui se fait arnaquer sur le net en achetant un lave linge d’occasion se prend le bec avec le vendeur et le regrette amèrement quand il se met à lui pourrir la vie via le web.
|BIFFF – Trailer
Avis express sur Dark market
Le film est porté de bout en bout par Shin Hye-sun, qui passe de jeune femme sûre d’elle à fille fragilisée. On sent bien sa détresse et ses angoisses qui montent crescendo.
Il paraît que c’est basé sur une histoire vraie ? Je n’ai pas trouvé jusqu’à quel point. Pour le côté éducatif « Attention aux traces que tu laisses sur le net, tu peux te faire stalker » (Il y a des Alice partout, private joke), c’est plutôt raté car le coupable est gravement extrême, il relève de la psychiatrie. Pour le côté thriller, ce film est très réussi. On rentre bien dedans, et plus l’histoire avance plus la tension monte.
|MegaboxPlusM
Il y a quelques personnages secondaires, et ils sont intéressants.
Im Chul-soo en chef chelou. On se rappelle de lui dans en robe d’époque dans Alchemy of souls, ou complètement barré en petite frappe de gang dans My sweet mobster. Chez les policiers le détective Joo Cheol-ho qui ne lâche rien (joué par Kim Sung-kyun, en ce moment en haut de l’affiche avec Officier Black belt et précédemment dans The fiery priest) et Kang Tae-oh (Run On, The tale of Nokdu, Extraordinary Attorney Woo) en gentil flic.
Le psycho est moins intéressant, tout comme la bonne copine.
Si l’intention est de mettre en garde contre les dangers du net et le cyberharcèlement, le psychopathe est trop extrême pour représenter les dangers courants. Si on veut regarder un bon thriller, c’est réussi. De plus en plus oppressant et sanglant avec l’avancée du film, plutôt efficace.
|MegaboxPlusM
Conclusion
Dans le film « 타겟 », une jeune femme, arnaquée en ligne lors de l’achat d’un lave-linge d’occasion, se retrouve plongée dans un cauchemar numérique. Réalisé par Park Hee-kon, ce thriller captivant met en lumière les dangers du cyberharcèlement, tout en suivant la transformation de l’héroïne, interprétée par Shin Hye-sun. Avec une tension croissante et des personnages secondaires intrigants, le film promet une expérience oppressante et sanglante. Découvrez comment une simple transaction peut tourner au drame et les leçons à tirer sur la sécurité en ligne. Une exploration palpitante des dangers du net !
Acteurs
l’acheteuse Jang Soo-hyun : SHIN Hye-sun le directeur Kim: IM Chul-soo le détective Joo Cheol-ho : KIM Sung-kyun le jeune policier Na Seung-hyun : KANG Tae-oh la bonne copine Oh Dal-ja : LEE Joo-young
Réalisation : PARK Hee-kon Scénario : KIM Dong-hoo, PARK Hee-kon
Dans un monde où des incursions de démons causent de gros dégâts, des gens sont devenus chasseurs de montres. Un jeune homme chétif se retrouve devient soudain un chasseur très puissant, grâce à des quêtes de jeu vidéo.
|Delcourt Soleil Asie
Avis express sur Solo leveling
Je me suis découverte grande fan de Solo leveling.
Sur la papier, l’histoire n’a rien pour me faire kiffer. Et pourtant! C’est une série que j’ai attaquée par hasard, parce qu’elle était sur les étagères de notre bibliothèque. Et je me voilà à lire les 10 premiers volumes d’une traite! Au début je me suis laissée prendre au piège du premier tome, happée par l’histoire, et je n’ai plus pu m’arrêter.
Le héros est un pauvre gars tout faible et maigrichon qui veut juste gagner sa croûte. Mais il est débrouillard, et côté cervelle ça tourne à plein régime. Ce qui est bien dans Solo leveling, c’est que tout est surprenant. Sur le principe du jeu dont on ne connaît pas les règles, on découvre l’univers en même temps que le héros Jinwoo, avec un scénario très inventif.
Le garçon remplit des quêtes, explore des donjons, gagne des niveaux, des compétences, des objets. Je me suis revue en train de jouer à Diablo, monter mon arbre des compétences, frémir devant les créatures lanceuses de foudre, tester des builds, explorer et nettoyer des zones, droper des gemmes, compléter un set…
Du coup ma seule interrogation était de savoir comment cette série peut être perçue par quelqu’un qui n’a jamais joué à ce type de jeu. Peut-il tout comprendre et s’immerger dans les combats? Une collègue de boulot me dit en rigolant que oui. Elle aussi est à fond dessus, et n’a jamais joué au moindre jeu vidéo.
Solo leveling, ce ne sont pas que des quêtes qui s’enchaînent, il y a une histoire autour. Un fil rouge avec l’entité mystérieuse qui semble mener le jeu, des personnages secondaires intéressants qui créent aussi de l’histoire, comme le père de Jinwoo, Cha Hae-in, le fils à papa maître de guilde…
Le graphisme aussi est très réussi.
Bref, j’adore et j’ai hâte de lire la suite. Il ne me reste plus qu’à trouver la cachette secrète dans laquelle mon mari a plaqué le tome 11, parce que les tomes 12, 13 et 14 m’attendent de pied ferme!
Un gigantesque tremblement de terre détruit complètement la ville de Séoul, voire le pays ou la planète. Dans une barre d’immeubles restée debout, la survie s’organise.
Avis express sur Concrete Utopia
Pour les amateurs de films de survie et de comportements humains dans ces situations-là.
La panique au moment du tremblement de terre
Des gens comme vous et moi vivent leur petite vie quotidienne. Puis tout bascule.
Des personnages ordinaires se retrouvent dans une position extrême de survie. Après avoir attendu en vain les secours, ils vont apprendre à faire sans. Comme dans toute situation, rapidement les gens se structurent et remettent en place des systèmes et des cadres. Ces circonstances étonnantes font que les traits de caractère s’exacerbent et les personnalités se révèlent.
|Tving
Des acteurs de renom pour des personnages communs
La caméra suit quelques personnages à la fois lambda mais aussi emblématiques, caractéristiques de certains types de comportement.
Young Tak (Lee Byung-hun) se retrouve propulsé chef malgré lui et y prend goût. Il devient un leader suprême, avec toutes les dérives potentielles.
La présidente des résidents, sous couvert de pragmatisme, attise les flammes.
Le couple Min Sung (Park Seo-joon) et Myung Hwa (Park Bo-young) reste solidaire tout en s’éloignant subrepticement l’un de l’autre. Min Sung a comme tout un chacun de bonnes raisons de faire de mauvais choix, et Myung Hwa est la sainte de service.
Un film d’effondrement de civilisation
Dans Concrete utopia, les groupes d’expédition se mettent en place, avec des raids pour trouver de la nourriture. On a une petite ambiance Walking dead, les zombies en moins. Des bastions de résident se créent, un leader à tendance despotique émerge. Secrets, mensonges et trahisons sont la norme. Ce film ferait un bon prequel à une saga.
Le film Badland hunters est, lui, un sequel de Concrete utopia.
Un gars lambda féru d’arts martiaux et détenteur de trois ceintures noires se retrouve à aider un agent de probation en mauvaise posture face à un porteur de bracelet électronique peu coopératif.
Eh beh, franchement bien ce film! J’y suis allée juste pour jeter un coup d’œil et me faire une idée de quoi il retournait, et finalement je suis restée jusqu’au bout.
Attention, il y a des scènes violentes. Je pense surtout à certaines scènes de combat. Si au début elles sont sympathiques et bon enfant, ça dégénère vers le milieu du film. On a eu le temps de se prendre d’affection pour les protagonistes, et les voir se faire défoncer la g** à ce point, ça retourne. Il y a aussi la scène avec la petite fille. Bien que – heureusement – très courte, elle n’a rien d’explicite mais est tout de même vomitive.
Kim Woo-bin est évidemment extra. Il passe de jeune assez désinvolte à agent de probation sérieux et responsable.
Je suppose que ce métier existe vraiment? J’espère que leur quotidien n’est pas aussi hardos. Sinon, cela fait sérieusement s’interroger sur le bien fondé de la mesure judiciaire… Mais j’imagine que c’est un autre débat.
Un peu d’humour émaille de-ci de -là les scènes et fait retomber la pression.
Quelques facilités sur la fin ne gâchent en rien la bonne impression générale.
Officer black belt Netflix Kim Woo-bin
Acteurs
Kim Woo-bin : Lee Jung-do Kim Sung-kyun : Kim Sun-min
Gyeongju est une ville de 245 000 habitants (2024) située vers le sud-est de la Corée du Sud.
Elle est très connue comme un des berceaux de la civilisation coréenne. Longtemps, pendant près d’un millénaire (57 av. J.-C. – 935 apr. J.-C. ) elle a été la capitale du royaume de Silla. Elle regorge de trésors archéologiques.
Gyeongju est une ville jumelée avec Versailles (Yvelines, France) depuis 1987.
Des tumulus et une ville autour
Les tumulus sont de grandes élévations en terre au-dessus d’un tombeau.
Comme un immense cimetière au travers duquel circulent les vivants pour cohabiter avec leur passé, la ville de Gyeongju en regorge, des grands comme des petits.
On en trouve notamment dans le parc de Daerungwon (aussi appelé Parc des Tumulus). Gyeongju ne compte pas moins de 155 tumulus en son centre, sans parler des 421 à l’extérieur.
Gyeongju Corée du Sud Tumulus – Photos Nikki Terlon juillet 2024
Le tumulus de Cheonmachong 천마총 (Tombe du cheval céleste)
La tombe dite de Cheonmachon a été fouillée par les archéologues. Creusée et scénographiée, on peut maintenant le visiter.
Elle daterait du début du VIe siècle. Malgré les très beaux vestiges de fouilles, on ne sait rien de son propriétaire.
|Billet d’entrée pour la tombe
Les objets retrouvés ont été restaurés et exposés.
L’intérieur est maintenant une grande salle d’exposition sous le dôme du tumulus.
Gyeongju Corée du Sud Cheonmachong, la tombe du cheval céleste – Photo Nikki Terlon juillet 2024
Une couronne en or
Parmi les objets retrouvés, on a notamment une couronne en or, des bijoux, des ornements vestimentaires
국립경주박물관 Gyeongju National Museum – The Gold Crown from the Cheonmachong Tomb!👑✨
Le cheval de Cheonmachong
Un peu partout en ville, vous verrez le dessin d’un cheval qui trotte, crinière au vent.
Il s’agit de reproductions de l’animal qui figure sur un tapis de selle de cheval, retrouvé dans la tombe et qui lui a donné son nom. Ce tapis a été magnifiquement restauré. Stylisé, il s’adapte parfaitement aux designs d’aujourd’hui, qui peuvent le retravailler pour l’apposer sur de nombreux objets et l’ériger en l’un des symboles de la ville.
Gyeongju Corée du Sud Cheonmachong, la tombe du cheval céleste – Photo Nikki Terlon juillet 2024
Le cheval de Cheonmachong figure aussi sur toutes sortes de gadgets dans les boutiques de souvenirs, allant de la carte postale au mug.
Film coréen diffusé en France sur Netflix depuis le 5/06/2024.
Genre : Science-fiction, romance Durée : 1h 53 Réalisateur : KIM Tae-yong (Memento Mori, Family Ties, Late Automn). Scénariste : KIM Tae-yong, MIN Ye-ji Producteur: Lee Seung-bok
Dans un avenir proche, WONDERLAND, un service de pointe dans le domaine de l’IA permet aux personnes de communiquer avec leurs proches décédés via un chat video. Pour la personne se sachant condamnée, c’est la possibilité de revivre virtuellement, sans avoir conscience de sa mort. C’est l’opportunité de vivre la vie dont elle rêvait et de garder le contact avec les êtres aimés.
Ainsi présenté, qui ne sauterait pas sur l’occasion de balayer d’un revers de main cette mort que nos sociétés modernes appréhendent tant ?
C’est sans compter sur la complexité de notre propre humanité.
|Acemaker
Qui n’a jamais rêvé de revoir un être cher ?
Hae-ri (Jung Yu-mi) et son associé, Hyeon-Soo (Choi Woo-Sik) travaillent de pair pour proposer les services de Wonderland.
Le film nous rend témoins de trois histoires qui chacune va nous pousser à la réflexion, au milieu de ceux qui acceptent le deuil et ceux qui le refusent…
3 destins
Bai li (Tang Wei), jeune maman d’une petite Ma Jia est une cadre dynamique qui a privilégié sa carrière jusqu’à ce que son cancer l’emporte. Elle regrette de ne pas avoir passé assez de temps aux côtés de sa fille. Elle décide de lui cacher sa mort et s’invente une vie d’archéologue dans un pays étranger, qu’elle raconte à sa fille dès que l’occasion se présente. D’abord admirative, Ma Jia n’a bien vite qu’un but : retrouver sa maman qui lui manque.
|Acemaker
Jeong In (Bae Suzy) est hôtesse de l’air. Son petit ami, Tae-ju (Park Bo-gum), est dans un coma profond. Pour pallier son absence, elle a recours à son avatar qui l’accompagne dans sa routine quotidienne, la coupant chaque jour un peu plus de la vrai vie… jusqu’au jour où Tae-ju se réveille… Il a changé.
Seong Jeong-ran (Seong Byeong-suk) a demandé à Wonderland de la reconnecter à son petit-fils, Jing-gu (Tang Jun-sang) qui réalise son rêve, en Angleterre, à travers le théâtre. Ne vivant que pour le souvenir de Jing-gu, Jeong-ran va finir par y laisser sa propre vie. Elle mourra par excès de travail pour payer des achats intégrés à Wonderland : nouveaux habits, nouvelle voiture) et satisfaire les désirs de son petit-fils ingrat.
|Acemaker
La vie éternelle?
Alors oui, qui n’a pas rêvé de la vie éternelle, du pouvoir de tout recommencer, de réaliser ses rêves et d’effacer ses regrets, de rester près de ceux que l’on a toujours aimé ?
Mais pour autant, que se passerait-il si votre avatar adoré s’éloignait peu à peu du souvenir de celui que vous avez aimé, si son absence physique vous devenait insupportable, si vous preniez conscience que votre nouveau moi ne sera jamais celui que chérissait tant vos proches ?
Et si le recours à cette technologie était encore un énième moyen de marchandiser la mort et la détresse humaine ?
Wonderland est une drogue. Ceux qui auront le courage d’affronter la réalité s’arrêteront. Certains se perdront définitivement, d’autres se réfugieront avec plus ou moins de succès dans cette réalité virtuelle…
Un film émouvant qui rate peut-être son final
Comment en vouloir au scénariste ? Si le film pose les bonnes questions, le final sombre quelque peu dans le travers du tout est bien qui finit bien avec son lot d’incohérences et de questions en suspens.
Il n’en reste pas moins un jeu d’acteurs touchant. La relation entre LI Bai, sa fille et sa mère restera pour ma part la partie la plus réussie avec cette jeune maman, qui décide d’arrêter d’être le super héros qu’elle incarne pour finalement expliquer à sa petite qu’elle ne reviendra plus.
Les films, les romans évoquent de plus en plus souvent des personnages qui échangent avec l’avatar de leur enfant ou de leur amoureux disparu. Le grand mérite de KIM Tae-yong dans WONDERLAND est de nous inviter à la réflexion à l’heure où cette technologie, si fascinante et inquiétante soit-elle, pourrait s’inviter sur nos smartphones plus vite qu’on ne le croit.
« Il ne faut pas grand-chose pour que ce à quoi on croit devienne une illusion » Hae Ri (Wonderland)
Casting
JUNG Yu-mi : Hae Ri CHOI Woo- sik : Hyeon Soo TANG Wei : Bai Li PARK Bo-gum : Tae Ju BAE Suzy : Jeong In HEE Ching-paw : la mère de Bai Li SEONG Byeong-suk : Jeong Ran
La gentille Ha Yoon-seo vit une belle histoire d’amour avec le gentil Seo Joo-won. Mais la jeune femme apprend que son amoureux est en fait non pas un simple stagiaire comme elle le pensait mais un riche héritier. En plus sa potentielle belle-mère veut se débarrasser d’elle à coups de biftons. La gentille flanche et accepte le cœur déchiré de se séparer. Mais le gentil Seo Joo-won ne l’entend pas de cette oreille.
Avis express sur Cinderella at 2 AM
Cinderella at 2 AM est une comédie romantique au bureau toute choupinette ! J’ai vu les 2 premiers épisodes de la série sur Viki, et la fraîcheur des acteurs principaux m’a embarquée.
Moon Sang-min (Under the Queen’s Umbrella, Wedding Impossible) c’est l’acteur montant du moment, qui a déjà raflé 4 statuettes de Best new actor ou Rookie of the year.
|Viki
Shin Hyun-been (Hospital playlist, Reflection of You, Monstrous), quoi qu’en disent les mauvaises langues, ne fait pas ses 38 ans d’âge réel et la différence d’âge avec Moon Sang-min (24 ans) ne laisse aucune impression bizarre, le couple est bien assorti.
|Coupang play
Les deux tourteraux enchaînent les situations mignonnes, les quiproquos autour de leur relation secrète, et offrent de jolis moments feel-good.
Le couple secondaire avec Yoon Park promet aussi son lot d’alchimie.
Cinderella at 2 AM est adapté du webtoon éponyme de Aigome.
|Viu Philippines
Acteurs
la chef d’équipe Ha Yoon-seo : Shin Hyun-been le fils héritier de la boîte Seo Joo-won : Moon Sang-min
le grand frère Seo Si-won: Yoon Park Bae Jang-hee : Lee Kyu-sung
Réalisation : Seo Min-jung, Bae Hee-young Scénario : Oh Eun-ji
Excerpt
Cinderella at 2 AM, a 2024 drama with 10 episodes, tells the story of Ha Yoon-seo and Seo Joo-won’s romantic journey complicated by his hidden identity as a rich heir. Despite obstacles, including his mother’s disapproval, their love perseveres. Featuring Shin Hyun-been and Moon Sang-min, the series promises feel-good moments.
Le prince héritier est enlevé et marié à une jeune femme dont le destin de l’époux est de mourir jeune. Seulement voilà, la gentille Choi Myung-yoon n’est pas d’accord, et en plus il y a eu méprise sur la personne enlevée…
En plus l’acteur principal est Suho, que j’apprécie autant comme chanteur (avec le groupe EXO ou en solo) que comme acteur. Je l’avais déjà vu et apprécié dans Rich Man, Poor Woman.
L’actrice Hong Ye-ji (Love Song for Illusion) est tout à fait charmante. Elle a le visage rond comme la lune, ce qui nous change des standards physiques habituels.
|Wave
J’ai bien aimé aussi le jeune frère le Grand Prince Doseong joué par Kim Min-kyu, dont j’ai particulièrement apprécié la danse avec les sabres. Et de manière générale sa prestation m’a fait apprécier son potentiel.
On retrouve aussi l’acteur Kim Sung-hyun (précédemment connu sous le nom de Yoo Jeong-woo). Il est le gentil eunuque qui se fait tabasser au début de la série. On l’a vu jouer dans Love after school et dernièrement dans Boys be brave.
|MBN
Pour une fois les méchants de l’histoire ne sont pas assoiffés de pouvoir ou d’argent, mais motivés par leur amour. La love story de la reine douairière et de Choi San-rok est un peu triste, mais on ne peut pas dire qu’ils s’y prennent super bien pour gagner.
Les chansons de l’OST aussi sont particulièrement sympathiques, notamment bien sûr celle chantée par Suho himself.
Même si la série fait 20 épisodes, ça passe très vite car l’histoire est prenante.
|Wava
Acteurs
le prince Yi Geon: Suho Choi Myung-yoon: Hong Ye-ji la reine douairière Min Soo-ryun: Myung Se-bin le père de Choi Myung-yoon, Choi Sang-rok: Kim Joo-hun le Grand Prince Doseong: Kim Min-kyu la reine Yoon: Yoo Se-rye
|Exo
Réalisation : Kim Jin-man Scénario : Kim Ji-soo, Park Chul