Dernière mise à jour le 26 juin 2022
Lucid dream est un film de Kim Joon-sung, de 2017, en 101 minutes.
Principaux titres
Le pitch
Choi Dae-ho est un journaliste qui publie des articles qui ne plaisent pas à tout le monde.
Lorsque son fils est enlevé, sans qu’il n’y ait aucune demande de rançon, il fait comme un fou pour essayer de trouver qui a pu vouloir se venger.
3 ans plus tard, l’enquête officielle est au point mort, et Choi Dae-ho n’a plus aucune piste à suivre. C’est là qu’il entend parler des Lucid dream, des rêves éveillés qui permettent d’explorer sa mémoire.
Mes remarques, avec spoilers
Une approche par les rêves
L’idée de départ sur les Lucid dream est plutôt intéressante. Au travers de ses rêves, qui sont plutôt des souvenirs, mais d’une précision étonnante, le journaliste peut mener une enquête sur ce qui s’est passé le jour de l’enlèvement. En allant explorer la mémoire d’autres témoins, il peut dérouler la pelote pour mener l’enquête et retrouver son fils.
Un film policier
Toute la partie enquête policière est plutôt intéressante. On joue à la marelle sur les indices, pour remonter petit à petit, en enchaînant les pistes en cul de sac. On finit sur un suspect inattendu.
Par contre je ne comprends pas bien la course effrénée contre la montre, l’urgence qui se fait soudain, alors que l’enfant a disparu depuis 3 ans. On n’est pas à 1 heure près pour le retrouver, si?
Un début lent
On peut dire que ça ne démarre pas sur les chapeaux de roues. On pouvait plier en quelques minutes, de manière percutante, l’enlèvement de l’enfant. Mais non, il faut se frapper les scènes de l’amour paternel, comme si on avait besoin de nous prouver qu’un père va tout faire pour retrouver son enfant. Pour achever le truc, histoire qu’on n’ait pas de doute, on nous explique bien que la mère est morte.
Des aides sortis de nulle part
Elle vient d’où la copine bien pratique scientifique? Le journaliste la voit, murmure son prénom, la reconnaît visiblement, puis point à la ligne. Elle l’aide.
Elle reste tout du long un personnage terne, sans aspérités, peu connu autre que superficiellement. Quelle est son histoire, quelles sont ses aspirations, ses pensées, pourquoi elle aide Choi Dae-ho… Nous n’en saurons rien.
Park Yoo-chun
Le hacker en fauteuil a un côté mystérieux et intéressant qui aurait mérité qu’on creuse son histoire et ses sentiments. Ce que je trouve dommage, c’est que, comme bien souvent, le hacker est présenté comme un personnage surpuissant qui en deux clics fait des trucs de folie.
Le scénario nous explique bien qu’on peut sortir de son propre rêve, mais pas de celui de quelqu’un d’autre. Ok. Ah ouais mais finalement tu as l’objet magique: il faut appuyer sur le bouton. Ah!!! Okkkkk! Oh ben oups, en fait il ne marche pas, mais le hacker tout puissant se jette dans la matrice, arrête la balle à main nue, et éjecte le dormeur. Mazette! On en fait des choses avec un clavier dites donc!
Malgré des changements de tons dans les couleurs des rêves et une couche d’effets spéciaux à coups d’immeubles qui s’autodétruisent, Lucid dream est surtout un polar finalement assez classique.
Acteurs
Choi Dae-ho (le père): Go Soo 고수
Song Bang-seop (l’enquêteur): Sol Kyung-gu 설경구
Kwon Yong-hyun (l’homme dans les rêves): Park Yoo-chun 박유천
So-hyun (la scientifique): Kang Hye-jung 강혜정
Plus de Lucid dream sur le net
Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://bit.ly/2VrTTYo
Sa page sur Korean Movie Database (en coréen): https://bit.ly/33ycMgK