Dernière mise à jour le 8 octobre 2024
Dali and cocky prince est un drama de 2021 en 16 épisodes.
Titre alternatif: Dali et le prince arrogant.
Principaux titres
Le pitch
Jin Moo-hak est le très prospère gestionnaire d’une entreprise de restauration. Parti du bas de l’échelle, il est certes riche, mais peu cultivé. Beau, sûr de lui, arrogant, il manque de manières et de subtilité.
Kim Dali est très cultivée, délicate, surprotégée par son père et un peu perchée.
Venue chercher un riche sponsor japonais à l’aéroport, elle se trompe et embarque Jin Moo-hak .
Mes remarques, avec spoilers
Mais qu’est-ce que j’ai aimé regarder cette série! Il y a beaucoup d’humour et de scènes cocasses, et une très belle histoire d’amour.
Le cadre artistique
J’aime les musées et les œuvres d’art en général, et j’ai beaucoup apprécié de voir un drama placé dans cet univers. On nous y montre à la fois des personnages férus d’art et passionnés par leur travail, comme on nous dépeint des gens qui ne s’en servent que de faire-valoir et de placement financier. Les artistes sont perdus dans leur monde, et le musée toujours à cours d’argent. La rencontre frontale entre le très terre à terre Jin Moo-hak et l’art contemporain, présenté sous forme d’un tas d’immondices, et tellement marrante!
Jin Moo-hak, l’homme qui brame pour s’exprimer
Kim Min-jae, hormis que j’en raffole habituellement à toutes les sauces, est ici absolument hilarant. A tous moments, il met ses poings sur ses hanches et brame à tue-tête.
J’aime tellement Jin Moo-hak qui crie! Quand il veut s’imposer, il élève la voix; dès qu’il se sent pris en faute, il élève la voix. Et j’adore entendre sa voix profonde crier. Il ne part jamais dans les aigus, c’est beau et fascinant à écouter. Je pourrais vouloir des ASMR des cris de Jim Moo-hak.
Quand Jin Moo-hak est complètement dépassé par les attitudes de Kim Dal-ri, j’adore aussi. Elle le désarçonne, lui fait perdre ses repères. On dirait un chiot qui cligne des yeux d’étonnement.
Chaque épisode de Dali and cocky prince propose sa scène comique, comme la cerise sur le tableau au début. J’ai particulièrement aimé le passage où Kim Dal-ri, un peu éméchée, tire sur les joues de Jin Moo-hak. La tête qu’il fait est à mourir de rire.
Kim Dali, la jolie
Kim Dali est une fille tellement gentille et imprégnée par l’art et le monde culturel. Elle a grandi dans le cocon ouaté qu’a posé son père autour d’elle, et son univers se résume aux musées. Elle n’a aucune conscience de la réalité du monde extérieur à sa bulle. Ses actions sont innocentes, naïves, sincères. Elle n’est pas armée pour se retrouver à la rue ou pour discerner la duplicité.
Sa rencontre avec Jin Moo-hak, qui est aussi empli de sincérité, mais dans un genre tout à fait différent, la fascine. Il sort complètement des normes des gens qu’elle est habituée à côtoyer, du monde policé dans lequel elle flotte.
Sa voix tellement douce est à l’opposé de la gamme de celle de Jin Moo-hak.
Les opposés qui s’attirent
Le couple principal est absolument adorable de décalage. Elle est précieuse et désintéressée, seul l’art et le beau comptent pour elle. Il est primaire, sans-gêne, seul l’argent et son accumulation comptent pour lui.
Et pourtant, ils vont si bien ensemble!
L’attirance entre les deux personnages principaux est immédiate. Non pas fulgurante comme une évidence, mais d’emblée les deux sont curieux de l’autre, de leurs différences. L’un comme l’autre, ils ne font pas cas de leurs statuts respectifs.
Ils s’entendent tout de suite.
Une mort suspecte
L’intrigue principale de Dali and cocky prince s’articule autour de la mort du père de Kim Dali. Le mystère de ce qu’il s’est passé ce jour-là se dévoile au fil des épisodes.
Cette mort soulève la question de l’héritage et celle des liens du sang. Apparaît aussi la thématique de la spéculation foncière, qui est un problème épineux en Corée. Ce sujet a déjà généré de nombreux scandales politico-financiers là-bas, sur des questions de délit d’initié. Les candidats à l’élection présidentielle de 2022 ont tous quelque chose à dire ou à promettre concernant la spéculation foncière, dans un pays qui fait beaucoup de rénovation urbaine et crée des villes nouvelles.
Dans la galaxie des personnages secondaires
Secondaires mais essentiels.
Il y a d’abord tous les employés du musée. Évidemment, on les aime, surtout la fougueuse Song Sa-bong et le moustachu à lunettes Han Byung-se.
La famille de Jin Moo-hak, alors non, je ne les aime pas. Le père fait son dictateur, la belle-mère a le QI d’une poule (quoi que j’ai eu des poules qui m’avaient l’air plus malines) et le frère Jin Ki-cheol a un si fort besoin de reconnaissance malgré ses capacités limitées qu’il enchaîne les bourdes. D’ailleurs cela a dû être difficile pour Lee Je-yeon de jouer un personnage aussi falot affublé de ses fausses lunettes et de son air de lèche-bottes.
La fille du politicien ne sert pas à grand chose, pas plus que le neveu snifeur; leurs personnages manquent d’accroche, mais participent à la comédie.
Les hommes de Kim Dali
Joo Won-tak, le policier un peu amoureux de Kim Dali est absolument parfait pour donner la réplique à Jin Moo-hak. Il se pose en grand frère protecteur qui est prêt à jouer des poings et à faire le gros dur face à quiconque s’en prendra à elle. Son plus grand charme réside dans le fait qu’il ne supporte absolument pas l’homme choisi par Kim Dali et que leurs confrontations sont épiques et éminemment drôles. Le passage de l’épisode 16 où les amoureux s’embrassent pendant qu’il est dans la salle de bain est très drôle et follement choupinou.
Dans un tout autre registre, l’infâme mielleux Jang Tae-jin ne doute de rien. Quelle arrogance! Il a rejeté Kim Dali de la pire des manières, l’a humiliée, s’est comporté comme goujat, et il est sûr de pouvoir la reconquérir? Sérieux? S’il a envie de changer ses dents de devant, je peux l’aider.
Il se drape dans sa puissance et son argent, mais il est un peu moins qu’une crotte de chien. D’ailleurs, qu’une insulte cocpro-orientée sorte finalement de la bouche par ailleurs très mondaine de Kim Dali est une bonne conclusion.
Dali and cocky prince est une comédie romantique pleine de peps qui m’a totalement emballée et a créé des vagues de bonne humeur 16 épisodes durant.
Acteurs
Jin Moo-hak: Kim Min-jae 김민재
Kim Dali: Park Gyu-young 박규영
l’ex de Kim Dali, Jang Tae-jin: Kwon Yul 권율
le détective Joo Won-tak : Hwang Hee 황희
la galleriste Ahn Chak-hee : Yeonwoo 연우
Song Sa-bong: Woo Hee-jin 우희진
Han Byung-se : Ahn Se-ha 안세하
le père de Jin Moo-hak, Jin Baek-won: Ahn Gil-kang 안길강
la belle-mère de Jin Moo-hak, So Geum-ja : Seo Jeong-yeon 서정연
le demi-frère de Jin Moo-hak, Jin Ki-cheol: Lee Je-yeon 이제연
la secrétaire de Jin Moo-hak, Yeo Mi-ri : Hwang Bo-ra 황보라
scénario: Son Eun-hye 손은혜, Park Se-eun 박세은
réalisation: Lee Jung-seob 이정섭
Plus de Dali and cocky prince sur le net
Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Dali_and_Cocky_Prince
Sa page sur KBS2 (en coréen): https://program.kbs.co.kr/2tv/drama/dali
Article Soompi: Kim Min Jae Reveals Why He Took His Role In “Dali And Cocky Prince,” Impression Of Park Gyu Young, And More – 2021
Salut Esther
je suis en pleine panne de drama 🙁 rien de ce que je regarde ne me captive, ou alors sans plus..depuis « My roomate is a gumiho » ,rien n’arrive à me captiver…j’ai regardé Nevertheless, bof, je suis en train de terminer « Tale of the nine tailed » que je trouve bien mais sans plus, il me manque quelque chose qui ferait que j’aurai envie d’enchainer les épisodes sans m’arrêter .. J’en suis réduite à regarder pour la 3e (ou 4e ?) fois « Romance is a bonus book », que j’adore.
Et là, en lisant ton article, je réalise que l’actrice qui y jouait un petit rôle, est l’héroïne de ce nouveau drama. Serais-ce un signe ?
Bref je commence ce soir, en espérant retrouver la flamme 😉
A bientôt
ELodie
Bonjour Elodie 🙂
voilà qui me rappelle de faire remonter « Romance is a bonus book » en haut de ma watchlist.
En ce moment j’ai commencé quelques séries qui ont l’air prometteuses, parfois je j’en dis quelques mots sur Twitter.
https://twitter.com/nuitscoreennes
A bientôt 🙂
Esther
J’ai un attachement particulier à « Romance is a bonus book », c’était mon tout premier drama 🙂 Plus je le regarde, plus je l’aime 🙂 même s’il ne ressemble pas à la plupart de ceux que je regarde
Je me souviens avoir eu beaucoup de peine avec le premier épisode, depuis je commence toujours à l’épisode 2 😀
Il faudrait peut-être que je me mette à Twitter alors!
Ah voilà donc!! J’avais renoncé au cours de l’épisode 1 🙂 Je vais lui redonner sa chance 😀
1er épisode hier soir : très prometteur 😀
très drôle, et on sent déjà un début de romance tout choupinou
Bonjour Esther
J’ai fini Dali and cocky prince, et j’ai adoré !! Quelle réussite! Merci pour le conseil, c’était tellement bien!
J’ai adoré la romance entre Dali et Moo Hak, ils sont si mignons tous les deux (l’alchimie entre les deux acteur est palpable) Les scènes romantiques sont très réussies. Mention spéciale au dîner pendant lequel Dali dit « Mais pourquoi je viendrai chez toi si tu ne me touches pas ? Tu es conservateur ? On peut attendre que tu sois prêt! » j’ai tellement rigolé à ce moment là!
Malgré la tonalité généralement assez triste, surtout quand Dali est en deuil, j’ai beaucoup rigolé à chaque épisode (quand Moo Tak se méprend sur le nom d’un artiste, quand il jette aux ordures une oeuvre d’art..)
Je soupçonne les scénaristes d’être assez sadiques, surtout lorsqu’ils nous font croire que les héros sont séparés ou vont se séparer, pendant tout un épisode alors qu’il n’en est rien!!
Un bon drama qui m’a donné des papillons dans l’estomac pendant 16 épisodes, et ca faisait trop longtemps que ce n’était pas arrivé
Ah, je suis si contente que tu aies aimé Dali & cocky prince!
C’est vrai que ce drama est plein d’ondes positives. Il y a beaucoup de passages humoristiques comme celui que tu cites (et Moo-hak qui répond un truc du genre Mais je suis prêt, tout à fait prêt, tout mon corps est prêt😂)
J’aime beaucoup les 2 acteurs principaux, et l’alchimie à l’écran est là, c’est parfait!
Je pense que je le regarderai à nouveau dans quelques temps, surtout que sur un 2e visionnage je ne serai plus victime du sadisme scénaristique de la fin 😋
Bonjour,
je viens de regarder ce drama coréen qui est un régal d’humour. quel plaisir de suivre ses aventures dans le milieu de l’art et surtout l’histoire d’amour entre ses deux personnages complètement
différents mais tellement proche….
Merci pour l’esprit critique des nuits coréennes toujours aussi éclairé
🙂