Dernière mise à jour le 26 juin 2022
Imitation est un drama de 2021 en 12 épisodes.
Principaux titres
Le pitch
Lee Ma-ha a un rêve: devenir une idol. Elle s’entraîne durement, et finit pas intégrer un petit groupe suite à la défection d’une personne. Mais son agence n’est pas très honnête.
Kwon Ryok fait partie du groupe à succès Shax. Sa route va croiser celle de Lee Ma-ha, au plus grand déplaisir de ses fans.
Mes remarques, avec spoilers
C’est 12 tout gentils épisodes avec de gentils personnages et quelques méchants pas trop horribles pour relever la sauce. J’ai vraiment bien aimé.
Sorti du fond de la liste
Imitation était un drama un peu oublié au fond de ma liste, dont je n’avais pas beaucoup entendu parler. Normal, avec moins de 1% de téléspectateurs à sa sortie, on peut dire qu’il n’a pas rencontré son public en Corée.
Et puis je l’ai vu quelque part dans une liste, ça m’a donné envie. Ah tiens, mais il y a Lee Jun-young dedans ai-je remarqué en le commençant. Vu que j’étais en train de regarder Let me be your knight avec ce même captivant Lee Jun-young, et que cela me mettait sur les nerfs de devoir attendre une semaine pour la diffusion de l’épisode suivant, Imitation était un palliatif tout trouvé.
Bien m’en a pris, c’était très chouette.
Idol drama
Imitation est un drama qui montre le dur travail des idols et leurs difficultés à avoir une vie privée.
On voit le travail intense des jeunes, à épuiser leurs corps à l’entraînement et à tout le temps s’affamer pour maintenir leur poids.
On voit aussi les dérives managériales en quête de bénéfice à tout prix, quitte à tromper, à manipuler, et peu importe le coût humain, qui ici va jusqu’au suicide.
Complètement à l’opposé, on a Ji Hak, le gentil et bienveillant manager/pdg. Il veut certes faire réussir son groupe Tea party, mais pas à n’importe quel prix. Il prend soin de ses chanteuses et a envers elles une bienveillance que la vie et son expérience lui ont fait acquérir. Ji Hak a su apprendre de ses erreurs.
Le célibat comme mode de vie
J’ai particulièrement aimé le passage avec les fans des Shax disant que telle célébrité, prise en flagrant délit de rendez-vous galant, était adulte et avait bien le droit d’avoir une vie amoureuse. Mais en transposant la situation sur les Shax, il n’était pas possible pour elles que Kwon Ryok ait cette même liberté.
C’est tout à fait ce qu’on voit au quotidien, avec toutes ces célébrités obligées de s’afficher officiellement comme célibataires pour ne pas ruiner leur carrière. Et la plupart du temps, lorsqu’elles officialisent leur couple, c’est pour passer directement à la case mariage.
Aimer c’est comme respirer, en priver les gens c’est les asphyxier. Les fans font subir une grande violence aux gens qu’ils prétendent aimer en les empêchant d’avoir une relation amoureuse normale.
Peut-être suis-je trop Française, ou trop âgée, mais je n’arrive pas à comprendre cette inhumanité de certains – trop nombreux – fans, qui sont si extrêmes. Vous croyez quoi, que si vous croisez votre idol IRL il/elle va s’éprendre de vous, et que par conséquent il/elle doit rester célibataire en attendant ce jour béni? Pff, redescendez sur Terre et laissez-les vivre.
La tentation du triangle
Imitation surfe vaguement sur le triangle amoureux, mais sans s’y investir à fond, juste de quoi susciter un peu de jalousie.
Le bon pote Lee Yu-jin, amoureux silencieux, est juste un brave gars. A aucun moment il ne fait battre le cœur de Lee Ma-ha, et finalement il trouve l’herbe plus verte ailleurs.
La Ri-ma, qui a un bon potentiel de peste malfaisante, devient soudain super gentille et protectrice; on en vient carrément à l’apprécier.
Romantique et mignon
La relation entre Lee Ma-ha et Kwon Ryok montre une bonne complicité entre les deux personnages, qui se comprennent.
Lee Jun-young dégage pour son rôle quelques ondes de bad boy très appréciables, qui contrastent avec les moments où il sourit à Lee Ma-ha, ou quand il rit tout seul comme un idiot amoureux.
Les deux sont très attachés l’un à l’autre, et c’est sympa à voir.
A part la bande-son qui n’a pas su trouver grâce à mes oreilles (qui sont pourtant peu exigeantes aux dires de mon sarcastique époux), j’ai vraiment super bien aimé ce mignon drama.
Acteurs
Lee Ma-ha: Jung Ji-so 정지소
Kwon Ryok : Lee Jun-young 이준영
Lee Yu-jin: Jeong Yun-ho 정윤호
le manager de Tea party Ji Hak: Danny Ahn 데니안
la chanteuse de Tea party Yu Ri-ah: Kim Min-seo 김민서
la visual de Tea party Shim Hyun-ji: Lim Na-young 임나영
le manager de shark Koo Dae-kwon: Oh Hee-joon 오희준
Lee Eun-jo: Kang Chan-hee 강찬희
le leader de Shax Han Jae-woo: Ahn Jeong-hun 안정훈
le rappeur aux cheveux bleus Bang Do-jin: Yuri Park 박유리
Kang Lee-hyun le compositeur: Hwiyoung 휘영
le chanteur aux cheveux roses Yoon Hyuk: Choi Jong-ho 최종호
La Ri-ma: Park Ji-yeon 박지연
Scénario: Choi Sun-young 최선영
Kim Min-jung 김민정
Réalisation: Han Hyun-hee 한현희
Plus de Imitation sur le net
Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Imitation_(TV_series)
Sa page sur KBS (en coréen): https://program.kbs.co.kr/2tv/drama/imitation
Esther je te rejoins complètement sur l’aspect nocif du fanatisme « à la coréenne », effectivement c’est peut être une question de culture, je vois mal ce genre de choses se produire en France même avec les plus grandes stars. La pression que subissent les « idoles » en Corée avant le succès et pendant le succès c’est du domaine du délire… pas de vie privée, rendre compte de tout et rien, s’excuser pour tout et rien, faut être motivé…
Pour le drama en lui même en revanche je n’ai pas accroché, j’ai trouvé que l’histoire entre nos 2 tourtereaux n’était pas « évidente », elle arrive un peu comme ça, j’ai pas trouvé le fil conducteur, j’étais peut être pas dans un bon état d’esprit à ce moment là 🙂
Je vois ce que tu veux dire. Pour ma part je n’ai aucune excuse autre qu’être complètement tombée pour le regard de mauvais garçon de Lee Jun-young. Tu verras si tu regardes Let me be your knight, c’est tout pareil : un idol drama avec Lee Jun-young et son air de vouloir en coller une au monde entier. J’aime trop. Là aussi, il en pince pour une fille sans qu’on sache trop pourquoi. Mais je m’en contrefiche 😉